Another K Project
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Another K Project

RPG Inspiré de l'animé K Project ~
 
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 << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>

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Nagi Mikado

Nagi Mikado


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MessageSujet: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeJeu 6 Nov - 16:31

<< Mmh … Où j’ai rangé c’tte feuille … Rah … Maudit Katsu qui m’a lâché … >>

Faisant la moue, Nagi continua de farfouiller dans son sac à la recherche de la feuille où son meilleur ami avait noté l’adresse du studio d’enregistrement. Il avait beau être ordonné dans ses affaires de cours, il avait bien pris cinq minutes avant de retrouver cette feuille, coincée entre deux de ses cahiers de cours. Surtout que ce n’était pas lui qui l’avait mise dans son sac, alors cela ne l’aidait pas pour la retrouver plus vite.

<< Bingo ! >>

Les regards des personnes présentes dans sa loge se posèrent sur lui avec un air intrigué, se demandant ce qui arrivait à l’Idole montante pour crier une telle chose aussi soudainement. Nagi gratta nerveusement sa joue en le remarquant avant de laisser un rire nerveux se faire entendre, faisant rire les maquilleurs et la styliste qui rangeaient leurs matériels, bientôt rejoint par Nagi qui rigola volontiers de son enthousiasme soudain pour un simple morceau de papier.

Booon … Maintenant que j’ai trouvé cette maudite feuille de ce lâche de Katsu il va falloir que je me débrouille pour me rendre au studio, et à l’heure… Chuis peut – être connu, mais j’aime pas arriver en retard … Ca marque mal. Bon, un simple sourire et une moue gênée suffit à me faire pardonner, le fait d’être mignon m’aide assez, je l’avoue … Le plus gros problème va être de m’orienter … J’ai beau faire le chemin je ne sais combien de fois, je suis in-ca-pa-ble de m’en souvenir…

Sortant du studio photo où il venait d’avoir une séance pour un magazine, Nagi eut prit le temps de remercier chacune des personnes ayant travaillé avec lui avant de finalement mettre un pied dehors. Il enroula calmement une écharpe autour de son cou pour dissimuler une partie de son visage, ne voulant pas se faire reconnaitre et perdre du temps, mettant le nez dans son écharpe avant de se mettre en chemin, son téléphone dans une main et le papier indiquant l’adresse dans une autre. En temps normal, sa manageuse et Katsu serait resté avec lui mais sa manageuse était partie aider à la préparation du studio après être allé chercher les partitions des chansons de Nagi chez lui. Quant à Katsu, il avait dû repartir en cours puisqu’il avait un contrôle important et avait rapidement noté l’adresse sur un bout de papier qu’il avait glissé dans le sac de Nagi avant de partir.
En temps normal, faire des shootings photo ou se rendre au studio d’enregistrement ne le dérangeait pas tellement puisqu’il était toujours avec sa Manageuse ou son meilleur ami. Mais ce jour – là, ses horaires de travail étaient pendant ses heures de cours. Il avait dû quitter l’établissement en milieu d’après – midi, n’ayant même pas le temps de rentrer chez lui pour poser ses affaires de cours ou se changeait pour ne pas partir avec son uniforme. Il avait donc demandé à sa Manageuse si elle pouvait aller chercher ses partitions et sa guitare chez lui avant de se rendre au studio tandis que lui menait sa séance photo avec brio et qu’il se rendrait au studio en compagnie de Katsu puisqu’il connaissait le chemin. Seulement, ce dernier ne s’était rappelé qu’à la dernière minute de son contrôle et s’était enfui comme un voleur après avoir donné l’adresse. Nagi s’était donc retrouvé totalement seul pour finir sa séance photo et se rendre au studio.

Rah je te jure … Ce maudit Katsu va m’entendre ! Il m’avait clairement dit qu’il n’avait pas de cours et qu’il pouvait rester mais cet idiot n’a vraiment aucune mémoire … Maintenant chuis tout seul, j’connais pas le chemin, neuf chance sur dix que je vais me perdre et si je suis arrêté par quelqu’un qui me reconnait, je vais arriver en retard et je vais me faire étriper par NanamiChan … ! Rah … !

Envoyant un message à sa Manageuse pour lui dire qu’il avait finis et qu’il arrivait, Nagi posa son regard sur l’heure indiqué par son téléphone et eut un arrêt net. Il était quinze heure quarante-cinq. Il devait être au studio dans cinq minute, le trajet en fait quinze. Il ne lui en fallut pas plus pour ranger son téléphone dans son sac et se mettre à courir dans la rue, s’excusant quand il passait un peu trop vite à côté de quelqu’un.

En retard … Je vais être en retard … Je vais être en retard … On devrait me surnommer le Lapin Blanc sérieux … On dirait un remake raté d’Alice Aux Pays Des Merveilles la … Manquerait plus qu’une blonde me court après quoi …

Rigolant tout seul de sa propre remarque, il finit par tourner dans une ruelle, ne remarquant pas qu’il avait pris le mauvais chemin. Il continua de courir quelques secondes avant de s’arrêter, les mains sur les genoux et plié en deux, tentant de reprendre son souffle. Il avait beau faire un peu de sport quand il apprenait les chorégraphies pour ses représentations, il n’était pas habitué à faire autant d’exercice d’un coup, surtout quand il commençait à paniquer de peur d’arriver en retard. Ne voulant pas faire une crise de panique au beau milieu de nulle part, il fit quelques pas, finissant par s’adosser à un mur pour reprendre son souffle. Il en profita pour regarder les alentours et il déglutit difficilement. Il était dans un quartier plutôt malfamé, dans une rue au nom qui lui était inconnue, et pire que tout : il était seul. Autant dire que cela ne le rassurait ABSOLUMENT PAS et qu’il sentait déjà la crise de panique pointait le bout de son nez. Il commençait déjà à avoir la sensation que ses poumons manquaient peu à peu d’oxygène. Il se força à inspirer et expirer profondément plusieurs fois d’affilé mais un duo de voyou le stoppa net dans son élan.

- Tiens ? Que fout une starlette comme toi dans le coin ? Tu t’es paumé ? T’es tellement plein de fric que tu dois pas avoir l’habitude d’être seul gamin ! T’es habitué aux limousines et aux voitures de luxe non ?!

« Ah … Il n’a personne pour l’aider. Queeeel dommmaaaage … Il pourrait se faire accidentellement racketter et frapper tu ne crois pas ? »

- C’est vrai ! Et puis, il est venu ici tout seul comme un grand. Autant qu’il en assume les conséquences ce putain de gosse de riche !


Les yeux rivés sur eux, Nagi s’écarta du mur où il était adossé avant de courir dans la direction opposé du duo qui ricanait pour il ne sait quel raison avant de finir par comprendre quelques secondes plus tard. Il s’était retrouvé dans un cul de sac de lui-même. Le seul moyen de fuir était le chemin en face de lui, là d’où venait ces deux agresseurs potentiel. Il aurait bien tenté de les contourner en courant mais son état empirant à mesure que ses agresseurs approchaient le dissuader de tenter quoi que ce soit.

Ferme les yeux. Inspire. Expire. Inspire Expire. Concentre-toi sur quelque chose que tu aimes, qui te détend. Inspire. Expire. Contrôle ton souffle.


Mais c’était impossible. Le ricanement des deux personnes qui s’approchaient face à lui l’empêcher de se contrôler, se concentrer. Sa respiration devenait de plus en plus faible, il commençait à avoir chaud, il avait l’impression que l’oxygène ne rentrait plus dans ses poumons.

- Oh, regarde le ! Il panique !

« Il fait pitié ! T’entends gamin ?! Tu fais pitié ! »

- Aller, file nous ton fric et ton portable ! ALLER !


Mais même s’il le voulait, Nagi ne le pouvait pas. Il n’arrivait plus à s’oxygéner, l’air ne rentrait plus dans ses poumons. Tombant à genoux à cause du manque d’oxygène, il serra son haut dans son poing au niveau de son cœur, cherchant à respirer, en vain.
Il le savait, il n’aurait pas dû courir. Le fait que son rythme ait été accélérer par l’effort avait fait que sa crise était arrivée beaucoup plus vite et qu’il avait d’autant plus de mal à la maitriser. En temps normal, s’il paniquait seul, il arrivait tant bien que mal à appeler son meilleur ami ou sa manageuse qui l’aidait à se calmer via téléphone mais là, il n’avait ni la force ni le courage, surtout avec deux voyous qui se moquait de lui avec des paroles plus que vulgaire et qui ricanaient beaucoup trop fort, devant certainement se faire entendre une ou deux rues plus loin.
Si seulement quelqu’un entendait et venait l’aider …
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Yôma Kagerou

Yôma Kagerou


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeJeu 6 Nov - 18:05

Les cris se faisaient de plus en plus forts dans la chambre d'à côté, et on pouvait comprendre qu'ils étaient proches de la jouissance. Je ne savais pas quoi faire à vrai dire, c'était assez compliqué, c'était un peu le boulot du prostitué que de crier comme ça .. Mais bon, au bout d'un moment j'en avais ras - le  - bol. Ils n'étaient pas obligés de crier aussi fort ? Si ? C'était saoulant au plus au point, c'était comme si je me mettais à gueuler pour un rien dès que je me mettais en colère quoi. Surtout quand mon ami, Kagi, allait bientôt arriver et revenir ici. Ils avaient conscience qu'une personne qui n'avait rien à voir dans ce milieu allait venir dans la journée ? Mais bon. Ca allait faire du bien que de le voir un peu non ? Juste un peu, deux journées où il allait pouvoir se reposer un peu et profiter de la vie. Il restait un homme, un ami et surtout un frère de coeur. Et comme d'habitude, on se donnait rendez - vous devant le café du clan Rouge, à parler un bon moment ensemble et à profiter du peu de temps qu'on avait à passer. C'était un homme bien, un garçon franc, qui respirait la joie de vivre malgré l'abandon que sa famille lui avait faite, et ce, à cause de sa santé qui se détériorait petit à petit. Et même s'il n'allait pas bien, je n'étais de toute façon pas capable de me montrer, de véritablement montrer mes émotions et de parler de moi pour lui changer les idées, ou encore de le consoler. Je restais toujours muet, et ça, c'était dans mon caractère, rien n'y changeait, qu'importe les occasions qui pouvaient se dérouler par le temps. 
M'habillant d'une chemise blanche et d'un gilet noir qui tombait sur mes épaules, je me dépêchai bien vite de sortir faire quelques "achats". Oui bon, aujourd'hui je n'avais pas le choix, il allait vérifier que je n'allais pas me foutre dans la merde encore une fois et allait me demander où est - ce que j'étais encore parti m'acheter tout ça. Mais je n'avais pas envie d'utiliser tout l'argent que j'avais réussi à avoir pour qu'il puisse s'amuser un peu. On allait se débrouiller avec les moyens du bord et trouver de l'argent là où il y en avait de toute façon, non ? Au pire euh .. franchement, qu'est - ce que j'en avais à foutre. On pouvait toujours manger dehors. Il n'allait pas s'en rendre compte comme ça. Et hop, idée faite, on allait juste acheter quelques snacks.


- Aller, file nous ton fric et ton portable ! ALLER ! 




What ? M'arrêtant devant un coin assez isolé, je tournai ma tête vers les cris pour savoir ce qu'il se passait. C'était plutôt rare l'agitation ici, surtout dans ce coin paumé, alors ça attirait l'attention. Voyant alors un jeune adolescent, à genoux, comme bloqué avec la main sur le coeur devant deux agresseurs pas terrible terrible, je prenais pitié pour ces deux hommes qui se pensaient effrayant. Examinant la scène avec attention, je compris bien vite à qui j'avais affaire. C'était pas un idole lui ? Genre il était pas censé avoir plein d'argent ? Je ne savais même plus comment il s'appelait, mais soit, ça restait un idole. Un gosse de riche en gros. Et qui disait riche, disait pas mal d'argent. Laissant soudainement mon regard briller pendant une demi - seconde, j'attendis un court instant avant de m'avancer vers eux, d'un air calme, d'un pas discret et silencieux. Ca allait me défouler tiens. Et pas qu'un peu. Laissant mes poings violemment se cogner contre les agresseurs, qui ne s'attendaient pas à ce que l'on riposte de cette manière, je les regardai alors s'enfuir au bout d'un moment en m'insultant de tous les noms possibles. La joue en sang et quelques nouveaux bleus dans le torse. Bwaaarf, c'était pas gênant non plus. 


<< Tout va b- .. ? >>




Me tournant vers lui, je le dévisageai bien vite en le voyant peiner de respirer. Wuhat ? Il était mort ? Me baissant en passant ma main dans ses cheveux pour soulever son visage, je le regardai longuement en réfléchissant bien vite. Il fallait que je prenne son argent, et ça, je n'avais pas de choix. Il me fallait de l'argent, c'était ainsi. Le scrutant du regard en gardant un air impassible quoique les joues un peu rouge à cause de l'énergie dépensée à combattre, j'observais de façon très calme la situation puis passai ma seconde main sur son menton :



<< Bon. Tu pardonneras, mais voilà quoi. >>




Wah. Vachement rassurant de ma part tiens. Mon ton qui se voulait agréable ne marchait pas en faite. Il était devenu froid, un peu arrogant sur les bords. Ca ne voulait jamais sortir comme je le voulais. M'approchant lentement de lui, je laissai finalement mes lèvres se déposer sur les siennes d'un air lent, l'aidant à respirer de cette manière. Le bouche à bouche était la meilleure chose à faire pour l'aider non ? Enfin, j'en savais rien moi et je m'en fichais totalement. Ma main sur ses cheveux glissa petit à petit jusqu'à son dos, piquant de manière lente et discrète ce qui me semblait être son porte - feuille. C'était dur, un peu lourd, avait une ouverture avec ce que je pensais trouver des cartes. Jetant un coup d'oeil en le mettant alors dans ma poche, je continuai de l'aider à respirer puis me détachai de lui, m'étirant tout tranquillement. Bon, on allait juste voir comment il allait réagir, tout ça tout ça. Vu le poids du joli porte - feuille, ça risquait de faire des heureux. Deux, précisément. Me relevant en l'aidant, je continuai de laisser mes yeux se promener un peu partout, trouvant que j'étais beaucoup trop en retard. Il allait arriver d'une minute à l'autre, Kagi allait arriver et je n'étais toujours pas parti faire les courses. Pourquoi est - ce que je n'étais pas capable de faire quoique ce soit en faite ?


<< Yôma !! Je te cherchais partout ! >>




Mh ? Levant le regard pour voir l'homme en question accompagné d'un de ses amis, j'hochai calmement la tête, reculant avant de m'en aller. Il fallait aller loin, genre, dans le café là. Cinq minutes de marche c'était beaucoup. Vérifiant en chemin tout l'argent que j'avais désormais. Waaah. Ah oui, je vois, il était plein aux as ce mec. Vu la carte classe de service pour son compte bancaire, on voyait qu'une fois un peu d'argent soustrait, ça allait être parfait. Oh mais, y avait sa carte d'identité ! ..Mikado .. Nagi ? Nom de merde ! Pwaha, il n'avait pas de chance, le pauvre, d'avoir le nom Mikado quand même. Depuis quand est - ce qu'on avait ce genre de nom ? Genre on allait m'appeler Pocky peut - être ? C'était insensé. Et c'était ainsi que ça marchait, de toute façon, je n'allais pas le voir avant longtemps, certes j'allais en entendre parler, mais c'était tout franchement. Et ce n'était pas le lendemain, après un vol qu'il allait pouvoir me voir après tout. Ce n'était pas en plein milieu d'une escapade qu'il allait me voir. Bien sûr que non.
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Nagi Mikado

Nagi Mikado


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeJeu 6 Nov - 19:27

- Aller, file nous ton fric et ton portable ! ALLER !

La respiration absente, une sensation d’étouffement. Nagi ne pouvait penser à rien. Il ne réagissait à plus rien, il était totalement absent. Son esprit étouffait les voix aux alentours, faisant comme si plus rien n’existait. Alors qu’un inconnu intervenait discrètement et donnait  une raclé aux deux voyous en les faisant fuir, Nagi eut l’impression que les murs de ruelle se refermait petit à petit sur lui – même, le faisant d’autant plus paniquer sans qu’il ne puisse se calmer. Il n’y arrivait pas. La peur de se faire agresser l’avait trop fait paniquer et il ne pouvait pas se calmer aussi facilement que d’habitude ou attendre que sa crise passe. Il ne pouvait pas. Sa crise ne passait pas et ne donnait pas l’impression qu’elle passerait.

<< Tout va b- .. ? >>

Les yeux totalement voilés et le teint aussi pâle qu’un mort, Nagi posa son regard sur l’adolescent sans vraiment le voir, n’étant donc pas effrayé par son aspect qui pouvait en faire fuir plus d’un. Il ne voulait actuellement qu’une seule chose : qu’on l’aide, qu’on l’aide à respirer et à reprendre le contrôle de lui-même. Alors il ne réagit pas spécialement en sentant une main se poser sur son menton, se laissant faire tel un pantin. Il n’avait aucunement la force de le repousser, de demander quoi que ce soit. Son état l’en empêchait totalement.

<< Bon. Tu pardonneras, mais voilà quoi. >>

Une personne normale aurait paniqué ou aurait sentit un mauvais coup avec un tel ton, mais pas Nagi, pas dans son état actuel. Il était totalement inactif et passif, ne réagissant à rien, se contentant de serrer d’autant plus son haut dans son poing en ayant de plus en plus de mal à respirer. Que l’adolescent se dépêche. Qu’il le calme. Nagi avait l’impression que, d’une minute à l’autre, il allait tomber dans les pommes. Là, dans une ruelle inconnue, malfamée, face à un inconnu qui pourrait lui faire ce qu’il voudrait.
Laissant quelque chose de doux et d’agréable touchait ses lèvres, Nagi accepta l’air prodigué par Yôma sans trop de problème, retrouvant peu à peu une respiration plus que normale, ne réagissant pas du tout au vol de son portefeuille, trop occupé à recevoir de l’air, trop occupé à « revivre ». Mais surtout, ne réagissait pas du tout au fait que l’air qu’il recevait était dû à un baiser.
Le baiser s’arrêtant, Nagi resta à genoux au sol sans vraiment faire attention à la présence face à lui, se contentant de respirer par grande bouffé d’air, reprenant petit à petit contenance, se sentant beaucoup mieux à mesure que les minutes passaient. Comme chaque fin de crise, il avait l’impression de revivre. Comme s’il était mort l’espace d’un instant et qu’il venait de revenir à la vie.

<< Yôma !! Je te cherchais partout ! >>


Sursautant, Nagi remarqua enfin une présence partant devant lui. Il releva le regard, ayant aperçu le visage de l’adolescent lui ayant porté secours l’espace d’un instant avant de le voir se tourner et partir. Adoptant son regard perçant sans le faire exprès en observant la silhouette disparaitre au coin de la rue, Nagi se releva difficilement, respirant un grand coup avant de prendre son téléphone et poussant un soupir triste en voyant qu’il avait plusieurs appel manqué de sa Manageuse. Il regarda l’heure, fronçant les sourcils. Il était seize heure quinze. Se perdre, se faire presque agressé, paniqué et être calmé par il ne sait qui avait pris trente minute. Faisant quelques pas en faisant attention à ce qui l’entourait pour ne pas se faire agresser encore, il appela sa Manageuse, prenant une voix gênée et honteuse, montrant bien qu’il était désolé de l’avoir faite s’inquiéter.  

<< NanamiChan gomen … KatsuKun a dû partir du coup j’ai dû chercher le chemin tout seul mais je me suis fait agresser […] Je vais bien ! Je vais bien ! Je ne sais qui est venu m’aider. Mais tu peux venir me chercher ? Je ne sais pas où est le chemin et je ne me sens pas de rester encore seul. […] Merci … Excuse toi auprès des gens du Studio onegai. >>

Raccrochant, Nagi sortit de la ruelle, cherchant le nom de la rue avant de l’envoyer par message à sa Manageuse pour qu’elle vienne le chercher. Sentant finalement un vide dans sa poche arrière de jean, il mit la main dedans avant de pester silencieusement.

Mais quel … Quel … Chuis en plein crise de panique, il m’embrasse pour m’aider à respirer et il en profite pour me piquer mon portefeuille … Je vais le tuer. Si je revois cet idiot je lui en met une … Wait. Il … M’a embrassé … ?


Semblable à une pivoine, Nagi rougit violemment en portant la main à ses lèvres, finissant par se cacher dans son écharpe en gémissant. Il était mort de honte. Il venait de donner son premier baiser à un inconnu. Quoi que, ce n’était pas tellement un vrai baiser. Il ne l’avait pas prolongé, ne l’avait pas voulu, et il l’avait reçu simplement pour avoir de l’air et respirer correctement à nouveau. Du bouche à bouche. Voilà, c’était simplement ça.
Rentrant dans la voiture de sa Manageuse en s’excusant encore et encore de l’avoir inquiété, il lui raconta ce qu’il s’était passé, omettant bien évidemment la scène du baiser et du portefeuille volé. Il ne voulait pas que l’affaire s’ébruite. Il se rendrait à l’endroit où il avait croisé l’inconnu pour reprendre son portefeuille après les cours et s’en irait ensuite chez lui. Il savait que sa Manageuse, comme Katsu et comme ses parents lui interdiraient d’ y aller et lui dirait d’aller porter plainte, de faire comme tout le monde, il s’abstenait d’en parler. Il avait trop peur que s’il se faisait arrêter, l’adolescent parle du baiser. En soit, c’était un peu idiot comme peur mais Nagi ne voulait pas que ses fans soient au courant. Il cultivait l’image du garçon modèle, totalement pure et obéissant. Il ne voulait pas que cela soit ruiné en apprenant qu’il trainait dans une ruelle malfamée et qu’un inconnu lui avait pris son premier baiser.

Le lendemain, vers seize heure, Nagi évita soigneusement de croiser son meilleur ami pour ne pas qu’il lui propose de rentrer ensemble. Il ne serait pas capable de lui mentir pour cacher son escapade dans une ruelle sombre, alors il préférait l’éviter. Refaisait tant bien que mal son chemin de la veille, il retrouva enfin la ruelle au bout d’une quinzaine de minute. Heureusement, il était en fin de semaine, ses parents rentreraient tard et ne feraient pas attention à si Nagi rentrait ou non à l’heure et il n’avait pas de travail prévu donc, aucune inquiétude. Il pouvait chercher l’inconnu sans manière qui lui avait volé son portefeuille durant son moment de faiblesse.
Marchant silencieusement, sursautant aux moindres bruits, Nagi aperçu enfin la personne qu’il cherchait. Derrière lui, l’adolescent n’avait pas dû le remarquer. Ce qui arrangea Nagi puisqu’il ne l’avait pas vu ouvrir la bouche puis la refermait. Il ne savait pas comment l’interpeller. « Eh ! » ? Non, trop simple. « Espèce de bâtard ! » Non, beaucoup trop vulgaire. « Mec ! » Non, trop familier.

Réfléchis Nagi, réfléchis ! T’as pas toute ta vie pour réfléchir non plus … Je sais !

Faisant quelques pas pour s’approcher, Nagi interpella enfin l’adolescent au nom qui lui était inconnu.

<< Eh, le rouquin ! >>

Attendant de se faire remarquer, il observa l’adolescent avec un regard perçant par pure habitude avant de croiser les bras en faisant la moue. Une voix claire et froide traversant ses lèvres.

<< Rends moi mon portefeuille. Tout de suite. >>
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Yôma Kagerou

Yôma Kagerou


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeJeu 6 Nov - 20:42

La journée, de mon côté, s'était passée de façon tranquille. J'avais passé toute la fin de journée à acheter, à dépenser pour mon ami. Donc bien évidemment, je finissais fauché dès le lendemain, sans nourriture ou sans quoique ce soit. Et ce n'était que le lendemain, après une longue nuit passée sur le sol froid de la chambre que je m'étais décidé à sortir, encore avec mon ami qui allait très bientôt partir. Il comptait partir à quatorze heures à l'hôpital, avec plusieurs sacs dans sa main bien évidemment. Je n'avais pas grand chose à faire sinon, à moins d'aller chercher d'autres choses à prendre, je n'avais rien à faire. Et j'étais alors parti dans les magasins, mon sac à dos sur une épaule et mon portable dans l'autre. Il fallait à tout prix que je sois discret, que je ne me fasse pas prendre. Mon regard froid et agresseur en effrayait déjà plus d'un de toute façon. A peine entré dans une boutique de bijoux que le vigile avait les yeux rivés sur moi, moi qui n'avait pourtant pas fait grand chose. Du moins pas encore. Je trainais souvent au niveau de la caisse, regardant les diamants qui se trouvaient juste à côté sans pour autant y faire réellement attention. Ce n'était pas ça qui m'intéressait, loin de là, c'était celui qui venait acheter des diamants qui était au centre de mon attention. Lui, il m'était intéressant, il était pour moi une proie facile, une victime rapide ou bien une personne rêveuse qui n'allait pas faire attention à ses achats. 
Alors sitôt acheté, sitôt volé. M'en allant en vitesse du magasin, j'avais parfaitement entendu le riche crier un "au voleur !" avant de commencer à entendre de l'agitation se faire. Et merde, moi qui le pensait plus lent. Courrant dans les couloirs, je dévalais les escaliers et me retrouvai en plein milieu de la rue, pas loin de l'endroit de la veille. Eh merde. Eh merde. Le café était trop loin actuellement. Merde quoi.

<< Eh, le rouquin ! >>


Et un merdeux de plus, un. Ca ne m'avait pas manqué tiens. Tournant mon regard orangé tournant au vert et toujours aussi inexpressif vers l'adolescent, je devais vite fuir. Examinant de nouveau la situation avec rapidité, j'étais sur les nerfs, et il tombait vraiment mal. Mes yeux regardaient tout, mes yeux se jetaient sur absolument tout pour savoir comment faire. Bien sûr que je me souvenais de lui, m'enfin, qu'est - ce que j'en avais à foutre là ? Ouais ok j'avais pris son porte - feuille, mais j'l'avais pas fauché non plus. J'avais juste dépensé deux cents euros ! C'était pas beaucoup pour lui non ? C'était un gosse de riche, ce n'était même pas un dixième de son fric, j'en étais certain. Alors il fallait arrêter de se plaindre. Et puis même, je n'avais plus rien actuellement.


<< Rends moi mon portefeuille. Tout de suite. >>


<< Putain t'étais obligé de venir me faire chier là ? >>



Le fusillant bien vite du regard en m'approchant de lui, on voyait aussitôt la grande différence entre nous. J'étais géant comparé à lui, mes traits, beaucoup plus froids et matures faisaient tâches à côté de lui. J'avais l'impression d'avoir la trentaine à côté de lui, donc qu'est - ce que ça faisait déprimer. Ouais, c'était un mini lui. C'était pas ce genre de gosses qui se croyait plus fort que tout mais qui n'avait rien en faite ? Je n'en savais rien. Et il se pensait effrayant ? Penchant la tête tout en continuant de réfléchir de façon très rapide, on pouvait voir mes yeux le scruter de haut en bas à une vitesse folle, puis tout d'un coup, se tourner vers le vigile qui arrivait en courant. 
Oh, pour une fois que je pouvais faire chier quelqu'un. Sortant mon diamant pour le mettre dans la main de l'idole au moment où le vigile arriva, il n'avait aucun doute vis à vis de ce que l'on faisait. On paraissait se connaître, je venais de donner le diamant à l'idole, il n'y avait aucun doute vis à vis de l'échange qu'on venait de faire après tout. 


<< Eh bien. Ca vole haut la jeunesse. Venez, la police vous attends. >>


Et on allait revoir les flics. Cool. Mais bon, qu'est - ce que je m'en fichais en faite, j'en avais rien à foutre d'eux. Par contre le petit là, je savais pas. Et deux heures étaient passées depuis. Et on était tous les deux là, dans la cellule de prison. Puis, finalement, ils nous avaient prévenus qu'on allait rester deux jours là pour vol. Ouaiiis. Ma prison préférée, ma cellule préférée .. quelle ambiance de folie. Moi qui avait l'habitude d'être seul, autant m'occuper un peu. Bon, c'était pas la meilleure compagnie qu'on pouvait avoir, mais c'était déjà quelque - chose. Couché sur le seul lit de la petite pièce, je gardai cet air blasé, froid, repoussant inconsciemment tous les autres. Entre le temps où le vigile nous avait vu, et nous avait ensuite emmener jusqu'à la police, qui s'était décidée de me parler sans vraiment vouloir écouter un jeune adolescent sûrement en crise.


<< Encore toi Kagerou Yôma ? T'en as pas marre des fois d'aller en prison ? Oh ! Un nouveau ! T'es pas la nouvelle idole par pur hasard ? Ah ouaiiiis ... mon p'tit gars, t'es mal tombé toi aussi. Bon bah, c'est deux jours c'est ça ? >>


Me contentant d'hocher la tête sans vraiment parler, je n'avais pas envie de parler ni de bouger. Alors je me contentais d'acquiescer. Puis le flic partait, nous laissant seuls, crevés. Raah, j'avais envie de dormir moi, j'étais fatigué, j'en pouvais plus. Je n'avais pas pu dormir à cause du confort du sol et du prostitué qui s'était soudainement décidé à travailler vers trois heures. Quelle gentillesse pour les voisins après tout. Serrant le pauvre oreiller qu'il y avait, je serrai cet objet contre - moi, fixant le petit pocky d'un air blasé :


<< Ah, Pocky. Ton porte feuille est chez moi. Donc pour un riche de ville, j'pense pas que le quartier désaffecté te plaise. T'es pas un Pocky pour rien quoi. >>
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Nagi Mikado

Nagi Mikado


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeJeu 6 Nov - 21:32

<< Rends moi mon portefeuille. Tout de suite. >>

<< Putain t'étais obligé de venir me faire chier là ? >>

<< Pardon ?! >>

Il était gonflé lui ! Il me vole mon portefeuille, je porte pas plainte, je viens le chercher moi – même et en plus de ça seul pour pas qu’il ait de l’ennui et ce … ce … Il ose dire que je l’ennui ? AUSSI VULGAIREMENT en plus ? Mais il se prend pour qui ce voyou de bas étage ?!

Absolument pas impressionné par la différence de taille, Nagi planta son regard perçant dans les yeux surprenant de Yôma sans montrer que la couleur de ses iris l’intriguait. Cacher ses émotions, toujours. Il ne montrait jamais ce qu’il ressentait vraiment sauf face à Katsu où à sa Manageuse. Par habitude, il avait appris à cacher sans problème ce qu’il ressentait face aux autres, ne laissant qu’une infime partie de son vrai lui se reflétait face à ses fans. Alors à force, il pouvait très bien stresser ou bouillonné intérieurement, laissant ses pensées incendiait son vis – à – vis sans que cela ne se voit.
Tapant nerveusement du pied au sol, Nagi perdait patience à mesure que le temps passait. Surtout que le regard inquisiteur de l’adolescent l’agaçait grandement. Oui, il avait sûrement une attitude et un comportement hautain et méprisant, et alors ? Il n’ y pouvait rien. Il réclamait son portefeuille lui, rien de plus. Il se fichait même de l’argent dedans ! Ce qui l’important c’était sa carte de crédit, sa carte d’identité et un médiateur qu’il avait sur lui en guise de porte bonheur que lui avait offert Katsu pour son anniversaire. L’argent lui importait peu, il en avait au moins le double, voir le triple dans ses économies, chez lui. Bon, évidemment, cela l’agaçait qu’il ait pu dépenser son argent sans sa permission mais il n’allait pas non plus en faire une crise.
Haussant un sourcil en voyant un diamant dans sa main, Nagi interrogea l’adolescent du regard avant de poser son regard perçant sur le policier arrivant. Ah. D’accord. Il venait de se faire avoir.

<< Eh bien. Ca vole haut la jeunesse. Venez, la police vous attends. >>

Nagi commença à protester mais finit par se taire et se laisser docilement emmené. Il ne pouvait pas s’innocenter en râlant simplement, surtout pris en « flagrant délit ». Il se contentant donc de se laisser emmener, injuriant mentalement l’adolescent de tous les noms possibles. Il allait le tuer. Pas dans l’immédiat puisqu’il n’avait ni les armes, ni un alibi pour s’innocenter, mais il allait le faire. Le plus rapidement possible.
Une fois dans la cellule de prison, Nagi se figea quelques minutes. Il ne supportait pas d’être enfermé, il était totalement phobique de l’enfermement. Sa cage thoracique se relevait déjà de manière irrégulière, son rythme cardiaque s’accélérant. Il se força à se calmer, s’obligeant à respirer profondément. Quitte à ce qu’il passe pour un fou auprès du voleur mais il s’en fichait totalement. Il préférait passer pour fou plutôt que de le laisser voir un autre moment de faiblesse de sa part. Hors de question qu’il panique. Il ne pouvait pas. Il fallait qu’il se calme avant de paniquer.

<< Encore toi Kagerou Yôma ? T'en as pas marre des fois d'aller en prison ? Oh ! Un nouveau ! T'es pas la nouvelle idole par pur hasard ? Ah ouaiiiis ... mon p'tit gars, t'es mal tombé toi aussi. Bon bah, c'est deux jours c'est ça ? >>

<< Je ne suis pas complice de ce voyou de bas étage qui n’a rien de mieux à faire que de faire je ne sais quel vol à l’étalage comme un gosse voulant ressentir purement et simplement de l’adrénaline ! >>

Ne repensant qu’après au durée de l’emprisonnement, il se figea encore. Il aurait supporté quelques heures pas deux jours … Non. C’était une blague. Ce ne pouvait être vrai. Trop stressé et sentant la panique l’envahir, il préféra faire des vas – et – vient dans la salle, faisant les quatre cent pas tandis que le voleur, habitué, squattait le seul lit sans même avoir eu la décence de demander à Nagi s’il voulait s’y allongé ou s’y asseoir. Aucune manière, il n’en avait absolument aucune. A croire qu’il avait été élevé par des loups. Et encore, des loups avaient sûrement plus de manière et de respect envers ses congénères que lui.

<< Ah, Pocky. Ton porte feuille est chez moi. Donc pour un riche de ville, j'pense pas que le quartier désaffecté te plaise. T'es pas un Pocky pour rien quoi. >>

<< … Pocky ? C’est sérieusement le seul jeu de mot que tu as réussis a trouvé ? L’imagination c’est pas ton fort … >>

Ayant malgré tout esquissé un sourire amusé, nullement gêné de moquerie sur son nom. Il avait pris l’habitude alors maintenant cela ne lui faisait ni chaud ni froid qu’on se moque de son nom. Certaines moqueries l’amusaient même, au grand damne des personnes aux manières absente qui osaient en faire.
Finissant par se laisser glisser contre un mur, il ramenait ses jambes contre lui, passant ses bras autour pour se recroquevillé sur lui-même. Se concentrer sur sa respiration. Inspirer. Expirer.

J’ y arrive pas … J’ai besoin de KatsuKun … Y a que lui qui calme ma claustrophobie … Il faut que je me rappelle de ce qu’il m’a dit une fois … Réfléchit Nagi … Réfléchit bon sang !
« Nagi, parle-moi de quelque chose que tu aimes. Qu’as – tu fais aujourd’hui ? T’as commencé à composer ? Dis-moi. »


Fermant les yeux en posant son front contre ses genoux, il essayait de ressentir la présence de son meilleur ami, ses mains dans les siennes, sa voix douce, sa présence rassurante. Si l’adolescent faisait attention à lui, il pourrait très certainement voir les mains de Nagi crispaient autour de ses jambes et lui-même entrain de trembler. Bien que légèrement pour le moment, cela se discernait si on y faisait attention.

Tu sais très bien ce que j’aime KatsuKun ! J’aime faire des gâteaux, j’aime danser, j’aime chanter ! Tu me connais non ? Aujourd’hui j’ai eu le malheur de vouloir être gentil avec quelqu’un je ne connais pas. J’ai voulu faire confiance à un inconnu. Je suis simplement allé le voir pour lui demander de me rendre ce qu’il m’avait pris. Mais cet idiot m’a eu bêtement. Me faisant accuser pour rien. Promet moi de ne plus jamais faire confiance comme ça KatsuKun … Tu es le seul avec NanamiChan à qui je dois faire confiance. Je n’ai besoin que de vous …

Mais il avait beau s’imaginer la discussion qu’il pourrait avoir avec son meilleur ami, il ne parvenait pas à se calmer. Il n’arrivait pas à ressentir sa présence, ne sentant qu’un froid mordant et blessant. Il avait besoin de chaleur humaine, de quelqu’un de rassurant. Il avait peur. Il était effrayé. Il était à deux doigts de craquer. Il avait totalement oublié le voyou. Il tremblait de tous ses membres, les larmes lui montaient aux yeux. Il ne supportait pas de rester enfermé. Rien que le fait de rester seul, dans sa chambre, alors qu’il pouvait en sortir comme il voulait avait le don de le stresser. Il ne pouvait pas rester à l’intérieur d’une pièce. Surtout sans permission de sortir à sa guise.

<< KatsuKun … >>

Un murmure, un sanglot refoulé. Voilà à quoi ressemblait sa voix. Elle était réduite à un simple murmure, comme à un léger souffle de vent.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeJeu 6 Nov - 22:11

<< Encore toi Kagerou Yôma ? T'en as pas marre des fois d'aller en prison ? Oh ! Un nouveau ! T'es pas la nouvelle idole par pur hasard ? Ah ouaiiiis ... mon p'tit gars, t'es mal tombé toi aussi. Bon bah, c'est deux jours c'est ça ? >>

<< Je ne suis pas complice de ce voyou de bas étage qui n’a rien de mieux à faire que de faire je ne sais quel vol à l’étalage comme un gosse voulant ressentir purement et simplement de l’adrénaline ! >>


<< Si tu crois que ça me fais plaisir moi. C'est sûr qu'un gosse de riche comprendra jamais ça hein. >>


<< Ouais bah faudra savoir qui va payer l'amende. Mettez vous d'accord hein ? Ah. Nagi c'est ça ? Si tu comptes le faire payer, va falloir attendre un moment avant de sortir. Ce pauvre n'a pas un sous sur lui. >>


Poussant un long soupir, il commençait à me taper sur le système. Comme si c'était de ma faute, comme si je l'avais fait exprès quoi. Je n'avais pas le choix, il me fallait de l'argent, et seul le diamant se vendait cher. Il fallait en finir avec ces opérations, Kagi avait beau ne rien montrer, il  craquait psychologiquement. Il se plaignait de sa condition de vie, il voulait juste en finir à force. Plus le temps passait, plus je devais me presser. C'était important, c'était vraiment important. 


<< Ah, Pocky. Ton porte feuille est chez moi. Donc pour un riche de ville, j'pense pas que le quartier désaffecté te plaise. T'es pas un Pocky pour rien quoi. >>


<< … Pocky ? C’est sérieusement le seul jeu de mot que tu as réussis a trouvé ? L’imagination c’est pas ton fort …>> 



<< De quoi tu parles ? C'est mignon Pocky. >>



Le regardant de mon air blasé habituel, je ne savais pas trop quoi faire actuellement. Je ne voulais pas être là, je ne voulais plus vivre, mais je restais pourtant attaché à cette vie de bas étage. Voyant le flic revenir, je me lassais de sa présence à vrai dire. Il pouvait .. tout autant m'aider à mieux vivre au lieu de m'enfermer à chaque fois ? Commençant petit à petit à m'endormir, il ne pouvais pas comprendre. Il ne pouvait pas comprendre l'enfer que je vivais chaque jour. L'enfer qu'était ma vie de gitan, de paysan. Je n'avais pas la même éducation, je ne l'avais eue que plus jeune. Et je ne m'en souvenais presque plus, je ne savais plus comment faire. 
Nagi .. cet idole avec le même nom, mais ça ne pouvait pas être mon petit frère. C'était impossible de toute façon. Il était .. beaucoup plus gentil, il était .. beaucoup plus sympathique, fragile. Je n'avais jamais été d'accord. Je détestais ces personnes qui osaient salir le nom de mon frère. Je ne savais même plus quel âge il pouvait avoir de toute façon. 
Sur le point de m'endormir, j'avais un sommeil léger, moi qui ne pouvait dormir qu'une fois une bonne dose d'alcool ingurgité, il allait me falloir du temps finalement avant de dormir. Et même, que pouvais - je faire ? 


<< KatsuKun … >>



Levant ma tête en sortant mon visage endormi de l'endroit confortable qu'était mon coussin. Huuh, qu'est - ce qu'il murmurait lui ? Huh. Il se passait quoi ? Il allait bien ? Je n'arrivais pas à ouvrir la bouche, je n'arrivais pas à bouger, j'en étais incapable. Qu'est - ce qu'il faisait ? Ma voix ne sortait pas, ma voix refusait tout. Je n'arrivais pas à parler, qu'importe ma force d e penser, qu'importe toute la volonté que j'avais, j'en étais incapable. Dis, Nagi, qu'aurais - tu fait à ma place ? Tu te serais sûrement jeté sur cette personne pour essayer de la consoler non ? 



<< Tu .. >>


N'ayant de nouveau plus aucune voix, je réfléchissais, je pensais à tout et à rien. J'observais, j'examinais la scène, mais cette fois, plus rien ne marchait correctement. Yôma, bouge toi, bouge toi bordel. Pourquoi en étais - tu incapable ? Bouge. Allez, tu pouvais le faire pourtant ! 


<< Tu veux venir dans le lit ? >>


Me levant finalement pour aller le voir, je me mis à sa hauteur en le regardant. Encore une fois, ma voix était hautaine même si je ne le désirais pas, encore une fois, je n'y étais pas arrivée. Mais cette fois, comparé aux autres fois, elle avait une clarté plus douce. Mon visage restait inexpressif, mon corps ne m'écoutait que rarement, c'était une glace, je n'étais qu'un pantin doué d'action, sans être doté de sentiments ou de quoi que ce soit. Posant une main sur son épaule en le regardant, je voulais l'aider, je savais que ce n'était pas une simple peur, je m'y connaissais après tout. Cette peur que d'être enfermé, cette peur que d'être incapable de bouger. A force, il fallait s'y habituer. La prison était l'un des seuls lieux où j'étais capable de contrôler ma peur, ma fierté étant beaucoup trop forte pour pouvoir rester ainsi, dans un endroit tel qu'il était. Il était claustrophobe non ? Aller, Yôma, fait un effort bordel. Fait un effort bordel. L'aidant lentement à se lever, je l'aidai à venir jusqu'au lit, me permettant de me coucher sur le bord en le laissant donc se mettre contre - moi à cause du manque de place. Je ne savais pas les bonnes manières, mais tout cela me rappelait Nagi, et je ne pouvais donc pas m'en empêcher. Je voulais veiller sur lui comme je veillais sur mon frère, je voulais vérifier qu'il aille bien, mais  ... tout cela me stressait beaucoup trop en réalité. Tout cela me montrait à quel point j'étais impuissant face à la situation :


<< Dort un peu. C'est la seule chose que tu peux faire pour oublier. Et c'par expérience que j'dis ça. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeVen 7 Nov - 8:35

<< KatsuKun … >>

Un murmure, sa voix n’était rien d’autre. Il ne pouvait parler plus fort, il était mort de peur. Sa voix était totalement absente, il ne pouvait pas s’en servir, même pour demander de l’aide. Il en était incapable. La peur l’oppresser et le comprimait, il ne pouvait se concentrer sur autre chose que sur cette peur viscéral qu’il avait de l’enfermement. Il ne pouvait que murmurer faiblement le prénom de son meilleur ami, se recroqueviller sur lui-même, et paniquer. Ses crises de claustrophobie n’étaient en général pas si violentes et présente. Il faisait toujours en sorte de ne jamais se retrouver seul dans une pièce, d’être toujours avec quelqu’un de confiance, afin de toujours pouvoir se faire consoler si jamais il avait peur ou d’annihiler la crise possible avant même qu’elle ne commence. Il ne s’était jamais retrouvé seul dans une pièce aussi petite, aussi exigüe. Le voleur était peut – être avec lui, il n’en avait pas conscience. Son esprit avait totalement supprimé cette présence, comme si elle n’était pas nécessaire à Nagi. Pour lui, il était donc seul, enfermé dans une pièce au confort absent.

<< Tu .. >>

Nagi n’eut pas de réaction. Son esprit supprimait les bruits alentours, ne le faisant qu’être concentré sur les battements affolés de son cœur, sur sa respiration qui commençait peu à peu à devenir de moins en moins présente. Il avait mal au cœur, mal aux poumons. Il ne savait plus quoi faire, il était perdu. Il était incapable de se calmer et personne ne pouvait l’aider.

<< Tu veux venir dans le lit ? >>

Comme si son esprit avait estimé que Yôma lui serait désormais utile, Nagi entendit la question mais ne bougea pas, de peur de se faire engueuler ou moquer s’il relevait son regard totalement perdu, apeuré, s’il montrait que des larmes venaient faire briller ses yeux avant de couler le long de ses joues. Mais il le fit malgré tout en sentant une main sur son épaule, se laissant lever avant de s’agripper au voleur comme s’il était sa bouée de secours, comme si, par magie, il allait l’aider à se sentir mieux de quelconque manière que ce soit. Nagi ne pouvait se raccrochait qu’à sa présence s’il voulait se calmer, alors il le fit. Il n’avait pas son grand – frère comme à l’époque qui pouvait le calmer suite à un cauchemar ou à une peur en le prenant contre lui. Il n’avait pas Katsu qui pouvait le calmer comme il le fait depuis qu’ils se connaissent. Il n’avait que le voleur qui le faisait être accusé à tort pour être calmé.
Montant sur le lit, Nagi s’allongea, se collant donc forcément au voleur puisque le lit n’était pas franchement grand et qu’il ne pouvait pas faire autrement. Il agrippa finalement le haut de son vis – à – vis dans ses poings, devant serrer quelque chose pour être sûre qu’il ne sera pas laissé et qu’il ne sera plus seul comme il croyait l’avoir été avant que le voleur ne vienne.

<< Dort un peu. C'est la seule chose que tu peux faire pour oublier. Et c'par expérience que j'dis ça. >>

Se rapprochant un peu plus de lui par habitude, Nagi respira par réflexe l’odeur du voyou. Il avait pris l’habitude de le faire avec son frère, quand il se rendait dans sa chambre la nuit, suite à un cauchemar. L’odeur de son grand – frère l’avait toujours aidé pour se calmer après un début de nuit agité. Puis son frère avait disparu. Et il avait repris l’habitude avec Katsu quand il était avec lui. Dès qu’il avait peur ou qu’il dormait avec lui pour le plaisir ou suite à un cauchemar, Nagi avait repris l’habitude qu’il avait eue avec son frère et agissait de même avec Katsu, comme si cette habitude ne l’avait jamais quitté.
Dans l’instant présent, Nagi avait l’impression de retourner en enfance, aux environs de ses deux ans. Il avait la vague impression d’avoir fait un cauchemar, de s’être rendu dans la chambre de son grand – frère et que ce dernier l’avait pris avec lui dans son lit, le prenant dans ses bras. Cette odeur de miel et de cannelle, il la connaissait bien. Son cher frère disparu avait exactement la même.

<< Suki OniiChan … >>

Les larmes qui coulaient sur ses joues se calmèrent peu à peu, sa respiration s’apaisa et il finit par s’endormir, sombrant dans les bras de Morphée. Le simple fait de sentir cette odeur qui lui était si cher et d’être dans les bras de quelqu’un, qu’il prit pour son grand – frère l’espace d’un instant, lui avait suffis à se calmer et à pouvoir dormir, oubliant sa claustrophobie et le manque de la présence de son meilleur ami le temps d’un instant, lui permettant de trouver un peu de repos.

Le matin arrivant, Nagi ne sentit pas si le voyou dormait toujours ou non. Mais dans son propre cas, il dormait. Une bouille totalement mignonne et paisible se faisant voir, une respiration profonde se faisant entendre, preuve qu’il dormait un tant soit peu comme il le fallait. Il avait réussis à passer une nuit correcte si on omettait le matelas peu agréable dont été fournis le lit et qui commençait à lui donner mal au dos.
Se réveillant finalement après un moment, il se frotta doucement les yeux sans remarquer qu’il avait passé la nuit collé contre le voyou et que c’était grâce à lui qu’il avait réussis à dormir correctement.

Mmh … J’ai mal au dos … Et puis chuis où ? Ca ressemble pas vraiment à ma chambre ici … Ni  celle de KatsuKun …

Puis la journée de la veille lui revient en mémoire quand il posa son regard sur le voyou dont il n’avait toujours pas assimiler l’identité. Sûrement par pitié, il l’avait pris avec lui dans le lit, par habitude Nagi avait respiré son odeur, l’avait trouvée semblable à celle de son grand – frère et il avait finis par s’endormir en murmurant ce qu’il disait à son grand – frère à l’époque quand il le consolait après un cauchemar.
Semblable aux pivoines, Nagi ne put dissimuler le rougissement qui vint teinter ses joues d’une adorable couleur rouge. Il était trop fatigué pour cacher ce qu’il ressentait, alors le voyou pouvait voir avec plaisir que le fait d’avoir dormi avec lui l’avait gêné. Nagi espéra malgré tout qu’il allait s’abstenir de faire tout commentaire, il n’était pas d’humeur à faire son gentil petit garçon modèle avec lui. Il était fatigué même s’il avait bien dormi et il mourrait d’envie de voir sa Manageuse et son meilleur ami. Actuellement, il avait besoin de tendresse de leurs parts.
Se levant du lit avant de s’étirer, Nagi se frotta une seconde fois les yeux avant de passer la main dans ses cheveux pour un tant soit peu se recoiffer. Et bien qu’il n’ait pas de miroir avec lui, il savait qu’il était bien coiffé et il savait comment faire pour l’être.
Voyant un policier passait près de lui, il attira son attention pour lui demander quelque chose, ayant une voix plus agréable avec lui que lorsqu’il parlait au voyou puisqu’il prenait une voix froide quand il s’adressait à lui.

<< Excusez – moi, vous pouvez appeler ma Manageuse ? Elle s’appelle Nanami Haruka. Dites – lui que je suis ici, elle viendra payer et faire ce qu’il faut. >>

Remerciant le policier en voyant qu’il acceptait et qu’il faisait ce qu’il venait de demander, Nagi poussa un soupir satisfait.

Ah … NanamiChan et KatsuKun doivent être mort d’inquiétude… Je m’en veux de les inquiéter …


Pas une seule fois il ne pensait à ses parents. Il savait qu’ils travaillaient et qu’il rentrait toujours tard un vendredi soir, souvent très tard et qu’à ses heures la, il était déjà couché en train de dormir. Quant au lendemain, ses parents repartaient tôt le matin mais rentraient dans l’après – midi pour enfin avoir du repos. Donc Nagi savait pertinemment qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour eux. Ce qui l’importait, c’était que sa Manageuse et son meilleur ami soit rassuré de son état, qu’ils sachent qu’il allait bien et qu’il n’avait rien fait. Il ne voulait pas les décevoir, il tenait trop à eux.
Se tournant enfin vers l’intérieur de la cellule, Nagi entreprit de se rendre dans un coin de la pièce pour s’asseoir, et attendre. Attendre que sa Manageuse arrive et le libère de cet endroit qui ne lui convenait pas du tout. 


[Euh ... Ton premier post était rouge. L'autre rouge plus foncé. La, il est rose. Tu sais où t'as mal niveau couleur ? xD]
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeVen 7 Nov - 19:34

<< Suki OniiChan … >>

Je n'avais pas spécialement compris pourquoi il m'avait appelé ainsi, ni pourquoi il s'était soudainement déclaré à moi, mais je n'y pensais pas vraiment. Il y avait "juste" eu un soudain vide, un creux dans mon coeur qui revenait, qui me faisait douloureusement souffrir. Je ne me souvenais plus, j'avais cette impression de déjà vu, mais elle n'était pas forte au point de penser que cela pouvait être mon frère qui faisait auparavant exactement la même chose. Mes souvenirs étaient trop lointains, et beaucoup trop vieux à mon goût. Ce n'était pas une chose simple à faire après tout. Et qu'est - ce que je pouvais faire pour le consoler franchement ? Je ne savais pas s'il allait bien en faite, je ne savais pas ce qui pouvait l'aider à se calmer ou à s'endormir. Plaçant finalement ma main dans ses cheveux d'un air lent en les caressant, je cherchai à la calmer, petit à petit. C'était doux, c'était apaisant, mais je ne savais pas vraiment comment faire. Mes yeux se perdaient petit à petit dans cette pièce qui puait l'enfermée. Qu'est - ce que je pouvais faire au juste. Même une fois endormi, je n'avais pas osé réagir, je ne voulais pas m'endormir de peur qu'il soit de nouveau sujet à une crise en plein milieu de son sommeil. Et je me retrouvais alors éveillé, toute la nuit, sans avoir eu une seule seconde de repos. C'était petit, étouffant, fatiguant. Mais je restai là, à veiller sur le phobique, sur le Pocky.

Ce ne fut que tard dans la nuit, vers quatre heures du matin que le sommeil finit par me rattraper. Et c'était assez rapide. Dormant de façon inconfortable étant donné que j'avais cette habitude que de dormir sur le ventre, je dormais extrêmement mal mais restai endormi, alors quelle joie intense quand ce Pocky se leva une fois réveillé à une certaine heure, me laissant aussitôt retomber sur le torse. Mon haut était légèrement relevé, montrant le début d'une queue de dragon ainsi que le haut du kanji de Nagi. Mon jean cachait la plupart du temps ce tatouage là de façon assez simple et cela m'était donc assez utile étant donné que je n'aimais pas le montrer. J'étais fatigué, je ne voulais pas me lever, donc bon.

<< Excusez – moi, vous pouvez appeler ma Manageuse ? Elle s’appelle Nanami Haruka. Dites – lui que je suis ici, elle viendra payer et faire ce qu’il faut. >> 

<< Mh .. >>

Qui parlait ? Qui osait me réveiller en faite ? Rah. Putain je voulais qu'on me laisse tranquille moi. Qu'on me laisse juste un peu dormir. Fronçant les sourcils en donnant un peu plus de vivacité dans mes traits blasés, on voyait que, même si je dormais, je gardais cette même moue, toujours la même après tout. Ouvrant avec difficulté mes yeux en laissant mes yeux orangés briller un court instant, j'étais fatigué. Je crevais de chaud, je brûlais. J'allais puer la sueur moi. Retirant mon pull, je me retrouvais torse nu, cherchant du regard Pocky :

<< Pocky, j'ai mal dormi à cause de toi. >>

Le regardant longuement, on voyait sur mon dos l'énorme tatouage de dragon. On voyait ensuite la marque d'appartenance au clan Rouge, ainsi qu'un début de kanji dans le bas de mon dos. Mais on ne le voyait pas, pas si on se concentrait seulement sur le dragon. On me comparait souvent à un yakuza, masochiste ou quoique ce soit. J'étais juste ainsi. Mais en faite, ce garçon rougissait pas mal quand même dans sa vie. Il rougissait peut - être un peu trop, et il ne me paraissait pas être un garçon gêné de base. Oh. A moins qu'il soit attiré par les hommes ? Je tenais quelque - chose d'important, une bonne info croustillante sur l'idole qu'était Nagi. M'approchant de lui, je le portai tout tranquillement, laissant voir plus facilement des cicatrices assez profondes qui venaient de ma plus tendre enfance à aujourd'hui. M'asseyant sur le lit en le mettant à califourchon sur moi, je collai alors son dos contre le mien tout en écartant ses jambes pour qu'il en aie une de chaque côté de mes cuisses :

<< Mon petit Pocky, tu serais pas gay par hasard ? Tu savais que quand on tourne le dos à un autre dans une prison, ça veut dire qu'on veut se le faire ? >>

Un très léger sourire d'amusement sur le coin de mes lèvres, ce simple et discret sourire sur mes lèvres changeait alors tout mon visage. Il le rendait plus doux, plus attirant. Mais ce n'était pas vraiment le moment pour en profiter après tout. Je le fixais de manière beaucoup trop .. louche pour pouvoir faire quoique ce soit. Ma première main sur son menton, je tournai bien vite sa tête, le fixant dans les yeux. 

<< Malheureusement pour toi, il te faudra attendre un bon moment avant qu'une personne ne vienne te voir hein .. >>

Le regardant un peu plus, je laissai ma main glisser sous son haut, levant légèrement ma jambe pour qu'il écarte d'autant plus ses cuisses, les levant en même temps. Il n'allait pas pouvoir bouger. Mais bien évidemment, j'allais pas non plus aller loin au point de prendre sa possible virginité. Je m'amusais juste un peu, je m'occupais. Regardant ses vêtements, je frôlais la braguette puis finis par déboutonner son jean, le baissant pour donner une vue sur son caleçon :

<< Alors ... que penses - tu de ça Pocky ? Pocky Pocky, tu vas passer une loooongue heure avec moi .. Et t'auras pas le choix Pocky. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeVen 7 Nov - 20:49

Se tournant vers l’intérieur de la cellule pour aller s’asseoir dans un coin et attendre que sa Manageuse arrive et le libère, Nagi posa son regard sur le voleur, ses yeux faisant des allers et retours entre son visage et son torse nu, rougissant petit à petit avant de devenir totalement rouge en se rendant finalement compte qu’il était torse nu. C’était extrêmement gênant. Déjà qu’il avait du mal quand son meilleur ami sortait de la douche et était torse nu le temps d’enfiler quelque chose, il avait d’autant plus de mal avec un inconnu sans manière tel que ce voleur.

<< Pocky, j'ai mal dormi à cause de toi. >>

<< R-Rhabille toi ! >>

Se plaçant dos à son colocataire de cellule, Nagi prit une moue gênée absolument adorable tout en faisant la moue. Il était assez prude sur les bords, alors forcément, il trouvait ça affreusement gênant que de voir le voleur torse nu. Il était jeune, il ne pensait pas encore à ce genre de chose, alors il était gêné. Il était assez timide pour ce genre de chose ce qui faisait qu’il était assez facile de le gêner avec des choses aussi futile.

Je rêve … Je rêve … Il se met torse nu sans problème, comme si c’était normal. Il n’a vraiment aucune manière lui !
Le pire c’est qu’il est juste super attirant quoi … Il a beau avoir des cicatrices et un tatouage étrange, il est attirant …
Je deviens fou. Passer une nuit en prison avec lui m’a rendu fou.


Se laissant emporter par le voleur sans pouvoir y faire quoi que ce soit, Nagi rougit d’autant plus une fois à califourchon sur le voleur. Il était dans une position vraiment gênante pour lui, sa moue le montrant assez bien et le rougissement permanent de ses joues également. Heureusement pour lui que personne ne les voyait ou ne faisait attention à eux. En plus de pouvoir se moquer de la gêne et de la timidité de Nagi, on pouvait faire une hypothèse sûrement valable et correcte sur l’orientation de Nagi.

<< Mon petit Pocky, tu serais pas gay par hasard ? Tu savais que quand on tourne le dos à un autre dans une prison, ça veut dire qu'on veut se le faire ? >>

<< Non je ne savais pas. Parce que MOI, j’ai une bonne éducation, MOI je suis bien élevé, MOI je respecte les lois, MOI j’ai tout ce dont j’ai besoin. Contrairement au voyou de bas étage que tu es. >>

Il ne voulait pas être hautain ou méprisant en mettant en avant son rang social et son excellente éducation, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Dès que quelqu’un lui tapait sur le système, il avait l’habitude de se montrer hautain en mettant en avant son intelligence ou son mode de vie aisé. Mais ce n’était absolument pas voulu. Dans ces moments – là, sa bouche réagissait avant son cerveau et il n’agissait pas rationnellement. Ne pas répondre aux provocations en voulant blessé son agresseur était un signe de maturité. Nagi l’avait en général. Mais par moment, il n’était pas capable d’encaisser sans rien montrer. Alors il se lâchait sans le vouloir.
Posant son regard sur le visage du voleur, Nagi laissant une lueur de surprise allumé ses yeux. Le sourire … Son sourire … Il le rendait incroyablement craquant. Nagi ne faisait jamais vraiment attention à si un garçon lui plaisait ou non, s’il était craquant ou non. Ce cas – là était exceptionnel. Le changement entre la moue habituelle du voleur et ce sourire qui rendait ses traits encore plus doux était trop « violent » pour que Nagi ne le remarque pas et ne réagisse pas en conséquence. Alors, forcément, il ne pouvait s’empêcher de le dévorer du regard sans s’en empêcher.

Oh. Mon. Dieu. Ce mec est absolument craquant quand il sourit. Il devrait le faire plus souvent. Sérieusement, il est juste adorable là.

Je déraille ou quoi ?! Ce mec me fait vivre un enfer depuis le peu de temps que je le connais, il me met dans une position plus que gênante en devinant que je suis gay et la, il est à deux doigts de me violer ce pervers de service ! J’ai des tendances masochistes sérieux …

Se rendant compte qu’il dévorait son vis – à – vis du regard, Nagi détourna le regard en soupirant avant de se rappeler d’un trait de sa personnalité. Quand il observait les gens, il adoptait un regard perçant sans le vouloir. Alors il espérait, souhaitait même plus que tout, que son passage « Je déraille complétement en trouvant mon tortionnaire adorable » soit passé pour un « Je cherche à savoir où tu veux en venir donc je te scrute de toutes parts. » Si le voyou avait deviné que Nagi le trouvait craquant, il était certain qu’il allait en profiter et se moquer de lui pendant longtemps, très longtemps. Alors il croisait mentalement les doigts pour que son regard perçant habituel ait été présent.

<< Malheureusement pour toi, il te faudra attendre un bon moment avant qu'une personne ne vienne te voir hein .. >>

<< … Tait toi. Franchement, tait – toi. Tu m’agaces avec tes commentaires inutiles et absolument sans aucun intérêt. >>

Sentant une main baladeuse passer sous le haut qu’il portait, Nagi eut des frissons en attrapant le poignet du voyou pour ensuite le sortir de sous son haut. Il se prenait pour qui exactement ? Il pensait Nagi inoffensif ? Il avait totalement faux. Nagi était peut – être frêle, petit et d’apparence faible, il savait frapper où cela faisait mal. Alors le voleur pouvait courir, Nagi ne se laisserait pas faire. A moins de se faire droguer, attacher et rendu totalement soumis, il n’allait pas se laisser faire. Il n’allait pas laisser un inconnu comme lui le touchait sans problème et se laisser docilement faire sous prétexte qu’il était faible. Il se défendrait, ça oui.
Gémissant faiblement de gêne en sentant ses jambes se faire encore plus écartées et légèrement levé, il frissonna en sentant sa braguette se faire frôler avant de la remonter en étant totalement rouge pivoine.

<< Alors ... que penses - tu de ça Pocky ? Pocky Pocky, tu vas passer une loooongue heure avec moi .. Et t'auras pas le choix Pocky. >>

<< Oh ! Tu te prends pour qui la ?! Tu n’as pas à me toucher comme ça ! >>

Réussissant finalement à se libérer de l’emprise du voyou, Nagi se releva en remettant correctement son jean et son haut, croisant les bras après avoir remis correctement son écharpe. Il se dirigea vers un des murs de la pièce en s’ y adossant, évitant d’être de dos envers son « colocataire » pour ne pas qu’il s’amuse à lui dire qu’il avait vraiment envie de coucher avec lui. Mais il faisait attention à fixer le mur face à lui, évitant soigneusement de regarder le voleur. Autant pour ne pas se remettre à fantasmer sur lui que pour ne pas lui accorder de l’importance. Il n’en serait que trop fier. Alors Nagi l’ignorait royalement.

Ah … Il a de la chance que Katsu n’ait rien vu. Il lui aurait déjà sauté dessus pour lui foutre une raclée … J’aurais bien fait la même chose pour me venger mais boooon … Je suis déjà en prison pour un crime que je n’ai pas commis, je n’ai pas envie d’ y rester encore plus … Surtout que je suis pas vraiment ce qu’on appelle un « mec baraqué » donc je ne vais pas tenter le diable non plus … Je ne suis pas complétement fou.

Poussant un long soupir, Nagi se renfrogna.

<< Ce que j’ai envie de sortir d’ici … >>

Il avait faim, se sentait sale et avait besoin d’affection, de tendresse. Autant dire que rester en cellule avec un dangereux psychopathe pervers à côté de lui ne l’aidait pas vraiment pour combler son envie de manger et de prendre une douche, ainsi que de recevoir des câlins.  
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeVen 7 Nov - 21:38

<< Mon petit Pocky, tu serais pas gay par hasard ? Tu savais que quand on tourne le dos à un autre dans une prison, ça veut dire qu'on veut se le faire ? >>

<< Non je ne savais pas. Parce que MOI, j’ai une bonne éducation, MOI je suis bien élevé, MOI je respecte les lois, MOI j’ai tout ce dont j’ai besoin. Contrairement au voyou de bas étage que tu es. >> 


Prenant un air froid à sa remarque, bien évidemment que je le prenais mal. Comment est - ce que je pouvais faire autrement franchement ? Ce garçon tapait pile poil là où il ne fallait pas, et bien évidemment, c'était censé être de ma faute. Comme si j'avais voulu la vie de merde que j'avais, comme si j'avais un jour eu le choix à partir du moment où mes parents m'avaient abandonné, à partir du moment où ils avaient laissé mon frère mourir. Mon regard, soudainement froid pouvait glacer le sang de bien des personnes. 
M'enfin, ce n'était pas le moment d'y penser. Changeant d'idées, je trouvai bien vite sa position assez drôle, m'approchant de lui en haussant un sourcil, pourquoi il me regardait comme ça en faite ? Le regardant d'un air curieux tout en réfléchissant, je laissais mes yeux oranges briller virer un peu plus au vert quand la lumière du soleil tapa dans mon regard, un reflet blond se trouvant alors dans mes cheveux pour aller avec. Eh bah, le puceau de service commençait à me faire peur à force de me fixer comme ça moi. Puis ma main baladeuse se promena tranquillement sous son haut, se laissant prendre par la main de l'idole qui devait sûrement en baver. Roh la la. Mais il voulait vraiment pas se laisser faire en plus. Bon, c'était pas ennuyant, mais j'voulais m'occuper moi ! Mais bon, il était drôle à réagir aussi vite pour se défendre. Même s'il se laissait quand même faire en un sens :

<< Alors ... que penses - tu de ça Pocky ? Pocky Pocky, tu vas passer une loooongue heure avec moi .. Et t'auras pas le choix Pocky. >>

<< Oh ! Tu te prends pour qui la ?! Tu n’as pas à me toucher comme ça ! >> 


<< Mh ? J'ai pas eu l'éducation que MONSIEUR a eu. Donc je comprends pas ! >>


Oui bon, j'étais rancunier, il fallait se l'avouer. Ca ne risquait pas vraiment de changer du jour au lendemain cette affaire. Ooh. Le regardant se mettre en boule dans un coin de la pièce, je laissai mon regard s'illuminer quelques secondes. On pouvait croire à une pucelle assit de cette manière, c'était bien mignon ça, une mignonne petite pucelle. Depuis le temps que je n'avais pas vu une personne comme ça, c'est sûr que ça pouvait changer. Regardant ensuite l'extérieur d'un air ennuyé, je ne savais pas quoi faire tout franchement. Puis un policier -visiblement nouveau- arriva vers nous pour prendre nos noms et tout ça. Ignorant la complainte de l'idole, il se tourna d'abord vers lui pour prendre les informations importantes, venant alors jusqu'à moi pour me regarder de haut en bas. Ook, lui, il allait être lourd. Ayant perdu mon sourire pour le scruter, je reprenais mon éternel air blasé et froid sans le vouloir, tiltant à certaines questions :

- Nom, Prénom, Âge, Parents. 

<< Euh, sérieusement ? Tu peux demander aux autres hein, shui un habitué de la cellule. M'enfin ... Kagerou Yôma. Dix - sept ans. Et j'en ai pas. Demande aux autres pour le reste, ils doivent se taper ma présence depuis mes dix ans. >>

Le regardant toujours, je finis par attendre qu'il parte en poussant un soupir de soulagement. Je n'aimais pas les nouveaux. Oui bon, je me tapais des nuits en prison depuis mes dix ans, et alors ? J'y étais habitué depuis le temps. C'était devenu quelque - chose de banal pour moi, même si, les premières fois, je piquais de réelles crises de panique ici. Je n'avais jamais supporté la cellule, que ce soit à cause de l'enfermement comme de la disparition de toute liberté. Moi qui aimait être libre, qui aimait bouger comme je le voulais, je m'étais retrouvé totalement désorienté, perdu et sans vie. Je me souvenais parfaitement de la première fois dans la cellule, en boule sur moi - même pendant une bonne semaine. Aah. Quelle joie. M'approchant tranquillement de l'idole, je le bloquai contre le mur, une main sur son torse en réfléchissant longuement. Je ne savais pas réellement quoi faire, donc je réfléchissais, je réfléchissais et je continuais ainsi. Je perdais tout amusement à vrai dire, je continuai de le faire chier, mais c'était surtout pour occuper ma pauvre vie. Le prochain séjour de mon ami allait être dans deux mois, donc entre temps, je m'ennuyais platement. Moi qui haïssait cette vie, j'allais devoir patienter un bon moment. Cet idole me tapait sur le système malgré tout. Il avait eu une éducation, une excellente même disait - il ! Et à quoi cela servait ? Aucune idée. Savoir lire et calculer n'était pas suffisant ? Pourquoi voulait - il continuer d'apprendre des choses inutiles ? Il me blasait avec ses manières, avec sa façon de parler. 

<< Mônsieur a une excellente éducation paraît - il. Il n'empêche que du peu de bonnes manières que j'avais quand j'étais petit, le plus important pour eux c'était d'arrêter de tuer du regard les autres. Autant j'suis né avec ce regard, autant, toi on a du te le dire assez souvent pour que tu fasses un effort non ? Alors merci de faire la même chose, j'ai l'impression de venir d'une aut' planète quoi. T'as eu un trauma quand t'étais gosse pour fixer les gens comme ça ? On se plaignait que tu étais trop gentil ou quoi ? Han. Tu t'es fais violé plus jeune et tu les dévisage tous depuis ? Pauvre gosse, si jeune et déjà dépucelé. C'est vrai quoi, ça en devient surprenant que des riches se retrouvent si salis à cet âge là. Autant les pauvres, j'comprends, autant les riches euh .. >>

Poussant un long et profond soupir, on voyait que mon ennui était bien grand. Je n'aimais pas les riches, ça ne risquait pas de changer. Nos mondes étaient beaucoup trop différents pour que l'on puisse se supporter. Il nous voyait comme des voyous qui ne pensaient qu'à s'amuser, je les voyais comme des ingrats de la vie qui ne pensaient qu'à eux. C'était tout à fait normal. Ils l'étaient. Lui - même l'était. Pourquoi dépensaient - ils autant pour rien ? Aucune pitié franchement. Ecartant ses jambes pour me mettre entre, je pris le menton du garçon pour le fixer, observant ses mimiques qui étaient plutôt étranges. Trop gamines à mon goût. Uuuugh. Il était vraiment bizarre. Retirant son haut pour le jeter de l'autre côté de la petite pièce, je gardai fixement ma main sur son torse pour l'empêcher de bouger, souriant très très légèrement. J'aimais le voir rougir, j'en prenais un malin plaisir :

<< Sinon, votre premier baiser était - il plaisant mon graaaand et riche Pocky ? >>

M'approchant un peu plus de lui pour effleurer ses lèvres, je voulais juste tester ses réactions. Finissant par l'embrasser on l'obligeant à ouvrir la bouche, je ne lui laissai pas vraiment le choix, même si, en le voulant vraiment, il pouvait arrêter le baiser. Ma main sur son torse, je défis de nouveau la braguette en baissant légèrement le jean, commençant petit à petit à le foutre en boxer. Je restai sur ma raison, je n'allais pas le violer, je n'étais de toute façon pas en manque sur le coup, et encore moins dans une cellule de prison. Et une fois son jean de baissé jusqu'aux genoux, j'en profitai alors pour lentement caresser son membre à travers le fin tissu du boxer. Ouais bah désolé mais c'était tentant. Ce pauvre n'avait sûrement jamais pensé à la masturbation ! Le pauvre ! Le regardant un court instant avant de l'embrasser avec un peu plus d'appui, je remontai finalement ma main pour caresser tout tranquillement son torse, passant ma main dans ses cheveux.
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 11:26

<< Alors ... que penses - tu de ça Pocky ? Pocky Pocky, tu vas passer une loooongue heure avec moi .. Et t'auras pas le choix Pocky. >>


<< Oh ! Tu te prends pour qui la ?! Tu n’as pas à me toucher comme ça ! >>

<< Mh ? J'ai pas eu l'éducation que MONSIEUR a eu. Donc je comprends pas ! >>

Nagi esquissa un sourire narquois. Il était rancunier hein ? Bien fait pour lui s’il avait mal prit ce qu’il lui avait dit un peu plus tôt. Nagi n’avait fait qu’émettre la vérité, que cela lui plaise ou non. Le voleur ne pouvait le nier. Nagi était bien élevé, avait une bonne éducation et de bonne manière ainsi qu’un milieu de vie aisé. Quant au voleur, ce n’était qu’un voyou de bas – étage vivant comme un sauvage et n’ayant absolument aucune manière. Les paroles de Nagi étaient vraies, sûrement dit trop hautainement et de manière méprisante, mais elles étaient réelles. Alors que le voyou se soit senti blessé, il n’en avait rien à faire. Lui – même ne faisait pas attention à si son comportement gêné ou blessé Nagi. Pourquoi devrait – il donc faire attention à quelqu’un qui ne fait pas attention à lui ? Ce n’était que mérité. Qu’il se sente blessé, ça ne le fera sûrement que plus réfléchir sur ses manières.
S’éloignant donc du voyou pour aller dans un coin de la cellule en restant loin de lui, Nagi accueillit bien volontiers le policier, lui donnant les renseignements qui l’intéressait en précisant que s’il devait prévenir quelqu’un de sa présence ici, c’était sa Manageuse qu’il fallait prévenir et non ses parents. Le laissant donc ensuite s’occuper du voleur, Nagi partit se mettre dans un coin en attendant, écoutant distraitement la conversation avant d’observer ensuite le voleur en fronçant les sourcils.

Il … Non. Ce ne peut pas être mon Yôma. OniiChan est quelqu’un de gentil et d’agréable, d’attentif … Les années l’aurait peut – être changer mais pas autant … Et puis même ! Il serait un habitué de la prison depuis ses sept ans … OniiChan ne serait pas partie sans avoir de quoi s’en sortir. Il n’est pas aussi stupide. Il se serait débrouillé pour s’en sortir ! Pour trouver un travail ! Pour vivre dans de bonne condition …
Ce voyou de bas – étage n’est pas OniiChan. Il s’appelle Yôma par coïncidence. C’est un prénom comme un autre. On a tous un homonyme.


Voyant le policier s’en allait, Nagi eut une violente envie de le retenir pour qu’il reste là. Au vu des attouchements que lui avait fait subir le voyou juste avant, il n’avait pas vraiment envie de rester seul avec lui, surtout sans aucun moyen de sortie. C’était mauvaise signe que de rester seul avec lui dans une pièce sans pouvoir sortir à sa guise ou si la situation dégénère. Nagi sentait bien que le voyou n’irait pas jusqu’à le violer, de toute façon il n’aurait qu’à crier pour que quelqu’un vienne l’aider, surtout dans un commissariat. Donc il savait que sa virginité serait gardée intacte. Par contre, il était moins sûr que son corps le reste. Il avait déjà eu droit à un passage de main sur son torse qu’il avait arrêté, ça lui suffisait. Oui, il le trouvait mignon, oui il le trouvait craquant et encore plus quand il souriait. Mais ce n’était pas une raison pour docilement se laisser faire quand le voleur essayait de profiter de lui.
Fronçant les sourcils avec un regard perçant quand le voleur s’approcha de lui, Nagi poussa un gémissement de surprise en se voyant bloqué au mur. Il n’aimait pas ça. Surtout avec une main non voulu nonchalamment poser sur son torse. C’était très mauvais signe. Il n’aimait pas être bloqué et, même en bougeant, il n’arrivait pas à se détacher de l’emprise du voleur, ce qui se comprenait. Il avait dix – sept ans et il était plus musclé et physiquement entrainé qu’une Idole de quatorze ans, frêle et absolument pas habitué à se battre.

<< Mônsieur a une excellente éducation paraît - il. Il n'empêche que du peu de bonnes manières que j'avais quand j'étais petit, le plus important pour eux c'était d'arrêter de tuer du regard les autres. Autant j'suis né avec ce regard, autant, toi on a du te le dire assez souvent pour que tu fasses un effort non ? Alors merci de faire la même chose, j'ai l'impression de venir d'une aut' planète quoi. T'as eu un trauma quand t'étais gosse pour fixer les gens comme ça ? On se plaignait que tu étais trop gentil ou quoi ? Han. Tu t'es fais violé plus jeune et tu les dévisage tous depuis ? Pauvre gosse, si jeune et déjà dépucelé. C'est vrai quoi, ça en devient surprenant que des riches se retrouvent si salis à cet âge là. Autant les pauvres, j'comprends, autant les riches euh .. >>

<< Tu parles de mes manières ? Tu as vu les tiennes ? Tu te comportes comme un sauvage, tu t’approches de moi pour limite me violer, tu parles vulgairement, tu es insupportable et agaçant. Alors avant de parler d’un de mes défauts, regarde et corrige les tiens. Ensuite tu pourras en parler. >>

Nagi n’aimait pas les gens comme ça. Il ne supportait pas qu’une personne se plaigne des défauts d’une autre alors qu’il était pire. Pour lui, on ne pouvait critiquer les autres que si on était parfait dans le domaine en question. Alors le fait que le voleur vienne le critiquer en disant que son regard le gênait l’agaçait. Lui n’avait aucune manière, avait un regard pire qu’agressif, et ne se comportait pas d’une manière convenable. Alors il n’avait rien dire, il n’avait rien d’autre à faire que de se taire. Il n’aimait pas le regard perçant de Nagi ? Tant pis. Nagi n’en avait que faire.
Le voleur positionné entre ses jambes, les joues de Nagi vinrent se teinter d’une légère couleur rouge avant de froncer les sourcils quand il vint prendre son menton dans une main. Il comptait faire quoi ? L’embrasser ? Cela ne lui avait pas suffi la première fois ? Un gémissement de surprise s’échappant des lèvres de Nagi en se retrouvant torse nu, il rougit d’autant plus en bougeant de manière plus vive pour se libérer du voleur. C’était gênant. Non pas qu’il était complexé de son corps, il s’aimait tel qu’il était. Mais se retrouver torse nu face à lui le gênait plus que tout. Il ne voulait pas se mettre torse nu devant quelqu’un qui ne comptait pas pour lui et avec qui il n’est absolument pas proche.

<< Sinon, votre premier baiser était - il plaisant mon graaaand et riche Pocky ? >>

Nagi pinça ses lèvres, se retenant de répliquer pour ne pas devenir vulgaire. Ce n’était pas son genre. Il parlait toujours d’une bonne manière, faisait toujours attention à utiliser un vocabulaire convenable pour ne pas tomber dans le familier ou dans le vulgaire. Alors il se retenait de répliquer, quitte à ce que le voleur se moque de lui de sa non – réponse.
Sentant quelque chose de doux effleurait ses lèvres, Nagi tenta de reculer pour ne pas se faire embrasser mais il se rappela bien vite du mur en sentant sa fraicheur dans son dos. Il se fit donc embrasser contre sa volonté, tentant de repousser son agresseur sans le pouvoir. Couinant de gêne contre les lèvres du voleur en sentant son jean se faire baisser, il commença à paniquer, bougeant de plus en plus. Puis la main du voyou vint se poser sur son entrejambe en le caressant l’espace d’un instant. Pas habitué, cela suffit à Nagi pour avoir un début d’érection qui ne fit que le gêner d’autant plus. Il remercia presque le voleur quand il arrêta pour caresser son torse puis ses cheveux.
Se concentrant comme il pouvait, Nagi réussit tant bien que mal à repousser le voyou, ayant posé ses mains sur son torse pour le pousser. Mais pour être sûre qu’il ne continue pas, du moins pas tout de suite, Nagi chercha un moyen de l’éloigner de lui avant d’avoir une idée. Il releva violemment une de ses jambes, tapant assez vivement l’entrejambe du voleur. Il profita de son inattention pour remettre correctement son jean et renfilait son haut, partant se recroqueviller dans un coin de la pièce. Les joues rouges, la respiration légèrement rapide. Il était pire que gêné. Surtout qu’il avait la mauvaise impression que le coup que venait de prendre le voleur n’allait pas lui plaire …

<< Dépêche-toi d’arriver NanamiChan … >>


Il n'en pouvait plus de rester ici, enfermait avec un psychopathe pervers qui passait le temps à tenter de le violer ou à le prendre de haut simplement parce qu'il avait un moyen de vie aisé. Il fallait que sa Manageuse de dépêche de venir le sortir d'ici. Si cela continuait, il allait finir par péter un câble. Surtout qu'il ignorait royalement le voleur, ne posant pas son regard sur lui pour ne pas plus l'agacer et finir par manquer de se faire violer. 

Il va me tuer ... Il va me tuer ... Pitié NanamiChan ... Arrive ... Je vais péter un câble à force de rester ici si je ne me fais tuer avant par ce psychopathe pervers ...
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 13:01

<< Tu parles de mes manières ? Tu as vu les tiennes ? Tu te comportes comme un sauvage, tu t’approches de moi pour limite me violer, tu parles vulgairement, tu es insupportable et agaçant. Alors avant de parler d’un de mes défauts, regarde et corrige les tiens. Ensuite tu pourras en parler. >>


<< Mais moi je suis l'éducation qu'on m'a donné à moi. Tu pensais quoi ? >>


Continuant donc de m'approcher de lui avant de le foutre torse nu, j'observai tranquillement ses moindres faits et gestes. Bien sûr que j'avais été en prison depuis mes sept ans, il n'y avait jamais eu une seule année où j'avais été tranquille. Mais pendant trois années, j'avais vécu dans une toute autre ville alors il fallait comprendre le fait que je n'avais commencé à aller dans cette prison seulement à partir de mes dix ans. Finissant par l'embrasser, je le sentais bouger, paniquer. Je risquais d'aller trop loin, mais sur le coup, je m'en fichais un peu. Me faisant pousser, je le regardai un court instant, grimaçant assez violemment quand je reçus sa jambe contre mon membre. Aah, c'était douloureux ça. Reculant un peu plus en fermant les yeux, je fronçai bien vite les sourcils, rouvrant lentement mes yeux. Uwah, j'étais allé trop loin donc. Si ça continuait il allait faire une crise de panique non ? M'asseyant lentement sur le lit, je finis par reprendre mon air blasé, attrapant mon élastique pour m'attacher les cheveux de manière totalement hasardeuse. De toute façon, c'était la seule façon qui m'allait pour m'attacher les cheveux alors je m'en fichais tout franchement. Tournant mon regard vers la fenêtre en ignorant mes yeux qui se dégradaient au vert. J'avais, avec le temps, prit l'habitude de voir mes yeux virer au orange depuis l'extérieur et ne laisser qu'une pointe de vert au milieu. 


<< Dépêche-toi d’arriver NanamiChan … >>



Revoyant les policiers arriver vers nous, j'enfilai tout tranquillement ma chemise, haussant un sourcil quand le nouveau revint me voir pour dire qu'il fallait que quelqu'un vienne me chercher. Euh, ouais. Tout ça parce - que j'étais mineur ? Il se foutait de ma gueule ? Prenant un air plus froid que l'habituel, je l'écoutas blablater encore et encore sur le devoir qu'avaient les personnes sur moi et qu'ils devaient toujours s'occuper de moi, qu'ils devaient aussi aller me chercher de la prison. C'était un lourd lui. 



- Pourquoi avez vous volé ?


<< J'ai besoin d'argent. >>


- Le travail existe vous savez. Vous pourriez très bien en gagner en travaillant. 


<< Qui accepterait un gosse qui se promène en taule depuis ses sept ans ? Va t'informer avant de me parler, tu commences franchement à me faire chier. >>


- Et vos études alors ?


<< J'en ai pas eu. >>


Ah, un policier venait à ma rescousse ! Le regardant donc remplacer le noob de service, je lui parlai tranquillement en disant que je pouvais toujours partir en même temps que l'idole, ça allait calmer les ardeurs du stagiaire qui allait sûrement croire que la manageuse allait venir nous chercher tous les deux. M'enfin, il allait me falloir de l'argent moi. Déposant mon regard vert orangé sur le petit, je finis par pousser un faible soupir, ayant toujours une horrible douleur au niveau de mon entre - jambe. Lui, il y allait fort quand il le voulait en tout cas. La tendresse n'était pas mon truc et ne le serait jamais, donc je n'y pouvais rien de toute façon. Cherchant une cigarette dans ma poche, je me rappelais bien vite qu'on m'avait prit le paquet et que j'allais donc devoir attendre un bon moment. Putain, c'était pas sérieux ça .. j'avais besoin de fumer. Je n'étais pas capable de m'excuser, ni de faire quoique ce soit. Et puis même, c'était impossible de m'excuser alors que je venais tout juste de manquer de le violer. Alors il fallait que j'arrête un peu d'espérer des choses qui m'étaient impossibles. Tapotant d'un air nerveux mes lèvres en ayant besoin de ma dose, je laissai ainsi le temps passer, un énorme silence s'installant dans la pièce. Et ce silence ne fut rompu que quand une femme arriva pour chercher son chouchou. Ah, j'étais libre. Me levant en vitesse pour aller à grande vitesse jusqu'à mon "chez moi", je partis alors prendre une douche bien méritée, fumant aussitôt une bonne partie de mon paquet. Je pouvais être un gros fumeur selon mon humeur, et là, j'étais vraiment d'humeur massacrante même si je ne le montrais pas spécialement.


Et les journées passaient, des journées plutôt calmes où j'avais préféré ne pas trop bouger. Et pour cause, j'étais tombé extrêmement malade. J'étais affamé, et je n'avais que des snacks dans ma chambre. La fièvre m'avait ensuite collé pendant la journée, me donnant donc trop de vertiges. Il me restait encore de l'argent .. ? Fouillant alors un peu n'importe où, j'avais trouvé par chance un petit billet qui ne devait valloir qu'un repas. Un simple petit repas. Je n'avais pas l'argent de m'acheter des médicaments ou une séance chez le docteur, de toute façon, je n'en achetais jamais. Je ne trouvais pas cela intéressant. Me ruant vers l'extérieur pour voler le porte - feuille d'un passant sans qu'il ne s'en rende compte, je regardai l'argent qui s'y trouvait, prenant ce qui m'était utile avant de jeter le reste par terre. Le soleil tapait fort pour le mois de Septembre, beaucoup trop fort. Cela rendait mes cheveux quasiment blonds et mon regard vert, je n'aimais pas ça. Autant quand il n'était pas très fort, les reflets que j'avais voulu faire n'étaient pas dérangeants, autant là, c'était beaucoup trop fort. Ca me donnait une migraine pas possible. J'étais vraiment de mauvaise humeur. Me cognant violemment à une personne en marchant plutôt vite, je m'arrêtai en fusillant aussitôt du regard la personne, voyant que c'était l'idole de la dernière fois :


<< Tu peux pas regarder où tu marches ?! >>


Ce n'était vraiment pas mon jour. J'étais brûlant, je perdais de ma voix au fur et à mesure du temps. Je ne me sentais vraiment pas bien mais je ne pouvais pas m'empêcher de continuer. Qu'importe le nombre de fois où je priais inconsciemment que je devais absolument me pardonner, que ce n'était pas quelque - chose à faire, mes paroles ne faisaient que jaillir. Pourquoi n'étais - je pas capable d'affection ? Pourquoi était - ce toujours la même chose ? Que ce soit avec mon frère, comme avec un inconnu ? Il n'avait jamais vu l'affection que je lui avais donné. 
Je délirais, je délirais totalement, regardant le chanteur d'un air fatigué, je finis par abandonner, ayant cru voir mon jeune frère pendant un instant. Je ne me sentais vraiment pas bien, il fallait que je retourne chez moi me reposer un peu, mais il me fallait de quoi manger. Il me fallait à manger, à tout prix. Je n'avais plus rien, j'étais incapable de me débrouiller malgré le temps. Ma voix de plus en plus basse en laissant petit à petit mes émotions transparaître, c'était vraiment le seul moment où toutes mes émotions pouvaient se lire dans mon regard. La surprise, la peine que j'avais eu en revoyant mon frère me détruisait mentalement. Alors que normalement j'aurais gardé un regard blasé, que même si je le voulais, je me serais montré sans émotion, j'avais soudainement perdu tout contrôle. Nagi, Nagi, pourquoi étais - tu mort ? Pourquoi est - ce que je ne pouvais plus te voir ? Ouvrant la bouche, je finis par laisser une voix fatiguée et cassée s'entendre :


<< Dégage. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 13:58

Recroquevillait dans son coin, Nagi remercia la soudaine lucidité du voleur qui s’abstenu de vouloir se venger du coup reçu ou de continuer ses attouchements. Nagi resta donc son coin, à attendre que le temps passe. Attendre que sa Manageuse vienne enfin le chercher et qu’il puisse enfin rentrer prendre une douche, manger et recevoir un tant soit peu d’affection de sa part et de celle de son meilleur ami. Etant un enfant en manque d’affection, une fois proche d’une personne, Nagi était toujours tactile, à la recherche d’une quelconque preuve d’affection. Ainsi, pendant longtemps, un bon nombre de personne avaient cru qu’il sortait avec Katsu simplement parce qu’il se donnait la main ou que Nagi était toujours collé à lui, à être assis sur ses genoux ou à lui faire des câlin. Mais c’était la une simple amitié fusionnelle, rien de plus. Surtout qu’au plus grand bonheur de Nagi, Katsu était également quelqu’un de très tactile alors c’était un vrai bonheur pour l’un comme pour l’autre de trouver quelqu’un de semblable.
Voyant un policier arrivait pour la seconde fois, Nagi se contenta de poser un vague retard sur lui sans savoir s’il venait lui parler à lui ou au voleur ou ce qu’il venait même faire en venant les voir. Nagi espéra que c’était pour lui dire qu’il pouvait sortir mais il déchanta vite en voyant qu’il s’adressait au voleur. Malgré tout, il écouta la discussion. Oui, c’était impoli, c’est vrai. Mais il n’avait rien d’autre à faire et, de toute façon, même s’il aurait voulu il n’aurait pas pu ne pas entendre à compter du fait que la cellule était silencieuse et que seul la voix du voleur et du policier se faisait entendre. Alors autant volontaire qu’involontairement, il aurait entendu la discussion.

- Pourquoi avez vous volé ?

<< J'ai besoin d'argent. >>

La question la plus idiote jamais posée sérieux …

- Le travail existe vous savez. Vous pourriez très bien en gagner en travaillant. 

<< Qui accepterait un gosse qui se promène en taule depuis ses sept ans ? Va t'informer avant de me parler, tu commences franchement à me faire chier. >>


… Si tu te serais pris en main, t’aurais pas eu de problème de prison et tu aurais pu te faire engager … Ce type est déprimant sérieux. Il aurait très bien pu se prendre en main, s’en sortir de lui-même. Mais non, il disait toujours qu’il n’avait pas eu le choix. Je pense plus tôt qu’il n’a pas eu envie. Il l’aurait voulu, il aurait réussis.


- Et vos études alors ?

<< J'en ai pas eu. >>

On se croirait dans un vieux film à l’eau de rose. Y a le typique gars avec qui la vie a été dure, qui n’a jamais pu s’en sortir, qui passe sa vie en prison … Avec moi ça fait le typique gosse de riche qui n’a jamais eu de problème. Avec le fait d’être ici et la rencontre, on pourrait croire que « Cette rencontre bouleversera à jamais notre vie … ». Pathétique.


Le silence reprenant après que le policier soit partie, Nagi le trouva pour une fois bienvenu. Il n’était pas du genre à habituellement aimer le silence puisqu’il trouvait cela angoissant mais là, c’était un silence reposant, agréable. Surtout après deux tentatives de viol de la part du psychopathe pervers présent à ses côtés.
Sa Manageuse arrivant, Nagi sauta volontiers à son cou pour l’enlacer, acceptant bien volontiers le câlin qu’elle lui donna. Il l’a laissa régler ce qu’il fallait en effaçant de son casier et du reste le fait qu’il avait été mis en garde à vue, Nagi rentra avec elle et chez elle, prenant volontiers une bonne douche en changeant de vêtement pour ensuite passer le reste du temps collé à son meilleur ami. Une journée entière sans l’avoir vu et sans avoir eu le droit à des marques d’affections était juste une horreur pour lui. Sous l’insistance de sa Manageuse et de Katsu, il expliqua ce qu’il s’était passé, omettant le passage des deux tentatives de viol. Il savait qu’en l’apprenant, Katsu serait susceptible de chercher le voleur pour lui mettre une bonne raclée. Et Nagi ne voulait pas qu’il ait des ennuis, alors il s’abstenu d’en parler. Il se fit malgré tout engueuler de leurs parts à cause de son inconscience avant de jurer qu’il n’irait plus jamais voir le voleur seul, si tant est qu’il doive le revoir un jour.

Le temps passant, Nagi reprit calmement son travail d’Idole, son passage en prison n’ayant pas été révélé. Il passait le plus clair de son temps en compagnie de Katsu qui ne voulait plus le lâcher une seconde pour être sûre que si le voleur refaisait surface, il ne l’emmènerait pas en prison une seconde fois. Ce qui ne déplaisait pas à Nagi puisque s’il était avec son meilleur ami, autant cela voulait dire qu’il n’était pas seul, autant cela voudrait dire qu’au moindre besoin, il aurait un câlin ou quoi que ce soit d’autre.
Se baladant dans la rue aux côté de Katsu à la recherche d’un endroit où déjeuner avant que Nagi ne parte en séance de danse, ils se baladaient tranquillement main dans la main, parlant de tout et de rien, s’arrêtant quand une fan s’arrêtait pour demander un autographe ou une photo avec Nagi. Le sourire aux lèvres, on voyait clairement qu’il était de bonne humeur. Son regard était joyeux et plein d’éclat, son sourire était franc et son rire léger.
Au détour d’une rue, Nagi s’arrêta net en voyant un blond aux yeux vert arrivait dans sa direction. Il avait la sensation de voir son grand – frère, vieillit de quelques années, mais son grand – frère quand même. Mais il avait aussi la désagréable attention de connaitre cette personne et de ne pas l’aimer.

« Nagi … ? »

Mais il n’eut pas le temps de répondre à Katsu qu’il se fit violemment bousculer, ayant manqué de tomber si son meilleur ami ne l’avait pas attiré contre lui. Nagi le remercia donc, se détachant de lui avec un léger sourire avant de se tourner vers le fauteur de trouble en fronçant les sourcils.

<< Tu peux pas regarder où tu marches ?! >>

« C’est toi qui dit ça ? Tu marches comme un sauvage sans faire attention aux autres ! Il n’ y est pour rien lui ! Tu devrais plutôt t’excuser au lieu de râler ! »

<< KatsuKun, laisse tomber. Ce n’est rien. >>

Esquissant un faible sourire, Nagi fit comprendre en un regard à son meilleur ami qu’ils avaient attirés l’attention de bon nombre de personne et que dans ce groupe, il  y avait certaines de ses jeunes fans qu’ils connaissaient bien. Alors faire un scandale, en plus d’être totalement inutile, ne ferait qu’aggraver la situation.
Se tournant vers le voleur pour lui dire quelque chose, Nagi ferma la bouche en fronçant les sourcils, adoptant son regard perçant en un instant. Le comportement et la manière de parler du voleur n’était pas … Habituel. Nagi le connaissait froid, agressif et agaçant. Pas désagréable, faible et avec une voix cassée. Il n’allait pas bien, ça c’était sûre. Il arrivait à voir dans son regard des émotions qui n’avait pas lieu d’être. Il l’avait côtoyé peu de temps, oui. Mais rien n’échappait à son regard.

<< Dégage. >>

<< Tu es malade. >>

Sa voix est trop cassée et fatigué pour être naturelle. Il a l’air trop faible pour que ce soit normal. Il est malade. Et pauvre comme il est, il ne doit pas pouvoir se soigner ou se nourrir correctement.

Un pincement vint serrer le cœur de Nagi. Il se sentait mal pour lui. La vie était décidément une véritable tortionnaire avec lui. Il s’en voulait de le voir aussi mal en point tandis que lui, il avait un endroit convenable ou vivre, de quoi manger et se soigner, surtout pour quelqu’un d’aussi faible que lui. Il avait beau avoir grandi et grossit, il tombait toujours aussi facilement malade et c’était tout le temps assez grave pour le faire aller à l’hôpital l’espace de quelques jours.

Wait … Ce type est un psychopathe pervers et je me sens mal pour lui ? Je déraille complétement niveau empathie la … Stop Nagi, stop. Ce type, tu le connais pas, il te connait pas, il t’a presque violé à deux reprises et voler ton portefeuille. Aucune raison de s’attendrir pour un type incapable d’éprouver un quelconque sentiment.

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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 15:14

<< Tu peux pas regarder où tu marches ?! >>

« C’est toi qui dit ça ? Tu marches comme un sauvage sans faire attention aux autres ! Il n’ y est pour rien lui ! Tu devrais plutôt t’excuser au lieu de râler ! »

<< KatsuKun, laisse tomber. Ce n’est rien. >>



C'était qui lui ? Pourquoi y avait - il une énième personne ? Totalement perdu, je ne savais plus quoi faire. J'avais du mal à respirer, mais il ne fallait pas le montrer. Malgré tout, mon regard s'était perdu dans celui du plus petit, je ne faisais que voir Nagi. J'étais malade, j'étais vraiment malade, pourquoi voyais - je, dans l'apparence de ce garçon chiant mon petit frère ? Pourquoi je le voyais lui ? Baissant lentement la tête, je toussai faiblement, fermant un court instant les yeux en me sentant vraiment mal en point. La peine, la tristesse, tout me faisait mal. 



<< Dégage. >>

<< Tu es malade. >>




<< Heureux de le savoir. Laisse - moi partir. >>


Le regard vidé, j'attendis un court instant. Pourquoi ne bougeait - il pas ? Il avait comprit que j'allais mal ? Relevant le regard, je laissai mes traits s'adoucir lentement et inconsciemment en revoyant mon frère, laissant échapper un faible gémissement qui s'apparentait à un "S'il - te plaît Nagi". Certes il s'appelait ainsi, mais j'étais en réalité perdu dans le passé. Je ne pouvais que le voir comme mon frère désormais, et cela me détruisait, me rendait soudainement beaucoup plus faible. Je ne pouvais pas m'y faire, il était mort, et c'était ainsi. Il était juste mort. Je ne pouvais plus jamais le voir. Je ne voulais pas qu'il me touche, je ne voulais pas me souvenir de mon passé. Je ne me souvenais pas de grand chose de mon passé, mais je savais que l'on venait d'une famille de malades, et cela ne m'aidait vraiment pas. Dis Nagi, pourquoi étais - tu mort ? Etait - ce à cause des parents ? Etait - ce parce - que j'avais été abandonné ? Et s'ils t'avaient fait croire autre - chose alors ? Peut - être t'avaient ils fait croire que je les avais abandonné ? Que je t'avais laissé ? Pourquoi l'aurais - je fait Nagi ? Pourquoi ? Mon coeur me serrait, laissant la culpabilité se lire en moi. J'étais délirant, j'étais beaucoup trop malade pour penser correctement. J'étais soudainement redevenu un enfant, comme perdu dans la foule. La fièvre me montait de plus en plus, j'en devenais tremblant :


<< C'est juste un peu de fièvre toute façon. >>


Plus le temps passait et plus je m'en voulais. Je voulais retrouver mes parents, les tuer, me venger comme je le pouvais. Mais je ne me souvenais même plus de leurs noms. Les fois où je tombais malade, j'avais toujours été ainsi. Je me souvenais de vouloir le cacher à Nagi plus jeune. J'avais beau être tremblant, j'avais beau avoir un regard vidé, c'était les rares moments où j'essayais de lui sourire pour le rassurer et dire que ce n'était rien, que les autres n'avaient pas à me dire que j'étais malade ou que je devais prendre des médicaments. Après tout, j'allais bien, alors pourquoi devait - on me dire ce que je devais faire ? J'essayais toujours de paraître fier, d'être fort pour que mon frère prenne exemple sur moi, qu'il ne se dise pas que je n'étais qu'un faible garçon. De toute façon, on allait entendre parler de moi après. Comme étant le fauteur de trouble, celui qui avait osé énerver une idole. Celui qui avait osé le regarder de haut. Laissant le monde autour de nous partir petit à petit, je finis par sentir une présence aller derrière nous puis tournai avec difficulté ma tête, restant silencieux en voyant une personne du clan HOMRA :


<< Yôma ? On n'a pas eu de nouvelles de toi ! Viens au café ! On t'aidera si tu veux ! Kagi t'as appelé pour savoir si tu pouvais venir le prendre le mois prochain, ils le lâchent plus tôt que prévu finalement ! ... Ah ! Bonjour ! Désolé si Yô - .. Mon ami vous a dérangé, il se sentait pas bien ! Hum .. Par contre vous pourriez m'aider à l'accompagner jusqu'au café ? J'suis pas sûr de pouvoir le porter jusqu'à là - bas tout seul. Ah ! Et vous inquiétez pas, il est pas très très démonstratif, il aura beau penser tout et n'importe quoi, il aura toujours la même tête de blasé, mais il va pas vous faire du mal hein ! >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 16:55

<< Dégage. >>

<< Tu es malade. >>

<< Heureux de le savoir. Laisse - moi partir. >>

Nagi serra la main de Katsu dans la sienne, lui faisant comprendre qu’il n’avait pas à s’énerver ou à remettre Yôma en place. De toute façon, il était malade, ce n’était rien. Il n’était pas totalement maitre de lui – même. Et puis, même s’il était conscient de ce qu’il faisait et qu’il allait bien, Nagi avait compris que s’énerver contre lui ne changerait rien, hormis perdre du temps. Il préférait donc calmer Katsu comme il pouvait pour ne pas qu’il fasse de scandale au beau milieu de la rue, surtout que cela n’apporterait rien hormis faire du buzz et parler de lui en mal, ce que Nagi ne voulait pas.
Ignorant les gens qui l’entouraient, Nagi laissa son regard perçant observer le voleur. Il le détaillait de toute part, cherchant le moindre changement en lui qui l’aiderait à savoir ce qu’il avait. Mais il était incapable de dire ce qu’il pouvait avoir comme symptôme, n’arrivant plus vraiment à réfléchir correctement après avoir entendu son gémissement. Il n’avait pas vraiment comprends le début, mais il avait très clairement entendu son prénom être prononcé. Et le ton utilisait l’avait déstabilisé. La faiblesse et la douceur du ton l’avait perturbé, l’empêchant de réagir rationnellement et de se concentrer. Le fait que le voleur soit aussi faible et tendre faisait que Nagi avait mal au cœur pour lui, qu’il se sentait mal de le voir ainsi.

<< C'est juste un peu de fièvre toute façon. >>

<< Ce n’est pas une raison. Une fièvre peut cacher quelque chose de plus grave. Je m’y connais. >>

A force de tomber malade et de séjourner souvent à l’hôpital pour de multiple raison, il avait fini par savoir deux trois petites sur le domaine de la médecine. Les infirmières le connaissaient bien, l’appréciaient autant pour sa gentillesse et sa bonne humeur que pour ses chansons, et savaient qu’il aimait bien connaitre bon nombre de chose dans n’importe quel domaine que ce soit. Alors à chaque fois, elle venait parler avec lui, expliquant ce qu’il avait, ce qu’un patient avant et ce que cela causait. Et Nagi était toujours attentif, retenant avec attention chaque parole prononcée.
Voyant quelqu’un arrivait, Nagi garda son regard perçant le temps de l’observer, retenant les moindres détails de cette personne avant de reprendre un regard neutre, écoutant patiemment celui qui venait d’arriver.

<< Yôma ? On n'a pas eu de nouvelles de toi ! Viens au café ! On t'aidera si tu veux ! Kagi t'as appelé pour savoir si tu pouvais venir le prendre le mois prochain, ils le lâchent plus tôt que prévu finalement ! ... Ah ! Bonjour ! Désolé si Yô - .. Mon ami vous a dérangé, il se sentait pas bien ! Hum .. Par contre vous pourriez m'aider à l'accompagner jusqu'au café ? J'suis pas sûr de pouvoir le porter jusqu'à là - bas tout seul. Ah ! Et vous inquiétez pas, il est pas très très démonstratif, il aura beau penser tout et n'importe quoi, il aura toujours la même tête de blasé, mais il va pas vous faire du mal hein ! >>

Un sourire amer étira les lèvres de Nagi qu’il dissimula avec son écharpe en faisant mine de la remettre correctement. Il faisait beau temps et la température permettait de ne pas porter d’écharpe mais Nagi en mettait toujours. Il tenait à garder ses cordes vocales et sa gorge en bonne santé pour ne pas perdre sa voix au risque de ne plus pouvoir chanter de la même manière. C’était une de ses plus grandes craintes, alors même en été ou en concert, il portait une écharpe. Il préférait avoir un peu plus chaud et garder sa voix que de ne pas porter d’écharpe et perdre son outil de travail.

Il nous fera pas du mal hein … ? On parle du vol de mon portefeuille, du vol de mon premier baiser et des deux tentatives de prisons en cellule ? Non parce que booon … T’es bien mignon toi mais moi je n’appelle pas ça faire du bien quoi … M’enfin.

Se rappelant que le nouvel arrivant avait demandé de l’aide pour emmener le voleur il ne sait où, Nagi se tourna vers Katsu, sachant parfaitement qu’il ne pourrait pas porter, aider ou non, le voleur avec sa frêle stature et ses muscles totalement absent. Contrairement à Katsu qui, âgé de deux ans de plus que lui, était plus musclé et avait plus de force que lui, pauvre garçon de quatorze ans.

<< KatsuKun … >>

« Tu ne me demandes pas ce que je crois hein ? »

<< S’il te plait KatsuKun. >>

Un battement de cil, un léger sourire et c’était bon.

« Ca va, ça va. J’ai compris. »

Nagi lui sourit et, se mettant sur la pointe des pieds, déposa un baiser sur sa joue avant de regarder son meilleur ami aidait l’inconnu à porter le voleur pour l’emmener dans il ne sait quel café paumé dans une ruelle pas rassurante. L’avantage avec Katsu, c’était que Nagi savait qu’il pouvait lui demander n’importe quoi et qu’il accepterait dans la mesure où il prenait une moue adorable. Katsu, étant un fan de Nagi, le trouvait forcément mignon et adorable. Et face à une moue mignonne et craquante de sa part, il n’avait aucune volonté et cédait à tout. Nagi essayait de ne pas exagérer la – dessus, sachant que c’était mal de faire ce genre de chantage, mais dans certains cas, Katsu ne lui laissait pas franchement le choix.
Suivant calmement Katsu, le voleur porté et l’inconnu, Nagi resta docilement à côté de Katsu, attendant d’arriver au café pour les doubler et ouvrir la porte pour les aider à rentrer. Il leur tint donc la porte ouverte le temps qu’il rentre, observant entre temps les personnes présentes dans le café.

Wah … C’est flippant ici … Entre un barman qui a l’air maniaque vu comment il astique les verres, un brun à lunette qui déprime dans son coin en buvant je ne sais quel breuvage, une blonde qui doit être fan de moi vu les yeux de merlans frit qu’elle affiche et un type aux cheveux rouges avec un air de tueur à gage. So freak out.


<< … Bonjour ? >>

- J’ y crois pas ! Y a Mikado Nagi ici ! J’ y crois pas !


Souriant d’amusement en voyant la blonde surexcité se faire prendre une pichenette par le Barman qui lui dit de se rappeler de ses manières pour ensuite faire la moue. Nagi la regarda en souriant, refermant doucement la porte le temps que le voleur soit posé sur une chaise où quelque chose et que le courant d’air de la porte ne lui donne pas plus froid, il se rendit vers la blonde, discutant calmement avec elle, s’amusant de son bonheur de le voir. Il fit ensuite une photo avec elle sur son portable pour lui faire plaisir, se tournant vers Katsu qui vint vers lui.

« Ce que tu peux me faire faire toi … »


Nagi fit un grand sourire innocent, éclatant ensuite de rire avec la blonde. Il l’aimait bien elle, juste parce qu’elle semblait vivre un pur bonheur juste en le voyant. Il aimait faire plaisir aux gens et leur faire ressentir la joie que cela lui faisait tout autant plaisir de voir une fan de lui aussi heureuse.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 17:55

<< C'est juste un peu de fièvre toute façon. >>

<< Ce n’est pas une raison. Une fièvre peut cacher quelque chose de plus grave. Je m’y connais. >> 



Qu'est - ce que j'en avais à faire moi. Regardant le garçon qui était venu nous chercher, je laissai alors mes traits se refroidir en le voyant. J'avais du mal à rester normal, surtout en voyant mon frère, mais dès que je tournai mon regard vers quelqu'un d'autre, ça allait plus ou moins mieux. C'était son petit - ami lui ? Fixant Katsu d'un air froid et hautain sans le vouloir, je l'observai longuement. Mes redevenant oranges au fur et à mesure que le soleil se faisait couvrir par les nuages, ma chevelure devenant alors châtain. Puis je me fis porter malgré mes plaintes, n'étant pas capable de le remercier. Je faiblissais à vue d'oeil, et de façon très rapide. Même si j'avais de l'argent, je n'allais pas être capable de le dépenser pour moi. Il me fallait économiser pour l'opération de Kagi. Car oui, sans assurance, une simple opération coûtait extrêmement cher, et c'était ainsi le prix à payer. 

Entrant dans la café en restant silencieux. Ah .. l'ambiance m'avait manqué tiens. C'était toujours aussi chaleureux. Hochant faiblement pour saluer le barman ainsi que le chef du clan, je me demandais bien où était Anna. Notre petite fille en rouge n'était pas là ? M'enfin, c'était pas si grave que ça au final. 


<< … Bonjour ? >> 

- J’ y crois pas ! Y a Mikado Nagi ici ! J’ y crois pas ! 




Faisant la moue en étant prit d'un léger mal au crâne, je m'assis lentement sur une chaise et demandai faiblement un médicament contre le mal de crâne ou quoique ce soit qui pouvait y ressembler. Et le brun à lunettes, surnommé Haruka, se leva pour aller voir Ashley. Ils étaient bien mignons eux de toute façon. Un p'tit couple tout nouveau et tout mignon, avec un alcoolo un peu strange et une blonde totalement hors sujet à ce lieu de vie. Et Anna entra ! Et elle s'assit pour montrer à MikotoSan un endroit avec ses petites billes. J'aimais ce clan, j'aimais cette sensation de famille chaleureuse. Laissant mes yeux briller légèrement, je pris mon verre avec les comprimés, fixant du regard l'idole et son petit - ami.



« Ce que tu peux me faire faire toi … »


Mh. Ce dont on pouvait être sûr, c'était que cet idole changeait totalement selon les personnes. Il devenait bon enfant, le sourire aux lèvres avec les autres donc ? Je me sentais abandonné. Je me sentais soudainement mal. Tremblant légèrement en étant parcouru de frissons, je n'aimais pas cette sensation, je la haïssais même. Fermant les yeux, je n'étais pas à l'aise ici. Je me sentais soudainement oppressé. 


<< .. Yôma ? >>


Allons, c'était pas possible. Je ne pouvais pas être enfermé là. Regarde, la porte était ouverte ! Regarde ! Tu n'étais pas enfermé ! Ce n'était pas parce - que tu étais obligé de rester assit pour ne pas tomber que tu étais privé de tes libertés ! Bouge - toi putain, tu ne pouvais pas non plus faire une crise de panique à cause d'une sensation de claustrophobie alors qu'elle n'y était pas ! Il n'y avait aucune raison ! J'avais une respiration tremblante. Relevant mon regard perdu et brillant de larmes qui ne voulaient pas couler, je forçai un faible sourire, chuchotant que tout allait bien. Il me fallait juste un peu de temps. Croisant lentement les bras en tremblant encore un peu, je chuchotai une nouvelle fois que tout allait bien, pour m'encourager mentalement. Ce n'était pas moi que de paniquer, ce n'était pas moi que de perdre mes moyens en voyant une personne qui avait le même prénom que mon frère et qui avait des traits semblables. C'était impossible que ce soit lui. 


<< J'vais rentrer chez moi. >>


<< Chez toi où ? >>


<< Dans mon appartement. >>


Et un gros blanc s'installa. Je savais bien qu'ils n'étaient pas d'accord pour que je vive là où je vivais. Mais j'en avais rien à faire. Et le temps repassa, étant donc raccompagné chez moi avec difficulté, j'avais ainsi pu finir une bonne semaine cloîtré, avec un peu de nourriture. Et comme d'habitude, je fus soigner, avec sûrement énormément de chances, mais je fus tout de même soigné. Et je me décidai alors à partir voir Kagi pour lui donner quelques snacks et pour parler un peu. Je lui racontai alors ce qu'il se passait actuellement au clan, que j'allais essayer d'investir de l'argent pour lui donner un lit un peu plus confortable à son prochain retour. Et une bonne journée passa alors pendant qu'on parlait, celui - ci m'offrant une planche de dessin qu'il m'avait faite. Il était dessinateur pendant son temps perdu. Et, sortant de la salle, j'haussai un sourcil quand juste à côté, je vis le nom Mikado. Frappant d'abord à la porte, je me contentai d'ouvrir la porte en reconnaissant la voix de Pocky. Ooh, il foutait quoi ici ? Prenant un peu mieux la planche de dessin, je baillai faiblement de fatigue :


<< T'es malade à ton tour toi ? >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 19:08

<< J'vais rentrer chez moi. >>

<< Chez toi où ? >>

<< Dans mon appartement. >>


Parce qu’il a un appartement lui ? Pauvre comme il est, il peut se payer un endroit où vivre ? A mon avis, il vit plus dans un squat qu’autre chose s’tu veux mon avis …

Fronçant les sourcils par habitude, Nagi restait intrigué par les paroles du voleur avant de finalement hocher la tête quand Katsu lui dit qu’il devait partir puisqu’il avait du travail à faire et qu’il devait manger avant. Avant de partir, Nagi prit le temps de saluer tout le monde avant de déposer un baiser sur la joue d’Ashley, souriant d’amusement en la voyant devenir rouge pivoine et être incapable de parler. Partant donc ensuite tranquillement, Nagi s’arrêta manger quelque chose avec Katsu avant de partir préparer ses chorégraphies pour ses concerts de fin d’année.
Durant la séance, Nagi se trouvait être moins énergique et concentré que d’habitude sans qu’il n’arrive à comprendre pourquoi. Alors qu’il comprenait généralement assez rapidement les pas et qu’au bout de quelques cours, il réussissait à tous les enchainer, il avait du mal. Il s’emmêlait les pinceaux, était plus essoufflé que d’habitude … Il ne savait pas ce qui lui arrivait. Mais pour Katsu, une chose était sûre, les microbes du voleur avait dû lui avoir été transmis ce qui fait qu’il devait commencer à se sentir faible avant de tomber malade. De constitution faible, Nagi tombait très facilement et très rapidement malade s’il côtoyait quelqu’un de malade, contagieux ou non.
Ne voulant pas le croire et ne voulant pas admettre sa faiblesse par pur orgueil, Nagi continua sa séance de danse, enchainant ensuite une séance photo avant de prendre du repos. Il se sentait faible et fatigué, oui. Mais il ne l’avouerait pas. Il avait des concerts en fin d’année, il ne pouvait pas se permettre de prendre du repos. Il fallait qu’il travaille ses chansons, ses danses, ses tenues, ses compositions … Il devait préparer trop de chose pour se permettre de se reposer.

Quelques jours passant, Nagi se sentait de plus en plus mal. Il faisait attention malgré tout à ce que cela ne se remarque pas et il mettait un point d’honneur à aller en cours et à enchainer son travail comme d’habitude. Mais au bout d’un moment, son corps ne le suivit plus et il tomba dans les pommes en plein cours. Il fut emmené à l’hôpital où on lui trouva une raison suffisante pour lui faire prendre du repos durant quelques semaines tout en le soignant.
N’ayant donc pas d’autre choix, Nagi dû rester cloitré dans sa chambre d’hôpital pour une durée qui lui était inconnue. Il passait donc la plupart des jours à s’ennuyer ou à discuter avec les infirmières, voire sa Manageuse quand elle venait le voir. Mais il s’ennuyait à mourir une fois seul dans sa chambre. Il n’avait absolument rien à faire. Il n’avait pas de quoi écrire si jamais il voulait écrire des paroles, pas d’instrument s’il voulait composer, pas de cours à rattraper puisqu’on refusait à ce qu’il se surmène … Il n’avait rien le droit de faire et cela l’ennuyait au plus profondément de lui-même.

Je m’ennuiiiiiiiiiiiiiiiiiie … Je vais virer fou si je fais pas quelque chose je crois … Surtout qu’on m’interdit carrément de rattraper mes cours … Chais pas mais … Je fais comment si je peux pas quoi ? Je sais même pas quand je sors ! Et Katsu est de mèche avec eux pour rien me laisser faire puisqu’il est agacé que je lui ai pas dit que je me sente mal … C’est pas juste !

Gonflant les joues comme un enfant en croisant les bras, Nagi commença à bouder, s’ennuyant plus que tout jusqu’à ce qu’il entende frapper à sa porte. Haussant un sourcil, il permit d’entrer, prenant une moue surprise en voyant un groupe de fille de sa classe lui rendre visite. Se relevant de son lit pour s’asseoir, Nagi leur adressa un doux sourire.

« D-Désolé de te déranger MikadoSan … Mais NanamiKun nous a dit que tu étais ici et que tu devais t’ennuyer … A-Alors on est venu te rendre visite … Ca ne dérange pas ? »


<< Pas du tout, vous égayez même ma journée ! >>

- On t’a apporté quelque chose !

<< Mmh ? >>

Gardant son sourire à cause de la gêne et de la timidité du groupe de fille qu’il trouvait adorable, Nagi prit l’objet tendu par une des filles et eut le bonheur de découvrir un livre. Enfin une occupation pour lui !

« Tu m’as dit une fois que tu aimais bien les romans à l’eau de rose … A-Alors je me suis dit que je pouvais te le prêter, comme ça tu pourras le lire ! »

<< YunoChan tu es un Ange ! >>

« M-Merci … »

Parlant encore un peu avec elle, Nagi les salua quand elles durent partir, les complimentant encore et encore pour avoir égayée sa journée et toute celle qui s’en suivrait grâce au livre apporté par sa camarade de classe. Il dut bien les rassurer maintes et mains fois sur son état, leurs disant qu’il n’avait rien de grave mais que comme il était de faible constitution, il devait rester à l’hôpital le temps de guérir et qu’il ne savait pas quand il sortirait mais qu’elle pouvait revenir lui rendre visite si elle le souhaitait, que cela lui ferait même plutôt plaisir.
Passant donc quelques jours à lire le livre donné par sa camarade, les infirmières s’amusaient à le voir aussi passionné par un livre généralement destiné aux filles. Dès qu’une d’elle lui demandait si le livre était intéressant, il partait tout de suite dans des explications et des descriptions passionnantes, totalement absorbé par l’univers de son livre. Il ne pouvait s’empêcher d’être autant passionné. Quand un livre lui plaisait et qu’on lui posait une question dessus, il répondait avec un air passionné, essayant sûrement inconsciemment de convaincre la personne de lire le livre pour pouvoir ensuite en parler avec elle.
C’est donc en lisant qu’il entendit frapper à sa porte, finissant sa phrase avant de mettre un marque – page pour signifier à la personne qu’elle pouvait entrer. Et il ne fut que plus surpris en voyant qu’il s’agissait du voleur. Il posa donc son livre sur sa table de chevet, se relevant en position assise avant de l’interroger su regard pour savoir ce qu’il voulait. Pour une fois, Nagi n’eut pas son regard perçant. Il était trop fatigué pour vouloir observer le voleur de long en large et, de toute façon, il savait, ou plutôt sentait, qu’il allait mieux et que l’observer ainsi n’avait pas d’intérêt. Alors il se contentait de rester sagement assis sur son lit, à regarder le voleur.

<< T'es malade à ton tour toi ? >>

<< Je suis de faible constitution depuis mes trois ans passé. Je tombe facilement malade. Et comme mon organisme n’est pas assez fort, je suis obligé de rester à l’hôpital le temps d’aller mieux. >>

Ponctuant sa phrase d’un sourire léger, Nagi posa son regard gris contrastait de rose sur le voleur. Il était malade, donc il était calme, tranquille. Il était plus naturelle que d’habitude, laissant montrer son vrai lui bien que peu de personne le remarquait ou le savais.

<< Mais toi, tu vas mieux ? >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 19:48

Entrant lentement dans la pièce, je scrutais de haut en bas l'idole malade, déposant ensuite un regard curieux sur le livre. Uuuugh, de la lecture ... nul comme j'étais, je n'étais pas capable de reconnaître la moitié des kanjis qui s'y trouvaient, alors je ne lisais jamais, je n'avais jamais essayé de faire quoique ce soit vu que, même avec le plus grand effort possible, une séance de lecture finissait par devenir une séance de torture. M'enfin. M'asseyant tranquillement sur une chaise qui se trouvait dans la chambre, je regardai longuement le dessin qu'on m'avait offert. Kagi m'avait offert, de son trait de dessin talentueux et léger, un portrait assez détaillé de moi, ce qui me rendait assez perplexe sur le coup. Comment était - il censé s'en rappeler après tout ? De tous ces détails ? C'était même un portrait de moi un peu plus jeune, et c'était CA qui me fait vraiment peur. J'étais censé réagir comment face à sa mémoire absolue ? Il devait avoir mal au crâne tout de même, à force de se souvenir des moindre détails. 
Levant la tête pour me changer les idées, je me tournai donc vers l'idole en cherchant à reconnaître ses symptomes. Mh. Un pauvre maladif de service hein.

<< T'es malade à ton tour toi ? >>

<< Je suis de faible constitution depuis mes trois ans passé. Je tombe facilement malade. Et comme mon organisme n’est pas assez fort, je suis obligé de rester à l’hôpital le temps d’aller mieux. >> 



<< Mh. T'as une constitution de merde en gros. >>



Haussant un sourcil tout en gardant mon visage éternellement blasé, je n'étais pas vraiment habitué à le voir sourire de la sorte de toute manière. C'était pas lui qui venait me sourire, et c'était peut - être même le dernier qui irait me faire part de sympathie. Surtout avec ce que j'avais voulu faire sur lui, que ce soit deux tentatives de viol comme d'un vol plutôt discret. Oh, ça me rappelait que j'avais son porte - feuille dans mon sac moi. 


<< Mais toi, tu vas mieux ? >>



<< .. ça se voit non ? .. ah, j'ai ton porte - feuille, attends. >>


Me levant tranquillement, je partis alors prendre mon sac. L'ouvrant en fouillant tranquillement, on voyait aisément que toute ma nourriture s'y trouvait, ainsi que la plupart de mes affaires de toilettes et tout ça. Je le prenais toujours avec moi au cas où je me retrouvais chez quelqu'un ou que je restais dehors. Attrapant alors l'objet en cuir dur, je le tendis au jeune idole, laissant voir quelques billets de disparus mais rien d'autres. J'avais certains principes qui pouvaient en étonner plus d'un étant donné mon éducation totalement hasardeuse et mes manières quasiment inexistantes. Je ne prenais que ce qui m'était utile, sa carte bancaire ? Non, je n'allais pas non plus vider toutes ses économies par exemple. Et puis même, on me prendrait alors en flagrant délit étant donné que je ne connaissais pas le code. Puis sa carte d'identité m'était totalement inutile. A quoi ça servait franchement ? Fallait pas déconner, j'allais pas autant le foutre dans la merde. Ne voyant pas la place de mettre le dessin, je réfléchis longuement, déposant mes affaires sur le lit sans penser au fait que cela pouvait paraître très mal éduqué. Pour moi, c'était juste quelque - chose de normal. Poussant un soupir fatigué, je finis par abandonner et redéposai le tout par terre, passant nerveusement ma main dans mes cheveux. Je n'aimais pas cette pièce. A force d'y être resté trop longtemps, j'avais cette tendance à me sentir enfermé. Comme si, petit à petit, les murs se refermaient sur moi. Frissonnant légèrement, je gardai malgré tout un regard froid, m'étant de nouveau créé une barrière, un mur qui empêchait les autres de voir mes sentiments. Je ne voulais de toute façon plus montrer mon véritable caractère, mes véritables émotions.


<< Tain, c'est calme ici. >>


Comparé à chez moi, ça l'était. Je ne le disais pas sur un ton de complainte, même si ça le laissait paraître, ça n'en était pas du tout une. J'aimais la tranquillité ces derniers temps, le silence d'une pièce, où l'on pouvait dormir tranquillement sans aucun risque. Levant mon regard orangé aux touches vertes pour scruter le blond étrange des cheveux de Pocky, je finis par me rappeler d'une chose. Oh. Vallait peut - être mieux le rassurer non ? Vis à vis du possible viol dont j'étais capable de faire. Enfin, j'avais un minimum de compassion, je comprenais bien qu'il était fatigué, malade et tout ça. Et puis, j'avais très bien compris la leçon. Ouvrant la bouche, je voulais parler de façon gentille, je voulais le rassurer un peu ou ne serait - ce que faire part de mes intentions qui n'étaient pas mauvaises. Malheureusement, aucun son n'en sorti, incapable de parler d'une chose aussi simple que cela. La refermant, je serrai lentement les poings, prenant un air d'autant plus froid. Ce n'était vraiment pas possible avec moi. Je n'étais pas fait pour ressentir ne serait - ce que de l'affection pour quelqu'un. J'étais incapable de dire des choses bienveillantes, de dire des propos normaux. Tout me faisait paraître comme étant une personne hautaine, froide, sans coeur. Alors que, derrière ce mur créé dès ma naissance, derrière ce visage froid et constamment blasé, derrière ces actions, je ressentais, je ressentais tout jusqu'à me détruire mentalement et d'autant plus cacher tous ces sentiments.


<< Tu fais chier Pocky. >>


En faite, je ne savais même plus pourquoi je me plaignais. Je ne risquais pas de l'appeler MikadoSan, Mikado ou encore même Nagi. Impossible que je l'appelle ainsi, pour moi, ce prénom n'était destiné qu'à mon défunt frère et aucune personne ne pouvait oser s'appeler ainsi. Je ne pouvais pas supporter le fait d'appeler une personne comme mon frère. Alors qu'il s'habitue à ce surnom. La seule fois où il m'avait un jour entendu dire son prénom, c'était quand j'étais malade et délirant, voyant mon frère en lui.
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 21:36

<< T'es malade à ton tour toi ? >>

<< Je suis de faible constitution depuis mes trois ans passé. Je tombe facilement malade. Et comme mon organisme n’est pas assez fort, je suis obligé de rester à l’hôpital le temps d’aller mieux. >>

<< Mh. T'as une constitution de merde en gros. >>

<< Eh oui. Mais ce n’est pas entièrement de ma faute … >>

Restant vague, Nagi ne voyait pas vraiment l’intérêt de préciser au voleur la raison d’un corps si faible. Il n’était pas proche de lui et ne le connaissait pas, il n’allait pas se confier à lui en expliquant le traumatisme psychologique qu’avait causé la disparation de son frère, qu’à cause du manque de son grand – frère, il s’était presque laissé mourir, refusant de manger ou de faire quoi que ce soit jusqu’à ce qu’un accident de voiture lui fasses réaliser sa bêtise et qu’il agisse comme si de rien n’était, cachant au plus profond de son cœur le désespoir lié à la disparition soudaine et totalement inexpliqué de son grand – frère qu’il admirait tant.

<< Mais toi, tu vas mieux ? >>

<< .. ça se voit non ? .. ah, j'ai ton porte - feuille, attends. >>

<< Avant de tomber dans les pommes en plein cours, tout le monde croyait que j’allais bien. Sauf KatsuKun parce qu’il me connait à force mais ce n’est pas le sujet… Bref. Si t’es comme moi, à toujours cacher ce que tu ressens, tu peux très bien aller mal sans que cela se remarque. Donc oui, tu as l’air d’aller mieux, mais ça ne veut rien dire ça. >>

Attendant de recevoir son portefeuille, Nagi l’attrapa pour le poser sur sa table de chevet sans vérifier le contenu. Il savait déjà ce qu’il contenait. Il y avait réfléchis et avait supposé que son argent devait avoir été utilisé mais que sa carte de crédit et d’identité serait intacte puisque le voyou n’en avait pas d’intérêt. Il se contenta donc de le remercier après l’avoir pris. Puis il se rappela de ce à quoi il tenait le plus et il reprit son portefeuille en main, en sortant un médiator relié à une chaine. Il sourit pour lui-même en le voyant, l’attachant autour de son cou.
Tandis que le voyou vidait le contenu du sac, Nagi prit le médiator entre ses doigts, l’observant tout en passant doucement son doigt dessus. Le médiator était blanc, sans grand détail. La seule chose qui le démarquait du reste était que sur une des faces était gravé un « Pour mon Nagi ! ». Katsu lui avait offert ce médiator avant son premier concert, en guise de porte bonheur. Depuis, ce médiator ne le quittait jamais. Il le retirait quand il prenait une douche ou selon ce qu’il faisait en le rangeant dans son portefeuille. Et le jour où le voyou lui avait volé, il n’avait pas eu le temps de le remettre et l’avais perdu.

<< Tain, c'est calme ici. >>

<< C’est trop calme. Beaucoup trop calme. C’est affreusement angoissant. Surtout quand tu passes une semaine dans le silence sans avoir rien à faire. Le silence a beau être troublé par je ne sais quel cri ou alarme d’urgence, c’est insupportable. Si une camarade de classe ne m’aurait pas apporté de quoi lire, je serais devenu fou je pense. >>

Finissant sa phrase avec un sourire, Nagi eut une soudaine quinte de toux assez prononcé. Il toussa plusieurs fois d’affilé, attrapant tant bien que mal un verre d’eau. Il en but le contenu, calmant peu à peu sa toux. Il gémit, passant une main sur sa gorge. Il n’avait pas d’écharpe, cela le perturbait. Il était habitué à porter quelque chose autour de son cou en permanence, alors ne rien portait ne l’aidait pas.

<< Tu fais chier Pocky. >>

<< … Euh ? De ce que je sais, je ne t’ai rien fait. >>

Haussant un sourcil en prenant une moue intriguée sans franchement comprendre pourquoi il se plaignait ainsi. Nagi poussa un soupir en repassant une main sur son cou. Il avait besoin de porter quelque chose autour de son cou. Mais il ne pouvait pas aller fouiller dans ses affaires. Il était encore trop faible et tenait à peine debout, il était incapable de faire plus de deux pas sans tomber ou vaciller.
Rougissant de gêne en gonflant un peu les joues, Nagi se gratta nerveusement la joue avant de regarder le voleur. Il n’avait pas vraiment le choix dans le moment actuel que de lui demander. Il n’allait pas appeler une infirmière juste pour ça, il n’aimait pas les déranger pour des choses aussi futiles. Surtout qu’avec le voleur de présent dans la pièce, il pourrait sûrement mal le prendre et croire que Nagi avait peur d’encore se faire voler alors qu’il n’avait rien dans ses affaires hormis ses vêtements. Il avait son portefeuille et son téléphone à côté de lui, en soit, tout ce qui avait de la valeur était proche de lui et non dans ses effets personnels rangés dans l’armoire.

Wait. Depuis quand je me soucis de ses états d’âme ? Je crois qu’être malade me fait être trop empathe … Ou alors je suis juste bien élevé et je ne veux pas blesser quelqu’un qui a la gentillesse de me rendre visite. Rien de plus. Oui, c’est ça. Je suis juste bien élevé. Ou alors je me soucis vraiment de lui et je me voile la face. C’est aussi possible. C’est toujours comme ça dans les Manga ou dans les romans. La fille croit qu’elle se comporte juste poliment avec le garçon qui l’agace alors qu’en fait elle est amoureuse de lui.
Oh. Mon. Dieu.


Secouant la tête en passant la main dans ses cheveux comme pour effacer ses pensées divergentes, il reporta bien vite son attention sur le voleur pour ENFIN lui demander ce qu’il voulait lui demander avant de partir dans ses esprits et se perdre de lui – même par habitude. Il avait la fâcheuse manie de penser à quelque chose pour ensuite se fixer sur cette pensée en la développant pour ensuite totalement oublier ce qui l’entourait et ignorait involontairement le monde, ayant le regard fixer sur un point dans le vague et passant, involontairement encore, pour quelqu’un de mal élevé. Ce qui n’était pas le cas. Il était juste lunatique.

<< Nee … Tu … Peux me donner mon écharpe ? Elle est rangée dans l’armoire. Je peux pas la prendre de moi – même … Chuis … Trop faible pour marcher. >>

Détournant le regard en gonflant les joues, il perdait un peu de fierté en ayant avoué la raison pour laquelle il ne pouvait pas aller la chercher. Il aurait très bien pu ne pas le dire mais, commençant à connaitre le voleur, il avait l’impression que s’il demandait sans expliquer pourquoi il ne pouvait pas, le voleur ne le ferait pas ou l’interrogerait sur la raison.
Avec un peu de chance, le voyou accepterait et se moquerait de sa moue pleine de fierté alors qu’il était en position de faiblesse. Nagi préférait subir ses moqueries plutôt que ne pas pouvoir mettre son écharpe qui lui manquait tant.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 22:24

<< Tain, c'est calme ici. >>

<< C’est trop calme. Beaucoup trop calme. C’est affreusement angoissant. Surtout quand tu passes une semaine dans le silence sans avoir rien à faire. Le silence a beau être troublé par je ne sais quel cri ou alarme d’urgence, c’est insupportable. Si une camarade de classe ne m’aurait pas apporté de quoi lire, je serais devenu fou je pense. >>

<< Mouais. J'préfère ça aux cris du prostitué d'à côté quoi. Pas une seule nuit tranquille. >>

Poussant un faible soupir fatigué, on voyait bien vite dans quels milieux on pouvait être habitué. Eux avaient le calme et le silence, nous, on avait l'agitation de rue, la violence des cris et des combats en plein milieu de la rue. Sans oublier le prostitué bien évidemment. Le regardant tousser, je voulus l'aider mais en fut incapable, n'osant pas de peur de me tromper ou de faire une gaffe. J'étais un incapable moi même, alors pourquoi continuer d'espérer ? Mon regard illuminé par la lumière du soleil se posant sur le médiator, je le regardai avec un air plutôt .. perplexe. Il était écrit "Pour mon Nagi" dessus, donc, par déduction, cela devait venir de son petit - ami là non ? Ah, c'était vraiment l'amour fou entre - eux, c'était pas non plus quelque - chose de mignon, c'était quelque - chose de TROP mignon, limite dans la niaiserie la plus totale pour moi. Je n'étais pas une personne démonstrative donc tout ça n'était pas fait pour moi, que ce soit le sentimental, les gens tactiles et tout ça. Je n'étais qu'une personne qui était soumise aux autres, qui restai silencieuse comparé à tous les bavards de la pièce. Mais, à penser à ce couple, cela me faisait mal au coeur sans que je n'en sache la raison. C'était .. sûrement parce - que j'associais Pocky à mon petit frère à cause de son nom et de sa mini taille non ? Ouais, j'avais sûrement fini par ressentir un tant soi peu d'affection envers lui, pas une affection immense comme je pouvais l'avoir envers Kagi, mais juste une petite affection qui pouvait changer ma façon de le voir. Enfin, c'était spécial quoi. 
Il passait d'une simple connaissance à .. un copain, une personne que j'affectionnais un peu plus que les autres. Et c'était surtout parce - qu'il ressemblait à mon frère bien évidemment ! Un seul ami me suffisait amplement, je n'en voulais pas plus ni moins, c'était pour moi assez étant donné que je ne lui donnai pas non plus tant d'attention que cela et que j'avais bien peur de ne pas être capable de plus. Et s'il se laissait de moi après tout ? Il me connaissait, il savait que mes intentions n'étaient jamais montrées par les gestes ou par les paroles, qu'il fallait souvent les deviner par les résultats, mais .. malgré tout, j'étais inquiet que ça ne marche pas. Et puis même ! Son sourire commençait tout franchement à me stresser ! Comment voulait - il que je fasse quoique ce soit ?! Ce gars me fusillait du regard normalement ! Et tout d'un coup, il se mettait à me sourire, comme si de rien n'était ! Et il disait que j'étais pas mieux en plus. Comme si c'était de ma faute, j'étais né avec ce visage de blasé, et cela avait empiré après mon abandon. Je m'étais très vite créé une coquille, un mur pour ne pas inquiéter les autres, et j'avais fini par m'y perdre, devenant alors de plus en plus incapable de montrer la moindre émotion :

<< Tu fais chier Pocky. >>

<< … Euh ? De ce que je sais, je ne t’ai rien fait. >> 

Ce que je voulais répondre ? "Rien, je délire dans mon quoi" ou encore "laisse, c'est sorti tout seul". Mais malheureusement, rien n'en ressortais, comme si, malgré toute la volonté du monde, malgré tout ce que je pouvais espérer et vouloir faire, il m'était impossible, réellement impossible de faire quoique ce soit ou de pouvoir dire ou faire une seule chose sans hésiter, sans avoir un gros blanc en réponse. Et il se mit à rougir, et il commença à tomber dans la schyzophrénie, bougeant dans tous les sens. Ok. Bon, il devenait fou ce mec. Reculant lentement la chaise de quelques centimètres pour m'éloigner de lui, je voulais pas non plus en être contaminé moi. Ce mec était fou, totalement fou, qu'est - ce qu'il avait tout d'un coup en faite ? Regardant les alentours en attendant que sa crise de folie finisse, j'attrapai alors son livre pour tester mon niveau de lecture. L'ouvrant, je fus aussitôt prit d'une migraine, fronçant les sourcils en essayant de me rappeler des bases de lectures que l'on m'avait enseigné. Bon ok, merde, j'avais un peu oublié par le temps tous ces kanjis. Ca me prenait du temps à me rappeler de tout et de rien, alors je réfléchissais. Bien évidemment, après avoir été abandonné par les parents, je n'avais plus eu le temps à l'éducation ni à l'école, alors les bases, je les apprenais avec tout le monde, grâce aux ainés. Ceux - là nous apprenait le maximum possible en un rien de temps avant de devoir s'en aller. On était une famille bien sûr, une famille constituée d'orphelins, une famille où chaque tranche d'âges avait toujours été très soudée entre - elles. Et on partait souvent à la fin pour pouvoir se débrouiller, chacun de notre côté. On avait certes fini, pour la plupart du moins, dans le péché, dans l'orgueil ou la luxure, mais on restait une famille, on restait souvent en contact ou alors quand on se revoyait, on finissait par se reparler comme dans le bon vieux temps. Ce bon vieux temps où on essayait de se débrouiller entre nous et où on partageait tout ensemble. Ce qui, désormais, n'était plus mon truc du tout. 

<< Nee … Tu … Peux me donner mon écharpe ? Elle est rangée dans l’armoire. Je peux pas la prendre de moi – même … Chuis … Trop faible pour marcher. >> 

Haussant un sourcil, je relevai finalement mon regard orangé et vert sur lui avant d'hocher tranquillement la tête. Ouais bah, c'est sûr qu'il avait pas le choix le pauvre. De toute façon, petit et faiblard comme il devait être, je comprenais l'avis des infirmières ! Me levant en m'appuyant sur mes genoux, je me dirigeai vers l'armoire et ouvris celle - ci en cherchant l'écharpe en question. Alors alors .. une grande écharpe .. Ah ! La prenant, je regardais longuement sa taille en gardant cet air de blasé, finissant par sourire légèrement à une pensée. Cette écharpe le dépassait largement en taille, il était vraiment ridicule en taille quand même Pocky. A chaque fois que je souriais ou que je prenais un peu plus de temps avec une personne, mes traits s'adoucissaient, en devenaient agréables et on pouvait alors voir à quel point je pouvais être attirant au lieu de repoussant. On pouvait d'autant plus voir mon regard dégradé au vert émeraude, on voyait aussi un peu plus mes pommettes saillantes, mes fines lèvres, mon teint pâle sans non plus en être blâfard. Oui, cela changeait énormément. 

<< Pocky, tu mesures combien en faite ? Car j'ai bien peur que cette écharpe te dépasse. T'es vachement petit quand même. Pocky .. ton surnom te va bien. Enfin, shai pas si tu peux être craquant et tout ça, mais pour l'instant il te va bien ce surnom. >>

Même le ton de ma voix s'était adoucie pour un peu plus laisser transparaître mes émotions. Ce n'était pas que je cachais réellement mes émotions et mes ressentiments désormais. C'était que je n'en étais plus capable de moi - même, que je me crispais beaucoup trop pour pouvoir le faire. Mais dès que je me relâchais, même inconsciemment, je redevenais alors cet enfant que j'étais et que je n'avais jamais pu véritablement être. Le regard légèrement brillant, un très fin sourire mais toujours présent sur les lèvres, j'étais ainsi. 

<< Mh. Mais ton petit - ami me paraît quand même vachement possessif. Il va pas crisé en voyant qu'on a été seuls là ? Déjà qu'il a failli se jeter sur moi quand je t'ai bousculé. Waaah, il est violent ce mec, pire que moi quand même. >>

Tournant mon regard curieux et légèrement ennuyé, je ne voulais pas non plus avoir affaire à lui. Il me paraissait d'un chiant quand même quand il s'y mettait. Alors je sentais en même temps qu'on n'allait jamais s'entendre, il m'avait l'air possessif, gueulard et tout ça. Donc j'espérais qu'il ne vienne pas rendre visite au petit Pocky que j'avais là ! Car autant Pocky pouvait se montrer tout sympa, autant son petit - ami, je ne voyais vraiment pas en quoi il pouvait l'être. Mais c'était ma façon de penser étant donné que la plupart des personnes -même gentilles dans la vraie vie- devenaient insupportables en ma présence. Comme quoi, je ne donnais pas du tout envie aux autres à cause de mon air hautain et froid quand je ne montrais rien de spécial :

<< Ah. Juste pour te dire, je cherche pas à cacher mes émotions ou je sais pas de quoi tu parles. J'suis né comme ça, j'ai jamais vraiment montré ce que je ressentais, et ça a empiré avec l'âge, c'tout. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeSam 8 Nov - 23:54

<< Nee … Tu … Peux me donner mon écharpe ? Elle est rangée dans l’armoire. Je peux pas la prendre de moi – même … Chuis … Trop faible pour marcher. >>

Remerciant le voleur en voyant qu’il acceptait de prendre son écharpe, Nagi but de l’eau en attendant qu’il cherche son écharpe avant de hausser un sourcil en le voyant faire il ne sait quoi avec son écharpe. Nagi reposa patiemment son verre avant de rougi légèrement en voyant la moue du voyou. Autant en temps normal Nagi le trouvait mignon sans trop l’être, autant maintenant il le trouvait particulièrement adorable. Le sourire qu’il esquissait avait le don de changer tout l’attrait de son visage. Nagi n’aurait jamais pensé qu’un simple sourire pouvait avoir autant d’effet sur le visage d’une personne, qu’un simple sourire pouvait rendre cette personne encore plus attirante, révélant ses qualités physique. Nagi ne voulait pas se l’avouer mais il aimait ce sourire et voulait le voir plus souvent. Il voulait que ce sourire lui soit adressé à lui et seulement à lui plus souvent que ça.

<< Pocky, tu mesures combien en faite ? Car j'ai bien peur que cette écharpe te dépasse. T'es vachement petit quand même. Pocky .. ton surnom te va bien. Enfin, shai pas si tu peux être craquant et tout ça, mais pour l'instant il te va bien ce surnom. >>

<< Un mètre cinquante – huit. >>

Nullement gêné de dire sa taille, Nagi savait qu’il était petit et l’assumait,  il n’avait de toute façon pas le choix. Ce n’était pas en complexant sur sa taille que cela allait plus le faire grandir. Surtout qu’il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même pour être aussi petit. Le fait de s’être sous – alimenter à ses trois ans à fait en sorte de ne pas lui léguer les quantités nécessaire de vitamine ou de calcium pour son âge. Il avait beau s’être repris après l’accident et mener désormais une vie parfaitement saine en mangeant tout ce qui lui était nécessaire pour son âge, cela ne suffisait pas à le faire grandir. Surtout en ayant la faible constitution qu’il avait qui ne l’aidait pas à prendre du poids ou à grandir. Ce qui le déprimait assez quand il allait chez le médecin pour un rendez – vous de contrôle et qu’il se plaignait de voir sa taille et son poids inchangé. Comme s’il y pouvait quelque chose ! Ce n’était pas de sa faute si son corps refusait de grandir et de se remplumer un peu.

<< Mh. Mais ton petit - ami me paraît quand même vachement possessif. Il va pas crisé en voyant qu'on a été seuls là ? Déjà qu'il a failli se jeter sur moi quand je t'ai bousculé. Waaah, il est violent ce mec, pire que moi quand même. >>

<< … Mon petit – ami ? Ah ! Tu parles de KatsuKun ! >>

Nagi ne put s’empêcher de laisser une moue amusé se montrait. Cela l’amusait toujours autant de voir à quel point les gens se trompait sur sa relation avec Katsu. Tous ceux qui ne connaissaient pas le fait qu’ils étaient aussi tactile l’un que l’autre pensaient faussement qu’ils sortaient ensemble. Nagi s’amusait toujours de cela. Juste le fait de les voir se tenir la main, de s’asseoir sur les genoux de l’autre ou de s’enlacer faisait toujours croire à un couple alors que non, absolument pas. Ils étaient simplement très tactile, très proche. Ils avaient une relation fusionnelle, c’était là, la simple raison de leurs proximités. Il n’y avait aucun amour là – dessous, à moins que Katsu ne cache le sien. Mais pour Nagi, il y avait simplement une amitié proche, une amitié fraternelle. Il ne se voyait pas faire toute ce genre de chose que fait un couple avec son meilleur ami. Surtout alors qu’il n’a que quatorze ans et que, contrairement aux garçons de son âge qui ne pense qu’à ça, lui n’y avait jamais pensé.

Ah … Si tu savais comme il va « criser » en apprenant qu’on a été un moment juste tous les deux sans être interrompu par qui que ce soit … Il n’est pas mon petit – ami mais oui, il est pire que possessif mon KatsuKun. Il n’aime pas quand je parais proche de quelqu’un d’autre même s’il sait qu’il est le seul dont j’ai besoin. Ah … Il est tout mignon mon KatsuKun.

Reportant son attention sur le voleur, Nagi ne put s’empêcher de le dévorer du regard en essayant tout de même d’être discret. Il ne savait même pas ce qui lui prenait, à fantasmer ainsi sur le voyou. Il ne s’était jamais intéressé aux garçons, à savoir quel genre lui plaisait, que ce soit physiquement ou de caractère. Il ne savait pas ce que pourrait être son genre. Il ne savait pas s’il trouvait le voyou intéressant parce qu’il était du genre craquant ou si parce qu’il le trouvait attirant et qu’il lui faisait de l’effet. Il était encore un peu inconnu sur ces émotions et ses sentiments la, ne sachant pas vraiment comment les mettre au clair et s’éclaircir les idées.

<< Ah. Juste pour te dire, je cherche pas à cacher mes émotions ou je sais pas de quoi tu parles. J'suis né comme ça, j'ai jamais vraiment montré ce que je ressentais, et ça a empiré avec l'âge, c'tout. >>

<< Mmh ? Ça revient au même. Que tu sois mal ou non, tu peux très bien le cacher par habitude ou ne pas le montrer puisque tu es né ainsi. >>

Mettant finalement son écharpe autour de son cou en poussant un soupir satisfait, Nagi se servit de l’eau, buvant calmement avant de se rappeler de la remarque du voleur, laissant sous – entendre qu’il était en couple avec Katsu. Cela l’aurait bien amusé de le laisser croire que oui, c’était le cas, mais il avait le sentiment qu’il le regretterait bien plus tard ou qu’il serait dans une position gênante à cause de ce mensonge. Il préféra donc clarifier la situation après une légère quinte de toux et un soupir las. Il en avait marre d’être malade, marre d’être faible. Il aurait aimé être normal. Grandir normalement avec sa famille entière, ne pas être tout le temps malade, ne pas être faible.

<< KatsuKun n’est pas mon petit – ami, c’est juste mon meilleur ami. Je sais que le fait qu’on soit aussi proche porte à le croire mais nous avons juste une relation fusionnelle. On est autant tactile l’un que l’autre, on a autant besoin d’affection l’un que l’autre. C’est pour ça qu’on est tout le temps en train de se prendre la main, d’être dans les bras l’un de l’autre, tout ça tout ça. Je suis totalement célibataire, je n’ai jamais pensé à me mettre en couple. Autant parce que cela risque d’attrister mes fans qui pensent toutes avoir une chance de devenir ma petite – amie que parce que j’ai du mal à m’accrocher aux gens. Disons que j’ai eu une mauvaise expérience qui fait que j’ai peur de m’accrocher aux gens et de me faire lâcher sans savoir pourquoi. >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeDim 9 Nov - 0:33

<< Ah. Juste pour te dire, je cherche pas à cacher mes émotions ou je sais pas de quoi tu parles. J'suis né comme ça, j'ai jamais vraiment montré ce que je ressentais, et ça a empiré avec l'âge, c'tout. >>

<< Mmh ? Ça revient au même. Que tu sois mal ou non, tu peux très bien le cacher par habitude ou ne pas le montrer puisque tu es né ainsi. >>



<< Mh. Mais bon, c'est chiant. >>



Je n'étais pas tout à fait d'accord de mon côté. Certes, ça revenait au même pour les autres, mais le fait de ne jamais avoir pu faire quoique ce soit, de ne pas être capable de bouger de moi - même me gênait horriblement de base. C'était en parti pour cette raison que je me mettais souvent à fumer ou à me battre, ça me changeait les idées sur mon incapacité à faire quoique ce soit. Et pourquoi est - ce qu'il était amusé de ma phrase ? C'était son petit - ami non ? Ils étaient tactiles, ok, je pouvais comprendre, mais pour une personne aussi peu démonstrative que moi, c'était quelque - chose de vraiment troublant et qui ne changeait pas vraiment sur le coup. C'était ainsi, et je n'y pouvais rien que d'être stressé de la sorte juste en voyant deux garçons se tenir la main. Ok, au Japon on était beaucoup moins pudique, mais ça ne changeait rien ! Le regardant tousser en gardant ce regard légèrement brillant, je finis par petit à petit reperdre mon sourire, n'ayant plus vraiment de raison à le garder. Reprenant mon air froid, je ne pouvais pas l'empêcher, c'était juste ainsi. Alors le fait qu'il m'ait regardé sur le coup me gênait d'autant plus. Je n'aimais pas me voir sourire, j'avais l'impression de devenir soudainement trop jeune ou je ne sais quoi encore. Cela changeait beaucoup trop pour moi, et je n'y étais pas habitué. Je n'étais pas habitué à ce que l'on vienne me parler, à ce que l'on m'entoure et qu'on m'étouffe ensuite. J'étais une personne née pour être solitaire et sans réelles émotions apparentes, même si, avec une différente éducation, j'aurais sûrement été beaucoup plus démonstratif, je ne l'étais plus désormais. Et comme qui disait, la plupart des choses qu'on avait apprit en tant qu'enfant restait une fois adulte. 


<< KatsuKun n’est pas mon petit – ami, c’est juste mon meilleur ami. Je sais que le fait qu’on soit aussi proche porte à le croire mais nous avons juste une relation fusionnelle. On est autant tactile l’un que l’autre, on a autant besoin d’affection l’un que l’autre. C’est pour ça qu’on est tout le temps en train de se prendre la main, d’être dans les bras l’un de l’autre, tout ça tout ça. Je suis totalement célibataire, je n’ai jamais pensé à me mettre en couple. Autant parce que cela risque d’attrister mes fans qui pensent toutes avoir une chance de devenir ma petite – amie que parce que j’ai du mal à m’accrocher aux gens. Disons que j’ai eu une mauvaise expérience qui fait que j’ai peur de m’accrocher aux gens et de me faire lâcher sans savoir pourquoi. >>



<< Hn. Tu m'as détaillé le fait d'être célibataire pour quoi au juste ? Parce - que bon, si c'est pour me dire "T'inquiètes pas, s'il devait tuer quelqu'un, ce serait mon petit - ami !" je m'en fous un peu sur le coup ... Et euh, t'inquiète pas ? Enfin, j'ai eu un traumatisme d'enfant quoi. >>



Poussant un faible soupir à cette pensée, je détournai lentement le regard en réfléchissant, me disant que c'était tout de même étrange même si ce n'était pas vraiment possible. Après tout, Nagi était mort depuis trop longtemps. Et le fait de ressusciter n'était qu'un mot employé par ceux qui ne croyaient pas en la mort, qui n'étaient pas capable de faire le deuil et qui ne voulaient qu'espérer, alors il fallait que j'arrête d'espérer trop de choses à la fois. Laissant mon regard se vider une nouvelle fois d'émotions, je posai ma tête sur la couverture, m'ennuyant platement et ne me sentant vraiment pas à l'aise dans cette pièce close. Rah, et c'était des portes coupe - feu, donc ça se fermait automatiquement en plus. Merci pour les claustro. Même si la chambre était immense, qu'il y avait de la place, cette sensation continuait de s'éterniser. Qu'importe ce que je pouvais penser ou espérer, ça ne marchait pas comme ça avec moi après tout. Frissonnant une nouvelle fois, je poussai un nouveau long soupir. Roh. Qu'est - ce que je pouvais faire franchement.


<< Putain, tu fais quoi dans cette chambre le reste du temps ? Déjà que j'me fais chier accompagné, j'imagine pas. Y a RIEN. >>


Réfléchissant ensuite un peu plus à ce que le jeune adolescent m'avait dit, je me repassais encore et encore tout ça. Ouais, deux gens tactiles, et voilà ce qu'on pouvait croire à un couple. Même notre couple du clan n'était pas aussi proche que ça .. ces petits pudiques ... oooh, j'allais leur faire chier en rentrant tiens ! Souriant une nouvelle fois d'amusement à cette pensée, je me demandais bien quelle tête allait faire le droguée en se voyant forcé à rester super proche de sa copine. Finissant par avoir mal au dos, je grimaçai légèrement et m'installai tranquillement sur le lit, tout d'abord assit juste en face de Pocky. Il était petit même quand j'étais assit. Ehe. C'était fun ça. 


<< PockyKun, ça veut dire que y a pas de problèmes si je t'embrasse nan ? Vu que t'es hyper tactile ET célibataire attends ! Tu savais qu'en Occident, c'est pas dérangeant de s'embrasser sur la bouche ! Et puis faut avouer que la première fois tu t'es laissé faire. Ok c'était pour sauver ta vie ! MAIS ON S'EST QUAND MEME EMBRASSE ! >>


Arborant un air fier, j'haussai un sourcil en reprenant aussitôt un air froid quand je sentis la porte s'ouvrir. Oh ... le p'tit ami ! Et vu sa tête, il avait juste entendu la dernière phrase. Oooh. Ca allait être joli ça. Me levant tranquillement pour m'asseoir sur la chaise en ayant perdu tout éclat dans mes yeux, je réfléchis longuement à quoi faire, m'asseyant en tailleurs :


<< Ohayô M'sieur le p'tit ami. >>


Ok, c'était pas son p'tit ami, je l'avais très bien compris ça. Mais il était tellement proche et possessif de Pocky que j'avais fini par garder ce surnom pour lui. J'avais cru comprendre qu'il s'appelait ... Katsu ? Woah .. j'préférais le P'tit Ami. C'était simple, rapide, et concret. On comprenait directement comment il était. Tactile, possessif, et bieeeeen chiant et collant. Alors j'allais prendre un malin plaisir à le regarder piquer une crise devant son cher Pocky. 


<< J'dois y aller de toute façon. On parlera la prochaine fois PockyKun ! >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeDim 9 Nov - 1:44

<< KatsuKun n’est pas mon petit – ami, c’est juste mon meilleur ami. Je sais que le fait qu’on soit aussi proche porte à le croire mais nous avons juste une relation fusionnelle. On est autant tactile l’un que l’autre, on a autant besoin d’affection l’un que l’autre. C’est pour ça qu’on est tout le temps en train de se prendre la main, d’être dans les bras l’un de l’autre, tout ça tout ça. Je suis totalement célibataire, je n’ai jamais pensé à me mettre en couple. Autant parce que cela risque d’attrister mes fans qui pensent toutes avoir une chance de devenir ma petite – amie que parce que j’ai du mal à m’accrocher aux gens. Disons que j’ai eu une mauvaise expérience qui fait que j’ai peur de m’accrocher aux gens et de me faire lâcher sans savoir pourquoi. >>

<< Hn. Tu m'as détaillé le fait d'être célibataire pour quoi au juste ? Parce - que bon, si c'est pour me dire "T'inquiètes pas, s'il devait tuer quelqu'un, ce serait mon petit - ami !" je m'en fous un peu sur le coup ... Et euh, t'inquiète pas ? Enfin, j'ai eu un traumatisme d'enfant quoi. >>

<< Je l’ai précisé simplement parce que j’aime être clair dans ce que je raconte à moins que je n’aie une raison valable de vouloir cacher quoi que ce soit. Je n’ai pas de raison de cacher que je suis célibataire, donc je le précise. Mais sinon, oui. Si KatsuKun devait tuer quelqu’un, ce serait certainement mon petit – ami ! >>

Rigolant bien volontiers de la possessivité de Katsu, Nagi haussa un sourcil en voyant que peu après, le voleur perdit toute émotion dans son regard. Penchant la tête sur le côté en se demandant ce qu’il pouvait bien lui arriver pour être aussi vide d’émotion aussi soudainement. Ce côté - la du voleur intriguait assez Nagi. Il se demandait ce qu’il avait bien eu comme éducation ou comme vie pour être aussi … Insensible ? Il ne montrait jamais rien de ce qu’il ressentait hormis une attitude désagréable, agressif et peu avenante sauf les fois où il s’adoucissait et où il était plus taquin et agréable, mais c’était encore rare. Et le fait de changer aussi soudainement et d’adopter un caractère aussi différent l’intriguait. Même lui qui avait également deux caractère distinct ne changeait pas aussi rapidement, à moins qu’il ne le remarque pas.

<< Putain, tu fais quoi dans cette chambre le reste du temps ? Déjà que j'me fais chier accompagné, j'imagine pas. Y a RIEN. >>

<< Je lis. Ou je parle avec les infirmières quand elles viennent me voir. Sinon je ne fais rien. Et oui, c’est affreusement ennuyant. >>

Laissant le voleur s’installait sur le lit pour s’asseoir, Nagi poussa un peu ses jambes pour qu’il puisse s’asseoir convenablement, le regardant avec un air intrigué en voyant qu’il semblait réfléchir et être en plein réflexion. Ce qui ne l’arrangeait pas vraiment. Il avait l’impression sûre et certaine que ce qu’allait dire le voleur n’allait pas tellement lui plaire ou allait affreusement le gêné. Il ne connaissait le voleur que depuis peu de temps, avait certes apprit à l’apprécier en un sens, mais il avait la désagréable impression qu’il allait vouloir se cacher après ce qu’il comptait dire.

<< PockyKun, ça veut dire que y a pas de problèmes si je t'embrasse nan ? Vu que t'es hyper tactile ET célibataire attends ! Tu savais qu'en Occident, c'est pas dérangeant de s'embrasser sur la bouche ! Et puis faut avouer que la première fois tu t'es laissé faire. Ok c'était pour sauver ta vie ! MAIS ON S'EST QUAND MEME EMBRASSE ! >>

Rougissant violemment, Nagi se tourna vers la porte en l’entendant s’ouvrir, regardant Katsu rentrait, ce dernier arborant un air peu commode. Il n’en fallut pas plus pour Nagi pour savoir que Katsu allait faire une crise de jalousie, il le sentait bien. Surtout si le voleur le provoquait, ne faisant certainement qu’augmenter sa possessivité. Nagi se releva donc calmement de sur son lit pour être correctement assis, priant silencieusement pour que le voleur ne dise rien et que par il ne sait quel miracle, il se taise ou alors décide de partir sans rien dire. Par expérience, Nagi savait que les crises de jalousies de Katsu n’était pas vraiment facile à calmer et il appréhendait déjà celle que son meilleur ami allait faire.

« Vous vous êtes embrassés où quand et pourquoi ? Et pourquoi tu ne m’as rien dit ? Je croyais que j’étais ton confident, que tu n’avais besoin que de moi et de personne d’autre ! Que j’étais et que je serais toujours le seul à être aussi proche de toi ! Tu m’as mentis c’est ça ?! »


<< Ohayô M'sieur le p'tit ami. >>

« Oh, toi, la ferme ! »

<< Quand il a volé mon portefeuille. Je faisais une crise de panique suite à l’agression. Il m’a embrassé pour m’aider à respirer, c’est tout ! Il n’y a rien eu d’autre ! >>

Bon, ce n’était pas l’entière vérité puisqu’il ne parlait pas du baiser forcé échangé en prison et des deux tentatives de viol. Mais s’il le faisait, le voleur pouvait dire adieu à la vie. Katsu n’hésiterait pas une seconde pour lui sauter dessus et se battre avec lui pour le punir d’avoir osé touché à Nagi. Et Nagi aurait beau lui dire d’arrêter, il savait qu’il ne le fera pas. Pour l’arrêter, il aurait fallu qu’il s’interpose. Mais avec son état actuel, il ne pouvait rien. Il croisait donc les doigts en espérant que le voleur se délecterait de la crise de Katsu pour un simple baiser et qu’il partirait ensuite sans parler de ce qu’il s’était passé en prison.

<< J'dois y aller de toute façon. On parlera la prochaine fois PockyKun ! >>

« Parce que t’es encore la toi ?! T’as su rentrer alors maintenant tu sors ! »

Observant son meilleur ami lançait un regard noir au voleur, Nagi le laissa s’approcher de lui, plongeant son regard gris dans le regard océan de son meilleur ami qui plaça son visage à quelques centimètre du sien. Il avait beau parler sans hausser le ton, on ressentait très bien la rage sourde qu’il éprouvait envers un simple voyou de bas – étage ayant osé touché à son Nagi.

« Depuis quand un baiser t’aide pour une crise de panique hein ? C’est nouveau ça ? Et depuis quand tu fais ami – ami avec les autres ? Tu as toujours été faussement proche des autres alors pourquoi tu deviens aussi proche de quelqu’un ? Tu m’explique ? Tu n’as besoin de personne ! De personne ! Je suis là, ça suffit. Je connais tout de toi, tu connais tout de moi. Alors ne t’approche pas des autres ! Ils n’ont aucun intérêt pour toi. Aucun d’eux ne sait qui tu es vraiment ni ce que tu as vécu. MOI, je le sais. MOI, je suis là pour toi, MOI je peux te donner tout ce dont tu as besoin. Alors ne laisse personne t’approcher ! Ils ne t’apporteront que des ennuis, tu le sais très bien. »

<< KatsuKun … >>

Passant ses bras autour du cou de son meilleur ami, Nagi le rapprocha suffisamment près de lui pour pouvoir nicher sa tête dans son cou en respirant son odeur qu’il trouvait rassurante, au même titre que celle de son frère qui l’apaisait autrefois. En repensant au fait que le voleur avait la même odeur, Nagi le chercha du regard dans la pièce, se demandant si la scène l’amusait ou autre. Katsu était plus que tout quelqu’un d’affreusement possessif et ses paroles pourraient laisser croire que Nagi restait proche de lui parce qu’il pouvait lui faire peur où qu’il craignait des représailles si jamais il le quittait, mais pas du tout. Nagi aimait ce côté ultra possessif chez son meilleur ami. Quand il faisait une crise de jalousie, toujours pour des raisons stupides, Nagi ne faisait que l’aimait d’autant plus. Avec ces crises, il avait la preuve que Katsu tenait vraiment à lui alors cela lui faisait plaisir.  

<< KatsuKun, tu sais très bien que je n’ai besoin que de toi … Tu es tout pour moi. Tu es le seul à qui je peux tout dire. Je ne pourrais jamais te lâcher parce que je peux être proche de quelqu’un d’autre. Tu es le seul qui compte à mes yeux, tu le sais parfaitement. Jamais je ne pourrais te remplacer, tu es irremplaçable. Tu es une partie intégrante de moi, je te l’ai déjà dit plus d’une fois. >>

« Tu m’appartiens … »

<< Oui. >>

Laissant Katsu monter sur le lit, Nagi se laissa enlacer, se laissant volontiers aller dans les bras de son meilleur ami. La tête contre son torse, les yeux fermés, un léger sourire aux lèvres tandis que Katsu le gardait précieusement contre lui comme on garde un trésor, un bras autour de sa taille et l’autre dans ses cheveux. A l’attitude de Nagi, on voyait qu’il avait l’habitude de ses crises de jalousie et qu’il savait quoi dire pour baisser la tension. A l’attitude de Katsu, on voyait que Nagi comptait plus que tout pour lui et qu’il ne le laisserait jamais à personne d’autre.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeDim 9 Nov - 12:47

<< Ohayô M'sieur le p'tit ami. >>

« Oh, toi, la ferme ! »

<< Quand il a volé mon portefeuille. Je faisais une crise de panique suite à l’agression. Il m’a embrassé pour m’aider à respirer, c’est tout ! Il n’y a rien eu d’autre ! >>

<< Bah oui ! On a rien fait d'autres ! >>

Dès son entrée, il avait pété une crise. Dès son entrée, il avait osé détruire l'ambiance qui s'installait entre - nous. Cette vermine, cet intrus, cet inconnu qui avait osé entrer, qui avait osé nous interrompre se plaignait désormais ? Qu'est - ce que j'en avais à faire après tout ? Il était entré dernier, il n'avait qu'à partir si cela ne lui plaisait pas ! Je n'en avais rien à faire moi de lui, alors qu'il arrête de se plaindre, qu'il arrête de vouloir tout contrôler. Il me mettait hors de moi, il me rendait furieux. Qu'importe le mur entre nous, qu'importe tout ce qui pouvait être caché, je voulais juste le tuer, je voulais juste qu'il crève, qu'il dégage et qu'il ne revienne plus jamais. Alors que j'avais commencé à m'accrocher à quelqu'un, alors que je finissais pas gagner en affection, que j'avais alors fini par apprécier l'idole, celui - ci avait préféré tout gâcher, me mettant hors d'ici, me faisant dégager. 

<< J'dois y aller de toute façon. On parlera la prochaine fois PockyKun ! >>

« Parce que t’es encore la toi ?! T’as su rentrer alors maintenant tu sors ! »



Oh qu'il la ferme. Mon coeur me serrait, mon coeur commençait réellement à me faire mal. Comme si on me volait quelque - chose d'important sans que je ne sache quoi. Qu'il dégage, il n'avait rien à faire ici, il n'avait pourtant jamais eu quoique ce soit à faire ici. Je ne supportais pas ce garçon, je ne supportais pas ce gosse qui se croyait plus fort que tous, qui se pensait seul propriétaire de son soit disant "ami". Si t'appelais ça de l'amitié franchement. Si seulement il pouvait juste fermer sa gueule une fois, si seulement il pouvait se la fermer. Il entrait, il me laissait alors autre part, me bousculant, me laissant à l'abandon des autres dans cette pièce fermée, dont les murs se rapprochaient de plus en plus de moi jusqu'à m'étouffer. Je ne pouvais pas rester ici plus longtemps dans tous les cas. C'était impossible de pouvoir rester plus longtemps en présence de lui, de ce déchet qui n'avait qu'à mourir, qu'à se faire brûler, qu'à disparaître. Je l'espérais du plus profond de moi. Ce dont il ne savait pas était sûrement que les membres du clan rouges avaient acquis un don de feu, que, même si ce n'était pas de la même puissance que notre chef de clan, on pouvait toujours le contrôler. On pouvait toujours s'en servir si c'était pour combattre contre un autre clan. Mais qu'est - ce que j'en avais à foutre. Je pouvais très bien donner un violent coup dans son abdomen ou encore brûler son bras, je m'en foutais. Me levant lentement de la chaise en me sentant de plus en plus enfermé, le mur créé entre moi et ces deux individus m'étouffait, me rendait si seul. J'avais l'impression d'être le seul de ressentir cet abandon, cet écart que j'avais déjà vécu dans mon enfance. Ce n'était pourtant pas grand chose, mais je le ressentais quand même. Je le ressentais quand même malgré toute la volonté du monde. Nagi, pourquoi portais - tu le même nom que cet adolescent qui ne te méritait pas ? Pourquoi est - ce qu'il osait salir ton nom au point de me dégoûter ? Pourquoi Nagi ? 
Les regardant s'engueuler comme un couple le ferait, la moindre de ses paroles m'horripilaient, me mettaient hors de moi. Qu'importe comment j'avais mal, qu'importe l'abandon que je pouvais ressentir là, on étant contre la porte, tout ce que l'on pouvait voir de moi était un air froid, agressif, se voulant hautain. Et cela, cela était bien la seule chose qui changeait de l'habituelle, de l'habituel moi qui n'avait qu'un air banal, froid quoiqu'un peu repoussant. Mais là, ce n'était pas comme d'habitude, où je ne le faisais pas de mon plein gré. Là, j'avais juste une envie de meurtre après tout, une envie violente, forte et incroyable de meurtre qui, ne se calmait pas.
 
« Tu m’appartiens … »

<< Oui. >>



Ce n'était pas ton objet. Ca ne le serait jamais, qu'importe comment tu pouvais l'espérer, jamais une personne ne pouvait entièrement t'appartenir. Jamais. Qu'importe la volonté que tu y mettais, jamais tu ne pouvais réussir à l'avoir. Si tu osais un jour préparer quoique ce soit de grandiose, cette personne pouvait se mettre contre - toi, ou pire encore, d'autres pouvaient te séparer de cette personne qui t'étais si chère. Alors pourquoi continuais - tu d'espérer Yôma ? Pourquoi ? Un faible sourire malsain s'étirant sur mes lèvres, j'en devenais fou, j'en devais fou. Je voulais détruire cette fausse amitié, je voulais plus que tout détruire cette relation qui se voulait fraternelle, proche. Même si je pouvais savoir la douleur que l'on pouvait ressentir à ce moment là, je continuais de vouloir tout détruire sur mon chemin. Tournant alors d'un air lent la poignée de la porte, celle - ci se mit très légèrement à brûler, après tout, mon don commençait à s'affoler, à vouloir lui aussi détruire ce qu'il se trouvait devant moi.



<< S'il t'appartiens tant que ça, s'il t'es SI cher que ça, explique - lui la raison de l'autre baiser ! Oh ! Et tant qu'à faire ! Pourquoi ne pas lui parler du début de l'érection que t'as eu ? C'est vrai quoi ! On a jamais rien fait d'autre qu'un SIMPLE baiser ! Hein ?! Nagi ? >>


Ce prénom, craché de ma bouche, on pouvait y lire toute la haine, tout le mépris que je ressentais en lui. Lui, ce morveux qui avait osé salir le prénom de mon frère, celui qui avait osé porter son nom, je le haïssais. Alors que mon frère était une personne proche, adorable, lui, n'avait fait que de me dégoûter. La pièce se renfermait de plus en plus, il fallait de toute façon que je parte. Fusillant du regard ces deux amis, je claquai violemment la porte, laissant une trace de brûlure apparaître sur la pauvre poignée qui n'avait rien demandée.
Et petit à petit, je rentrais chez moi, le coeur battant vite, me serrant horriblement comme si j'avais fait quelque - chose qui n'avait pas lieu d'être. Pourquoi ? Pourquoi au juste souffrais - je autant ? Je n'avais pourtant rien fait de mal, je .. n'avais fait que de me venger, je n'avais que fait ressentir le même sentiment d'abandon, de séparation non ? Enfermé dans ma chambre, j'étais terrifié, j'avais l'impression de ne plus pouvoir bouger correctement. Regardant lentement la photo dans le cadre, je n'étais même plus capable de me reconnaître. Les visages étaient floues, je ne reconnaissais même plus l'enfant que j'étais auparavant. Et Nagi, lui qui n'avait que trois ans, pourquoi est - ce que je n'étais plus capable de reconnaître son visage ? Je ne savais plus rien de lui. J'étais désormais juste un inconnu dans ce monde. Nagi .. Nagi ..


Le temps passait lentement, le temps passait oui. Je ne sortis alors que deux semaines plus tard, ayant prévu l'arrivée de Kagi dans peu de jours. Il me fallait sortir, il me fallait de toute façon de quoi manger. Alors, prenant le peu d'argent que j'avais réussi à amasser depuis la dernière fois, l'on  ne voyait même pas les cernes sous mes yeux. Durant ces deux semaines, plusieurs crises de paniques s'étaient faites ressentir. Je me sentais vraiment mal enfermé, mais j'étais incapable d'en sortir une fois enfermé. Comme si quelque - chose m'en empêchait. Comme si ma propre volonté m'en empêchait. Et mon corps, qui cachait tout, qui refusait même de faire ressentir ma fatigue aux autres. Revenant des magasins avec deux sacs lourds, j'étais fatigué. Me cognant contre quelqu'un en chemin, je pestai alors en voyant de nouveau l'idole dans le coin. Qu'il dégage. A l'ombre, j'avais cette apparence habituelle, mais dès que j'étais sous le soleil, mon regard redevenait vert, mes cheveux un peu plus blonds, mais le plus important était mon teint qui pâlissait un peu plus, qui s'éclaircissait bien évidemment grâce à la lumière. Et cela montrait alors très légèrement les cernes de mon visage. J'avais du mal à respirer, je ne voulais pas non plus rentrer chez moi après tout. Restant alors dans mon coin à l'ombre, j'attendais qu'il parte, ne me doutant pas qu'il puisse venir dans le chemin où j'étais. Sortant donc un paquet de cigarette pour fumer dans mon coin, il fallait que ma respiration tremblante disparaisse, il fallait que je me rassure de ma chambre.


<< Putain .. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  I_icon_minitimeDim 9 Nov - 14:33

Se laissant aller dans les bras de son meilleur ami, Nagi poussa un léger soupir de satisfaction, soulagé d’avoir pu réussir à calmer Katsu aussi vite. Mais un pincement désagréable venait serrer son cœur. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait horrible. Comme s’il avait mal agit, comme s’il avait dit des choses qu’il n’aurait pas dû dire. Il ne montrait rien pour ne pas que Katsu pense à mal mais Nagi se sentait mal sans en savoir la raison. Il n’avait rien fait de mal, si ? Il avait juste rassuré son meilleur ami en disant ce qu’il pensait vraiment. Pour lui, Katsu était vraiment quelqu’un d’important, une partie importante de vie, son confident, quelqu’un à qui il tenait énormément, à qui il faisait plus que confiance. Et appartenir à Katsu ne le gênait pas, du moins pour le moment. Etre à lui ne lui posait pas de problème puisqu’il n’avait ni l’envie ni l’intérêt de se rapprocher des autres autant qu’il était proche de Katsu. Alors il ne comprenait pas vraiment d’où venait ce soudain sentiment de mal – être.
Rouvrant doucement les yeux en entendant la poignée de la porte commençait à être tournée, Nagi adopta son regard perçant avant de hausser un sourcil en sentant la colère sourde et surprenante du voleur, ne comprenant pas pourquoi il paraissait soudainement aussi mal – à l’aise, en rage.

<< S'il t'appartiens tant que ça, s'il t'es SI cher que ça, explique - lui la raison de l'autre baiser ! Oh ! Et tant qu'à faire ! Pourquoi ne pas lui parler du début de l'érection que t'as eu ? C'est vrai quoi ! On a jamais rien fait d'autre qu'un SIMPLE baiser ! Hein ?! Nagi ? >>

Nagi se détacha légèrement de son meilleur ami, lui serrant la main pour ne pas qu’il bouge et qu’il soit tenté de rattraper le voleur. Mais ce qui importait le plus Nagi pour le moment c’était la raison de la soudaine colère du voleur et pourquoi il avait sous – entendu ce qui avait pu se passer entre eux en prison. Pourquoi emblait – il aussi retourné ? Et pourquoi avait – il prononcé le prénom de Nagi avec autant de haine et de dégoût ?

Qu’est – ce qu’il lui prend ? Il n’y a même pas deux minutes il souriait, il était agréable et il se moquait gentiment de moi. Là, il … Il était totalement en rage, il bouillonnait littéralement de l’intérieur. Il … Il m’a fait peur. On aurait dit qu’il allait se jeter sur Katsu ou qu’il allait s’en prendre à tout et n’importe quoi pour le réduire en poussière. Je ne comprends pas pourquoi il était d’humeur aussi massacrante … La crise de Katsu l’aurait agacé ? C’est lui qui l’a provoqué !
Du peu que je le connais, il ne semble pas se montrer ainsi aussi souvent. Il peut très bien être de mauvaise humeur, je l’ai vu de mauvaise humeur. A être froid et agressif. Mais autant … Il m’a fichu la trouille !


Secouant doucement la tête en ayant poussé un soupir d’incompréhension totale, Nagi se tourna vers son meilleur ami qui le regardait avec un air peiné, ne comprenant apparemment pas ce qu’il se passait et se sentant affreusement mal dû au fait que Nagi lui cachait des choses. Ce dernier le regarda donc calmement, esquissant un faible sourire avant de venir se placé à califourchon sur lui. Nagi prit le visage de Katsu entre ses mains, voulant le rassurer. Lui dire que ce n’était rien, qu’il n’avait pas à s’inquiéter, que le voleur se contentait juste de sûrement être jaloux de leurs relations. Mais il ne pouvait pas le rassurer en lui disant ça. Lui – même se sentait affreusement mal. Il ne savait pas quoi faire. Il était totalement perdu au niveau de ce qu’il éprouvait pour le voleur. Pourquoi se sentait – il mal en le voyant aussi en colère alors qu’il n’avait fait que rassurer son meilleur ami ?
Totalement perdu émotionnellement, Nagi ne put que sourire légèrement à son meilleur ami, incapable de dire quoi que ce soit pour le rassurer puisqu’il était perdu au niveau de ses sentiments présent.

« De quoi parlait – il Nagi ? »

<< Rien. Oublie. Tu n’as pas besoin de savoir ça, cela ne ferait que te faire souffrir. >>

Nagi ne montra pas son soulagement en voyant que Katsu ne cherchait pas à comprendre plus que ça et il se contenta de se remettre dans ses bras, s’apaisant avec son odeur et les battements de son cœur. Il réussit à changer de sujet, parlant de tout et de rien avec lui jusqu’à ce que Katsu se taise soudainement sans plus répondre aux phrases de Nagi. Intrigué, Nagi se détacha donc de lui, se demandant ce qu’il avait sans réussir à savoir ce qui lui arrivait en le regardant. Puis son meilleur ami lui demanda quelque chose, quelque chose qui fit que Nagi rougit violemment et regarda son meilleur ami d’un air interdit. Il … Ne lui demandait sérieusement pas de faire ça ? Qu’est – ce qui pouvait bien lui prendre d’un coup ? Ils avaient changés de sujet, parlaient de chose n’ayant aucun rapport avec ça mais il revenait là – dessus avec une demande aussi étrange et soudaine ?

<< Q-Quoi ? >>

« Embrasse – moi. Tu l’as fait avec lui, pourquoi pas avec moi ? On s’était promis de partager le plus de chose possible ensemble. Tu peux bien accepter de m’embrasser ? A moins que cela ne te dérange parce que je ne suis pas lui ? »

<< KatsuKun … C’est lui qui m’a embrassé. Une fois pour calmer ma crise et une autre fois de force. Je n’ai jamais voulu que ça arrive. >>

« Je ne te crois pas. »

Nagi laissa un air triste se montrait sur son visage. Il ne comprenait pas ce qui arrivait à Katsu. Après une crise de jalousie, il était demandeur de câlin, ce qui se comprenait. Mais pas de baiser. Il ne lui avait jamais demandé de faire quelque chose de ce genre. Il savait que cela gênait Nagi alors il ne l’avait jamais demandé ou sous – entendu. Alors pourquoi lui demandait – il donc ça maintenant ? Par jalousie ? Pour être sur un pied d’égalité avec le voleur ? Il ne le sera jamais avec un simple baiser échangé. Mais ça, seul Nagi le savait.

Je … Je n’ai pas envie de faire ça. Je n’ai pas envie de partager ce genre de chose avec lui. C’est mon meilleur ami, j’aime être contre lui, qu’il me prenne dans ses bras, qu’on dorme ensemble. Pas … Pas ça. Je ne peux pas l’embrasser. Je ne veux pas. Je ne veux pas de ça avec lui. Je …
Je veux que ce soit le voleur qui le fasse. Je veux que ce soit lui qui m’embrasse. Personne d’autre. Je ne veux partager ça avec personne d’autre.
Wait.
Pourquoi je veux que ce soit juste lui ?


Nagi ne se comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi il voulait se faire embrasser par le voleur et pas par Katsu. Il connaissait Katsu depuis longtemps maintenant, avait souvent été proche de lui sans oser s’approcher des autres et avait vécu beaucoup de chose avec lui. Il connaissait le voleur depuis peu de temps, il l’avait presque violé à deux reprises et il était incapable de l’appeler par son prénom parce que pour lui, Yôma était réservé à son grand – frère et à personne d’autre. Alors pourquoi ? Pourquoi voulait – il que le voleur l’embrasse encore une fois ?
Refusant donc le plus doucement possible la demande de Katsu, Nagi voyait bien que ce dernier ne comprenait pas pourquoi il refusait une telle chose. Mais c’était impossible pour Nagi que d’embrasser Katsu alors qu’il voulait que ce soit uniquement le voleur qu’il le fasse et qu’en plus de ça, il ne comprenait pas pourquoi.

Le temps passant, Nagi put finalement sortir de l’hôpital, entièrement remis. Tout du moins physiquement. Il ne comprenait toujours pas ce qu’il éprouvait pour le voleur. Il n’arrivait pas à savoir si c’était normal, s’il éprouvait de l’amour pour lui ou s’il le prenait simplement pour son grand – frère à cause de plusieurs points commun et qu’il éprouvait donc une adoration pour lui, voulant se rapprocher de lui pour avoir l’impression d’être avec son frère. Il ne savait pas comment savoir, ne savait pas quoi faire et il ne pouvait se confier à personne puisque Katsu ne ferait que s’énerver d’autant plus. Alors Nagi préférait garder tout pour lui et se débrouillait de lui – même pour savoir ce qu’il ressentait pour lui.
Sortant du collège, Nagi fit un bout de chemin avec un groupe de fille de sa classe, discutant avec elle de tout et de rien avant de devoir faire un détour pour aller s’acheter de quoi écrire de nouvelle partition et un nouveau carnet pour écrire des paroles. Généralement il demandait à sa Manageuse de s’en chargeait ou il y allait avec Katsu mais cette fois – ci, il était seul et s’en chargeait de lui – même. En ce moment, il lui arrivait souvent de s’y prendre seul pour faire certaine chose, ayant besoin de réfléchir. Il était donc souvent perdu dans ses pensées, à essayer de comprendre ce qui le tracassait.
C’est donc perdu dans ses pensées qu’il marchait dans la rue, se dirigeant vers la boutique dont il avait besoin avant de manquer de tomber, s’étant rattraper tant bien que mal en s’était fait bousculer. Posant son regard sur le fauteur de trouble, son cœur rata un battement en voyant de qu’il s’agissait. Il ne savait pas ce qu’il ressentait pour lui, mourrait d’envie de lui demander la raison de sa crise de nerf de la dernière fois, pensant assez souvent à lui et voilà qu’il le croisait au hasard dans la rue. Il ne savait même pas quoi faire. S’il devait simplement le saluer et reprendre son chemin, entamait la discussion avec lui ou lui demandait pourquoi il s’était énervé. Il ne savait pas, il était perdu.

<< Putain .. >>

<< Pourquoi tu t’es énervé à l’hôpital ? >>

Non, non et non ! Espèce d’idiot ! Pourquoi c’est la première chose que je dis ?! Je suis devenu idiot ou quoi ? Bonjour ça existe plus pour moi ou quoi … AH ! J’en ai marre … J’arrive à rien en ce moment. Je peux juste penser à lui et à rien d’autre. Qu’est – ce qu’il a le don de m’agacer …


Grognant faiblement contre lui – même, Nagi arrangea son écharpe correctement, se mettant un peu plus dans l’ombre pour ne pas qu’on le remarque tout de suite. Il voulait une réponse du voleur avant de continuer son chemin, quitte à ce qui l’envoie balader ou qu’il s’énerve. Ce qui se comprendrait vu la franchise dont avait fait preuve Nagi en demandant ce qui lui était arrivé de but en blanc, sans même le saluer ou dire quoi que ce soit d’autre.
Levant sur lui un regard perdu et inquiet, Nagi attendait une réponse. Si le voleur faisait attention à son regard, il pouvait très clairement voir que l’inquiétude de Nagi était réelle et qu’il avait peur d’avoir mal agit, que si c’était le cas, il était même prêt à s’excuser. Il s’inquiétait réellement alors il adoptait le comportement d’un enfant de son âge, s’inquiétant pour rien en ayant peur d’avoir mal agit sans en connaitre la raison.  
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