Another K Project
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Another K Project

RPG Inspiré de l'animé K Project ~
 
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 << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>

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Yôma Kagerou

Yôma Kagerou


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMar 30 Déc - 20:07

<< KatsuKun … T’as quoi dans tes poches … ? Y a un truc dur entre mes jambes … >>

« N-Nagi ! »



Eeh ... Mes yeux suivant Nagi qui se relevait, je le serrai alors calmement contre - moi, mes bras autour de sa taille. Je me contentai juste de garder ce sourire idiot sur le coin de mes lèvres pour ne pas l'inquiéter. J'avais réussi à faire ce quej'avais voulu faire, j'avais réussi à mettre Katsu dans une situation extrêmement gênante, mais, étrangement, je me sentais plus écoeuré de moi - même qu'autre chose. Je ne comprenais pas, je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Pourquoi est - ce que je m'étais amusé à salir mon amant alors qu'il m'était si fidèle au juste ? Parce - que je le traitais comme une poupée peut - être ? J'étais égoïste de toute façon, je le savais bien, je ne pensais qu'à moi et ç'avait toujours été comme ça. Mais bon, comment est - ce que je pouvais faire sinon. Arrête d'y penser Yôma, tu te détruits intérieurement là, c'est pas ce que t'es non ? Tout le monde dit que t'es juste joueur, que tu fais que de t'amuser et de te mettre à utiliser tes poings quand tu as quelque - chose qui te met hors de toi. Alors arrête de te déprimer tout seul Yôma, ça ne te ressemble pas. Et puis, rien que la vue de Katsu gêné au possible me plaisait, ou du moins, était censé me faire plaisir. M'enfin, c'était bien fait pour lui quand même, il n'avait pas à s'imiscer dans notre relation, il n'avait pas à exister :

<< OniiChan … Je peux dormir … ? J’ai sommeil … >>


C'était pas le sujet. Mon sourire victorieux scotché sur mon visage, je finis donc par m'intéresser à Nagi et fis la moue dans mon coin. Ah, je m'étais trop amusé, j'en étais devenu trop égoïste non ? Pourquoi est - ce qu'il ne se plaignait pas au juste ? Il avait peur que je me mette en colère n'est - ce pas ? Je me contentai donc d'hocher la tête en guise de réponse avant de l'embrasser tendre pour m'excuser de l'avoir épuisé et de ne pas avoir fait attention à lui. Ma main remontant pour caresser ses cheveux, je le couvrai très lentement de la couverture pour qu'il n'attrape pas voir et le laissai donc s'endormir sans rien dire. On pouvait peut - être croire à un schyzophrène quand on me voyait, mais qu'est - ce que je m'en fichais. Autant je me montrais insupportable, invivable vis à vis de Katsu, autant j'étais aux petits soins quand il s'agissait de Nagi. Du moins, je le traitais comme une poupée de porcelaine quand je me rendais compte de mes erreurs beaucoup trop nombreuses. C'était pour ça que je m'étais créé une coquille, c'était pour ça que je me cachais toujours non ? Pour éviter de blesser qui que ce soit. Caressant toujours ses cheveux, j'attendis d'être sûr qu'il dormait assez profondément pour ne pas être réveillé trop facilement avant de laisser mon regard auparavant brillant se vider et se montrer beaucoup plus froid. Comme ça il avait été excité mh. Au point d'avoir une érection assez présente pour qu'on la sente ? Eeh .. intéressant .. Il n'avait vraiment aucune honte. Me retenant d'aller jeter mes poins sur lui, je n'avais pas à m'en prendre à lui. C'était de ma faute s'il en avait une non ? Mais même ! Il n'avait pas à venir dans la vie de Nagi ! Il n'avait rien à faire là ! Seul moi avait le droit de le toucher ! J'étais le seul qui pouvait m'occuper de lui ! Alors pourquoi est - ce qu'il continuait d'espérer ? Serrant un peu plus mon petit - ami contre - moi de façon possessive, je ne voulais pas qu'il parte voir quelqu'un d'autre. Je ne voulais pas qu'il m'oublie ou qu'il se lasse du grand - frère que j'étais. Ah .. le sommeil commençait à m'emporter, la fatigue m'accaparait, me rendait soudainement beaucoup plus faible. Sans une seule parole de prononcée, je laissai ma tête retomber sur le haut de son crâne pour avoir un minimum d'appui et fermai mes yeux. Dormir. C'était tout ce que je voulais là. Glissant très lentement sur le côté, j'enroulai me sbras autour de la taille de mon amant et m'allongeai de manière confortable tout en profitant de ma bouillote adorée.
Je savais de toute façon que ces moments passés ensemble n'allaient plus durer. Les parents allaient revenir, allaient sûrement s'opposer à notre relation et nous obliger à ne plus se voir. C'était toujours comme ça de toute façon. Jamais une chose s'était produite comme je l'avais voulu, avec les bons sentiments cachés derrière. J'étais beaucoup trop impulsif mh ..
Midi passa, puis l'après - midi aussi. Réveillé par un appel au moment du coucher du soleil, je me détachai avec difficulté de Nagi pour pouvoir prendre le téléphone qui se trouvait non loin de moi et répondit en faisant la moue. J'étais fatigué moi. Je me calmai malgré tout bien vite en reconnaissant la personne de l'autre côté du combiné. Oh ! Kagi ! Me relevant lentement, je lui proposai de sortir s'amuser un peu avec le reste du clan tout en lui racontant deux - trois choses. Bon beh, fallait que je me prépare moi. Je couvrai lentement mon petit - frère de la couverture en écrivant un mot à son attention pour lui dire que je sortais et que je ne savais pas quand j'allais revenir, sûrement dans la nuit. Je m'habillai rapidement de vêtements bien chauds, achetés soigneusement la veille, avant de m'en aller dans le plus grand silence qui soit.
Bon, ok, j'allais pas le cacher, pendant toute la nuit, je n'avais pas du tout fait attention au temps qui passait. Passant quasiment toute la nuit au bar ou encore dehors à écouter les autres se plaindre, parler de leur vie de couple ou de je ne sais quoi encore, j'étais ensuite parti chez moi le temps d'aider Kagi en lui offrant deux - trois choses qui m'étaient désormais inutiles. Puis, une fois cela de fait, je l'avais accompagné jusqu'à l'hôpital et lui avait un peu plus parlé. C'était donc qu'au petit matin que je fus rentré à la maison, entrant silencieusement dans le salon en me rendant compte de l'heure. Je vérifiai soigneusement de ne rien avoir oublié et envoyai un message par téléphone pour répondre à quelqu'un. Nagi .. ? J'avais du l'inquiéter à ne pas rentrer de la nuit. Le charchant du regard, je le trouvai alors mais fut comme incapable d'aller le voir. Bloqué, figé. Quelque - chose m'en empêchait, mes pieds ne voulaient plus bouger. C'était comme s'il m'était interdit de le toucher, de le vexer.  Pourquoi, dès que je m'attachais à quelqu'un, cette sensation revenait ? La sensation de ne pas les satisfaire me hantait et m'empêchait d'avancer. Abandonnant, je partis alors vers ce qui était censé être mon ancienne chambre d'enfant. Elle était .. vachement petite. Je fouillai lentement tout ce qui se trouvait à l'intérieur, essayant de me souvenir de quelque - chose. Les armoires, le lit, les jouets. Tout y passait. Mes cheveux quasiment blonds retombant sur mon visage, je finis par trouver une petite boîte bien cachée et décorée d'une main d'enfant. Eeh .. elle me disait quelque - chose cette boîte. Ce n'était pas le cadeau que je voulais offrit à mon frère le jour où je m'étais fait enlevé ? Je le lui avais fait ça non ? Eeh .. ma main sortant de cette petite boîte des dessins, je pris ensuite avec le plus grand soin qui soit une petite peluche qui s'y trouvait. Sur cette peluche qui s'avérait être un lapin, on voyait un coeur accroché avec le nom de mon frère cousu dessus. Eeh .. En faite, j'avais fait tout mon possible pour lui plaire et pour montrer toute l'affection que je portais pour lui par le biais de cadeaux. M'enfin, il fallait que je range cette boîte après. C'était le bordel dans cette chambre qui ne me disait plus rien du tout.
Je ressortis alors de cette pièce pour me diriger vers la salle de bain en verrouillant la porte derrière moi afin de prendre une bonne et longue douche bien reposante. Habillé d'un sweat à capuche avec des oreilles de chat cette fois - ci, j'appuyais calmement sur la poignée tout en déverouillant la porte et la tirai, puis la poussai, puis recommençait avant de me figer. Le verrou .. était coincé .. ? Je n'arrivais pas à ouvrir la porte. En parlant de ça, je n'avais pas entendu un seul bruit comme quoi j'avais bel et bien déverrouillé la porte ! Donnant un violent coup dans cet objet de bois pour essayer de m'en sortir, je laissai ma respiration s'accélérer et commençai bien vite à paniquer. De plus en plus. C'était incontrôlable, je ne pouvais pas rester enfermé dans cette pièce une seconde de plus. J'espérais, non, je priais pour pouvoir sortir un jour d'ici. Il fallait qu'elle se déverrouille ! Je ne pouvais pas rester coincé à cause d'une serrure qui faisait un caprice à cause de son ancienneté ! C'était impossible ! J'avais beau tourner la chose, ça refusait tout simplement de me laisser sortir ! Je n'avais plus aucune envie de rigoler ou de le prendre avec calme. J'étais juste en train de péter un plomb, de paniquer exactement comme je le faisais dans mon enfance. Je n'avais plus de force. Je n'avais plus la force de me débattre dans cette pièce. Tremblant énormément, je reculai lentement avant de me laisser tomber dans un coin de la pièce. Je n'arrivais plus à respirer. Quelqu'un. Que quelqu'un vienne. Je fermai lentement les yeux en laissant des larmes se verser. Il fallait que j'oublie, il fallait que je pense à autre - chose. Je retombais en enfance.

<< K - KaaSan .. >>

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Nagi Mikado

Nagi Mikado


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMer 31 Déc - 1:31

<< OniiChan … Je peux dormir … ? J’ai sommeil … >>

Nagi fixa son regard sur le voleur, attendant de savoir si oui ou non il avait la permission de dormir. Et, trop concentré en attente de sa réponse, il ne fit pas attention à Katsu qui partit en se faisant le plus discret possible, rageant silencieusement dans son coin. Ce que le voleur ne savait pas mais ce dont il se doutait peut – être, c’était que Katsu n’allait certainement pas le laisser faire. Pour reprendre un exemple de ce dernier, dans les Anime, le protagoniste préférait la brute à l’intello, certes. Mais il ne fallait pas oublier le personnage du meilleur ami, ou ami d’enfance, qui ressentait quelque chose pour le protagoniste et qui faisait tout pour le récupérer. Et c’est bien ce que comptait faire Katsu. Il allait récupérer Nagi, cela prendra le temps qu’il faudra, mais il le récupèrera. Pour Katsu, Nagi lui revenait de droit. Après tout, ç’avait été lui son premier fan, ç’avait été lui qui avait aidé à lancé sa carrière, c’était lui qui le réconfortait dès qu’il allait mal, c’était lui qui calmait ses crises de panique, c’était lui qui connaissait tout de lui. Il était légitime qu’il soit la moitié de Nagi et non pas ce voleur qui le forçait à s’abandonner dans une relation interdite qui ne marcherait certainement pas longtemps.
Se laissant embrasser, Nagi sourit légèrement en sentant la caresse dans ses cheveux, se laissant couvrir pour ensuite se serrer contre le voleur, se rendormant assez rapidement, apaisé et rassuré par la main de son grand – frère dans ses cheveux. S’il n’aurait pas été aussi fatigué et vidé de toute force, Nagi aurait très certainement remarqué que le voleur n’allait pas totalement bien, qu’il semblait perdu dans ses pensées et que ces dernières étaient plus négatives qu’autre chose. Même si ce dernier ne le montrait pas, Nagi l’aurait remarqué au premier coup d’œil. Il avait un peu une sorte de sixième sens pour ces choses – là. Quand il aimait profondément une personne, que ce soit d’amour ou d’amitié fusionnelle, il était capable de savoir comment se sentait la personne en un regard, même si elle faisait semblant d’aller bien et qu’elle bernait toutes les personnes qui la voyait. Ainsi, Nagi remarquait toujours quand Katsu cachait quelque chose, futurement de même pour le voleur.
L’après – midi arrivant, Nagi avait déjà récupérer une bonne partie de son énergie et commençait peu à peu à émerger de son sommeil profond. Malgré tout, il n’entendit pas l’appel que recevait le voleur pour ensuite se préparer et partir. Ce ne fut qu’une bonne demie – heure plus tard que Nagi daigna ouvrir les yeux, s’étirant comme un chat sur son lit avant de se relever tranquillement en regardant autour de lui, cherchant son grand – frère des yeux, sans bien évidemment l’apercevoir. Puis, posant les yeux sur le mot, Nagi l’attrapa et le lut tranquillement, comprenant enfin l’absence soudaine de son frère. Il reposa alors le mot, se mettant en position assise sur le bord de son lit dans le but de se lever. Il mit un pied par terre, suivis de l’autre, avant de se lever et de faire quelque pas, réussissant à marcher bien qu’une légère douleur, plus gênante que douloureuse, se fit sentir dans le bas de son dos. Il fit alors la moue, souhaitant descendre avant d’entendre son téléphone sonner. Voyant qu’il s’agissait de sa Manageuse, il prit l’appel tout en descendant dans la cuisine dans le but de se faire à manger pour se nourrir, s’exclamant de joie de temps à autres tout en discutant à sa Manageuse qui lui donnait le programme chargé du mois prochain. Une fois terminé, il se mit à table dans le but de manger, se perdant dans ses pensées plus qu’heureuse.

C’est génial ! Je suis trop content ! Heavens va se reformer pour une nouvelle chanson, je vais être le seiyu d’un personnage d’Anime, je vais en chanter l’Opening, mes dates de concerts ont été posées et bien évidemment, une grosse partie des places à déjà été vendues. Je vais être complétement chargé le mois prochain … Heureusement que NanamiChan s’arrange toujours pour que je n’ai rien la semaine de mon anniversaire …
Mais … Je vais être pris de mi – janvier à … début mars … Ca va faire presque deux mois sans pouvoir le voir … Bon, j’aurais sûrement une ou deux journée de libre histoire de faire une pause mais ça va être long … Surtout que Katsu sera tout le temps avec moi ou presque …
Note à moi – même : omettre la mention de Katsu en lui disant que je serais pris pendant sept semaines … C’est pas vraiment un mensonge en plus, j’oublie juste de le préciser. Une simple omission. Ce n’est pas un mensonge nee ?


Finissant de manger tout en chantonnant dans son coin, Nagi remonta calmement dans sa chambre pour enfiler une tenue un peu plus décente avant de se remettre à composer, finissant la mélodie qu’il avait commencée le jour de Noël. Avec tout ce qui s’était passé ce jour – là et après, il n’avait pas eu une minute à lui pour la terminer. Alors maintenant qu’il était seul et en plus de cela, en vacance, il en profitait. Surtout qu’en connaissant désormais son emploi du temps complétement chargé qui allait commencer d’ici peu, il profitait de faire ce qu’il voulait dans la mesure du possible. Malgré ce qu’on pourrait croire, le fait d’avoir un emploi du temps aussi plein ne le dérangeait pas du tout, au contraire même. Certes, il n’allait pas avoir une minute à lui pendant très longtemps mais cela lui importait peu. Il aimait son travail, il en était passionné. Le chant, la danse, la comédie … Il aimait tout et le fait d’avoir un emploi du temps occupé par ces passions lui plaisait énormément. Surtout qu’il savait que Katsu l’accompagnerait puisqu’il le faisait toujours, le fait d’être accompagné par son meilleur ami lui faisant plaisir. De plus, Katsu idolâtrant Nagi, bien qu’il le cache désormais, Nagi savait que c’était le rêve de tous fan d’accompagner son Idole dans son travail, l’encourageant et le conseillant dans ce qu’il faisait. Alors forcément, il acceptait toujours la compagnie de Katsu quand il était occupé par son métier d’Idole.
N’ayant pas quitté sa guitare et ses partitions avant d’être pleinement satisfait de sa composition du point du vue mélodique, Nagi ne s’octroya une pause que dans la soirée. En profitant pour manger, il s’installa devant la télé où il regarda des Anime, le silence de la demeure n’étant brisé que par les rires ou les plaintes de Nagi. Habitué à être autonome et seul chez lui à cause de l’absence fréquente de ses parents, Nagi avait pris l’habitude de déjeuner et de diner devant des Anime, comme toutes bonnes personnes aux tendances d’Otaku.  Il était certes adulé par des centaines de fille et même de garçon et entouré de personne qui l’aime, Nagi ne restait pas moins un adolescent aux tendances solitaire bien que cette habitude ne soit pas vraiment remarquée. Et le fait d’avoir l’habitude d’être seule la fait se renfermer dans le monde de la musique puis dans celui des Mangas et des Animes qu’il avait rapidement appréciait, d’où sa joie à l’idée d’être Seiyu. Il l’avait déjà été auparavant mais c’était toujours une joie pour lui quand il apprenait qu’on avait demandé sa présence pour doubler un personnage.
Après avoir nettoyé et rangé ce dont il avait eu besoin pour manger, Nagi alla se ré installer sur le canapé, passant la soirée devant la télévision. Puis, quand il estima qu’il était assez tard comme cela, il partit se doucher et se coucher. Seulement, allongé dans son lit, il était incapable de dormir. Non pas parce qu’il avait dormis une bonne partie de la journée mais parce qu’il n’avait rien qui portait une odeur rassurante près de lui, comme il avait l’habitude d’avoir. La chemise que portait son grand – frère enfant avait disparu de sa chambre, il n’avait donc rien portant l’odeur apaisante de son frère qu’il aimait tant pour dormir. Il se tourna et se retourna dans son lit plusieurs fois, se demandant même pourquoi le voleur ne rentrait pas alors qu’il lui avait dit qu’il rentrerait sûrement dans la nuit. Et c’était bel et bien la nuit, et ce, depuis un moment ! En pensant à lui, Nagi se rappela alors qu’il avait dormis avec lui la veille et que le second coussin de son lit devait porter son odeur. Alors, comme un enfant serrant son doudou, il prit le coussin dans ses bras, nichant sa tête dedans pour en respirer l’odeur, s’apaisant tout de suite et s’endormant quasiment sur le champ.    

Le lendemain arrivant, Nagi se réveilla doucement dans un lit totalement défait, les couvertures poussés au bout de son lit étaient à moitié par terre et il était lui – même couché en position fœtale, recroquevillé avec le coussin du voleur à la parallèle de l’endroit où il devait dormir. Il s’étira alors calmement, comprenant à l’état de son lit et à la position qu’il avait eue en se réveillant que le voleur n’était toujours pas rentré. Commençant alors a réellement s’inquiéter, Nagi descendit calmement dans le salon avant de tomber nez à nez avec le voleur. Il lui sourit alors pour lui dire bonjour, n’allant pas non plus lui faire une scène parce qu’il n’était pas rentré comme il lui avait dit. Déjà, ce n’était pas son genre et il n’allait pas non plus le harceler alors qu’il se revoyait à peine. Et puis le voleur était assez vieux pour faire ce qu'il voulait quand il le voulait. Malgré tout, Nagi aurait au moins aimé recevoir un message pour qu’il soit prévenu qu’il ne rentrerait que beaucoup plus tard, histoire qu’il ne s’inquiète pas. Mais Nagi s’abstint de dire quoi que ce soit, surtout en ayant remarqué le blocage qu’avait eu le voleur en le voyant. Il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait, mais alors vraiment pas. Nagi n’avait rien dit ou fait qui pourrait mériter un tel comportement, alors pourquoi ? Nagi s’abstint malgré tout de faire un commentaire, s’étant contenté de froncer les sourcils l’espace d’un instant pour ensuite reprendre son air habituel. Il ne voulait pas demander, au risque de se faire envoyer balader, mais surtout parce qu’il avait le sentiment qu’il n’aurait pas de réponse, ou alors une très vague s’il demandait.
Partant se faire de quoi déjeuner, Nagi partit s’installer devant la télé, comme la veille, buvant en même temps un chocolat chaud. Les jambes ramenées contre son torse et sa tasse dans ses mains, il attendait que le voleur finisse avec la salle de bain pour aller prendre une douche et s’habillait à son tour, histoire de ne pas trainer en pyjama. Mais en voyant que le voleur était assez long et qu’en plus de cela, Nagi entendait la poignée de la porte être forcée, il se décida à monter dans la salle de bain après avoir posé sa tasse encore remplit sur la table basse. Il alla jusqu’à la porte de la salle en question, s’apprêtant à frapper avant d’entendre le voleur marmonnait il ne savait quoi tout en sanglotant, étant apparemment en pleine panique. Nagi posa alors sa main sur la poignée, voulant l’ouvrir, en vain. Il regarda alors autour de lui, cherchant un moyen de débloquer la serrure avant d’avoir une idée. Il partit chercher quelque chose dans sa chambre, revenant devant la porte avec deux barrettes. Il commença donc à tenter de crocheter la serrure, étant une des seules choses illégales qu’il savait faire. Ainsi, il entrouvrit la porte avant de prendre une moue surprise en voyant l’état dans lequel était son grand – frère. Lui aussi était claustrophobe ? Inquiet, Nagi alla alors vers son amant, s’agenouillant devant lui en posant doucement sa main sur son épaule.

<< OniiChan … ? >>

Comme la veille, cette manière d’appelé le voleur était sorti d’elle – même, sans qu’il n’y fasse réellement attention.
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Yôma Kagerou

Yôma Kagerou


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeJeu 1 Jan - 16:47

Respire, respire Yôma .. respire ..
Mes mains dans mes cheveux, recroquevillé dans un coin de la pièce, en boule, les jambes ramenées à mon torse, je me sentais horriblement compressé dans cette petite pièce. Tout me portait à croire que ma vie jouait contre - moi de toute façon, que tout ce qui pouvait se dérouler là n'était en faite que pour nous faire la misère. C'était comme ça de toute façon non ? C'était juste comme ça hein ? C'était pour quoi cette fois ? A cause de quoi ? C'était parce - que j'étais rentré trop tard aujourd'hui ? Que je n'avais pas prévenu mon amant de mon retard ? Ou bien parce - que j'étais trop égoïste ? Serrant mes yeux le plus fortement possible pour ne plus y penser, je laissai de plus en plus de larmes couler tout en essayant malgré tout de les retenir. Je me sentais de moins en moins bien au fur et à mesure du temps qui passait, la peur m'envahissait au possible, entièrement. C'était de ma faute de toute façon. C'avait toujours été la mienne. si .. si seulement jen'avais pas suivi ces hommes, si seulement j'étais resté aux côtés de Nagi. Sursautant violemment en entendant du bruit qui venait de la porte, je sentis ma gorge se serrer et mes poumons se vider. Je n'arrivais plus à respirer. Ne crie pas, ne crie surtout pas. A me retenir de crier, j'en oubliais de respirer correctement, j'en oubliais vraiment tout. Ne crie pas Yôma .. tu vas inquiéter Nagi, tu vas tout perdre, tu vas encore foutre la merde. Je retins mon cri au plus profond de ma gorge avant de regarder avec grande difficulté mes jambes tremblantes, ma vision se faisant floue à cause des larmes et de la peur. Pourquoi est - ce qu'on ne pouvait pas s'y habituer ou quoique ce soit ? Ce n'était pas comme si c'était une phobie récente, au contraire, à mon plus grand regret, elle avait empiré avec l'âge. Alors qu'auparavant je me mettais juste nen boule puis me contentais d'appeler ma mère à l'aide, j'avais fait tout ça dans le but d'attirer l'attention à la naissance de Nagi. Après tout, une fois qu'ils avaient eu un enfant qui était sage, ils s'étaient arrêtés de s'occuper de moi comme avant. Mais je n'en avais jamais voulu à Nagi. Je me contentais juste de de m'enfermer dans ma chambre, seul, avant de faire ma crise pour qu'on s'occupe de moi. Puis, j'arrêtais de travailler,je faisais tout pour les énerver et les rendre en colère. Supercherie mal comprise, j'avais malgré tout continué au point d'intensifier cette peur de l'enfermement. Ca aussi ? C'était de ma faute non ? 
Perdu dans mes pensées, je ne sentis pas la présence de quelqu'un s'approcher de moi avant de sursauter en sentant sa main se poser sur mon épaule. C'était qui .. ? Je relevai alors très lentement les yeux pour essayer de reconnaître cette personne. On pouvait alors voir mon regard perdu se plonger dans celui de l'idole, comme si j'appelai à l'aide. Comme si je ne pouvais pas être calmé seul.


<< OniiChan … ? >>

Incapable de parler ou d'ouvrir ma bouche, je retenais toujours ce cri du mieux que je pouvais, qu'importe la douleur ou la panique que je pouvais ressentir. Je retirai ensuite d'un air lent la main de Nagi, montrant que je n'en voulais pas, que j'allais bien, que j'allais me calmer très bientôt. Mes gestes poussaient alors à croire que je ne voulais être touché. Ma coquille, ma bulle s'était reformée autour de moi pour me protéger d'un quelconque danger. Malheureusement, ces gestes étaient en totale opposition à mon regard perdu qui ne cherchait qu'à avoir de l'affection et du soutien. Je m'obstinais, je m'obstinais toujours pour ne pas montrer mes points faibles, pour ne rien montrer. Mais c'était peine perdue de toute façon, je n'arrivais même plus à inspirer de façon assez forte pour pouvoir m'oxygéner. Mon ventre était noué, mes poumons étaient soudainement oppressés dans ma poitrine, m'empêchant alors de prendre des bouffées d'air suffisantes pour au moins me calmer. C'en était douloureux. Les vertiges m'atteignaient, à un point tel que je n'osais même plus bouger d'un cil de peur de faire un malaise ou de perdre connaissance. A chaque fois, on avait réussi à me sortir de cet endroit, de cette crise de panique, de ce cauchemar, mais là ? J'étais censé faire comment ? Que ce soit en prison où on me forçait à sortir de la cellule et à aller voir un psychologue ou bien chez moi où c'était ceux d'à côté qui venaient me voir avant de m'obliger à sortir pour les laisser dormir, je ne savais plus quoi faire actuellement. Aah .. j'en avais marre de m'obstiner ainsi. Il fallait que j'arrête. Abandonnant finalement toute envie de défense ou de restriction, je me laissai très lentement retomber dans les bras de mon petit - ami, ma tête nichée contre son torse. Je fondis aussitôt en larmes, montrant ma faiblesse, mon côté trop sensible à ces moments là. Je m'étais entièrement relaché, je ne contrôlais plus rien désormais. Poussant un cri de terreur, j'entourais mes bras autour de la taille de mon amant et serrai son haut dans mes poings. Je ne voulais pas qu'il parte, qu'il m'abandonne comme on avait pu me le faire auparavant. J'avais juste besoin d'aide. Mes membres tremblant toujours, j'eus énormément de mal à me calmer et tirai alors la manche de Nagi pour l'inciter à se lever, lui disant alors que ça allait mieux. Je me relevai avec grande difficulté en m'appuyant sur un peu tout puis parti me mettre sur le canapé du salon, en boule, fixant la télé sans vraiment y faire attention. M'intéressant alors à mon portable pour essayer de penser à d'autres choses bien plus intéressantes, je m'allongeai le long du canapé et envoyai des messages sans réellement y prêter attention. C'était juste pour oublier, c'était juste pour me changer les idées après tout. J'avais besoin de prendre un bon bol d'air de toute façon, donc je comptais ressortir. Regardant la salle de bain où mon petit frère devait sûrement prendre sa douche vu le bruit du jet d'eau qui se cognait à la baignoire, je pris de quoi écrire un mot et expliquai de façon assez brouillon que je sortais un peu et que j'allais passer chez le coiffeur pour me refaire une teinture. Je précisai ensuite que, cette fois, j'allais lui envoyer un message si jamais je tardais trop mais que j'étais censé revenir dans minimum une heure et demi.  Je pris alors la peluche qui se trouvait actuellement dans mon sac, offert par Kagi le matin même, et la déposai à côté du mot. Ah, j'avais oublié qu'il avait fait ses recommandations de bouquins érotiques. Bon beh, je piquai un peu d'argent sur la table et partis rapidement au lieu prédit, voulant refaire cette teinture qui était presque totalement partie et qui ne laissait plus que quelques mèches de couleur châtain. Je n'étais de toute façon pas à l'aise quand je me voyais blond, je paraissais un peu trop enfant, un peu trop "studieux" à mon goût. Et une fois ma couleur de regagnée, j'en profitai pour acheter quelques provisions avec l'argent qui me restait, envoyant un message à Nagi pour le prévenir. Rencontrant sur le chemin du retour quelques membres du clan qui avaient les bras chargés de sac, je m'arrêtai pur leur parler et les remerciai quand je les vis m'offrir des cadeaux pour la fête de Noël en retard, cherchant bien ce que je pouvais leur donner en retour avant de faire la moue. Je n'avais absolument rien à offrir, il fallait peut - être que j'y pense un jour. M'excusant tout en les remerciant encore une fois d'avoir pensé à moi, je revins enfin à la maison après deux heures et demi, ayant donc une heure de retard. Mais bon, j'avais prévenu Nagi donc c'était censé aller non ? Ebouriffant les cheveux de celui - ci en le voyant, je regardai mes cadeaux puis laissai mon regard s'illuminer. Oh, ils avaient vraiment vidés les magasins eux. Rien que pour moi -et pour ma "petite" ami"e"-, il y en avait déjà beaucoup. M'enfin, fallait peut - être que je leur dise que je sortais avec un garçon, et non une fille, parce - qu'à la vue de certains objets, ils m'avaient mal compris. M'enfin, il y avait des straps, des bracelets, des chaînes, et même des mots. Je sortis rapidement les straps puis en accrochai un à mon téléphone :



<< T'en veux un Nagi ? Y a certains cadeaux qui sont pour toi, mais ils ont cru que t'étais une fille donc bon. Shui pas sûr que un chouchou te soit utile. >>


Sortant ainsi le chouchou en question, je lui donnai ensuite le choix sur cinq petits straps, tous aussi mignons les uns des autres. Ils étaient par paire, donc le mien était accordé à l'un des straps, je me demandais s'il allait le prendre tiens. Juste pour voir à quel point les objets de couple pouvaient l'importer. M'enfin, à lui de choisir son préféré. Je passai ma main de façon nerveuse dans mes cheveux et regardai ensuite mes mains trembles. Wuah, j'allais toujours aussi mal quand même. Même si je faisais paraître le contraire, la crise de panique avait eu son effet et me rendait .. vulnérable et encore plus influençable.  Serrant les poings pour arrêter les tremblements, je sursautai bien vite en entendant mon portable émettre une sonnerie, le faisais tomber par terre sous le coup de la surprise. Je le reprisbien vite puis répondit à l'appel en ramenant mes jambes à mon torse :

<< Haï  ? [...] Oh .. J'ai rien à faire ce soir. [...] Eeh .. [...] >>

Je jetai un regard curieux sur Nagi et fis la moue en fronçant bien vite les sourcils. Ah. On pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. On pouvait voir qu'il ne voulait pas que je m'en aille, que je reste avec lui et qu'on profite du temps ensemble. Mais je voulais sortir moi, je voulais en profiter, je voulais faire la fête et m'amuser un peu. Pourquoi est - ce que je me contentais malgré tout de faire selon ses envies ?

<< Oh. Désolé. Une certaine personne veut pas que je sorte. [...] Mh. A une prochaine fois. >>

Ah, pour me sentir frustré, je l'étais. Je n'avais pas pu m'empêcher de faire selon ses envies. Après tout, c'était quasiment obligé qu'il s'énerve si je restais trop dehors non ? Et nerveux comme j'étais actuellement, je n'allais pas le supporter de toute façon. Raccrochant, je poussai un faible soupir fatigué et séparai les cadeaux pour savoir ce qui était destiné à Nagi. Je lui tendis ainsi une coque de téléphone rose avec un noeud dessus, des bijoux et des boucles d'oreilles. aller, comme ça c'était fait.

Le temps passant, ma frustration augmentait de plus en plus. Je voulais sortir, mais j'avais l'impression d'en être empêché et ça me laissait sur les nerfs, ça m'empêchait de me détendre correctement. Tenant mon petit - frère contre - mo, les bras autour de sa taille avec son dos contre mon  torse, je finis par pousser un long soupir, ma voix se montrant agacée :

<< Si on peut rien faire avec toi aussi .. >>


 - -

PFIOU ENFIN FINI XDDD Je savais pas quoi faire donc bon >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeJeu 1 Jan - 19:05

<< OniiChan … ? >>

La main posée sur l’épaule de son grand – frère, Nagi le regardait d’un air inquiet, ne sachant pas vraiment quoi faire pour le calmer. Il savait ce qui était utile quand il fallait que lui – même se calme, mais il ne savait pas vraiment ce qui pourrait pousser le voleur à se calmer. Il ne savait pas s’il était du genre à avoir besoin de tendresse ou de mots rassurants ou simplement d’une présence réconfortante. Il ne savait en rien ce qui pourrait calmer le voleur et il s’en voulait un peu de ne pas être capable de l’aider à calmer sa crise alors qu’il avait réussis à en calmer deux des siennes. Surtout que Nagi avait clairement lu la détresse et le besoin d’attention dans les yeux du voleur, ce qui ne faisait que renforcer la sensation de Nagi d’être impuissant face à sa crise de panique. Il ne pouvait en plus pas comparer la crise du voleur à une des siennes pour essayer de trouver un quelconque moyen pour le calmer puisque ses propres crises étaient totalement différentes des siennes. Autant le voleur était renfermé sur lui – même et refusait tout contact, autant Nagi acceptait toutes marques d’affection et était beaucoup plus à fleur de peau que le voleur, était incapable de se retenir s’il voulait crier ou pleurer.
Voyant que le voleur retombait contre lui, Nagi fut surpris l’espace d’un instant de le voir se laisser être faible mais il se reprit rapidement, le serrant contre lui en caressant doucement ses cheveux pour lui prouver sa présence et qu’il ne partirait pas. Il le laissa alors pleurer contre lui, se contentant de rester avec lui, caressant ses cheveux pour lui apporter de la tendresse et l’aider à se calmer. Il ne fit aucun commentaire sur le comportement du voleur, le laissant crier et pleurer à sa guise, restant simplement et docilement contre lui, à lui apporter toute la tendresse et l’affection dont il avait besoin pour qu’il puisse se calmer, oublier cette crise, et passait totalement à autre chose. Nagi savait comme il pouvait être dur par moment d’oublier une crise de panique et de passer à autre chose, continuant de vivre comme si de rien n’était alors qu’il ressentait encore la crise qu’il venait de faire. Alors, il tentait d’aider son grand – frère du mieux qu’il le pouvait pour l’aider à se calmer et oublier que, l’espace d’un instant, il s’était montrer sans le masque qu’il aborde en règle générale.
Quand sa manche se fit tirer, Nagi regarda le voleur, hochant la tête quand il comprit qu’il se sentit un peu mieux et il descendit avec lui dans le salon. Il resta près de lui le temps de finir son chocolat chaud qu’il avait abandonné pour venir le sortir de la salle de bain avant de finir par le laisser pour aller prendre une douche. Nagi monta donc dans la salle de bain, mettant de côté de quoi crocheter une seconde fois la serrure si jamais elle se bloquait avant de finalement se laver. Il resta un temps sous la douche, prenant toujours le temps de bien prendre soin de sa peau et de ses cheveux afin de rester toujours aussi mignon qu’il ne l’est maintenant. Cela lui permit d’ailleurs de voir que sa teinture commençait à disparaitre et qu’il redevenait presque blond. Il fit la moue en observant ses cheveux dans le miroir avant de se décider à appeler Katsu en sortant de la salle de bain afin de savoir si lui aussi il avait besoin de retourner chez le coiffeur pour refaire également la teinture bleu qu’ornait ses cheveux afin qu’il puisse y aller tous les deux si besoin est, Nagi n’aimait pas aller seul chez le coiffeur.
Retournant dans le salon, Nagi chercha le voleur du regard avant de tomber sur le mot, faisant la moue. Il pourrait au moins venir lui dire en face qu’il sortait au lieu de partir toujours dans son coin, lui laissant simplement un mot pour expliquer sa disparition. Mais Nagi n’ y prêta pas plus d’attention, prenant son téléphone pour appeler Katsu, parlant un peu avec lui avant de fixer une date pour aller chez le coiffeur, décidant de le faire la semaine d’après, pendant la fameuse journée où Nagi avait promis qu’il serait entièrement à Katsu pendant un jour entier, au grand plaisir de ce dernier. Une fois raccroché, Nagi prit la peluche offerte par le meilleur ami du voleur, lisant le mot par curiosité avant de piquer un fard en se rappelant qu’il lui faisait une recommandation de bouquin érotique pour « lui apprendre la vie ». Nagi laissa rapidement le mot de côté, ne voulant même pas le lire en entier. Il rangea donc la peluche dans sa chambre, allant s’installer à son piano pour jouer un peu, histoire de s’occuper et parce que cela faisait trop longtemps à son goût que ses doigts ne s’étaient pas promenés dessus.
Recevant le message du voleur tandis qu’il jouait, Nagi attendit de finir le morceau qu’il jouait avant de lire le fameux message. Il répondit alors au voleur qu’il n’ y avait pas de problème, qu’il le remerciait de l’avoir prévenu, tout ça en ajoutant un smiley bien mignon qui prouvait bien que le message était de Nagi et non de quelqu’un d’autre. Il avait bien évidemment pris soin d’écrire en hiragana, n’ayant pas oublié que le voleur avait du mal  à lire les kanji. Il continua donc de jouer, ne sortant de sa chambre qu’en entendant le voleur rentrer. Il alla donc vers lui, lui souriant avant de faussement faire la moue en se voyant décoiffer, se recoiffant ensuite rapidement en passant simplement une main dans ses cheveux, s’intéressant à ce que lui disait le voleur et à tous ce qu’il sortait de ses sacs dont l’origine lui était inconnue.

<< T'en veux un Nagi ? Y a certains cadeaux qui sont pour toi, mais ils ont cru que t'étais une fille donc bon. Shui pas sûr que un chouchou te soit utile. >>

<< Effectivement … J’ai même pas les cheveux assez long pour les attacher de toutes façon. >>

Rigolant légèrement, Nagi porta alors son attention sur les straps, s’émerveillant sur le côté mignon de ces derniers. Après bien deux bonnes minutes de réflexion, il finit par prendre celui que le voleur avait également accroché à son portable, n’ayant même pas fait attention à ce fait. Il avait décidé de choisir le straps d’instinct et sa main s’était dirigé sur celui – là et pas un autre. Il alla donc s’asseoir sur le canapé, son straps et son téléphone en main afin d’accrocher ce – dernier tout de suite de peur d’oublier s’il ne le faisait pas immédiatement.
Le téléphone du voleur sonnant avant de tomber par terre, Nagi eut un sursaut, finissant par légèrement rire de sa réaction avant de reporter son attention sur ce qu’il était en train de faire peu de temps avant.

<< Haï  ? [...] Oh .. J'ai rien à faire ce soir. [...] Eeh .. [...] >>

Nagi laissa ses gestes se stoppait l’espace d’un instant, son regard se voilant légèrement. Il allait encore sortir et le laisser seul ? Non pas que Nagi voulait l’empêcher de sortir, il faisait de toute façon ce qu’il avait envie, mais il aurait préféré qu’il reste un peu avec lui. Ils avaient enfin tout deux du temps libre en même temps sans personne pour les déranger, de ce fait, Nagi voulait profiter de ces moments – là pour passer du temps avec lui. Autant parce qu’ils étaient en couple que parce  que le voleur était son grand – frère qu’il aimait tant et qu’il voulait tenter de rattraper un peu le temps perdu entre eux deux. Ce n’était pas mal que de vouloir une telle chose, non ? Surtout en sachant que Nagi allait bientôt être prit par son occupation d’Idole pendant un assez long moment et qu’il risquait de ne pas pouvoir se voir. Ils pourraient certes s’envoyer des messages ou s’appeler mais ce n’était pas sûr à cent pour cent que Nagi puisse y répondre au moment – même.
Reprenant sa moue habituelle, Nagi n’avait pas sentie le regard de son grand – frère sur lui et pensait donc qu’il allait accepter de sortir le soir – même, même s’il espérait secrètement qu’il refuse et qu’il puisse passer du temps ensemble. Surtout que s’il sortait sans cesse, Nagi ne savait pas quand il allait pouvoir lui dire qu’il allait être énormément pris d’ici – là. Surtout qu’il commençait à hésiter sur sa décision de ne pas lui parler de Katsu. Son grand – frère était, à l’instar de Katsu, vraiment très possessif. Alors il ferait mieux de lui dire tout en lui promettant qu’il n’y aurait rien entre eux. Mais il avait aussi peur que cela l’agace de savoir qu’il allait être seul avec Katsu sans qu’il ne puisse être avec lui.

<< Oh. Désolé. Une certaine personne veut pas que je sorte. [...] Mh. A une prochaine fois. >>

Nagi regarda le voleur, fronçant les sourcils, adoptant son regard perçant habituel. Il avait peur d’avoir compris l’identité cette fameuse personne qui l’empêchait de sortir. Surtout que Nagi ne comprenait pas sa réaction. Il ne lui avait rien dit. Il n’avait pas fait de réflexion sur ses sorties, n’avait fait aucune remarque ou moue disant qu’il n’appréciait pas qu’il sorte. Puis Nagi eut une illumination. Pour lui, il n’avait fait la moue que l’espace d’une seconde et le voleur ne l’avait pas vu. Mais peut – être qu’en réalité il l’avait vu, ayant lu dans le comportement et son regard qu’il n’aimait pas qu’il sorte autant.
Soupirant finalement discrètement, Nagi alla ranger dans sa chambre les cadeaux qui étaient pour lui, bien qu’il ne lui fût pas d’une grande utilité puisqu’il n’était pas de sexe féminin. Il laissa donc le temps passait, se demandant comment annoncer au voleur qu’il allait être pris. Il avait peur qu’en le lui annonçant, il ne s’énerve ou qu’il ait une mauvaise réaction. Du coup, Nagi ne savait pas comment lui annoncer de sorte à ce qu’il réagisse normalement, surtout en sentant que le voleur mourrait d’envie de sortir.

<< Si on peut rien faire avec toi aussi .. >>

<< Eh, je ne t’ai rien dit moi. Je ne t’ai pas empêché de sortir à ce que je sache. C’est vrai que je préfèrerais qu’on passe du temps ensemble plutôt que tu ne sortes, je ne vais pas le nier. Mais je ne t’ai jamais interdit de sortir. De toute façon tu as dix – huit ans, t’es assez grand pour faire tes propres choix. >>

Sentant que s’il continuait cette discussion, il allait finir par se montrer également agacé, Nagi préféra se taire, gardant pour lui le reste de ses pensées. Il opta donc pour un changement de sujet, annonçant finalement ce qu’il avait à dire au voleur et finissant par se dire qu’il lui parlera de la présence de Katsu selon sa réaction.

<< Au fait, du dix – neuf janvier au six mars, on risque de ne pas pouvoir se voir. J’ai des concerts, je dois être le Seiyu d’un futur perso d’Anime, je vais chanter l’opening et un groupe que je forme avec deux autres Idole va se reformer le temps d’une chanson. On pourra toujours se téléphoner ou s’envoyer des messages mais je vais être énormément pris. >>

Nagi n’attendait plus que sa réaction pour aborder le sujet de Katsu. 


#_______________#

(Avant je faisais deux pages entières et le début d'une autre, voire la moitié. La, ça va faire bien deux ou trois que je fais trois pages entières et le début d'une quatrième. C'est flippant de voir comment je peux faire des longs posts sans me forcer xD )
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeJeu 1 Jan - 21:59

<< Si on peut rien faire avec toi aussi .. >>

<< Eh, je ne t’ai rien dit moi. Je ne t’ai pas empêché de sortir à ce que je sache. C’est vrai que je préfèrerais qu’on passe du temps ensemble plutôt que tu ne sortes, je ne vais pas le nier. Mais je ne t’ai jamais interdit de sortir. De toute façon tu as dix – huit ans, t’es assez grand pour faire tes propres choix. >>



<< Ah bah c'est sûr, quand t'es pas avec moi, t'es avec Katsu de toute façon . >>


Laissant une faible insulte s'échapper alors que je restais ainsi, à m'énerver, on pouvait donc comprendre que je n'étais vraiment pas d'humeur à rigoler ou à suppoter la moindre remarque aujourd'hui. Je savais de toute façon que s'il continuait ou que notre discussion devenait de plus en plus énervante et agaçante à mon goût, j'allais tout bonnement péter un câble. J'avais toujours été comme ça de toute manière, à m'énerver aussi vite, des fois de façon totalement puérile comme je pouvais le faire là. Mais c'était dans mon caractère, dans ma personnalité, encrée par l'expérience que j'avais eu durant toutes ces années. Au final, je m'en voulais d'avoir refusé, d'avoir mit ma priorité sur mon petit ami. C'était quand même mieux de sortir franchement. J'en avais plus rien à foutre de Nagi là. On se faisait chier ici, on n'avait rien à faire, on était juste là, comme un "couple". Ce mot me dégoûtait déjà, rien qu'à le penser, j'en avais marre. Il faisait la même chose avec Katsu de toute façon, alors pourquoi j'étais resté au final ?


<< Au fait, du dix – neuf janvier au six mars, on risque de ne pas pouvoir se voir. J’ai des concerts, je dois être le Seiyu d’un futur perso d’Anime, je vais chanter l’opening et un groupe que je forme avec deux autres Idole va se reformer le temps d’une chanson. On pourra toujours se téléphoner ou s’envoyer des messages mais je vais être énormément pris. >>


Mh. Il pouvait pas trouver un meilleur moment lui ? Attendant qu'il finisse de parler en sentant ma gorge me serrer à cause de la colère qui augmentait, je fronçai les sourcils en prenant connaissance de sa durée d'absence. Mh. Eh bah, je sortais peut - être trop, mais il s'était pas vu avec une absence de quasiment deux - mois. J'étais censé le prendre comment moi ? Surtout que j'avai sl'impression qu'il me cachait quelque - chose, qu'il manquait une partie des informations qu'il était censé me dire. Oh, et même, il n'avait pas dit qu'il allait consacrer une journée entière avec son si adorable ami ? Pourquoi il ne parlait pas de lui ? C'était beaucoup trop étrange pour être normal. Il avait l'air d'attendre quelque - chose, il avait l'air d'attendre ma réaction ou quelque - chose dans ce genre là. Mon regard se fit alors soudainement beaucoup plus froid, comme si cette pensée m'avait suffie pour ne plus vouloir parler. En faite, même sans ça, je n'étais plus d'humeur à prononcer une seule parole. Petit à petit, c'était en faite comme si le mur que j'avais créé recommençait à apparaître et m'éloignait de Nagi, cachant alors mes sentiments les plus "faibles" au plus profond de moi. Si après ça, il osait aller voir Katsu sans même m'en toucher un mot, j'allais le tuer, j'allais tout simplement le tuer. Il n'avait même plus à compter sur moi puisqu'il avait son si adoré Katsu qui l'attendait et qui pouvait alors s'occuper de lui. Jetant un regard froid sur le garçon que j'avais désormais dégagé de mes bras, je me levai alors pour partir prendre mon portable et m'appuyai au mur. Les bras croisés sur mon torse, je me mis en tête de rappeler la personne qui m'avait proposé de sortir un peu plus tôt dans la journée, regardant un court instant l'heure en espérant qu'il ne soit pas encore parti. Puis un claquement de langue agacé se fit entendre dans la pièce quand la voix de la messagerie vocale résonna dans mon oreille. Tch. Trop tard bien évidemment. Raccrochant en laissant une aura noire m'entourer, je laissai ainsi mon humeur massacrante s'empirer au fur et à mesure du temps. Je perdai littéralement patience. J'étais censé faire quoi maintenant ?! Attendre une proposition pour sortir ?! On se foutait de ma gueule oui ! Nagi voulait toujours rester à la maison ! Les seuls moments où on le voyait sortir c'était pour rejoindre son deuxième amour ! Tu parles d'un couple. Je m'ennuyais, j'en avais marre de cet endroit fermé et étouffant. J'avais l'impression qu'on se foutait de moi, que je n'avais rien à faire ici et que ce n'était pas un endroit dans lequel je pouvais vivre finalement.



<< Tu comptes bouger sinon ? Ou tu comptes rester ici à rien foutre comment t'en as l'habitude ? >>


Puis, tout en parlant de manière énervée, je partis prendre mon sac. Amenant quelques affaires de rechange que je glissais à l'intérieure, je commençai lentement à me préparer à sortir pour un p'tit moment, cet air agacé toujours sur le visage. J'avais besoin de repos, de me calmer un peu et d'oublier cet endroit le temps d'un instant. J'étais fatigué mentalement de toute façon. La crise de panique dans la salle de bain me donnait encore moins envie de rester alors j'avais fini par préférer partir, ne serait - ce qu'un jour ou une nuit. Je n'en savais rien en faite.



<< J'y vais. T'as qu'à passer chez le bleu si tu veux tant rester avec quelqu'un et "profiter du temps qui reste". >>


Et encore une fois, je lui crachais dessus sans faire attention à son ressentiment. Partant sans un mot de plus, je m'en fichais de sa réaction, de ce qu'il pouvait me dire. C'était de sa faute non ? Bien sûr que ça l'était !

Passant ma nuit chez quelques proches ou à trainer dehors en cherchant de quoi pouvoir me débrouiller, j'étais ensuite allé voir Kagi à l'hôpital pendant la journée. Plus j'y pensais, et moins j'avais envie de retourner à cette maison de riche. Je n'étais de toute façon pas à l'aise dans ce milieu là. Et puis, qui pouvait savoir si, au lieu d'être resté dans le salon ou dans sa chambre, il était parti voir son si cher ami. Comme d'habitude, il allait encore avoir son odeur sur lui, cette odeur écoeurante, à vomir. Et ainsi, deux jours passèrent, deux longs jours où je n'étais pas retourné là - bas et où je n'avais pas donné de nouvelles. S'il m'appelait ? Je laissai sonner. S'il m'envoyait des messages ? Je me contentais de les ignorer. C'était deux longs jours où j'avais passé mes nuits à sortir et le jour dans la chambre d'hôpital du malade. Je lui parlai de tout et de rien ou alors je m'endormais à cause de la fatigue accumulée. Mais il s'en fichait, il se contentait juste de, comme toujours, m'écouter et hocher la tête de temps à autres pour signifier qu'il faisait bel et bien attention à ce que je disais. Il me connaissait de toute façon beaucoup trop bien pour savoir que parler en même temps que moi ne servait à rien et il attendait toujours ou faisait alors un signe pour prendre la parole. Ce genre de personne était pour moi admirable étant donné que j'étais tout son contraire. J'étais incapable de faire ce genre d'effort à cause de mon côté influençable et impulsif. Comparé à moi qui était devenu une personne insupportable, lui, il n'avait pas changé. Il avait toujours était prévenant après tout. Finissant par rentrer à la "maison" sous ses conseils, je n'avais pas vraiment la grande envie de parler à Nagi sur le coup. Une reproche, une phrase de travers et j'allais de nouveau m'énerver. Et je savais que, cette fois - ci, je n'allais pas m'en tenir à partir quelques jours dehors ou à juste lui en toucher un mot avant d'oublier. C'était ainsi, j'avais beaucoup trop mauvais caractère. Ouvrant ainsi d'un air lent et hésitant la porte, je déposai mon sac à l'entrée et retirai mes chaussures afin d'entrer dans le salon, gardant ma veste et mon écharpe à cause du froid que je ressentais encore un peu et de la flemme sourde que j'avais. CherchantNagi du regard pour savoir où il était, ce n'était pas que je lui en voulais, non, au contraire. Je m'en voulais moi de m'être énervé et d'avoir rejeté la faute sur lui. Mais je me voyais encore incapable d'exprimer ces pensées à haute voix, de façon claire et distincte. Je ne savais même pas comment le dire de toute façon, alors non, c'était impossible pour moi de lui exprimer mon regret. "Déslé, je n'aurais pas du m'énerver contre - toi" ? Ca ne collait pas, je ne me voyais pas le dire. c'était beaucoup trop étrange. "Désolé, j'étais pas d'humeur" ? Bien sûr que je n'étais pas d'humeur ! Il le savait parfaitement vu la crise de panique que j'avais eue le matin même alors ça ne pouvait pas marcher ! Et un simple "désolé" ? Ca pouvait marcher ? Non. C'était trop peu non ? Il n'allait pas accepter mes excuses si ? Soupirant à mes pensées bien pessimistes, je jetai un regard à Nagi et passai ma main dans ses cheveux pour le saluer, partant faire couler de l'eau pour prendre un bon bain reposant. J'étais un peu plus calme qu'en arrivant déjà. Mais, comme tout bon claustrophobe qui avait eu sa crise il y avait peu, j'avais prit le soin de ne pas fermer la porte de la salle de bain et de la laisser très légèrement ouverte pour être rassuré intérieurement et me dire qu'elle n'allait pas encore me coincer dans cette pièce. Cette pièce qui me faisait toujours légèrement paniquer de peur d'être de nouveau enfermé. Je n'y pouvais rien après tout. 
Mais, par une suite d'évènements assez spéciaux, comme un cognement à un meuble, un appel agaçant, une phrase de travers pendant l'appel et ce genre de choses, j'avais fini par petit à petit regagner cette humeur massacrante en fin de journée. Et bien évidemment, sur qui je m'énervais ? Sur Nagi. Sur la seule personne qui se trouvait actuellement à mes côtés et que j'appréciais. Mais non, c'était désormais une personne qui m'insupportait plus que tout à cause de mes sauts d'humeur. Moi qui commençait enfin à me détendre, j'étais devenu insupportable, invivable :


<< Tu m'expliques c'est quoi ton "passer du temps ensemble" ?! Non parce - que si c'est pour passer mon temps à rien foutre de la journée, dis moi hein ! >>


Agacé de ne rien faire de la journée avec lui, de ne pas avoir bougé, je me lassais de rester avec lui pour lui faire plaisir et d'être comme dénué de vie. Mes seules actions étaient de passer de la cuisine au canapé, puis du canapé à la cuisine. C'était pas ce qu'on appelait une vie de couple quoi ! Peut - être que certains trouvaient cela relaxant et paisible, mais moi, je ne supportais pas ça. Si dès la première semaine on commençait déjà à se faire chier, à s'endormir sur le canapé alors que d'autres passaient leur temps à sortir, je refusais de rester plus longtemps avec lui dans cette maison. Je n'envisageais pas de rompre avec lui, mais juste de garder mes distances pour ne pas avoir à connaître cette routine. Et puis bon, avec les cours qui allaient commencer dans deux - trois jours pour mon petit - ami, c'était d'autant plus ennuyant pour moi qui n'allait plus savoir quoi faire. Il allait rentrer, travailler, manger puis se recoucher. Ou alors il allait voir Katsu entre - temps. Comme d'habitude.



<< Si on a même plus le droit de sortir avec les autres aussi. Par contre toi ça te dérange pas de revenir avec l'odeur de Katsu sur toi ! Ah non, ça c'est pas grave ! Reviens avec un suçon tant que t'y es ! C'est pas grave voyons ! >>

- -



en passant, faudrait qu'ils habitent dans un appartement moyen xD. Comme ça, Nagi aura toujours son p'tit luxe, et Yôma se sentira pas trop mal à l'aise non plus car ça fait pas luxueux au possible.
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeVen 2 Jan - 14:50

<< Au fait, du dix – neuf janvier au six mars, on risque de ne pas pouvoir se voir. J’ai des concerts, je dois être le Seiyu d’un futur perso d’Anime, je vais chanter l’opening et un groupe que je forme avec deux autres Idole va se reformer le temps d’une chanson. On pourra toujours se téléphoner ou s’envoyer des messages mais je vais être énormément pris. >>

Certes, Nagi aurait pu trouver un meilleur moment pour l’annoncer au voleur, évitant ainsi d’encore plus l’agacer qu’il ne l’était déjà. Mais il avait eu besoin de changer de sujet pour ne pas continuer sur un terrain glissant et ainsi finir par s’agacer contre le voleur, ce qui n’aurait absolument avancé à rien. Il n’avait pas eu d’autre idée pour lancer une discussion différente de celle qu’ils avaient eue, alors il avait dit la première chose qui lui était passé par l’esprit et, bien évidemment, ce n’était pas la meilleure idée qu’il avait eue. Surtout qu’il sentait que le voleur le prenait mal, mais surtout qu’il sentait qu’il lui cachait quelque chose. C’était sûr que ne pas parler de Katsu était étrange alors qu’il était toujours avec lui. Nagi sentait bien que le voleur risquait de très mal prendre le fait qu’il ne lui ait pas parlé de Katsu, mais il avait une raison de ne pas le faire. Le voleur était beaucoup trop agacé et lui dire n’aurait fait qu’envenimer les choses, alors il valait mieux pour lui de ne rien dire et de subir sa crise de nerf plus tard, quand il sera enfin revenu. La simple remarque et le comportement du voleur commençait à l’agacer également et il n’aurait pas été capable de le calmer s’il était lui – même énervé. Alors, il passait la présence de Katsu sous silence. Et puis même, était – il vraiment obligé de lui parler de lui ? Le voleur était bien sorti sans lui dire de vive voix et sans même lui dire avec qui il se trouvait. Il n’était donc pas entièrement obligé de lui parler de son meilleur ami qu’il ne supportait pas.
Etant dégagé des bras de son grand – frère, Nagi resta tout de même installé sur le canapé, à fixer le mur en face de lui, trouvant soudain un grand intérêt à la tapisserie tandis que le voleur téléphoner à il ne sait qui avant d’apparemment rager dans son coin en n’obtenant aucune réponse. Nagi ne fit aucun commentaire, laissant le voleur s’énervait de lui – même dans son coin comme un enfant qu’il n’était pas censé être. Avec ses quatorze ans, Nagi était cent fois plus mature que le voleur avec ses dix-huit ans fraichement obtenu, ce qui n’était pas censé être le cas. Le voleur était plus vieux, était son grand – frère et, vu les conditions dans lesquelles il vivait, il était censé être beaucoup plus mature, surtout par rapport à un gosse de riche connu dans le pays qui menait une vie tranquille.

<< Tu comptes bouger sinon ? Ou tu comptes rester ici à rien foutre comment t'en as l'habitude ? >>

<< Arrête de te comporter comme si tu avais six ans. T’en a dix – huit. Sois mature un peu. Je suis plus posé et mûre que toi alors que j’ai quatre ans de moins. >>

Poussant un long soupir, Nagi laissait faire ce que souhaitait le voleur avec ses affaires, n’ayant actuellement plus aucune envie de lui adresser la parole ou de rester avec lui. Les personnes aussi immature et puéril lui tapaient sur le système, surtout quand elles étaient plus âgées que lui. Il avait beau être riche, mignon, connu, il gardait la tête sur les épaules et étaient sûrement beaucoup plus mature que beaucoup de personne de son âge ayant ou non le même statut que lui.

<< J'y vais. T'as qu'à passer chez le bleu si tu veux tant rester avec quelqu'un et "profiter du temps qui reste". >>

Nagi ne prit même pas la peine de répondre, sachant que cela n’aurait servis à rien et que, de toute façon, le voleur n’aurait pas pris la peine de l’écouter. Il avait donc simplement laissé un claquement de langue agacé se faire entendre tandis que le voleur faisait sa crise d’adolescent mal dans sa peau.
De son côté, Nagi prit son téléphone afin d’appeler Katsu et discutait avec lui. Il n’avait même pas l’impression de le faire dans le dos du voleur ou même de le trahir. Il ne faisait qu’appeler son meilleur ami afin de discutait avec lui, dans l’espoir de se sentir un peu mieux après une dispute avec  son amant. Il ne faisait rien de mal, aucune raison pour qu’il se sente coupable.

Le voleur d’absent le lendemain et ne répondant pas même aux messages envoyés par Nagi, il décida donc d’avancer sa journée avec Katsu, sortant donc avec lui le lendemain de la dispute. Ne cherchant même plus à envoyer des messages ou à appeler le voleur, Nagi avait carrément éteint son téléphone et l’avait laissé chez lui avant de partir avec son meilleur ami. Comme prévu, ils allèrent tous deux chez le coiffeur afin de refaire leurs teintures avant d’ensuite faire les magasins, mangeant dehors et allant même dans un parc d’attraction pour faire un tour sur la grande roue. Toujours autant proche de lui malgré la crise du voleur, Nagi se baladait en tenant la main de Katsu dans la sienne, restant proche de lui. Même si le voleur lui demandait de ne plus être autant proche de son meilleur ami, Nagi n’aurait pas pu. Il avait toujours été ainsi et serait toujours ainsi avec lui. C’était instinctif chez lui que d’être aussi proche et de démontrer autant d’affection envers la seule unique personne au monde qui savait tout de lui et qui saurait toujours tout, tout du moins il l’espérait. Il s’était de toute façon promis que de toujours rester en contact et que jamais rien ne les séparerait. Et Nagi comptait tenir cette promesse.

« Tu as prévenu Yôma de ton absence ? »

<< Oui. >>

« Et tu lui as dit que je resterais avec toi tout le temps ou tout du moins une bonne partie ? Et qu’en plus on dormira ensemble ? Tous les soirs ? »


<< Non. Je ne dois pas non plus tout lui dire. Il ne me dit jamais avec qui il est quand il sort, je ne vois pas pourquoi je lui dirais que tu serais avec moi. >>

Concluant la discussion sur cette phrase, Nagi emmena Katsu sur un autre sujet sans se douter du bonheur qu’éprouvait ce dernier en ayant appris que Nagi avait caché sa présence au voleur. Surtout qu’en ayant posé la question, il avait eu la confirmation qu’ils dormiraient tous les soirs avec Nagi et qu’il serait avec lui une bonne partie du temps. Il avait eu peur que Nagi décide de ne plus être autant proche de lui avec le voleur et sa réponse lui avait prouvé que cela ne changerait pas et que leur promesse tenait toujours. Au plus grand damne du voleur qui n’était certainement pas au courant de cette dernière.
Le lendemain, Nagi passa la journée à se reposer, flemmardant dans son lit en dormant plus longtemps que d’habitude ou en regardant la télé dans le salon. Il n’était même pas surpris que le voleur ne soit pas rentré ou qu’il ne lui ait pas non plus laissé de nouvelle. Nagi avait de toute façon fait sa part en lui envoyant un message pour savoir comment il allait sans obtenir de réponse. Ce n’était donc plus à lui de chercher à le joindre, c’était au voleur. Il avait rallumé son téléphone mais ce dernier ne recevant rien, cela ne fit qu’agacer Nagi d’autant plus. Sérieusement, le voleur l’énervait à se comporter comme un enfant. A dix – huit ans, il était tout de même censé être plus mature qu’en adolescent de quatorze ans. Mais, apparemment, ce n’était absolument pas son cas.
Son grand – frère décidant enfin de rentrer, Nagi ne lui accorda qu’un court regard, ne réagissant même pas à la caresse dans ses cheveux. Il n’était pas du genre à en vouloir longtemps aux gens, mais pour lui, le voleur avait dépassé les bornes en se comportant comme un pauvre enfant. Il était habitué à son côté impulsif et coléreux et il le supportait, sachant qu’il pouvait le calmer en parlant d’une voix posé sans s’énerver. Mais son côté enfantin, il ne l’aimait pas. Voire même pas du tout. Et cela lui suffisait pour ne pas redevenir comme avant avec lui du jour au lendemain dès qu’il revenait comme si de rien n’était, ne présentant même aucune excuse. Même un simple « Désolé. » lui aurait suffis ! Le simple fait qu’il s’excuse l’aurait fait accepter sa crise de nerf et il serait passé à autre chose. Mais là, il ne s’excusait même pas, à croire qu’il préférait son égo à leur relation de couple.
Assis calmement sur le canapé en train de regarder un Anime à la télé qu’il avait déjà vu à plusieurs reprises, Nagi ne put contrôler sa colère quand le voleur commença à s’en prendre à lui.

<< Tu m'expliques c'est quoi ton "passer du temps ensemble" ?! Non parce - que si c'est pour passer mon temps à rien foutre de la journée, dis moi hein ! >>

Claquant sa langue d’un air agacé, Nagi se leva pour aller faire face au voleur avec un regard glacial. Enervé, Nagi ne criait pas, son ton de voix était le même, simplement qu’il était remplis de colère et le problème avec lui, c’est qu’une fois énervé, il ne réfléchit pas tellement à ce qu’il dit et il lui arrive de blesser la personne qui l’énerve, à son plus grand regret à certains moments.

<< Ce que tu ne comprends pas parce que tu es trop borné pour y réfléchir, c’est qu’avec mon occupation d’Idole, je suis TOUT LE TEMPS dehors quand je suis occupé. Que ce soit pour faire une tournée, pour filmer mes clips, pour enregistrer une émission ou même pour une séance photo. Alors quand je suis libre, j’aime rester tranquillement chez moi ! >>

<< Si on a même plus le droit de sortir avec les autres aussi. Par contre toi ça te dérange pas de revenir avec l'odeur de Katsu sur toi ! Ah non, ça c'est pas grave ! Reviens avec un suçon tant que t'y es ! C'est pas grave voyons ! >>

<< Au lieu de sans cesse parler de Katsu comme s’il avait la peste, réfléchis un peu. Qui était – là pour mes anniversaires ? Katsu. Qui était – là quand je me sentais déprimé ? Katsu. Qui calmer mes crises de panique ? Katsu. Qui a assisté à mon premier concert ? Qui m’a encouragé pour ma carrière ? Qui me soigne quand je suis malade ? Katsu, Katsu et encore Katsu. Au lieu de lui en vouloir comme un gamin de deux ans, tu pourrais au moins le remercier ! Parce que lui était – là pour moi ! Parce qu’au moins lui, il me comprend ! Parce que c’était lui qui s’occupait de moi pendant que toi tu étais je ne sais où à faire je ne sais quoi avec je ne sais qui comme si je ne comptais pas pour toi et tu ne cherchais même pas à savoir ce que j’étais devenu ! >>

Nagi n’en pouvait plus de cette sorte de guerre que se lançait Katsu & son grand – frère, encore moins quand son grand – frère rejetait sans cesse Katsu alors que lui, il ne disait jamais rien sur lui. Alors même avant que le voleur ne dise quoi que ce soit, Nagi continua ce qu’il disait, déballant tout ce qu’il avait sur le cœur.

<< Et ne me sors pas l’excuse du « Je croyais que tu étais mort ! » ! Tu aurais dû avoir l’intelligence de chercher s’il n’y avait pas ma tombe dans un cimetière ! Et arrête de croire que j’irais coucher avec Katsu dans ton dos ! Si tu réfléchissais un tant soit peu tu verrais que je suis quelqu’un de fidèle ! Que je te suis fidèle ! Jamais je n’irais coucher avec un autre, jamais je ne laisserais quelqu’un me toucher comme tu le fais alors que je suis avec toi ! >>

S’arrêtant quelques secondes le temps de reprendre son souffle qui commençait à s’accélérer à cause de sa crise, il garda un regard glacial, plongeant ses yeux dans ceux du voleur sans même regretter de le regarder aussi froidement.

<< Et que veux – tu que je te propose comme sortie ? Je dois certainement aimer ce que tu n’aimes pas ! Et je n’ai pas envie de te proposer quoi que ce soit alors qu’il y neuf chance sur dix pour que tu me dises non puisque tu trouves ça ridicule ! >>

Enfin, il se calma un peu plus avant de dire la dernière chose qui l’agaçait le plus en la personne de son grand – frère.

<< Et arrête de dire que je t’empêche de sortir ! Je ne t’ai jamais rien empêché de faire ! Tu as dix – huit ans bon sang ! T’es capable de faire tes propres choix et faire ce dont tu as envie ! Arrête de te comporter comme un enfant ! Regarde-toi un peu ! On dirait que tu as six ans ! Tu te comportes comme un gosse ! J’ai quatorze ans, Yôma, quatorze ans, et je suis cent fois plus mature que toi ! Tu ne supportes pas que je vois mon meilleur ami, tu ne me fais pas confiance alors que moi, je fais quoi à ton avis ? Je supporte tes crises de nerfs ! Je ne te dis rien quand tu sors ! Je ne te demande même pas avec qui tu es ou même de me le dire en face ! Je supporte trois fois plus de choses venant de toi parce que je t’aime mais toi, tu es incapable de supporter quoi que ce soit venant de moi ! >>

Retournant sur le canapé, Nagi ne cherchait même pas à faire attention à si le voleur lui avait dit ou lui disais quoi que ce soit, ou même à savoir sa réaction. C’était peut – être la première fois que quelqu’un lui disait aussi facilement ses quatre vérités, mais Nagi s’en contrefichait royalement. Il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était, il ne voulait même pas réfléchir à ce qu’il avait dit ou aux ressentiments que pourrait avoir le voleur. Tout ce qu’il voulait désormais, c’était être seul.

<< Maintenant que tu as su rentré, tu sauras sortir. Je n’accepterais de discuter avec toi que lorsque tu auras trouvé un tant soit peu de maturité. >>

Sur ce, il monta le son de la télé pour bien faire comprendre qui n’était pas prêt de continuer cette discussion, quoi que le voleur dirait.


#_________________#

( Y aura du temps avant qu'ils emménagent ensemble ! Nagi va pas avoir envie de payer tout le loyer et tout '^' Surtout si Yôma cherche même pas un boulot normal ou une connerie dans le genre quoi '^'
Je crois que j'ai fais un message super long, si c'est le cas, désolé xD Sur word ça fait un peu quatre page et le début d'une autre xD Je me suis lâché avec Nagi là xD )

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Yôma Kagerou

Yôma Kagerou


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<< Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeVen 2 Jan - 18:14

<< Et ne me sors pas l’excuse du « Je croyais que tu étais mort ! » ! Tu aurais dû avoir l’intelligence de chercher s’il n’y avait pas ma tombe dans un cimetière ! Et arrête de croire que j’irais coucher avec Katsu dans ton dos ! Si tu réfléchissais un tant soit peu tu verrais que je suis quelqu’un de fidèle ! Que je te suis fidèle ! Jamais je n’irais coucher avec un autre, jamais je ne laisserais quelqu’un me toucher comme tu le fais alors que je suis avec toi ! >>

Mh. Je l'avais cherché de toute façon. C'était de ma faute, je m'étais encore énervé trop vite et j'en payais le prix. Comparé à ce que je laissais croire, j'avais tout fait pour pouvoir le retrouver, mais, sans souvenir de la ville où il vivait et sans non plus savoir où le chercher, j'avais fini par abandonner en me disant qu'on ne vivait pas dans le même district et que ça n'allait nul part. Restant silencieux, à le fixer malgré tout dans les yeux, je laissai mon regard se viderd'émotions tout en devenant glacial, froid. Je ne savais pas quoi lui répondre. Comment est - ce que je pouvais oser lui répondre même ? Il avait dit la vérité, il avait tout simplement dit ce qui était vrai alors que moi, je ne faisais que de m'énerver sur mes pensées négatives sans même cherche une seule preuve de ce que je pouvais avancer. Comment je pouvais faire pour me rassurer ? Je ne connaissais rien de lui, je ne connaissais pas son travail d'idole, je ne savais pas ce qu'il pouvait vouloir faire plus tard, c'était un inconnu pour moi. Le petit - frre que j'avais tant aimé, idolâtré, que je connaissais sur le bout des doigts me paraissait soudainement beaucoup plus lointain. Je ne le connaissais pas, je ne l'avais jamais connu. C'était ça, que de s'attacher à quelqu'un après tout. Je ne pouvais plus me contrôler ou garder ce mur qui m'avait rendu indifférent aux autres comme je le faisais avant. Je n'étais pas non plus capable de faire la même chose que durant mon enfance, où je me contentais de regarder de loin sans jamais me plaindre. Aah .. au final, j'étais mieux avant ? J'étais ce genre de garçon qu'on adorait voir alors que là, ce n'était plus supportable.
<< Et arrête de dire que je t’empêche de sortir ! Je ne t’ai jamais rien empêché de faire ! Tu as dix – huit ans bon sang ! T’es capable de faire tes propres choix et faire ce dont tu as envie ! Arrête de te comporter comme un enfant ! Regarde-toi un peu ! On dirait que tu as six ans ! Tu te comportes comme un gosse ! J’ai quatorze ans, Yôma, quatorze ans, et je suis cent fois plus mature que toi ! Tu ne supportes pas que je vois mon meilleur ami, tu ne me fais pas confiance alors que moi, je fais quoi à ton avis ? Je supporte tes crises de nerfs ! Je ne te dis rien quand tu sors ! Je ne te demande même pas avec qui tu es ou même de me le dire en face ! Je supporte trois fois plus de choses venant de toi parce que je t’aime mais toi, tu es incapable de supporter quoi que ce soit venant de moi ! >>

<< Mh. Ca marchera jamais entre - nous de toute façon. >>

Et même, qui pouvait franchement espérer d'une relation fraternelle plus ? C'était impossible que ce genre de choses marchent, surtout avec nos personnalités totalement opposées. Je ne savais rien de la musique, je n'aimais rien de ce qu'il aimait c'était ça ? Au final, c'était mieux si on en arrêtait là. On allait tout droit dans un mur. Restant là, debout, face à mon frère qui était parti sur le canapé après s'être lâché, je poussai un faible soupir fatigué en reprenant lentement mon sac par terre. Je pris ensuite ma veste et me couvrit chaudement, enfilant ensuite mes chaussures : 

<< Maintenant que tu as su rentré, tu sauras sortir. Je n’accepterais de discuter avec toi que lorsque tu auras trouvé un tant soit peu de maturité. >>
<< Oh. Pas besoin de me le préciser. >>
Ma voix était froide, tranchante, sans émotion. Elle crachait encore des mots sans que ce ne soit l'effet que j'avais voulu faire entendre. Pourquoi est - ce que c'était toujours comme ça avec moi de toute façon ? C'était trop tard pour m'excuser, pour trouver une excuse valable. Même mes gestes d'affection ne pouvaient pas traduire ce que je voulais dire alors comment est - ce qu'on pouvait se débrouiller ? Pourquoi je restais comme ça ? Je n'arrivais pas à comprendre. Pas le moins du monde. Comment est - ce que j'avais pu espérer une quelconque relation avec lui alors que je n'arrivais même pas à lui faire confiance ? Pourquoi est - ce que je n'étais pas à la hauteur ? Fermant la pote derrière moi, je partis sans un mot chez moi, ne donnant plus aucune nouvelles. Qu'est - ce que j'en avais à faire de lui maintenant ? Notre relation était vouée à l'échec, comme l'avait prédit Katsu. Il était mieux avec Katsu, il s'amusait avec Katsu, il s'entendait avec Katsu. C'était lui qui le connaissait, c'était lui qui savait tout de ce qu'il aimait après tout. Quelle ironie, qu'un ami le connaisse mieux que son amant, que son grand - frère. Un jour, deux jours, puis une semaine passa. Son anniversaire était dans quelques jours, et moi alors ? Moi, j'étais tombé malade à cause du froid, incapable de pouvoir faire quoique ce soit sans m'évanouir. Quelle ironie. J'étais coincé dans ma chambre avec une fièvre horrible alors que je voulais juste trouver quelque - chose à offrir pur mon frère. Et Kagi qui était passé chez moi pour s'amuser et se changer les idées devait supporter le fardeau de s'occuper de moi et de faire les tâches ménagères à ma place. Aah .. La honte franchement. Je n'avais même pas les moyens de m'acheter des médicaments ou des soins approfondis, tout ce qu'il me restait était une infusion au goût atroce que Kagi me faisait matin, midi et soir. C'était vraiment dégoûtant, mais malgré mes plaintes, il continuait de s'occuper de moi comme un membre de la famille.
Et il continuait de s'occuper de moi sans se soucier de son propre état de santé. Il partait faire les courses pour moi malgré ses bras couverts de bandages et affaiblis, il allait même voir des proches pour chercher ce que j'avais pu laisser chez eux. Et cette fois, c'était sans même m'en toucher un mot qu'il partait voir Nagi pour récupérer mes affaires. Sonnant d'un air calme avant de s'incliner en voyant la porte s'ouvrir, il laissa une moue surprise couvrir son visage tout en se relevant :
<< Ohayô ! Je viens récupérer les affaires de Yôma. Il est trop malade pour bouger donc je viens à sa place. NagiChan ! T'es beaucoup plus mignon en vrai ! Oh ! Bonne chance pour tes concerts ! >>
Sortant une peluche de son sac pour la lui offrir, il entra calmement dans la maison et se baissa rapidement pour prendre un sac d'affaires. Comparé à moi, il avait une certaine classe, il avait une présence bien à lui. Si on ne le disait pas, on ne puvait pas du tout se douter qu'il venait du même milieu que moi et qu'il avait grandi dans les mêmes conditions de vie. C'était peut - être parce - qu'il était dorloté, qu'il portait des vêtements assez soignés, achetés par mes soins ou par ceux de ses proches. Il était malheureusement assez dépendant de nous à cause de sa maladie qui l'empêchait de trop en faire et de faire sa vie comme n'importe quel jeune adulte. Le plus surprenant pour un malade comme lui était peut - être ce sourire permanent sur les lèvres, qui lui donnait tout de suite un air amical, réconfortant. On savait au simple coup d'oeil qu'on pouvait lui faire confiance. C'était tout le contraire de moi en faite :
<< J'aurais adoré voir un de tes concerts mais je serais à l'hôpital à ce moment là ... Oh ! Yôma t'as parlé de moi non ? Ah .. Quoique, le connaissant il t'as absolument rien dit ... Je m'appelle Kagi Nakama ! Mais tu peux m'appeler Kagi, ou bien KagiSama ! Ehe, ça fait toujours plaisir. Sinon c'est super cool chez toi ! On dirait une maison hantée ! >>
Bon, ok, des fois il prenait un peu trop ses aises et parlait de manière un peu trop franche, mais c'était comme ça. C'était plus amusant qu'énervant donc on le laissait faire. Voyant un adolescent aux cheveux bleus s'approcher, le brun haussa un sourcil en l'observant de haut en bas, réfléchissant sur qui il pouvait bien être. Il ne se souvenait pas d'avoir entendu parler d'une personne avec des cheveux bleus de ma part. Et il n'était pas non plus au courant d'un quelconque frère en plus. C'était qui ? .. Le scrutant longuement, Kagi finit par avoir une illumination et sourit dans son coin, passant sa main dans les cheveux de Nagi pour le décoiffer. On savait bien vite de qui je gagnais mes habitudes :
<< Ce serait toi le "p'tit ami foireux" ? KatsuChan c'est ça ? Enchanté ! Ooh ! Au faite NagiChan ! Tu as lu le livre que je t'ai conseillé ? Il est intéressant n'est - ce pas ? >>
S'arrêtant soudainement de parler en entendant la sonnerie de son portable résonner dans la pièce, il prit tranquillement l'appel avant de s'écrier "YômaKun !" suivi d'un "Je suis chez NagiChan ! Il te ressemble !" avant de soudainement se taire. Comme il s'y attendait, je me plaignais et lui demandais de rentrer. Ma voix fatiguée se laissant légèrement entendre à travers le téléphone, je lui avais pourtant dit de ne pas aller chez mon frère et que j'allais récupérer de moi - même mes affaires. Et lui, il se contentait de m'écouter snas perdre ce sourire amusé sur le coin de ses lèvres. En faite, on voyait parfaitement qu'il n'en avait rien à faire de mon ressenti. Il se contentait juste de faire ce que bon lui semblait. Mais comme il en avait l'habitue, il me laissait me plaindre jusqu'au bout, comme je le voulais, avant de commencer à hausser le ton de sa voix pour que je me taise, obligé de l'écouter. Tout en ramassant d'autres sacs contenant mes vêtements avec un peu de difficulté vu ses faibles bras, on avait juste l'impression qu'il ne se plaignait jamais et qu'il n'était jamais en colère vu sa réaction "je m'en foutiste". Rien qu'à sa réponse, on voyait qu'il voulait juste dire ce qu'il voulait dire. C'était un peu le seul qui continuait de me raconter sa vie malgré mon humeur massacrante, il ignorait assez bien mes crises quand même. Et voilà qu'il recommençait avec un "YômaKun .. Ferme - la un peu. Sinon Sinon ! Je croyais que t'avais parlé de moi à NagiChan ! Comment ça se fait qu'il me connaisse pas du tout ? C'est méchant ! Moi j'ai le droit de me taper tes longs discours et pas lui ? ". Boudant dans son coin avant d'émettre un rire, il raccrocha en me saluant et sourit tranquillement aux deux adolescents. Il tira ensuite Nagi par la main pour lui donner quelques sacs :
<< Tu peux m'aider à les lui apporter ? Je pensais pas qu'il avait autant d'affaires ! Sinon je serais venu avec des renforts moi. >>
Le forçant alors à sortir avec lui pour aller me voir, il s'inclina tout en s'excusant envers Katsu de les interrompre. Il lui promit ensuite de le rendre le plus vite possible, s'en allant une fois tous les sacs de trouvés. Marchant tranquillement tout en se plaignant dans on coin que je ne faisais pas assez attention à moi et que je ne me nourrissais pas assez quand j'étais malade, il changea bien vite de sujet pour s'intéresser à la petite vie de Nagi, passant d'une connaissance à un stalker. Arrivé chez, il entra dans l'unique pièce de mon chez moi - si on omettait bien sûr la salle de bain et la cuisine -, tirant mon frère à entrer. Et j'étais où moi ? Là, niché sous la couverture, en boule. Torse nu à cause d'une engueulade avec le brun, celui - ci avait voulu me laver le dos et j'avais fini par abandonner et me laisser faire. C'était pour ça en faite, vu que je n'avais jamais eu l'occasion de me rhabiller à cause de ma fatigue constante. Ma petite touffe de cheveux dépassant de la couverture, je poussai un faible gémissement en sentant quelqu'un se rapprocher de moi et sortis tout lentement ma tête en faisant la moue quand Kagi vint prendre ma température avec sa main, s'aidant de celle de Nagi pour se situer un peu. Et ce fut à lui de faire la moue, se rendant alos compte que j'étais toujours aussi brûlant. Il prit alors une bassine qu'il remplit d'eau avec un chiffon et la tendit à Nagi :
<< Tu peux lui laver le dos pour moi ? Je vais lui faire à manger. Oh ! Je sais pas si tu le sais, mais il a un tatouage vachement intéressant dans le bas de son dos. >>
<< ... tu veux mourir ou quoi ? >>
<< Eeh ? Tu veux qu'on recommence la discussion d'hier ? >>
Me taisant aussitôt, je laissai un grognement se faire entendre. Il était obstiné lui quand il se mettait à avoir une idée en tête. Et puis, vu l'état de fatigue dans lequel j'étais, j'étais beaucoup plus calme et obéissant donc il en profitait. Pfiou, j'avais une sale tête moi quand même. On voyait que j'étais vraiment malade avant même de me toucher quoi. C'était limite si je pouvais cuire un oeuf avec cette fièvre. On pouvait croire que Kagi était beaucoup plus gentil que la normal alos que c'était tout le contraire. Vu que je me plaignais moins et me mettais moins en colère, il venait à me taquiner avec plaisir. Bon, sans non plus pousser le bouchon trop loin bien sûr. Je me levai donc avec difficulté en étant pris de quelques vertiges et jetai un regard vers le petit. S'il était contre, il allait se taper un bon quart d'heure de plaintes de la part de Kagi alors il n'avait pas trop le choix. Je passai par réflexe ma main dans ses cheveux et m'arrêtai aussitôt en me rendant compte de ce que je faisais. C'était pas le moment Yôma .. 
Déjà épuisé en réunissant mes forces pour me lever, je repris avec difficulté mon souffle. Fuah, j'avais mal au crâne quand même. Me mettant dos à Nagi comme un enfant docile le ferait, j'attendis patiemment qu'il finisse de me laver le dos comme l'avait demandé mon ami, voulant ensuite me recoucher. Mais Monsieur ne voulait pas. Je me mis bien vite à râler quand je fus forcé de rester assis pour boire sa stupide infusion. J'en avais marre moi de la boire sans que ça ne s'améliore. Continuant de râler dans mon coin, je finis par boire le verre en ayant abandonné, faisant une moue enfantine et boudeuse tout en restant silencieux, râlant de nouveau quand il me donna un nouveau verre remplie de son infusion. Mais j'en avais eu largement assez moi ! Ne voulant pas me laisser faire cette fois - ci, je le laissai jeter un regard curieux sur mon "ex" petit - ami. Mh. Vu l'ambiance de notre couple, c'était peut - être pas la meilleure chose à faire mais il n'avait pas tellement le choix. Il l'entraîna alors dans la cuisine en se mettant à parler d'une faible voix pour ne pas que je les entende, en faite, il ressemblait plus à une mère poule qu'à autre chose :
<< NagiChan NagiChan, tu veux pas l'embrasser pour lui faire boire l'infusion ? Sinon c'est moi qui m'y colle et ça va pas trop lui faire plaisir ... Onegai NagiChan .. T'inquiète pas, c'est pas contagieux sa maladie ! Sinon je serais déjà mort .. aller NagiChan .. onegai onegai onegai .. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeVen 2 Jan - 20:44

<< Maintenant que tu as su rentré, tu sauras sortir. Je n’accepterais de discuter avec toi que lorsque tu auras trouvé un tant soit peu de maturité. >>

<< Oh. Pas besoin de me le préciser. >>

Le voleur de partis, Nagi resta devant la télé, à regarder ce qu’il passait sur l’écran sans forcément y faire attention. Puisque sa colère était passé, il ressassait la discussion sans cesse et, bien qu’il savait qu’il était peut – être allé trop loin dans ses paroles, il ne le regrettait pas. Il avait dit purement et simplement la vérité, il avait dit purement et simplement ce qu’il pensait et ce qu’il ne pouvait plus cacher aussi longtemps. Après tout, leur couple était injuste en un sens. Nagi supportait tout sans rien dire, calmant le voleur s’il allait trop loin et ne lui faisant aucune remarque sur son comportement, jouant toujours le rôle de l’amant calme alors que le voleur lui faisait sans cesse des remarques, ne supportait jamais rien de sa part et s’agaçait pour un rien. Avec un tel souci, un couple ne pouvait pas marcher. L’un devait accepter les problèmes et le comportement de l’autre en lui faisant confiance et vice et versa. Si cela ne marchait pas, un couple était voué à l’échec.

Ca … Ne marchera … Jamais entre nous …

Nagi réalisa enfin que son couple était fini et, comme le garçon sensible qu’il était mais qu’il cachait, il laissa les larmes couler de ses yeux avant d’éclater en larme. Malgré ce qu’il avait dit, malgré le comportement agaçant du voleur, il l’aimait toujours. Et il voulait continuer avec lui, s’obstiner. Mais cela ne sera jamais possible. Et, le seul réflexe qu’eut Nagi fut de prendre son téléphone et d’appeler Katsu, lui demandant de venir le voir puisqu’il ne voulait plus rester seul. Ce dernier arriva alors le plus vite possible, accueillant un Nagi en larme dans ses bras qui était incapable de dire ce qu’il lui arrivait tellement il se montrait bouleversé. Il ne put expliquer à Katsu ce qu’il s’était passé que bien après, une fois que les larmes se furent taris. Il expliqua alors qu’il s’était disputé avec le voleur, qu’il lui avait dit ses quatre vérités sans que ce dernier n’ait vraiment de réaction, tout du moins il n’y avait pas fait attention, et qu’il était partis sans rien dire de plus. Nagi ne put donc s’empêcher de se nicher dans les bras de son meilleur ami, cherchant de la tendresse et de l’affection pour se sentir mieux. Bien qu’il ait voulu être seul sur le coup, il s’était rendu compte qu’en réalité il avait besoin d’être entouré et qu’être seul à ce moment – là, c’était tout bonnement horrible.
Au vu de l’état de Nagi, Katsu n’eut pas la force de le laisser seul plus longtemps et resta donc avec lui, étant partis chercher des affaires chez lui afin de rester avec Nagi. En le voyant aussi seul et démunis suite au départ du voleur, Katsu s’était rendu compte que Nagi aimait vraiment le voleur et qu’il était bien mieux avec. Pour preuve, il ne l’avait jamais vu aussi heureux que depuis qu’il était avec lui. Cela fit d’ailleurs regretter à Katsu de s’être montré aussi peu conciliant avec le voleur alors qu’il rendait son meilleur ami heureux. Peut – être devrait – il le chercher pour lui parler, lui dire ainsi qu’il devrait aller parler avec Nagi, tenter de se remettre ensemble … ? Surtout que, cette fois – ci, Katsu ne tenterait rien pour nuire à leur couple. Il avait vu Nagi heureux avec le voleur malgré leurs disputes et le très mauvais caractère de ce dernier, alors s’il devait faire profil bas, il le ferait. Ce qu’il lui importait, c’était le bonheur de son meilleur ami. Et si pour ça, il devait passer sous silence et oublier ses sentiments, il le ferait. Tout du moins, il essaierait.
Passant donc les journées dans les bras de Katsu sans spécialement sortir ou faire quoi que ce soit chez lui, Nagi ne comprit pas pourquoi la sonnette retentit. Néanmoins, il savait que ce n’était pas le voleur bien qu’il le souhaitait intérieurement. Il se leva donc à contre cœur des bras de Katsu bien que ce dernier lui suivit en restant un peu derrière lui, se demandant également qui cela pouvait bien être. Il ouvrit donc la porte avec une moue intriguée, ne reconnaissait même pas la personne.

<< Ohayô ! Je viens récupérer les affaires de Yôma. Il est trop malade pour bouger donc je viens à sa place. NagiChan ! T'es beaucoup plus mignon en vrai ! Oh ! Bonne chance pour tes concerts ! >>

<< Ah … Euh, merci. >>

Ayant légèrement rougit, Nagi eut malgré tout un sourire amusé, appréciant directement la personne qu’il avait en face de lui. Elle avait une présence et une tête amicale et en plus de ça, il était aimable. Et particulièrement amusant puisque la première chose qu’il lui dit fut qu’il était mignon avant de lui souhaiter bonne chance pour ses concerts. Qui plus est, il lui avait également offert une peluche que Nagi trouva bien évidemment adorable et qu’il accepta avec joie. En y réfléchissant, il réussit à comprendre enfin de qu’il s’agissait. Le fameux ami du voleur qui lui offrait sans cesse des peluches,  avec toujours un petit mot obscène. Il se rappela ensuite de l’encouragement de l’ami par rapport à ses futurs concerts et pensant que même son petit – ami, ex petit ami, ne lui avait rien dit sur le coup lui fit perdre son sourire. Pour le cacher, il alla donc chercher le reste des affaires du voleur pour le rendre à l’ami du voleur dont il ne connaissait d’ailleurs toujours pas le nom.

<< J'aurais adoré voir un de tes concerts mais je serais à l'hôpital à ce moment là ... Oh ! Yôma t'as parlé de moi non ? Ah .. Quoique, le connaissant il t'as absolument rien dit ... Je m'appelle Kagi Nakama ! Mais tu peux m'appeler Kagi, ou bien KagiSama ! Ehe, ça fait toujours plaisir. Sinon c'est super cool chez toi ! On dirait une maison hantée ! >>

<< Si t’as la télé dans ta chambre tu pourras toujours en voir un. Y en aura un de retranscrit à la télé début février. Et c’est vrai que ça fait maison hanté, surtout quand je suis tout seul et que j’ai envie de me lever en plein milieu de la nuit. >>

Souriant calmement, la franchise de Kagi ne gênait pas Nagi, au contraire. Il la trouvait même agréable. Et puis il préférait les personnes franches comme lui que des hypocrites sans nom qui le complimentait de face et le critiquait de dos. Quand Nagi sentit Katsu derrière lui, il se tourna vers lui en lui souriant calmement, lui signifiant ainsi qu’il n’y avait rien à craindre et qu’il n’avait pas à s’énerver du comportement de Kagi.

<< Ce serait toi le "p'tit ami foireux" ? KatsuChan c'est ça ? Enchanté ! Ooh ! Au faite NagiChan ! Tu as lu le livre que je t'ai conseillé ? Il est intéressant n'est - ce pas ? >>

« Vu comment Yôma me considère, je ne suis même pas surpris de sa manière de parler de moi … Sinon oui, je suis bien Katsu. »

Ayant piqué un fard, Nagi ignora volontairement la question de Kagi. Il n’avait absolument pas lu ce livre ! Jamais il ne lirait un tel livre d’ailleurs. Ce qu’il aimait lui, c’était les romans à l’eau de rose, quelques fois les romans fantastiques, mais jamais il ne lirait un livre érotique. Rien que le fait d’y penser le faisait rougir et le gênait comme pas possible alors il n’imaginait même pas sa réaction tandis qu’il le lirait.
Laissant Kagi répondre tandis qu’il ramassait encore deux trois affaires du voleur, Nagi se tourna vers Katsu, parlant quelques minutes avec lui en bougeant simplement les lèvres avant de s’interrompre en ayant un rire à l’entente de ce que disais Kagi au voleur. Plus tôt, il s’était demandé si quelqu’un avait déjà osé dire ses quatre vérité à son grand – frère comme lui l’avait fait et, à entendre la manière qu’avait Kagi de parler, il se demandait si lui ne l’avait pas fait un jour. Après tout, il avait l’air d’être très bons amis et avec la franchise de Kagi, cela ne semblait pas être un problème pour lui.
Se sentant tiré par la main, Nagi posa son regard gris sur Kagi, haussant un sourcil sans trop comprendre en voyant des sacs dans ses mains.

<< Tu peux m'aider à les lui apporter ? Je pensais pas qu'il avait autant d'affaires ! Sinon je serais venu avec des renforts moi. >>

<< Q-Quoi ? Euh … A-Attend ! >>

Nagi eut à peine le temps de prendre son téléphone en disant à Katsu qu’il l’appelait si besoin est qu’il se trouvait déjà dehors en compagnie de Kagi. Il rigola bien volontiers de ses plaintes avant de répondre à ses questions sans être gêné qu’il le questionne autant. Après tout, avec toutes les interviews qu’il faisait, il était habitué aux questions. Bien qu’il portait toute son attention sur Kagi, il ne put regarder autour de lui une fois arrivé chez son grand – frère, craignant de ne revoir le prostitué qui avait tenté de le violer. Alors, quand il ne l’aperçut pas, il poussa un discret soupir de soulagement, rentrant donc chez le voleur en posant les sacs dans un coin de la pièce. Il voulut donc enfin repartir, se croyant tirer d’affaire puisqu’il ne voulait absolument pas voir ou parler au voleur mais Kagi le retient en s’aidant de lui pour prendre la température de son grand – frère. Nagi détourna alors le regard, faisant mine d’observer les alentours avant de poser ses yeux sur Kagi en haussant un sourcil quand il vit ce qui lui était tendu.

<< Tu peux lui laver le dos pour moi ? Je vais lui faire à manger. Oh ! Je sais pas si tu le sais, mais il a un tatouage vachement intéressant dans le bas de son dos. >>


<< ... tu veux mourir ou quoi ? >>
<< Eeh ? Tu veux qu'on recommence la discussion d'hier ? >>

<< En même temps, vu ton état, tu vas pas pouvoir lui faire grand-chose … Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée … Il est peut – être contagieux et puis je ne pense qu’il serait d’accord en temps normal … Surtout que je ne peux pas me permettre de tomber malade en ce moment tu vois… >>

Nagi cherchait bien évidemment des excuses afin de s’en aller, ne voulant pas rester plus longtemps dans la même pièce que son grand – frère puisque le voir lui faisait particulièrement mal au cœur, autant parce qu’il n’aimait pas le voir malade que parce qu’il n’était pas encore prêt à le voir à cause de leurs anciennes disputes qui était toujours présente dans son esprit. Puis voyant à quel point Kagi insistait et ne semblait pas prêt de le lâcher, Nagi finit par accepter, lavant lentement et silencieusement le dos du voleur, faisant tout ce qu’il pouvait pour toucher le voleur le moins possible, remarquant enfin le Kanji dans le bas de son dos qui le fit se figer l’espace d’un instant avant qu’il ne continue silencieusement.

Il ne se fiche pas tant que ça de moi au moins … Surtout que vu la teinte, il a bien l’air d’être présent sur son corps depuis quelques années déjà.


Terminant docilement sa tâche, Nagi s’essuya les mains avant d’avoir un sourire amusé en voyant le comportement de Kagi et de son frère. On aurait cru à une mère et son fils malade qui se faisait trop têtu. Cela remémora d’ailleurs à Nagi son enfance, peu après la disparition de son grand – frère, quand il refusait de se nourrir et que sa mère tentait de le forcer. Mais avec lui, cela ne fonctionnait jamais. Il avait jeuné pendant au moins quatre à cinq jour avant d’accepter d’avaler quelque chose et encore, ce n’était qu’un tiers d’un yaourt.
Se sentant tiré sans trop comprendre, Nagi suivit Kagi sans avoir d’autre choix, se demandant ce qu’il avait à lui demander.

<< NagiChan NagiChan, tu veux pas l'embrasser pour lui faire boire l'infusion ? Sinon c'est moi qui m'y colle et ça va pas trop lui faire plaisir ... Onegai NagiChan .. T'inquiète pas, c'est pas contagieux sa maladie ! Sinon je serais déjà mort .. aller NagiChan .. onegai onegai onegai .. >>

<< Q-Quoi … ?! >>

S’étant exclamé d’une voix un peu trop aiguë à son goût, Nagi rougit d’autant plus avant de détourner le regard en jouant avec le médiator qu’il avait autour du cou – cadeau de Katsu – avant de répondre un peu plus correctement à Kagi.

<< J-Je … Je peux pas … C’est gênant … Et puis … On est même plus ensemble vu comment on s’est quitté la dernière fois … Je ne pense pas qu’il accepte que je fasse ça, même pour l’aider … Tu ferais mieux de le faire toi – même … Il l’acceptera plus facilement je pense … >>
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Yôma Kagerou

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<< Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeVen 2 Jan - 22:37

<< ... tu veux mourir ou quoi ? >>
<< Eeh ? Tu veux qu'on recommence la discussion d'hier ? >>

<< En même temps, vu ton état, tu vas pas pouvoir lui faire grand-chose … Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée … Il est peut – être contagieux et puis je ne pense qu’il serait d’accord en temps normal … Surtout que je ne peux pas me permettre de tomber malade en ce moment tu vois… >>

<< ... Mais vous êtes tous contre - moi aujourd'hui ? >>

Faisant la moue dans mon coin, je me levai donc avec difficulté et le laissai me laver le dos en frissonnant à chaque fois à cause de la sensation de froid contre ma peau. Ca faisait du bien quand même, mais bordel, je me les gelai moi. Surtout qu'il n'y avait que très peu de chauffage dans cette pièce, de passer de la confortable et chaude couverture à l'air froid, c'était horrible. Fermant les yeux en ayant besoin de me reposer, je fis ainsi la moue en buvant cette infusion, silencieux pendant que je prenais mon temps à boire avant de bouder comme un gamin juste après. Quand on ne me connaissait pas assez bien et qu'on me pensait juste impulsif, ça surprenait toujours, avouons le. Mais quand on savait que, malade comme j'étais, je n'avais plus vraiment la force de lutter contre quoique ce soit et qu'en plus de cela j'étais assez proche de Kagi, cela s'expliquait assez facilement. Surtout que j'avais un caractère vraiment enfantin quand j'étais fatigué. Mon regard fatigué les suivant jusqu'à la cuisine, je pris un coussin dans mes bras et me recoiffai avec difficulté, haussant un sourcil en voyant Nagi rougir assez violemment de là où j'étais. C'était .. intrigant. Je ne le sentais pas vraiment quand même ..


<< NagiChan NagiChan, tu veux pas l'embrasser pour lui faire boire l'infusion ? Sinon c'est moi qui m'y colle et ça va pas trop lui faire plaisir ... Onegai NagiChan .. T'inquiète pas, c'est pas contagieux sa maladie ! Sinon je serais déjà mort .. aller NagiChan .. onegai onegai onegai .. >>

<< Q-Quoi … ?! >>


<< Fais pas l'innocent NagiChan ! >>

<< J-Je … Je peux pas … C’est gênant … Et puis … On est même plus ensemble vu comment on s’est quitté la dernière fois … Je ne pense pas qu’il accepte que je fasse ça, même pour l’aider … Tu ferais mieux de le faire toi – même … Il l’acceptera plus facilement je pense … >>

Puis, prenant un air de chien battu tout triste, Kagi fixa longuement mon petit - frère tout en posant ses mains sur ses épaules. Uuh, c'était assez étrange à regarder de là où j'étais. Je ne comprenais pas vraiment de quoi ils parlaient ni de l'actuelle situation alors voir un garçon sur le point et de pleurer et un autre gêné c'était ... vraiment étrange. Enfin bon, ce n'était pas comme je ne voulais plus être avec Nagi. Certes, sous le coup de la colère, je n'y avais pas trop réfléchi, mais je l'avais dit à Kagi de toute façon. Si on continuait à sortir ensemble, les disputes allaient devenir de plus en plus fréquentes, je ne voulais pas lui poser encore plus de problèmes et jouer mon égoïste. Surtout si, juste après, je me trouvais être incapable de m'excuser de changer de moi - même à cause d'un mur, d'une incapacité à m'exprimer correctement. Je ne voyais pas comment on pouvait rester ensemble dans ces conditions après tout, c'était beaucoup trop dur pour nous deux. Puis, soudainement, le brun se mit à secouer mon ex petit - ami tout en lui serrant les épaules. Ah. Vu sa réaction, Pocky avait refusé quelque - chose :

<< ... Tu vas l'embrasser n'est - ce pas ? N'est - ce pas ? .. ... Bon. On va lui demander. Yôma ! >>

<< Quoi encore ? >>

<< Tu préfères quoi ? Pour une fellation, c'est mieux si c'est moi ou NagiChan ? >>

<< P - Pardon ? >>

Prenant du temps à comprendre, je le dévisageai tout d'abord en entendant cette question assez .. uh .. singulière je dirais. Puis, aussitôt compris, aussitôt gêné. Je piquai violemment un fard et laissai mon visage se décomposer sur le coup. M - M - Mais .. il était malade ?! Je l'avais contaminé ?! C'était quoi cette question tout d'un coup ! De quoi ils parlaient qu'il vienne me poser une question comme ça même ? Cachant bien vite mon visage horiblement gêné dans le coussin que j'avais auparavant dans mes bras, je me mis aussitôt à me plaindre en le voyant me retirer le coussin des bras tout en me secouant pour avoir une réponse de ma part. PARCE - QU'IL EN ATTENDAIT VRAIMENT UNE ?! Comme d'habitude, il s'en fichait que je sois malade, il voulait juste avoir une réponse à sa question, pour x raison. Rougissant un peu plus en m'imaginant la scène, je reculai lentement en voyant son regard beaucoup trop insistant dans le bien et finit par détourner le regard. Aah .. Il allait pas me lâcher. Il était en mode stalker là. Parcouru de frissons, je bougeai mes lèvres pour lui faire comprendre le nom de Nagi. Bien sûr que je n'allais pas le lui dire à haute voix ! Surtout qu'on était censé avoir rompu ! Mais le pire était s'il avait lui aussi lu sur mes lèvres. Aaah ... C'était gênant. C'était horriblement gênant cette situation. Et son regard s'illumina à ma réponse, comme heureux de me savoir si franc. En faite, il ne s'attendait pas à ce que je réponde .. ? A y penser, il y avait juste une lettre de différence entre "Kagi" et "Nagi", mais c'était une lettre qui se devinait facilement quand on lisait sur les lèvres de quelqu'un. Et puis, dans le pire des cas, j'aurais dit "toi" si je comptais parler de Kagi. Ce qui n'allait jamais arrive rbien évidemment. Le voyant se retourner vers mon petit - frère et le tirer par le bras, je jetai un regard curieux sur eux en me demandant bien ce qu'il avait en tête, sa main dans les cheveux rosés de mon frère. Aah, il avait exactement les mêmes réflexes que moi, c'est horrible :

<< Aller ! Il est d'accord pour que tu l'embrasses ! >>

<< Attends attends. Tu m'as posé cette question JUSTE pour savoir s'il pouvait m'embrasser ? M - Mais .. >>

Poussant un long et profond soupir de désarroi en abandonnant toute envie de parler, je ne réagis même pas sur l'histoire du baiser. Et ça, Kagi l'avait deviné et parfaitement compris. Mes idées étaient concentrées sur le plus important, qui était actuellement cette soit - disante fellation. Et le baiser paraissait ... vraiment peu à côté. J'étais avec un fou là .. M'enfin, ça montrait quand même que je préférais Nagi, donc il avait eu sa réponse sans pour autant avoir à s'expliquer ou à me faire douter de lui. Aah .. j'étais beaucoup trop facile à manipuler en faite. Surtout que je ne doutais toujours de rien. Les joues toujours rouges, je dépliai mes jambes précédemment ramenées à mon torse en prenant une grosse inspiration. Il fallait que je me calme moi. C'était quoi cette question franchement. Perdu dans mes pensées, je ne fis pas vraiment attention à mon ami qui soulevait mon frère. Reprenant aussitôt mes esprits en le dévisageant quand il assit Nagi à califourchon sur moi, l'infusion tendue pour qu'il puisse la prendre. Euh ... j'étais censé réagir comment moi ? J'étais un cobaye ? Et une tape dans le dos de Pocky se faisant, je me retrouvais actuellement totalement perdu, l'incompréhension se lisant sur mon visage. Ils avaient prévu quoi au juste ? Et le fou, sans nous laisser le temps de faire quoique ce soit souleva une nouvelle fois mon ex petit - ami pour le laisser tomber à califourchon, cette fois - ci au niveau de mon membre avec son sourire toujours aussi innocent. Virant de nouveau au rouge en me cambrant légèrement, je le fusillai du regard et me sentis extrêmement mal à l'aise. On lisait beaucoup trop mes émotions sur mon visage, et puis, c'était pas ma faute ! Vu comment j'étais fatigué, je ne pouvais pas m'empêcher de réagir vite, et surtout de penser à des choses obscènes sans vraiment le vouloir ! Ca passait dans mon esprit et ça ne voulait plus disparaître. Surtout que ça se voyait trèèès facilement sur mon visage que cette position me gênait horriblement :

<< NagiChan, si tu veux bouger tu fais ce que tu as à faire. Et lui laisse pas une seule goutte ! ... J'vais ranger ses affaires en attendant. >>

Et il s'en alla prendre mes sacs pur les ranger. Wah. Pour changer de sujet, il changeait vite. Mais c'était pas pour autant qu'il nous avait abandonné vu qu'il gardait toujours un oeil sur nous. Aah. C'était comme si la dispute qu'on avait eue il y avait déjà une semaine ne l'importait pas. Elle ne m'importait pas vraiment là aussi. Je ne voulais juste dormir moi ! Je m'en fichais de la dispute dans mon état actuel, alors qu'est - ce qu'il s'amusait à nous faire franchement ? Tenant toujours ce coussin en ayant horriblement chaud à cause de cette fièvre intense, j'haussai un sourcil en entendant la voix de Kagi s'élever dans la pièce :

<< Oh. Ca me rappelle, tu savais que son premier tatouage c'était ton Kanji ? Même à cette époque là il était super gêné ! T'aurais du voir sa tête, il a finit par pleurer parce - que j'étais trop dur avec lui et que c'était super important pour lui ! >>

<< Désolé d'avoir eu la larme facile à une époque .. Et même ! Depuis quand on va dire à un gosse que son tatouage est banal et ne signifie rien ? T'as pas arrêté de te moquer de moi ! >>

<< La larme facile ? Si on oublie tes crises, c'était la seule fois où je t'ai vu pleurer attends. Mh .. Bon, y a aussi la fois où t'es revenu en boîtant. Qui aurait pensé qu'on saigne après l'acte aussi ! >>

<< K - Kagi ! J - J'étais tombé sur une brute aussi ! >>

<< Tu m'expliques pourquoi à l'âge de treize ans t'as voulu tester ça ? Et avec une brute ! A ce moment là paye - toi une pute ! Ils ont l'habitude eux au moins ! >>

Rouge pivoine, je le traitais alors dans mon coin, le laissant s'amuser de ma réaction. Il jeta alors un regard curieux sur Nagi, lui faisant signe de se dépêcher. Dans le cas contraire, il allait encore plus m'enfoncer.

⊂(゚ω゚⊂⌒`つ≡≡≡━━━━
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeVen 2 Jan - 23:34

<< NagiChan NagiChan, tu veux pas l'embrasser pour lui faire boire l'infusion ? Sinon c'est moi qui m'y colle et ça va pas trop lui faire plaisir ... Onegai NagiChan .. T'inquiète pas, c'est pas contagieux sa maladie ! Sinon je serais déjà mort .. aller NagiChan .. onegai onegai onegai .. >>

<< Q-Quoi … ?! >>


<< Fais pas l'innocent NagiChan ! >>

<< J-Je … Je peux pas … C’est gênant … Et puis … On est même plus ensemble vu comment on s’est quitté la dernière fois … Je ne pense pas qu’il accepte que je fasse ça, même pour l’aider … Tu ferais mieux de le faire toi – même … Il l’acceptera plus facilement je pense … >>


Posant un regard sur l’air de chien battu qu’affichait Kagi, Nagi esquissa une moue désolé, ne pouvant vraiment pas accepter ce qu’il voulait qu’il fasse. Autant il pouvait lui laver le dos, autant il ne pouvait pas l’embrasser pour le faire boire. Surtout qu’il avait réellement dit ce qu’il pensait et ne cherchait pas de fausse excuse pour fuir. Il pensait vraiment que le voleur préférerait un baiser de son meilleur ami qu’un baiser de sa part même si c’était simplement pour lui faire boire une tisane. Surtout qu’après avoir « rompu » avec lui, il trouvait cela déplacé que d’aller l’embrasser en faisant comme si ce n’était rien, alors que pour lui, cela représentait quelque chose. On embrassait quelqu’un qu’on aimait et avec qui on était en couple. Pas juste un ex comme ça pour l’aider à guérir. Alors même avec une moue de chien battu, Kagi n’arriverait pas à faire changer d’avis Nagi qui campait sur ses positions.
Secouer par Kagi, Nagi fit la moue, restant gêné avant de hausser un sourcil et commençait à secouer la tête pour lui demander de ne rien dire au voleur.

<< ... Tu vas l'embrasser n'est - ce pas ? N'est - ce pas ? .. ... Bon. On va lui demander. Yôma ! >>

<< Quoi encore ? >>

<< Tu préfères quoi ? Pour une fellation, c'est mieux si c'est moi ou NagiChan ? >>

<< P - Pardon ? >>

Piquant un fard plus que jamais, Nagi regarda Kagi avec une moue d’incompréhension. Pourquoi il parlait de fellation alors que juste avant il parlait simplement de baiser ? Il était devenu fou ? Mais genre, complétement fou ? Surtout que Nagi ne pouvait pas se dire qu’il avait mal compris. Kagi avait parlé « d’embrasser » afin qu’il boive la tisane. Et faire une fellation ne le ferait pas boire la tisane ! Et cela ne correspondait pas au terme qu’il avait utilisé ! Alors pourquoi diable parlait – il soudainement de ça ?!
Mort de gêne, Nagi détourna le regard après la demande, n’osant même plus regarder qui que ce soit. Il se moquait de lui ? Il ne pouvait que se moquer de lui. Mais il releva tout de même le regard, enviant le voleur qui pouvait se cacher avec un coussin. Il aurait aimé être à sa place pour le coup. Lui, au moins, il pouvait se cacher ! Mais Nagi changea rapidement d’avis en voyant Kagi passait en mode harcèlement, ce qui lui fit tout de même sourire d’amusement. Il s’intéressa donc à la réaction de son grand – frère, rougissant d’autant plus en prenant une moue surprise quand il lut son prénom sur ses lèvres. Avec l’habitude de parler ainsi avec Katsu, il était capable de lire sur les lèvres de tout le monde tant qu’il ne parlait pas trop vite. Alors comme le voleur avait lentement articulé son prénom, il avait réussis à lire.
Tiré par le bras, Nagi reprit contenance, jetant un regard désespérer vers Kagi. Franchement … Passer d’une histoire de baiser à une histoire de fellation …

<< Aller ! Il est d'accord pour que tu l'embrasses ! >>

<< Attends attends. Tu m'as posé cette question JUSTE pour savoir s'il pouvait m'embrasser ? M - Mais .. >>


Ne faisant aucune remarque, trop gêné pour, Nagi se laissa asseoir sur le voleur tout en restant gêné, prenant l'infusion sans franchement avoir le choix. Il entreprit donc de s’intéresser au contenu du verre, faisant la moue. Il devait prendre ça dans sa bouche … ? Cela ne lui donnait aucunement envie. Il n’avait jamais aimé le thé ou les infusions, alors autant l’aspect que l’odeur de celle qu’il avait en main ne le tentait pas du tout. Il comprenait que le voleur en ait marre d’en boire et ne veulent plus en boire plus.
Puis, Nagi se fit soulever une seconde fois sans trop comprendre avant de rougir d’autant plus en sentant parfaitement là où il était assis. Il posa un regard timide sur le voleur, rougissant d’autant plus en devinant ce qu’il avait en tête. Il était vraiment pervers … Cela fit d’ailleurs faiblement sourire Nagi d’amusement.

<< NagiChan, si tu veux bouger tu fais ce que tu as à faire. Et lui laisse pas une seule goutte ! ... J'vais ranger ses affaires en attendant. >>

<< Pourquoi j’ai l’impression que cette phrase comporte un horrible double sens … ? >>

Marmonnant dans son coin, Nagi avait le regard fixé sur le verre contenant l’infusion, faisant toujours autant la moue en se disant que le breuvage allait se retrouvait dans sa bouche le temps que le voleur daigne le boire. Il n’en avait absolument pas envie, surtout qu’il n’aurait rien en échange de cela. Alors il n’était pas franchement presser de le faire, même si cela ferait guérir le voleur.
Heureusement, Kagi parla et, ainsi, Nagi porta son attention sur lui, le remerciant mentalement de détourner le sujet quelques instants.

<< Oh. Ca me rappelle, tu savais que son premier tatouage c'était ton Kanji ? Même à cette époque là il était super gêné ! T'aurais du voir sa tête, il a finit par pleurer parce - que j'étais trop dur avec lui et que c'était super important pour lui ! >>

<< Désolé d'avoir eu la larme facile à une époque .. Et même ! Depuis quand on va dire à un gosse que son tatouage est banal et ne signifie rien ? T'as pas arrêté de te moquer de moi ! >>

<< La larme facile ? Si on oublie tes crises, c'était la seule fois où je t'ai vu pleurer attends. Mh .. Bon, y a aussi la fois où t'es revenu en boîtant. Qui aurait pensé qu'on saigne après l'acte aussi ! >>

<< K - Kagi ! J - J'étais tombé sur une brute aussi ! >>

<< Tu m'expliques pourquoi à l'âge de treize ans t'as voulu tester ça ? Et avec une brute ! A ce moment là paye - toi une pute ! Ils ont l'habitude eux au moins ! >>


Nagi eut un rire en les entendant. Léger, musical, adorable. Comme sa voix habituelle, son rire était craquant. Entre les taquineries de Kagi et les réactions pire que gêné de son grand – frère, la situation l’amusait grandement. Puis, une idée lui vint. S’il demandait à Kagi de lui racontait quelque chose sur le voleur et, qu’en échange, il lui faisait boire la tisane … ? C’était un bon marché après tout ! Bon, certainement pas pour le voleur, mais c’était pas le sujet. Maintenant, il ne manquait plus qu’à espérer que Kagi ne soit pas aussi manipulateur que le voleur, sinon il pourrait rêver. Mais il avait l’air d’être assez taquin alors il ne manquerait certainement pas une occasion de le faire.
Nagi posa donc son regard sur le voleur avant de prendre une gorgée de la tisane, faisant la grimace avant d’approcher son visage de celui du voleur. Il déposa alors tendrement ses lèvres sur les siennes plus par habitude qu’autre chose avant  de mordiller légèrement sa lèvre inférieure afin qu’il ouvre la bouche pour le forcer à boire la tisane. Une fois qu’il n’eut plus rien en bouche, Nagi stoppa le baiser avant de se tourner vers Kagi. Il resta sur le voleur, ayant peur que s’il bouge, il ne se recroqueville sur lui – même et qu’il ne puisse plus s’asseoir sur lui pour l’embrasser et le faire boire. Nagi prit alors une moue mignonne, prenant une voix tout aussi adorable en espérant que cela aide à faire craquer Kagi.

<< KagiSama ! KagiSama ! >>

Une fois qu’il eut son attention, Nagi lui sourit tranquillement, gardant sa moue mignonne.

<< Nee … Si tu me racontes quelque chose sur OniiChan, je lui fais boire une gorgée de ta tisane ! Une gorgée pour une anecdote ! C’est un bon compromis non … ? Je suis sûre que tu sais pleeeeeeeeeein de chose gênante sur OniiChan en plus ! Et puis comme t’es quelqu’un de très très gentils tu vas dire oui ? N’est – ce pas ? >>

Il se tut l’espace d’un instant, gardant sa moue et sa voix mignonne avant de continuer.

<< J’aime bien quand t’enfonce OniiChan … Onegai KagiSama … >>



Nagi ignorait bien sûre consciencieusement la réaction du voleur, prêtant plus d'attention à Kagi qu'à lui puisqu'il attendait sa réponse. Il espérait vraiment que Kagi réponde positivement à sa demande.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeSam 3 Jan - 12:46

<< Tu m'expliques pourquoi à l'âge de treize ans t'as voulu tester ça ? Et avec une brute ! A ce moment là paye - toi une pute ! Ils ont l'habitude eux au moins ! >>

Mon attention ensuite détournée sur Nagi qui rigolait, je le regardai un court instant et fis la moue dans mon coin en me sentant horriblement gêné. Je n'aimais pas qu'on parle de moi de toute façon, alors là, c'était vraiment dérangeant pour moi. En plus si c'était pour m'enfoncer, j'avais juste envie de mourir de gêne, d'aller me cacher dans un coin tranquille et de ne plus jamais en sortir. Les joues rouges, j'haussai un sourcil en voyant mon petit - frère prendre une gorgée du liquide contenu dans le verre. Euh ... il avait soif tout d'un coup ? Il faisait quoi là ? Reculant le visage en même temps qu'il s'approchait de moi, je finis par tant bien que mal me laisser faire sous le regard amusé de Kagi, poussant un faible gémissement en guise de plainte. Fronçant les sourcils en ouvrant la bouche, je fus ainsi forcé de boire le contenu que l'idole m'offrait, faisant la grimace en arrêtant le baiser, je dus avaler avec difficulté cette chose infecte sous le regard des deux autres garçons. C'était dégoûtant, c'était écoeurant. Relevant une nouvelle fois le regard en m'essuyant la bouche, je baillai très longuement de fatigue, voulant toujours autant dormir et juste me reposer. Surtout après avoir bu une infusion. Fixant toujours Nagi de peur qu'il se remette à me faire boire de cette infusion, je fronçai les sourcils en le voyant prendre une moue mignonne. Ook, c'était pas très rassurant. Et pourquoi il se mettait à en faire une ? Je lui tirai alors le nez pour attirer son attention et haussai un sourcil à sa voix. Euh ... Pourquoi je le sentais pas du tout ?
<< KagiSama ! KagiSama ! >>

<< Haaaaï ? >>


<< Nee … Si tu me racontes quelque chose sur OniiChan, je lui fais boire une gorgée de ta tisane ! Une gorgée pour une anecdote ! C’est un bon compromis non … ? Je suis sûre que tu sais pleeeeeeeeeein de chose gênante sur OniiChan en plus ! Et puis comme t’es quelqu’un de très très gentils tu vas dire oui ? N’est – ce pas ? >>

Manquant de m'étouffer en entendant l'échange qu'il voulait faire, je toussai assez violemment et regardai les yeux ronds Nagi en rougissant. J'étais en plein rêve hein ? C'était pas possible d'autant vouloir m'enfoncer ! On faisait du chantage en échange d'informations pour moi quoi .. Regardant Kagi, je commençai à râler pour qu'il refuse mais fus interrompu par un hochement de tête. H - Hein ?! M - Mais ! J'étais pas d'accord moi ! Poussant un faible soupir en me massant les tempes à cause de la fatigue et de mon mal de crâne constant, je laissai ma main brûlante s'accrocher à la manche de l'idole avant de lentement glisser et tomber sur sa main. Wuah, elle était froide. Comparé à la mienne en tout cas, elle était glaciale. La serrant ainsi dans la mienne, je m'intéressai ensuite à Kagi qui commençait donc à parler :

<< YômaKun, t'étais quand même pas très discret à l'époque. >>

<< Quoi encore ? >>

<< Tu te souviens de la fois où tu l'avais fait à la maison ? T'as même pas prit la peine de te rhabiller après l'acte ! Même que t - ..>>

<< - Ah non, tu te tais ! N'en parle même pas ! >>

<< Eeh ! C'est pas ma faute si tu t'es écroulé devant nous après ! Quand on est rentrés, tu t'es levé pour prendre ton boxer et t'es direct tombé à cause de la douleur ! T'imagine le choc de ma p'tite amie ! Elle a plus jamais voulu venir à la maison après ! C'était la première fois qu'elle voyait un gars nu ! >>

Rougissant assez violemment en me souvenant de la scène, je voulus me cacher mais en fus empêché par Nagi. C'était pas ma faute si je n'avais pas eu la force de me rhabiller après moi ! Laissant une moue craquante et hyper gênée se montrer, je me laissai malgré tout faire quand je me retrouvai encore une fois embrassé. Aah .. je voyais même pas pourquoi je me laissais faire. Reprenant avec difficulté mon souffle en déposant mon front brûlant contre le torse du petit, je fermai les yeux pour reprendre un peu de force. J'étais fatigué bordel. Mais si je dormais, ils allaient encore plus en rigoler non ? Et je n'allais pas demander à dormir non plus ! Ce serait beaucoup trop gênant ! Je n'allais pas demander l'autorisation pour pouvoir me reposer. Alors je faisais mon têtu à rester éveillé ainsi. Laissant mes yeux se fermer d'eux - même à chaque fois, je les ouvrai de nouveau en perdant de mes forces, laissant ainsi Kagi raconter des anecdotes toutes plus gênantes les unes des autres tout en me faisant embrassé. ... Il n'empêche que j'allais les tuer. Quand il finit enfin de me faire boire sa stupide infusion, j'entourai mes bras autour de la taille de Nagi et m'endormis profondément contre - lui, glissant mes mains sous sa chemise pur sentir le doux contact de sa peau contre la mienne. C'était comme si j'étais obligé de la sentir pour dormir de façon correcte. Reposant contre - lui avec un souffle légèrement rapide, j'étais mal en point après tout. Ca faisait déjà plusieurs jours que je continuais de sortir et de me nourrir avec des snacks, laissant ainsi ma fièvre empirer petit à petit. Et Kagi qui était venu me rendre visite hier avait fini par être obligé de prendre soin de moi comme il le pouvait :

<< NagiChan ~ .. Il paraît que si tu fais jouir une personne malade, cette personne se retrouve soudainement soignée. Tu me diras si c'est vrai ou pas ! Et tu pourrais t'occuper de lui ? Je dois rentrer à l'hôpital. Aah ... mais t'as tes concerts ... Tu peux pas l'emmener avec toi ? Et joyeux anniversaire en avance ! J'regarderais tes concerts t'inquiète pas ! >>

Tout en parlant, le brun récupéra petit à petit ses affaires entreposées dans la pièce et inscrivis son numéro sur une petite feuille de papier. Il l'offra alors à Nagi en lui précisant que le prostitué était parti voir des proches et qu'il n'avait donc pas à s'inquiéter en sortant de l'appartement. On devinait tout de suite qu'il savait quasiment tout de ce qu'il s'était passé entre moi et Nagi depuis. De force ou de plein gré, je lui avais quasiment tout dit. Il lui ébouriffa les cheveux pour le saluer et s'en alla tout tranquillement en ayant laissé un bentô plutôt bien fourni sur la table pour moi. Sachant que la première chose que j'allais faire en me réveillant était de ..manger.
Ce qui fut le cas. Me réveillant au bruit de la porte se fermant, je poussai un faible gémissement et ouvris lentement mes yeux, ceux - ci fixant un court instant mon frère. Je lui tirai aussitôt son nez pour me venger de ce qu'il m'avait fait endurer plus tôt puis passai ma main sur mon front. Ah.. J'étais tellement malade que je commençais déjà à transpirer comme pas possible. Uuh. J'allais prendre une bonne douche après moi. Les joues rouges à cause de la température vraiment élevée de mon corps, je regardai une nouvelle fois Nagi et le laissai lire sur mes lèvres une excuse. Qu'importe à quel point je voulais le dire à haute voix, j'en étais incapable, c'était impossible. J'étais bloqué à chaque fois, non pas par mon égo, mais par la peur de sa réaction, de peur qu'il pense que je m'excusais juste pour être tranquille. Ou bien qu'il se dise que, pour moi, une simple excuse arrangeait tout. J'espérais donc qu'il me comprenne, qu'il ne se vexe pas de cette excuse tardive. Le serrant alors lentement contre - moi en respirant son odeur, je fis la moue en comprenant qu'elle était mêlée à celle de Katsu et poussai un faible soupir dans mon coin. Je voulais son odeur moi, pas celle de Katsu. Mais si je me plaignais, il allait encore se vexer. C'était pas le moment de me plaindre. Voulant me lever, je fis signe à Nagi de me laisser bouger et m'appuyai rapidement contre le mur, manquant de tomber à plusieurs reprises. Wuah, j'allais pas faire long feu moi. La vue du bentô m'avait donné faim donc je ne pouvais pas m'en empêcher. Et je n'avais pas non plus pensé à demander à l'adolescent de me passer la boîte. M'asseyant en tailleurs devant la table basse, je joignis alors mes mains un court instant tout en chuchotant un "Itadakimasu". Fermant les yeux, je finis par prendre mes baguettes et commençai à lentement manger, calme, sans dire un seul mot. Une fois fini, je partis me rendormir en me couvrant entièrement sous la couverture, ayant juste besoin de repos, je passai ainsi toute la journée suivante à dormir profondément. Un jour passa, et, à mon réveil, la première chose que je fis fut de regarder la date tout en me laissant glisser sur le côté pour tomber du lit et ensuite me relever. Ah. Treize Janvier. Ses parents allaient revenir le soir si je me souvenais bien. Envoyant un message en demandant si je pouvais passer chez Nagi, je lui demandai ensuite d'arrêter de m'écrire en hiragana, que ça me gênait et que je n'aimais pas qu'on fasse ça pour moi. Enfin, c'était sous - entendu, mais avec ma façon d'écrire les sms, ça ressemblait souvent à une reproche plutôt qu'à une simple demande. Je m'habillai ainsi d'un pull bien chaud et d'une écharpe, me regardant dans la glace avant de froncer les sourcils. Wuah, ça changeait de pas me voir en chemise. Ressortant ensuite le col pour le faire dépasser du pull, j'arrangeai mes cheveux qui étaient assez bordéliques et partis rapidement voir mon frère. Une fièvre toujours présente mais pour moi, j'étais guéri. Et puis, comme le disait Kagi, je n'y faisais plus tellement attention à partir d'un certain stade. Tant que je pouvais sortir et m'amuser, je le faisais. Ce n'était que quand je ne pouvais plus bouger d'un seul cil sous risque de m'évanouir queje commençais à réellement m'inquiéter. Jetant un coup d'oeil sur la personne m'ouvrant, je passai alors ma main dans les cheveux de mon frère en entrant dans la maison. C'était en faite ma façon de lui dire "Tadaima", même si je n'habitais pas vraiment ici. Je m'intéressai alors à la personne derrière lui, mon regard se vidant très légèrement en reconnaissant Katsu. Les joues rouges par la fatigue étaient toujours là en faite. Si je me plaignais de sa présence, il allait s'énerver non ? Immobile devant le bleu, je me mordis la lèvre inférieure en fronçant les sourcils dans mon coin, partant aussitôt en direction de la cuisine chercher de quoi manger. J'avais envie de fumer. J'étais frustré alors l'envie de fumer était d'autant plus forte. Prenant des friandises à la fraise, je m'assis rapidement sur le canapé et entrainai Pocky sur moi pour le serrer dans mes bras en sentant son odeur :

<< Oh. Katsu, tu connaitrais pas des trucs gênants sur Pocky ? >>

Mon regard curieux posé sur lui sans pour autant le laisser paraître, je comptais bien évidemment me venger de Nagi et de ce qu'il m'avait fait chez moi. Lui il en avait profité vu le nombre d'anecdotes que Kagi lui avait raconté. Bon, c'était rare que je me mette à parler à son ami .. mais c'était juste parce - qu'il y avait des choses que je voulais savoir ! C'était tout. De toute façon, sa vue m'insupportait toujours pour x raisons. Passant ma main dans les cheveux de l'idole en posant ma tête sur la sienne, je me mis à légèrement tousser, malade comme un chien. Il fallait vraiment que je me repose, mais je savais qu'il allait partir, et mon silence durant une semaine n'avait plus laissé assez de temps pour nous. C'était ainsi. Je ne pouvais pas me permettre de le dire à voix haute, mais comme d'habitude, je profitais de la présence de l'idole au maximum :

<< Ah, au moins j'ai pas à boire cette horrible infusion ici. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeSam 3 Jan - 15:30

Suppliant donc Kagi de lui livrer des informations gênantes en échange de faire boire le voleur, Nagi eut un grand sourire heureux quand il accepta son échange. Il le remercia donc vivement, tout heureux d’apprendre des choses sur son grand – frère. Ils avaient beau avoir étés en couple un peu plus d’un mois, il ne savait quasiment rien, voir même rien du tout, venant de sa part. Alors s’il pouvait apprendre des choses, même gênante et contre son gré, sur lui, il ne disait certainement pas non ! Il ne pensait même pas à une possibilité de vengeance puisque pour lui, il n’était plus ensemble et, même si le voleur n’était pas dérangé par ses baisers, il ne s’imaginait pas se remettre avec lui. Pas sans qu’il ne s’excuse de son comportement enfantin. Sans ça, Nagi ne voudrait même pas penser à une possibilité de lui pardonner et de se remettre ensemble.
Frissonnant en sentant la main du voleur sur la sienne, Nagi la fixa, la trouvant vraiment anormalement chaude, voire même trop brûlante. En tout cas, quand il était malade, il ne l’était pas à moitié. Ça leur faisait un point commun puisque, malade, Nagi devait presque tout le temps aller à l’hôpital puisqu’au vu de sa faible constitution, même un simple rhume pourrait empirer. Faisant la moue en y pensant, il laissa son attention se reporter sur Kagi en l’entendant parler, sûrement pour lui livrer une seconde information gênante sur le voleur, ce qui, forcément, l’intéressa énormément.

<< YômaKun, t'étais quand même pas très discret à l'époque. >>

<< Quoi encore ? >>
<< Tu te souviens de la fois où tu l'avais fait à la maison ? T'as même pas prit la peine de te rhabiller après l'acte ! Même que t - ..>>
<< - Ah non, tu te tais ! N'en parle même pas ! >>
<< Eeh ! C'est pas ma faute si tu t'es écroulé devant nous après ! Quand on est rentrés, tu t'es levé pour prendre ton boxer et t'es direct tombé à cause de la douleur ! T'imagine le choc de ma p'tite amie ! Elle a plus jamais voulu venir à la maison après ! C'était la première fois qu'elle voyait un gars nu ! >>

Comme précédemment, Nagi eut un rire. C’était certes gênante d’entendre de telles anecdotes sur le voleur, mais cela amusait Nagi plus qu’autre chose. En règle générale, il aurait été plus gêné d’entendre de telle chose mais dans l’instant présent, il était tellement heureux d’en apprendre un peu plus sur le voleur que cela lui importait peu.
Comment annoncé à Kagi, Nagi fit boire une gorgée de la tisane au voleur, attendant donc par la suite une autre anecdote sur lui, faisant boire le voleur comme promis à chaque fois. Nagi était quelqu’un d’honnête, alors quand il promettait quelque chose en échange d’une autre, il s’exécutait. Et il était on ne peut plus heureux que d’apprendre des choses sur lui, oubliant donc qu’il embrassait le voleur pour lui faire boire, qu’il était à califourchon sur lui, qu’ils s’étaient disputés, qu’ils n’étaient plus ensemble. Tout cela lui importait peu au vu des informations qu’il pouvait apprendre sur son grand – frère. Car, même s’il n’était plus ensemble en tant qu’amant, il n’en restait pas moins des frères qui avaient étés séparés pendant onze ans.
Finissant de faire boire le voleur, Nagi rougit légèrement en le voyant passait ses bras autour de sa taille pour ensuite s’endormir contre lui. Nagi posa alors sa main sur les cheveux du voleur par réflexe, le regardant dormir en étant un peu perdu de son comportement. Il avait l’air d’être rancunier et de ne pas pardonner aussi facilement et là, il s’était laissé embrasser et maintenant il se trouvait endormis contre lui, à l’enlacer comme une chose qui lui était précieuse. Nagi se doutait bien que son comportement devait être dû à son état mais il était tout de même perdu.

<< NagiChan ~ .. Il paraît que si tu fais jouir une personne malade, cette personne se retrouve soudainement soignée. Tu me diras si c'est vrai ou pas ! Et tu pourrais t'occuper de lui ? Je dois rentrer à l'hôpital. Aah ... mais t'as tes concerts ... Tu peux pas l'emmener avec toi ? Et joyeux anniversaire en avance ! J'regarderais tes concerts t'inquiète pas ! >>

<< Q-Que … C-Comment v-veux – tu que j-je … ! >>

Ayant piqué un fard au début de la phrase, Nagi n’avait même pas fait attention à la suite, trop gêné pour s’intéresser à autre chose qu’au début de la phrase qui l’avait affreusement gêné. Il prit malgré tout le numéro de Kagi en le remerciant pour lui avoir souhaiter un joyeux anniversaire et promis de regarder ses concerts, ayant finalement entendu la fin de sa phrase. Il le laissa donc partir sans oser bouger pour ne pas gêner le voleur mais, son sommeil léger faisant encore des siennes, Nagi le regard donc se réveiller à peine Kagi fût – il partit, faisant la moue avec un air amusé quand son nez se fit tirer. Nagi lut alors les excuses sur ses lèvres et prit une moue surprise, ne s’y étant pas du tout attendu. Il le regarda alors en ayant toujours un peu de mal à y croire, finissant par légèrement lui sourire pour lui faire comprendre qu’il était pardonné. Il se laissa ensuite volontiers aller dans ses bras, ne faisant même pas attention à son soupir et ne pensant même pas que l’odeur de Katsu était très certainement mêlé à la sienne puisque cela allait faire quelques jours maintenant qu’ils dormaient ensembles et qu’il passait la journée dans les bras de son meilleur ami.
Voyant que le voleur souhaitait bouger, Nagi se leva de ses jambes, s’amusant de le voir avoir faim à la simple vue du Bento laissé par Kagi. Resté sur le lit, Nagi regarda son grand – frère mangeait, faisant attention à ce qu’il mange bien tout le contenu, histoire qu’il se nourrisse bien et qu’il guérisse plus vite. Il se leva ensuite en le voyant vouloir dormir et il lui laissa un mot sur la table, écrivant bien évidemment en Hiragana bien qu’il ait un peu de mal puisqu’il était désormais habitué au Kanji, en lui disant qu’il pouvait lui envoyer un message s’il avait besoin de quelque chose. Il se doutait fortement que le voleur ne le ferait certainement pas même s’il était à l’article de la mort à cause de sa fierté, mais faire cela pour Nagi était un peu l’égal d’un « J’accepte tes excuses ». Il faisait donc comprendre ainsi au voleur qu’il lui pardonnait et que s’il voulait le revoir ou autre, Nagi était d’accord.
Partant après avoir finis d’écrire le mot, Nagi se fit le plus discret possible pour ne pas gêné son sommeil, sortant son téléphone une fois dehors pour appeler Katsu et lui dire qu’il rentrait tout en lui racontant ce qu’il s’était passé et qu’il ne savait pas vraiment quoi faire avec le voleur. L’emmenait avec lui pendant ses tournées ne le dérangeait pas spécialement puisqu’il pourra surveiller au mieux sa santé mais il avait surtout peur qu’il s’ennuie ou qu’il ne supporte pas la présence de Katsu h24. Ils seraient certainement seuls le soir et même la nuit si Nagi demandait à Katsu de les laisser seul mais, en journée, Katsu allait être là en permanence puisqu’il conseillait toujours Nagi durant ses répétitions et que Nagi ne pouvait certainement pas se passer de sa présence dans ces moments – là puisque Katsu était d’excellents conseils. Alors Nagi ne savait pas du tout quoi faire, surtout en sachant que le voleur pouvait très bien refuser. Il demandait donc conseil à son meilleur ami qui ne lui fût pas d’une grande utilité puisqu’il lui répondit simplement de demander au voleur et qu’il verrait bien ensuite.
Faisant tout tranquillement des cupcake pour s’occuper et pour tester une nouvelle recette en présence de Katsu qui servait de goûteur, Nagi haussa un sourcil en recevant un message, s’essuyant les mains avant de le regarder, prenant une moue surprise avant d’ y répondre, acceptant donc que le voleur passe chez lui en l’informant que les parents ne rentreraient que dans la nuit et que donc il n’aurait pas à s’en inquiéter. Il continua donc ce qu’il faisait, mettant ses petits gâteaux aux fours avant de revenir dans le salon en attendant que cela cuise, se mettant donc contre Katsu par habitude en attendant le voleur. Et, quand il arriva, Nagi alla tout tranquillement lui ouvrir, souriant à l’habitude qu’avait son grand – frère pour lui signifier qu’il était de retour. Il le laissa chercher de quoi se nourrir, s’installant tout calmement dans ses bras. A y réfléchir, Nagi était presque incapable de rester assis tout seul. Il était toujours soit dans les bras de Katsu, soit dans ceux du voleur. A y penser, cela le fit sourire d’amusement dans son coin.

<< Oh. Katsu, tu connaitrais pas des trucs gênants sur Pocky ? >>

« Si, pourquoi ? Tu veux savoir quelques choses ? »

<< Ah non ! KatsuKun tu te tais ! >>

« Bah ? »

Nagi fit la moue tout en rougissant, ne voulant pas que Katsu dise quoi que ce soit sur lui. Il lui disait toujours tout, même les moments gênant, alors bien évidemment qu’il en connaissait, il ne lui cachait jamais rien ! Et certaines choses étaient vraiment gênantes.

<< Ah, au moins j'ai pas à boire cette horrible infusion ici. >>

<< Oh ouais. Je sais pas comment t’as fait pour supporter de la boire. Je trouve ça juste immonde les infusions … >>

« Si elles sont bien faites, elles sont bonnes. »

<< Ah … Monsieur je ne bois que du thé et des infusions est de retour… >>

Souriant d’amusement, Nagi entendit alors la sonnerie du four signifiant que la cuisson était finit. Il se leva alors, signifiant qu’il revenait.
Une fois seul avec le voleur, Katsu, se gratta nerveusement la joue avant de pousser un soupir en regardant le voleur dans les yeux, tentant de montrer sa sincérité avec son regard et le ton de sa voix.

« Ecoute, je ne vais plus essayer de te reprendre Nagi. Quand il est avec toi, il est heureux et crois – moi je ne l’ai jamais vu aussi heureux. Quand vous vous êtes disputés, il m’a téléphoné en étant totalement en larmes, étant incapable de dire quoi que ce soit. Se dire que vous ne serez plus ensemble le fait déprimé au possible. Alors … S’il est heureux avec toi … Je te le laisse. Tu n’auras pas à t’inquiéter de ce que je pourrais faire si jamais on est seul. Je ne tenterais rien de plus que ce que je ne fais déjà. Alors tu n’auras plus besoin de croire qu’il pourrait te tromper ou que je pourrais te le voler, je ne le ferais pas. Je sais que tu ne m’aimes pas, et je ne sais pas si avec ce que je viens de te dire cela va changer, mais voilà. »

Nagi revenant avec deux assiettes pleine de cupcake tous aussi bien décoré les uns que les autres avec un glaçage bien fait et bien mis, il les posa sur la table basse du salon, laissant donc Katsu se taire et ne pas continuer plus, estimant de toute façon qu’il avait déjà assez parlé.
Nagi prit un cupcake dans chaque assiette, en tendant un à Katsu et un au voleur.

<< Cerise pour Katsu, fraise pour OniiChan. Dites – moi si c’est bon ! >>

Puis, sans en prendre un pour lui puisqu’il ne mangeait quasiment jamais de sucrerie pour rester en forme et ne pas prendre de poids, même s’il adorait ça et que s’il s’écoutait, il en mangerait tout le temps, il retourna s’installer sur les jambes du voleur, attendant le verdict sur ses cupcakes.  
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeDim 4 Jan - 1:58

<< Oh. Katsu, tu connaitrais pas des trucs gênants sur Pocky ? >>

« Si, pourquoi ? Tu veux savoir quelques choses ? »

<< Ah non ! KatsuKun tu te tais ! >>

« Bah ? »



Un sourire tranquille étiré sur mes lèvres, je ne pris pas la peine de  parler, les regardant juste parler. Je préférais juste attendre un peu avant de lui redemander des informations intéressantes. Parce – que, bon, voilà quoi, j'allais pas abandonner pour autant. Peut – être que je le laissais paraître, mais tout restait dans un coin de ma tête, prêt à ressortir d'un moment à l'autre. Après tout, cet ignooooble idole sans coeur avait profité de mon état de faiblesse pour soutirer des choses extrêmemnt gênantes à mon propos. Aah, en un sens, heureusement que Kagi était parti pendant que je dormais. Parce – que j'attendais juste un appel de sa part pour le tuer. Et puis, je n'allais pas supporter une énième infusion de sa part quoi. Ok, elles pouvaient faire effet, mais bordel ce que c'était mauvais ! Ca sentait horriblement mauvais et encore ! Ca c'était sans compter l'apparence peu rassurante. Rien ne donnait envie dans ses infusions. Je ne comprenais vraiment pas comment il faisait pour s'y accrocher et même pour s'y être habitué. C'est vrai quoi ..

<< Ah, au moins j'ai pas à boire cette horrible infusion ici. >>

<< Oh ouais. Je sais pas comment t’as fait pour supporter de la boire. Je trouve ça juste immonde les infusions … >>


« J'ai pas eu le choix, on dirait pas mais il est hyper fort en chantage. »

« Si elles sont bien faites, elles sont bonnes. »

<< Ah … Monsieur je ne bois que du thé et des infusions est de retour… >>


Hochant alors la tête pour approuver les mots du petit tout en grimaçant dans mon coin en me rappelant de cet ignoble goût, je passai ma main dans les doux cheveux rosés du petit et sursautai légèrement en entendant une soudaine sonnerie retentir dans la pièce. Ah, le four. Je regardai ma petite bouillote adorée et fis mine de le bouder. Eeh. Il allait m'abandonner avec lui ? Faisant la moue, je pris très rapidement un coussin qui tranait par là pour remplacer la présence de Nagi. … euh … comme s'il allait me le remplacer en faite. Comme si ça allait me suffir franchement. Il avait pas son odeur ! Ah, quoique. Amenant alors d'un air lent l'oreiller contre mon torse, je nichai ma tête dedans et boudai d'autant plus dans mon coin en ne sentant qu'une odeur … normale. Je ne sentais pas cette douce odeur de vanille émaner du dit oreiller, alors je devais faire quoi moi ? … Bon. Bah. Il allait juste le remplacer en tant que bouillote hein, c'était déjà ça. Nagi, tu es au même niveau qu'un coussin dans mon coeur. Mais ça pouvait toujours me réchauffer donc autant en profiter dans le moment présent. Levant mon regard vert aux reflets ambrés dans la direction de la cuisine pour savoir ce qu'il faisait, je fixai alors le bleu que j'avais auparavant préféré ignorer. Mes yeux étaient assez spéciaux, d'un jour à un autre, ils pouvaient paraître plus ambrés que verts comme ils pouvaient paraître soudainement verts. Katsu donnait l'impression d'avoir enie de me parler alrs, tant qu'à faire, je n'avais qu'à écouter ce qu'il voulait me dire même si le coeur n'y était pas. Peenchant aussitôt ma tête en le voyant se gratter la joue d'un air nerveux, je ramenai alors mes jambes à mon torse tout en l'écoutant blablater sur .. euh .. ce qu'il ressentais vis à vis de Nagi et ce qu'il allait faire de notre couple je crois :

« Ecoute, je ne vais plus essayer de te reprendre Nagi. Quand il est avec toi, il est heureux et crois – moi je ne l’ai jamais vu aussi heureux. Quand vous vous êtes disputés, il m’a téléphoné en étant totalement en larmes, étant incapable de dire quoi que ce soit. Se dire que vous ne serez plus ensemble le fait déprimé au possible. Alors … S’il est heureux avec toi … Je te le laisse. Tu n’auras pas à t’inquiéter de ce que je pourrais faire si jamais on est seul. Je ne tenterais rien de plus que ce que je ne fais déjà. Alors tu n’auras plus besoin de croire qu’il pourrait te tromper ou que je pourrais te le voler, je ne le ferais pas. Je sais que tu ne m’aimes pas, et je ne sais pas si avec ce que je viens de te dire cela va changer, mais voilà. »


Aah … L'écoutant tout d'abord en ayant eu une moue perdue quand il commença par me rassurer, je laissai mon regard se vider un peu plus en étant prit d'un pincement au coeur quand il vint me parler du désespoir qu'avait ressenti Nagi après que l'on ai rompu. Je l'avais vraiment fait souffrir à cause de mes conneries .. Désolé Nagi … Puis, continuant d'écouter sans vraiment laisser une émotion en particulier transparaître. M'inclinant légèrement en baissant ma tête pour le remercier de m'en avoir parler et d'enfin accepter notre couple, je ne me sentais pas non plus “ reconnaissant ” au point de le remercier à haute voix. Enfin, même si je l'étais, j'en étais incapable. Ok je pouvas faire des efforts, ok je pouvais au moins essayer, mais je n'y arrivais pas. Une barrière entre les gestes et la parole s'était formée depuis beaucoup trop longtemps pour qu'elle disparaisse aussi facilement. Du moins, pour moi, ça ne pouvait pas marcher. Ma façon d'être et de faire faisait que les excuses, les remerciements ou même les preuves d'affection ne se lisaient que par mes actions et mes gestes. Et non par la parole. Mais ça, encore fallait – il le comprendre.
Me relevant rapidement et dépliant mes jambes quand Nagi revnt avec deux assiettes garnies de cupcakes, je laissai mon regard briller d'admiration et de gourmandises vis à vis de ces jolies petites pâtisseries. Puis, je me baissai pour regaarder en détail ces dééélicieux cupcakes. Woah ! Il paraissaient super bon en plus de ça ! Ca donnait super envie ! En faite, c'est tout le contraire de l'infusion de Kagi … Ouais ! J'allais me régaler moi ! Joignant mes mains en voyant un cupcake tendu en ma direction, je le pris rapidement comme un petit enfant le ferait et levi ma tête pour fixer Nagi, les yeux plein d'étoiles. Je réagissais exactement comme un enfant qui venait de découvrir ses cadeaux de Noël .. Ehe.

<< Cerise pour Katsu, fraise pour OniiChan. Dites – moi si c’est bon ! >>


Et, en voyant que Pocky ne prenait rien, j'haussai un sourcil et le dévisageai un court instant. Bon, s'il n'en voulait pas c'était son choix. Je pris lentement une première bouchée du fameux cupcake et restai silencieux, continuant de le manger sans donner une seule remarque. Je pouvais dire quoi sur ce mini – gâteau moi ? Un “ C'est délicieux ! ” ? Non non non, il allait se foutre de ma gueule à ma réaction déjà trop enfantine pour être normale. Je pouvais dire quoi sinon ? “ C'est bon. … Trop peu ! C'était pas assez comme réponse, il fallait alors ajouter quelque – chose ! Laissant à chaque fois l'occasion de lire sur mes lèvres ce que je voulais lui dire, je secouais ensuite la tête en étant totalement perdu dans mes pensées. On voyait que je ne savais pas du tout quoi dire et que je n'osais pas non plus lui dire ce que je pensais vraiment, ne faisant même pas attentionn aux alentours. J'allais pas dire grand – chose au final, ça allait encore finir comme ça, comme d'habitude. Aah. Et un “ Ce n'est pas mauvais. ” ? UWAH ! TSUNDERE ! C'était à la limite du trop cruel s'il ne comprenait pas en plus ! Fronçant les sourcils dans mon coin en gonflant les joues, je finis par reprendre mes esprits et repris un de ces délicieux cupcake, ne daignant même pas goûter celu à la cerise. La fraise en priorité. La fraise et seulement la fraise. Comme j'avais découvert un tout nouveau jouet dans mes cadeaux et que j'y jouais, sans toucher aux autres, encore et encore, jusqu'à m'en lasser ou le casser. Bon, là, j'allais juste les finir, mais c'était pareil !


« Donc pour les anecdotes ? Juste comme ça. “ J'aime bien quand on l'enfonce ” »


Jetant un coup d'oeil curieux sur l'idole que je tenais actuellement dans mes bras son torse contre le mien, j'eus une soudaine illumination tout en attendant donc que Katsu parle de quelques anecdotes. Partant prendre mon sac, j'attrapai une petite boîte de Pocky dans mon sac à la fraise bien sûr. Tant qu'à faire, j'allais un peu m'amuser après avoir écouté Katsu. Et puis, c'était pas de ma faute si j'avais ce genre de friandises dans mon sac ! J'avais pensé à Nagi en les voyant dans un rayon du magasin. Donc je m'étais juste lancé dessus. Comme toute personne normale le ferait voyons ! Reprenant ma place en gardant Nagi contre – moi,je finis par me rappeler d'autre chose et pris tranquillement les poignets de l'idole pour l'empêcher toute action, comme cacher son visage avec ses mains ou encore s'enfuir … Juste par précaution n'est – ce pas ?


« En faite, pourquoi vous parliez de fellation ? Ooh ! Tu savais que quand tu fais jouir quelqu'un, ça le soigne ? »


Bon .. on comprenait tout de suite qu'une fois un minimum soigné, je redevenais directement le si grand pervers que j'étais normalement. Donc bon, fallait avouer que c'était assez étrange pour les personnes qui  n'étaient pas habitués à ce changement assez grand de personnalité. Ce dont on ne savait pas, c'était que ma personnalité, celle que je m'efforçais de cacher, celle qui n'avait aucun pouvoir sur les autres était celle qui ne m'arrivait qu'en pleine nuit, sous le coup de la fatigue, ou quand j'étais malade. C'était ces moments là où ma barrière disparaissait entièrement en me faisant comme retomber en enfance. Mes mains toujours un peu plus chaudes que la normale due à m légère fièvre encore et toujours présente, je repris un cupcake à  la fraise avant de sursauter pour la seconde foi en entendant une violente sonnerie de téléphone retentir. Ah. C'était pour moi cette fois. Prenant l'appel, je m'écriais soudainement d'un “ Kagi ! ”, prenant une faible inspiration puis fronçant les sourcils dans mon coin avant de commencer à l'engueuler sur ce qu'il m'avait fait subir un jour auparavant. Et, soudanement, je me stoppai de parler et de me plaindre à l'entente de sa voix assez grave. Je repartis voir mon sac en faisant signe que je revenais et regardai mon porte- feuille. Ah. Je n'avas pas du tout eu le temps d'avoir un tant soi peu d'argent depuis. M'asseyant en tailleur par terre tout en fouillant dans mon sac, je restai silencieux devant mon porte – feuille totalement vide, m'écriant soudainement d'un air assez enjoué “ Bien sûr que j'ai l'argent ! Je dois payer quand ? … Eeh ..dans un mois ? Bah ça va alors ! Un million ça se trouve vite de toute façon. ”. Confirmant ensuite deux – trois choses, je fis la moue en raccrochant puis restai assis, à réfléchir longuement. Il me fallait un million de yen avant la fin du mois, j'allais faire comment moi ? C'allait être trop compliqué. J'allais devoir me grouiller, il n'y avait pas de solutioin. Me dirigeant vers les deux adolescents en faisant comme si de rien n'était, je pris enfin les Pockys qui étaient sur le canapé et pris la man du petit idole :


« PockyChan, tu connais le PockyGame ? Tu dois manger tout le pocky ! En entier ! »


Enfin, ça paraissait simple là, quand il ne connaissait pas entièrement les règles. Mettant le bout du Pocky dans ma bouche pour le faire tenir, je le tins par les épaules et fis glisser le petit bâtonnet entre ses lèvres, m'amusant donc à manger petit à petit le bout, je collai son torse au mien puis finis par embrasser de façon tendre le petit, piquant le dernier bout en ayant plongé ma langue entre ses lèvres. Me léchant ensuite les lèvres d'un air gourmand, je posai ma tête dans le cou de l'idole et fis la moue, me mettant un pocky dans la bouche pour qu'il fasse la même chose :


« Katshu, ton odeur couvre shelle de Nagi ! Comment she peux faire moi si she veux pasher à l'acte ? She vais pensher à toi ! »
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeDim 4 Jan - 2:58


<< Cerise pour Katsu, fraise pour OniiChan. Dites – moi si c’est bon ! >>

Nagi partit donc se rasseoir sur les genoux du voleur, esquissant un sourire en se voyant être dévisagé. C’était peut – être bizarre pour quelqu’un qui adorait les pâtisseries et les sucreries d’en faire et de ne pas en manger, mais Nagi était comme ça. Il se forçait toujours à manger sainement, ne mangeant donc jamais trop gras ni trop sucré, sauf exception comme son anniversaire, celui de Katsu ou les jours de fêtes. Hormis donc ces jours – là, jamais rien de sucrés et de mauvais pour la santé ne traversait ses lèvres. Ses repas ou ses éventuels grignotages étaient toujours constitué de légume et de fruit. Il mangeait vraiment sainement mais cela avait le résultat de ne pas le faire grossir puisqu’il pratiquait régulièrement du sport. Et pour son médecin qui le trouvait trop maigre, cela n’aidait pas. Le médecin avait autorisé à Nagi de manger des sucreries ou des choses trop salé ou trop grasse, mais Nagi avait toujours refusé d’avaler quoi que ce soit de ce genre. Et têtu comme il était, il n’irait pas en manger.
Remarquant Katsu qui pouffait de rire tout seul dans son coin en mangeant son cupcake, Nagi l’interrogea du regard pour savoir pourquoi il riait avant que, en bougeant simplement les lèvres, il lui fit comprendre que le voleur cherchait quoi lui dire tout en remuant les lèvres dans son coin, faisant sourire Nagi d’amusement en l’apprenant. Et son sourire se fit d’autant plus voir quand il vit que le voleur ne se servait que dans les cupcake à la fraise, comme si c’était un véritable trésor et que ceux à la cerise n’était pas du tout intéressant.

Katsu adore ce qui est à la cerise, OniiChan ce qui est à la fraise. Au moins, il n’y aura pas de dispute entre eux puisqu’ils semblent tous les deux adorés ce qu’il mange sans vouloir prendre autre chose.

« Donc pour les anecdotes ? Juste comme ça. “ J'aime bien quand on l'enfonce ” »

<< M-Mais … ! >>

« Ah … Laisse – moi en trouver une qui te plairait … Surtout qu’il y en a pas mal sur Nagi … »

<< Mais tais – toi ! N’en rajoute pas non plus ! >>

Nagi gonfla les joues comme un enfant, boudant son meilleur ami à qui cela plaisait de se moquer de lui et son petit – ami à ce qui cela plaisait que de l’enfoncer. En même temps, le voleur se vengeait, cela se comprenait. Mais Katsu n’avait pas besoin d’en rajouter non plus ! Surtout que Nagi savait ce qu’il savait, alors il savait d’avance qu’il allait être plus que gênée selon ce que son meilleur ami irait raconter, ce dont il craignait plus que tout. Katsu pouvait se montrer assez sadique, ce qui n’avait rien de rassurant pour Nagi. Surtout avec un grand – frère sadique qui en redemanderait volontiers.
Tentant donc de s’enfuir, Nagi grogna en continuant de bouder quand il vit que le voleur l’empêchait de fuir la scène. C’était méchant.

« En faite, pourquoi vous parliez de fellation ? Ooh ! Tu savais que quand tu fais jouir quelqu'un, ça le soigne ? »

<< O-On en parlait pas ! C’est Kagi qui a parlait de ça tout seul ! Il m’avait juste demandé de t’embrasser pour te faire boire la tisane et j’ai refusé. Ensuite il t’a demandé et il a parlait de ça tout seul ! J’y suis pour rien moi ! On n’en parlait pas à la base ! >>

Nagi avait beau être habitué à la si grande perversité du voleur, il n’en restait pas moins gêné quand il laissa ce côté – là de sa personnalité se faire montrer. Puis, quand le téléphone du voleur le fit s’occuper dans son coin, Nagi implora Katsu de ne rien dire, le suppliant d’un regard adorable, lui promettant de lui faire d’autre cupcake ou pâtisserie  à la cerise, ou même encore de rester seul à seul avec lui autant qu’il le voudra. Mais le chantage ne marcha pas, Katsu refusait toujours, prétendant que quand il pouvait le taquiner et le gêner, rien ne pourrait l’arrêter. Nagi continua donc de bouder dans son coin avant de porter son attention sur le voleur, fronçant rapidement les sourcils en l’entendant dire qu’il avait de l’argent et qu’un million de Yen était rapide à trouver. Et de là où il était, Nagi voyait bien le porte – feuille vide du voleur et il savait bien que pour quelqu’un comme lui, un million de Yen, ce n’était pas facile à trouver, voire même pas du tout. Surtout s’il devait obtenir la somme en un mois.
Mais le voleur revenant vers lui, Nagi ne dit rien, se disant qu’il aborderait le sujet plus tard, comme le fait qu’il pourrait l’emmener en tournée avec lui s’il le souhaitait. Il lui demanderait cela quand ils seront seuls à seuls, sachant que sa fierté le ferait refuser n’importe quelle aide, surtout en face de Katsu.

« PockyChan, tu connais le PockyGame ? Tu dois manger tout le pocky ! En entier ! »

<< Bien sûre que je connais. Pourquoi ? >>

Le PockyGame était un des jeux que Nagi trouvait tout bonnement adorable et absolument romantique, alors forcément, il connaissait. Alors en voyant le voleur prendre un Pocky dans sa bouche, Nagi rougit légèrement, prenant l’opposé du Pocky dans sa bouche avant de le manger petit à petit, se laissant finalement embrassé en ayant faiblement gémit quand la langue du voleur vint pénétrer sa bouche. Le voleur prenant un deuxième Pocky, Nagi s’apprêta à prendre l’autre morceau dans la sienne avant de piquer un fard en l’entendant.

« Katshu, ton odeur couvre shelle de Nagi ! Comment she peux faire moi si she veux pasher à l'acte ? She vais pensher à toi ! »

« Prends une douche avec lui. Mon odeur partira si tu le lave. »

Katsu avait répondu d’un air naturel, n’ayant même pas chercher à réfléchir avant de parler. Il regardait calmement le voleur et Nagi faire le fameux PockyGame tandis qu’il mangeait ses cupcakes, réfléchissant à une anecdote gênante sur Nagi qui plairait au voleur pour sa vengeance. Non pas qu’il voulait l’aider dans sa vengeance, mais il adorait taquiner et gêner Nagi puisqu’il le trouvait juste adorable avec sa moue gênée. Alors quand il en avait l’occasion, il ne disait pas non. Certainement pas !

« Yôma, j’ai quelque chose pour toi. »

<< KasuKun ! Tais – toi ! >>

Mais la plainte de Nagi se prit littéralement un vent puisque Katsu l’ignora complétement, préférant esquisser un sourire légèrement sadique tout en regardant le voleur.

« Nagi est incapable de dormir seul s’il n’a pas ton odeur. Depuis qu’il est petit il dort avec une de tes chemises qui porte ton odeur. Et la fois où tu es sortis tout un nuit, il a dû s’endormir en ayant la tête niché dans le coussin avec lequel tu avais dormis la veille »


De son côté, Nagi bouda en rougissant. Comme un enfant.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMar 6 Jan - 23:02

« PockyChan, tu connais le PockyGame ? Tu dois manger tout le pocky ! En entier ! »

<< 
Bien sûre que je connais. Pourquoi ? >>

Me contenant d'un simple sourire pour lui faire comprendre ce que je voulais qu'on fasse, je mangeai donc assez lentement le Pocky en faisant bien attention à ne pas le faire tomber ou à ne pas le craquer tout en gardant mon petit – frère dans mes bras. Heureux de savoir qu'il connaissait bel et bien le principe et qu'il faisait la même chose de son côté. Aah. On pouvait croire à un couple tout mignon et tout heureux là. Bon bah, voyons le bon côté des choses, on s'entendait sur ça. Ce n'était pas parce – que je laissais croire que je n'aimais rien que c'était le cas. Par le temps, j'avais réussi à surprendre Kagi devant les films d'horreur où il me voyait effrayé comme jamais, devant ces boutiques de peluche ou encore devant ce genre de choses que l'on caractérisait plus pour des adolescents … enfantins comme Nagi par exemple. Mais personne ne pensait vraiment que je pouvais ne serait – ce qu'apprécier ce genre de chose. Croquant finalement le dernier bout de bâtonnet qui restait entre nous deux, j'embrassai Nagi et me léchai les lèvre pour profiter du goût sucré qui y restait. Aha, si seulement il s'en rendait compte en faite. L'idole avait beau faire comme s'il ne voulait pas manger de sucreries, mais dès qu'on trouvait quelque – chose qui l'intéressait, c'était comme s'il oubliait totalement cette mode du régime. Il devait pas être très au courant de ce qu'il venait de prendre là …


« Katshu, ton odeur couvre shelle de Nagi ! Comment she peux faire moi si she veux pasher à l'acte ? She vais pensher à toi ! »

« Prends une douche avec lui. Mon odeur partira si tu le lave. »


« Compte shur moi ! »


Comme si je le remerciais de me donner une si bonne idée, je tapotai la tête de Nagi pour l'inciter à continuer le jeu du Pocky Game avecc moi, finissant ainsi la boîte bien rapidement. On avait tout enfilé, un à un. Mes mains posées sur ses cuisses, je ne l'embrassai alors que d'un simple baiser chaste en guise de félicitation au dernier pocky mangé. S'il en voulait plus, c'était à lui de les chercher aussi. Ok j'aimais bien en profiter, mais fallait pas exagérer non plus. Caressant ses jambes d'un air lent, je déposai un baiser dans son cou, mordillant cette chaire sensible pour savoir s'il réagissait toujours autant aux morsures, même légères. Fixant sa réaction, je relevai aussitôt ma tête en entendant Katsu me parler d'une chose qui comptait être intéressante pour moi :

« Yôma, j’ai quelque chose pour toi. »

<< 
KasuKun ! Tais – toi ! >>


« Je t'écoute ! »

« Nagi est incapable de dormir seul s’il n’a pas ton odeur. Depuis qu’il est petit il dort avec une de tes chemises qui porte ton odeur. Et la fois où tu es sortis tout un nuit, il a dû s’endormir en ayant la tête niché dans le coussin avec lequel tu avais dormis la veille »



Haussant tout d'abord un sourcil en penchant la tête, je finis par prendre une moue intéressée au fur et à mesure de ses phrases, un sourire s'étirat sur mes lèvres. Serrant un peu plus mon petit – ami contre mon torse pour l'empêcher d'avoir une seule occasion de s'enfuir ou même de pouvoir se cacher autre part que contre moi, je baissai ensuite mon regard pour le fixer. Eeeh, il boudait ! Le gamin il boudait ! Comme quoi, quand il disait aimer mon odeur, il était vraiment sérieux. C'était l genre de mec à tomber amoureux pour l'odeur de son conjoint ou comment ça se passait … ? Parce – que, franchement, c'était pire qu'aimer quelque – chose ça ! C'était à la limite du fantasme ou de l'adulation ! C'était pas quelque – chose qu'une personne normale ferait non .. ? Aah … Je me sentais mentalement violé tout d'un coup. Heureusement qu'il était pur, parce – qu'au point où il en était, il était parfaitement capable de se masturber en mettant une de mes chemises sur lui ou à renifler. Uuh … je me sentais sali tout d'un coup. Mais dans le genre, pire que sali, plus que la normale. Continuant donc de soustraire des informations au bleu pour gêner à mon tour Nagi au posible en guise de vengeane, je finis bien vite tous les cupcakes à la fraise, n'ayant daigné goûter qu'un seul à la cerise avant de revenir sur ceux qui m'étaient destinés. Comme quoi, quand j'aimais quelque – chose, je restais dessus. Qu'importe à quel point la douceur et la saveur du plat d'à côté. Hochant la tête quand Katsu rentra chez lui en nous laissant seuls tous les deux, je restai silencieux un court instant, ouvrant la bouche puis la refermant. Je n'avais pas grand – chose à dire, et je n'avais pas non plus une chose spéciale à faire. Vu l'heure, les parents n'allaient pas rentrer de si tôt, alors je pouvais toujours en profiter non ? Ah, je ne savais pas du tout. Plus j'y pensais, et moins j'avais envie de les revoir, de revoir leur visage qui m'était beaucoup trop lointain, d'oser leur adresser la parole. Mais en même temps, qu'importe à quel point je refusais de me tisser une relation entre père et fils ou entre mère et fils, j'étais dôté d'une flemme aiguë, me disant que je pouvais toujours rester ici, bien au chaud en compagnie du petit – frère que j'avais tant idolâtré toutes ces années.
Enroulant mes bras autour de la taille du petit adolescent à mes côtés, je l'embrassai tendrement en collant son torse contre le mien, mes lèvres caressant les siennes d'un air doux. Et, mordillant sa lèvre inférieure pour l'inciter à ouvrir la bouche, je glissai ma langue pour faire de ce simple baiser un baiser un peu plus fougueux. Je plaquai ainsi l'idole sur le canapé et relevai son haut, laissant une vue sur tout son torse. Je voulais caresser son corps, je voulais le voir rouge de plaisir, excité au possible. Je voulais entendre sa voix crier de continuer, crier d'orgasme. C'était en faite plus fort que moi. Ma langue traversant sa peau pour lécher son cou puis ses tétons, je m'attaquai très rapidement à ceux – là en les mordillant, en les léchant et en les pinçant avec deux de mes doigts. Je ne comptais pas lui laisser une seule seconde de répit. On devait sûrement avoir une ou deux heures devant nous, mais qu'importe, je ne voulais prendre trop mon temps et m'ennuyer de mon côté. J'étais celui qui se pressait souvent dans ses relations, mais qu'importe, tant qu'ils ne s'en plaignaient pas je ne comptais pas me gêner moi.
Plaçant alors mon genou entre ses cuisses pour caresser avec appui son membre à travers le jean, je l'embrassai de nouveau et débouclai de façon assez aisée sa ceinture dans le but de lui faire retirer son pantalon. Et, sans le prévenir, je laissai le bas voler dans la pièce et ses jambes se poser sur mes épaules pour avoir une facilité un peu plus présente à faire ce que je voulais lui faire. Peut – être qu'il ne s'en doutait pas, peut – être même qu'il pensait que c'était juste un caprice de la part de l'égoïste que j'étais alors que, non, pas du tout. Déposant des suçons sur son cou et le long de son torse, je descendis ma tête pour lécher son membre à travers le fin tissu qui restait, me séparant ainsi de celui – ci. Jetant un regard sur Nagi pour savoir comment il réagissait,je léchai avec un peu plu d'appui. Mais, au moment même où j'allais m'attaquer aux choses sérieuses en baissant son boxer, le bruit de la porte se déverouillant résonna dans toute la pièce. Oh merde, je les avais pas entendu arriver eux. Ayant à peine le temps de redéposer Nagi le long du canapé, je relever légèrement la tête pour voir les parents entrer, faisant la moue dans mon coin. Euh … Pour l'instant ils ne nous avaient pas vu, et heureusement. S'ils voyaient leur fils ainé à quatre pattes sur le plus petit, quasiment nu, le boxer baissé, ça risquait pas d'être la joie. Je fis alors rapidement signe à Nagi que j'allais attirer l'attention des deux adultes le temps qu'il se prépare, je l'aidai à baisser son haut pour un minimum cacher ce que je lui avais fait et me relever avant de rejoindre les vieux. Wuah … c'était vraiment le vide, je ne me souvenais absolument pas d'eux, c'était horrible comme sensation. C'était juste comme si, dans mon coeur, ils n'étaient que deux inconnus qui m'avaient fait subir les choses les plus atroces de toutes. Qu'est – ce que je devais faire pour les retenir à l'entrée .. vite, vite. M'inclinant soudainement en m'excusant de mon comportement de la dernière fois et de la possible blessure que j'avais pu faire en me mettant à me débattre, je regardai alors mes mains légèrement tremblantes dues à ma fièvre qui était revenue à cause de l'effort horrible que j'avais fait pour tenir jusqu'à maintenant. Je me relevai bien vite et cru voir flou pendant quelques secondes, des secondes fatales qui me forcèrent à violemment me rattraper contre la commode. Je me repris soudainement en faisant comme si de rien n'était puis les rassurai tant bien que mal pour leur dire que tout allait bien et que c'était juste parce – que je m'étais relevé trop vite, et donc que j'avais été “ entrainé en arrière ”. Et puis, j'étais censé avoir tout récupéré moi ! Ok, j'étais venu là en ayant connaissance de la légère fièvre qui me restait, mais pourquoi est – ce qu'elle avait soudainement augmentée ? Tout allait bien n'est – ce pas ? Jetant un coup d'oeil rapide sur Nagi qui était censé avoir fini de se rhabiller, je lui souris faiblement et lui caressai les cheveux une fois proche de lui :


« J'pense que j'vais y aller. Ah euh … pour tes concerts et tout ça euh … »


Ouvrant la bouche comme pour dire quelque – chose, je me retrouvai soudainement comme étant incapable de parler, comme si je venais de perdre m voix. Et pourtant, il n'y avait pas de raison. Me mordant la lèvre inférieure en m'en voulant d'être aussi … invisible dans sa vie professionnel, je voulais juste lui souhaiter bonne chance, me dire qu'il n'allait pas s'en vouloir, que je n'allais pas l'abandonner seul encore une fois. « Encore une fois » ? Secouant la tête pour dire que ce n'était rien et que je n'avais plus rien à dire, je me baissai pour lui déposer un baiser sur le coin des lèvres, sachant toujours que les parents pouvaient nous observer alors autant être soft pour ne pas leur faire croire que mon caractère négligent avait empiré. Me relevant en serrant l'épaule de Nagi dans ma main, je fus pris par de nouveaux vertiges et passai ma main libre sur mon front en faisant la moue dans mon coin. Il fallait que je rentre, et le plus vite possible serait le mieux. Je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent inutilement pour moi, je ne voulais pas qu'ils se disent que, au-delà de mes dix huit ans, je ne savais toujours pas me débrouiller seul et prendre soin de moi, que j'étais encore un enfant incapable de faire quoique ce soit de bien dans sa vie. Refusant poliement de rester dormr ici ou de manger avec eux,le ventre rempli par les délicieux cupcakes à la fraise faits maison, je me préparai ainsi le plus vite possible. De toute façon, même si je voulais rester un peu plus longtemps avec eux, il fallait que je me dépêche de trouver une solution pour pouvoir payer l'hôpital. Il me fallait de l'argent, énormément d'argent que je ne pouvais avoir en un mois. Du moins, pas sans me priver de nourritures et de mes besoins quotidiens. Enfilant ma veste bien chaude par dessus mon pull, j'enroulais ensuite mon écharpe autour du cou, respirant avec de plus en plus de difficulté au fur et à mesure que je me couvrais. Je crevais de chaud, je brûlais, je n'en pouvais plus. Cette sensation d'étouffer augmentait avec le temps. Enfilant lentement es chaussures, je regardai un court instant la porte et m'apprêtai ainsi à appuyer sur la poignée pour enfin sortir de cette maison. Comme soudainement vidé de mes forces et sans aucun contrôle de moi, ma vision s'obscurcissait petità petit jusqu'à devenire noire. Je me rattrapai violemment contre le mur en un grand fracas. Qu'est – ce qu'il se passait … ? Je ne sentais que ma main quitter le froid du mur pour s'écraser sur le sol en même temps que tout le reste de mon corps. C'était glacial à côté de moi, c'était beaucoup trop froid. Je m'étais évanoui non ? Je ne comprenais même plus ce qui venait de m'arriver, tout m'était … si loin, si flou. J'étais tout simplement perdu.
Je ne comprenais même pas pourquoi j'avais de nouveau de la fièvre. J'étais censé être soigné pourtant ! Je ne pouvais pas comprendre moi. C'était impossible pour moi de savoir la raison de cette maladie sans fin. C'était juste parce – que je n'avais plus pris soin de moi ? Ou bien était – ce tout le stress et la pression que j'avais ? Je n'en savais rien. Je n'en savais rien, je n'en savais rien.
Me réveillant avec difficulté après une longue nuit de sommeil passée, je fis la moue en sentant des vibrations se faire dans ma poche et en sortis mon portable qui montrait tous les appels manqués de Kagi. Ah. Je l'avais inquiété à ne pas répondre n'est – ce pas ? Wuah, apparemment il avait même harcelé Nagi pour savoir pourquoi je ne lui répondais pas. M'excusant intérieurement de l'avoir ainsi inquiété, je passai ma main sur mon crâne en grimaçant de douleurs, la douleur se faisant de plus en plus intense. Ah .. c'était mieux si je me recouchais, si j'attendais juste que ça passe. Et puis .. à quatre heures du matin, y avait pas grand monde … ayant été transporté dans le salon, je pus donc découvrir avec joie la pièce couverte de noir. Qu'est – ce que je pouvais faire moi à quatre heures du matin quoi. Avec le peu de forces qu'il me restait, j'hésitais, j'hésitais énormément.
Mais mon envie de partir voir Nagi surpassa la raison. Me levant tant bien que mal en m'appuyant bien sur les accoudoirs, je partis à pas de velours dans la chambre de mon petit – frère, le regardant longuement avant de me baisser en croisant mes bras sur le matelas. Aah, il était mignon quand il dormait lui. Passant lentement ma main sur sa joue, je la laissai ensuite glisser sur son épaule et le secouai très très lentement pour ne pas l'énerver dès son réveil :


« … Nagi … eh … … euh .. j'commence à avoir faim .. j'ai rien trouvé … tu peux venir ? »


Mensonges, je n'avais même pas cherché quoique ce soit. Certes j'avais faim, mais ma première préoccupation était qu'il allait partir très bientôt faire tout son boulot. Alors, qu'importe l'heure, je voulais en faite juste le garder pour moi le plus longtemps possible et pouvoir respirer son odeur apaisante autant qu'il me le fallait. Le regardant dans les yeux en attendant qu'il soit bien réveillé pour commencer à me relever, je l'embrassai sur le coin des lèvres en laissant ma main chaude, voire brûlante, serrer la sienne. J'avais besoin de son contact, je ne voulais pas être abandonné, être de nouveau seul. C'était mental, c'était psychologique pour moi.
Oubliant l'histoire de nourriture manquante, je me mis très lentement dans son lit en fermant les yeux, nichant ma tête contre son torse pour respirer son odeur d'autant plus présente là. C'était ma poupée, ma bouillote, je ne voulais pas qu'il parte, je ne voulais pas qu'il s'en aille mais je ne pouvais pas non plus l'en empêcher.


« .. o - otanjobi o - omedeto .. »
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMer 7 Jan - 15:18

« Yôma, j’ai quelque chose pour toi. »

<< KatsuKun ! Tais – toi ! >>

« Je t'écoute ! »

« Nagi est incapable de dormir seul s’il n’a pas ton odeur. Depuis qu’il est petit il dort avec une de tes chemises qui porte ton odeur. Et la fois où tu es sortis tout un nuit, il a dû s’endormir en ayant la tête niché dans le coussin avec lequel tu avais dormis la veille »

Mort de gêne, Nagi garda la tête baissée en faisant la moue, les joues complètement rouge. Il était bel et bien accro à l’odeur du voleur, n’arrivant vraiment pas à dormir sans s’il ne pouvait pas la sentir. Pour lui, cette odeur était synonyme d’apaisement et de bien – être, elle était rassurante. Il n’y pouvait rien lui, si cette odeur était aussi agréable pour lui et l’aidait à bien dormir, sans faire de cauchemar et l’empêchant de se réveiller au beau milieu de la nuit sans pouvoir se rendormir. Il avait déjà expérimenté ce genre de sommeil, et il était toujours épuisé alors qu’en dormant avec l’odeur de son grand – frère, il dormait toute une nuit entière, paisiblement, et il était toujours en pleine forme. Alors il n’y pouvait rien s’il dormait bien avec l’odeur de son grand – frère ! Ce n’était pas sa faute, son grand – frère adoré n’avait qu’à pas sentir aussi bon.
Devenant de plus en plus gêné, Nagi n’avait qu’une envie, partir se cacher dans un coin et y mourir de gêne. Mais le voleur le tenant, il ne pouvait pas. Alors quand Katsu annonça qu’il partait pour les laisser seul tous les deux, Nagi fut pour une fois entièrement ravi que son meilleur ami parte et il le lui fit comprendre en lui tirant la langue, comme un véritable enfant. Ses joues retrouvèrent donc peu à peu une teinte un tant soit peu normale, bien qu’elles gardent tout de même une légère couleur rose, étant toujours aussi gêné. Nagi se laissa volontiers aller dans les bras du voleur, profitant du baiser qui le fit légèrement gémir quand il devint un peu plus fougueux. Redevenant par la suite une poupée, Nagi se laissa plaquer sur le canapé, rougissant un peu plus en se retrouvant presque torse nu. Il se mit par la suite bien vite à gémir quand le voleur commença à titiller ses tétons, gémissant tout de même un peu plus fortement quand il vint caresser son membre avant de finir par avoir son pantalon de jeter il ne sait où dans la pièce. A la position que le voleur lui faisait prendre, Nagi ne dit rien et ne réfléchit même pas à savoir ce que le voleur comptait lui faire. Son cerveau était actuellement en veille, ne répondant plus à aucune réaction rationnelle et logique. Alors, réfléchir, dans l’instant présent, il ne pouvait pas. Et il le put encore moins quand il sentit la langue de son grand – frère passait sur son membre, même si ce n’était qu’à travers son boxer. Cela restait tout de même affreusement excitant bien que c’était tout aussi gênant.

<< O-OniChaan … >>

La porte s’ouvrant, le cœur de Nagi rata un battement. Si ses parents le voyaient ainsi … Si ses parents le voyaient être autant excités par les caresses de son grand – frère … Si ses parents voyaient ce que lui faisait son grand – frère … Mais heureusement, l’entrée ne donnait pas vu sur le côté du salon où il se trouvait, laissant donc peu de temps aux deux frères pour faire comme si de rien n’était. Nagi, encore légèrement tremblant de plaisir, regarda le voleur en hochant la tête quand il dit qu’il allait retenir les parents le temps qu’il se rhabille. Nagi le laissa donc aller les voir, tandis qu’il se rhabillait en tentant de faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer l’attention sur lui. Il se rhabilla donc le plus rapidement possible, arrangeant ses vêtements et se frottant les joues pour tenter de dissimuler la teinte prononcée qu’elles avaient prises. Une fois un tant soit peu arrangé au mieux, Nagi rejoint le voleur et ses parents, n’ayant même pas fait attention à ce qu’il avait fait pour les retenir, trop préoccupé de se rhabiller et de cacher ce qu’il était en train de subir de son grand – frère à ses parents.

« J'pense que j'vais y aller. Ah euh … pour tes concerts et tout ça euh … »

<< … Tu es sûre que ça va ? >>

Nagi fit la moue, trouvant le voleur assez étrange. Autant, qu’il ne finisse pas sa phrase ne l’étonnait pas tellement, il en avait pris l’habitude, surtout quand il essayait de lui dire quelque chose de gentils. Mais il trouvait la moue et la manière qu’il avait de se tenir assez étrange. Il avait côtoyait le voleur assez souvent maintenant pour deviner quand est – ce qu’il allait mal. Et dans l’instant présent, Nagi voyait bien que c’était le cas. Alors quand il vit que le voleur tomba dans les pommes en ayant cherché à partir, Nagi voulu aller vers lui mais sa mère le prit par le bras pour l’emmener dans une autre pièce, se baissant à son niveau en le regardant droit dans les yeux.

- NagiChan, calme-toi. Il va bien, il est juste tombé dans les pommes. Ce n’est pas la peine de t’inquiéter. Il se réveillera bientôt.

Nagi ne comprenait pas pourquoi sa mère lui demandait ça jusqu’à ce qu’il essaie d’ouvrir la bouche pour parler, n’y arrivant pas. Il prit alors soudainement conscience de son état. Il respirait vite, trop vite. Il se sentait faible, très faible. Il avait peur, vraiment peur. En soit, en ayant vu son grand – frère tomber rapidement inconscient, il avait paniqué sans s’en rendre compte. Seulement, sa mère l’avait remarqué et l’avait emmené un peu plus loin pour le calmer. Alors, tandis que son père emmenait son grand – frère sur le canapé en cherchant à l’aider à aller mieux, Nagi resta dans une pièce à proximité, avec sa mère, qui faisait de son mieux pour le rassurer et l’aider à calmer sa crise.
Le soir arrivant, Nagi voulut partir se coucher mais il alla voir l’état du voleur avant, passant sa main sur son front pour voir s’il avait encore de la fièvre avant de lui laisser un verre d’eau à côté de lui, montant dans sa chambre tout en envoyant un message à Kagi pour lui répondre, lui décrivant l’état du voleur avant de partir finalement se coucher, mettant du temps à s’endormir même s’il avait l’odeur du voleur pour.

Endormis, Nagi serrait un coussin contre lui, ayant une moue d’ange tandis que Morphée le berçait. Il ne sentit même pas la présence du voleur, se contentant de faire légèrement la moue en ouvrant faiblement les yeux quand quelqu’un chercha à le faire sortir de son sommeil.

« … Nagi … eh … … euh .. j'commence à avoir faim .. j'ai rien trouvé … tu peux venir ? »

<< Mmh … ? Shi tu veux … >>

Nagi bailla un peu, se relevant légèrement pour se retrouver en position assise sur son lit, s’étant mis sur les genoux en se frottant les yeux avant de serrer la main du voleur dans la sienne, ne faisant même pas attention au fait qu’elle était brûlante. Il posa ensuite sa main dans les cheveux du voleur quand il vint contre lui, souriant légèrement en ayant une moue fatiguée.

« .. o - otanjobi o - omedeto .. »

<< Arigatô ! >>

Nagi bougea alors légèrement, déposant un baiser sur les lèvres du voleur pour le remercier. Baiser tout chaste et mignon avant qu’il ne se ré installe comme précédemment, laissant le voleur le prendre pour une poupée ou une bouillote. Plus par réflexe qu’autre chose, Nagi posa sa main sur le front de son grand – frère, sentant la fièvre. Il fit alors la moue, finissant par demander ce qu’il avait voulu lui demander avant.

<< Nee … Tu ne voudrais pas venir avec moi pendant que je fais mes tournées et tout … ? Comme ça tu seras au chaud et t’auras tout ce qu’il te faudra et puis … Tu guériras peut – être plus vite … Et on sera tous les deux comme ça … KatsuKun sera là seulement la journée puisqu’il m’aide mais on pourra être ensemble… >>

Il re pensa alors à la discussion qu’avait eu son grand – frère avec Kagi à propos de la somme qu’il devait avoir à donner pour il ne sait quelle raison. Nagi le savait, il ne pourrait pas l’obtenir à moins de sûrement se priver de beaucoup de chose et qu’il ne l’aurait pas rapidement. Et puis, il était inquiet pour lui puisqu’en le sachant malade et vivant dans un appartement miteux, il avait peur que son état empire.

<< Si t’as besoin d’argent je peux t’en donner tu sais … Avec ce que je gagne et ce que j’ai comme argent de poche, un million de Yen c’est rien pour moi … >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMer 21 Jan - 16:59

« .. o - otanjobi o - omedeto .. »

<< 
Arigatô ! >>



Faisant la moue quand Nagi posa sa douce main sur mon front, je baissai le regard en fixant le haut du petit, me demandant bien quoi lui dire. C'était pas ma faute si j'étais tout le temps malade moi. Ok je mangeais pas assez et je vivais dans des conditions horribles pour certains, mais merde quoi ! Je faisais pourtant des efforts pour aller bien tout en profitant de mon petit – ami. Il alait bientôt partir en tournée et ses journées de libre allaient être .. aller, quelques heures ? On n'allait rien faire, on n'allait même pas pouvoir en profiter un minimum en faite. C'était limite si je me demandais s'il allait juste avoir le temps de venir chez moi qu'il allait aussitôt revenir à son hôtel et dormir avec son ami. Comme d'habitude quoi.

<< 
Nee … Tu ne voudrais pas venir avec moi pendant que je fais mes tournées et tout … ? Comme ça tu seras au chaud et t’auras tout ce qu’il te faudra et puis … Tu guériras peut – être plus vite … Et on sera tous les deux comme ça … KatsuKun sera là seulement la journée puisqu’il m’aide mais on pourra être ensemble… ”



« Ah euh. Ca te dérange pas ? »


Levant la tête pour m'assurer qu'il le faisait bel et bien de son plein gré, je me couchai ainsi le long du li en me collant à l'idole pour respirer son odeur si particulière et si apaisante pour le grand – frère possessif que j'étais. Aah, l'odeur du bleu avait fini par petit à petit disparaître de ses vêtements. Quelle bonheur merde ! Mais quelle joie !
Même si, tout franchement, j'avais bien aimé l'idée de le laver de moi – même, le fait qu'il n'aie plus son odeur m'enchantait tout autant. Ugh. A y penser, quel gâchis de fait. Je voulais bien lui faire prendre une douche et ainsi profiter de son corps nacré ! Je pouvais pas le faire là, maintenant, à quatre heures du matin non plus ! Mais c'était tentant. C'était horriblement tentant. Et puis je m'en fichais des vieux et de leur mauvaise humeur.

<< 
Si t’as besoin d’argent je peux t’en donner tu sais … Avec ce que je gagne et ce que j’ai comme argent de poche, un million de Yen c’est rien pour moi … >>



« Ah euh, non j'me débrouillerais. Enfin .. me faut de l'argent pour payer l'opération de Kagi mais .. ça devrait aller non ? Enfin, suffit de voler deux diamants et voilà. »


On voyait tout de suite que notre logique à tous les deux s'opposait. L'un était un gosse de riche, habitué à l'argent et indifférent la dépense. Alors que, l'autre, voleur depuis sa plus tendre enfance, voyait cet amas d'argent comme un diamant qu'il pouvait aisément revendre pour un prix assez élevé. L'habitude de ce milieu faisait que, dès qu'il me fallait un minimum d'argent, je partais voler pour vendre mes trésors dans la semaine.
Sentant mes paupières se fermer d'elles – même alors que je réfléchissais, je relevai la tête pour me mettre de façon plus confortable et finit bien vite placé à quatre pattes sur mon amant. Je voulais goûter à sa peau, je voulais le marquer de mes lèvres, je voulais l'entendre gémir, plus que tout.


« Aah .. t'es chiant quand même. J'suis frustré moi .. retiens toi de gémir ok ? »


L'embrassant tout d'abord sur le coin des lèvres en voulant continuer ce que l'on avait pu faire un peu plus tôt, malgré mon mal de crâne constant et ma fièvre de cheval, oui oui. Caressant ses [url=#]joues<< Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 Arrow-10x10[/url], on voyait très bien que je voulais aller plus loin et que je faisais tout mon possible pour me retenir et ne pas me laisser emporter par cette frustration grandissante à chaque bouffée d'air. J'avais déjà connu l'orgasme bien des fois, j'avais connu le plaisir intense de dominer une personne, alors mon corps en réclamait encore plus, il voulait tellement plus que des simples baisers avec mon amant.
Caressant ses lèvres d'un air tendre, je fronçais légèrement les sourcils en me tenant le crâne, abandonnant contre mon gré tout ce que je voulais tant lui faire :


« Compte même pas sur moi pour me retenir si t'as plusieurs jours de libre d'affilés. Oh ! Tu voudras que j'prenne quoi alors ? Du lubrifiant ? Une capote ? Les deux ? C'est mieux quand y a pas de capotes quand même .. »


Embrassant amoureusement et langoureusement mon petit frère, je me relevai pour me mettre à califourchon sur son torse, faisant en sorte de ne pas être trop lourd pour lui. Parce – que, même si j'étais l'homme le plus mince du monde, avec ma taille et mes muscles forgés par le combat, c'était quasiment obligatoire qu'il me trouve un minimum lourd.
Rah merde, j'avais beaucoup trop chaud dans mes vêtements d'hiver moi. Surtout avec ce gros pull en laine qui me collait à la peau en faite. Me mettant torse nu, je m'allongeai ENFIN pour ENFIN dormir après un léger suçon déposé sur la pâle peau de son cou.
A y penser, oui, tout d'un coup, je venais de me rappeler d'un de mes nombreux fantasmes. Oui oui, comme ça, sans aucune raison. Enfin, mon premier fantasme était de le faire avec un idole, mais c'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais quand je parlais de faire « avec un idole ». Déjà, fallait – il qu'on le fasse. Et puis, rien qu'à l'idée que je pouvais le faire [url=#]jouir<< Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 Arrow-10x10[/url] avant une représentation, de le voir exténué, rouge, à gémir de m'arrêter pour qu'il aie la force de chanter m'était jouissif. Penser que l'on pouvait le faire dans l'interdit, dans un lieu qui était accessible par tout le monde à n'importe quel moment, et où tout le monde pouvait nous entendre était quelque – chose d'extrêmement plaisant.
Dormant profondément dans les bras du jeune adolescent, mon sommeil fut malheureusement interrompu plusieurs fois par des réveils en sueurs, haletant, terrorisé par des mauvais rêves. La fièvre avait vraiment le don de lui faire une tonne de cauchemars et d'avoir un effet horrible sur moi. Ugh. Qu'est – ce que je haïssais cette sensation, mais alors plus que tout.
Au final, je me demandais bien si les infusions de Kagi ne commençaient pas à me manquer, mais alors horriblement. Je préférais de loin ce goût horrible, qui restait en bouche pendant un quart d'heure, comparé à cette chaleur intense et insoutenable, qui me laissait toute chose. Et, la nuit passée, le jour levé, je fus pour la énième fois interrompu dans mon sommeil par les parents qui venaient souhaiter un joyeux anniversaire à leur fils adoré. Tch. Ils osaient me réveiller eux ? Aussitôt entrés, aussitôt fusillés du regard par la personne non – matinale et d'humeur massacrante que j'étais. J'avais envie de les tuer, de leur faire comprendre à quel point je ne supportais pas qu'on vienne interrompre mon sommeil léger. Seul Nagi, -et peut – être Kagi- pouvaient oser toucher à mon sommeil. Puisque, de toute façon, je m'accrochais toujours à eux pour m'endormir donc le moindre mouvement de leur part l'interrompait.


« Oh ! Yôma, o – on se demandait où .. tu étais .. passé … C – Ca a l'air d'aller … Euh .. bon bah. On repasse plus tard hein ? … euh. Prenez votre temps en tout cas. »


Fermant la porte à la suite de cette phrase sous mon regard lourd de menaces et de reproches, je me frottai les yeux d'un air fatigué et voulu retourner me coucher, tranquille, pour rattraper toutes les heures de sommeil qu'il me manquait.
Jetant un coup d'oeil curieux sur la tignasse rosée du garçon à mes côtés, j'étais soudainement beaucoup plus calme et était devenu un petit enfant sage. Je ne voulais pas qu'il s'énerve contre mon caractère impulsif, possessif et jaloux, alors dès que je le revoyais, je me disais qu'il fallait que je fasse mon possible pour être comme les garçons qu'il devait aimer. N'était – ce pas ça un petit – ami ? Une personne qui prenne soin de son aimé, qui le serrait contre – lui, qui se montrait affectif sans trop en faire, qui était capable d'accepter tous les penchants de son amant. Une main sur sa [url=#]joue<< Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 Arrow-10x10[/url], je me serrai contre – lui en plaçant par réflexe une jambe entre les siennes, le regard d'un air hésitant :


« Y a qui qui vient pour ton anniv' déjà .. ? Juste pour que je me prépare mentalement à ce qui va m'attendre. Parce – que je crois pas que les vieux vont me laisser sortir avec ma fièvre là. Oh. Faudra récupérer mes affaires chez moi. »


Rigolant nerveusement, je me levai avec difficulté pour aller m'habiller et m'attachai rapidement les cheveux dans le but d'être un minimum crédible vis à vis de Nagi. Il fallait que je change moi. Il le fallait vraiment non ? Mais je me connaissais, moi et mon caractère trop impulsif, je n'allais jamais réussir à me retenir. Et je savais très bien que nos disputes étaient loin d'être finies.

« PockyKun. Genre t'es populaire ? J'ai jamais entendu parler de toi. Je sais juste que t'es un idole m'enfin. »
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMer 21 Jan - 18:47

<< Nee … Tu ne voudrais pas venir avec moi pendant que je fais mes tournées et tout … ? Comme ça tu seras au chaud et t’auras tout ce qu’il te faudra et puis … Tu guériras peut – être plus vite … Et on sera tous les deux comme ça … KatsuKun sera là seulement la journée puisqu’il m’aide mais on pourra être ensemble… >>

« Ah euh. Ca te dérange pas ? »

<< Bah non. Je te le proposerais pas sinon. >>

Nagi posa son regard sur son grand – frère, ayant un regard sincère et inquiet, on devinait facilement qu’il faisait cela de son plein gré et que non, personne ne l’ y forçait. De toute façon, en quoi cela pourrait le déranger ? Il passerait ainsi plus de temps avec son amant chéri s’il venait avec lui, et il savait qu’il sera au chaud et mangerait comme il fallait et, ainsi, il n’aurait pas à s’inquiéter de son état de santé. En un sens, Nagi le proposait peut – être par égoïsme, puisqu’ainsi il ne penserait pas à autre chose pendant ses tournées, mais, au moins, cela serait favorable au voleur puisqu’il serait dans un environnement favorable. Et Nagi préférerait se dire que le voleur profitait de ce qu’il avait également et non qu’il avait ce que le voleur n’avait pas. Alors oui, Nagi le faisait peut – être plus par égoïsme qu’autre chose sans forcément qu’il ne s’en rende compte ou qu’il ne cherche à y faire réellement attention.

<< Si t’as besoin d’argent je peux t’en donner tu sais … Avec ce que je gagne et ce que j’ai comme argent de poche, un million de Yen c’est rien pour moi … >>

« Ah euh, non j'me débrouillerais. Enfin .. me faut de l'argent pour payer l'opération de Kagi mais .. ça devrait aller non ? Enfin, suffit de voler deux diamants et voilà. »

<< … T’es pas obligé de tout le temps voler … Je peux t’aider … >>

Nagi n’était même pas surpris par la logique du voleur. Après tout, à sa place, il aurait sûrement été pareil. Il était habitué à voler pour gagner de l’argent et ainsi avoir le budget nécessaire pour obtenir ce qu’il voulait, alors penser au vol en premier lieu ne le surprenait même pas. Mais il ne cache pas qu’il aurait préféré que son grand – frère cesse de penser ainsi. Mais c’était une habitude naturelle chez lui et il est difficile d’oublier ce qui est naturelle pour soi – même.
Se sentant de plus en plus fatigué, Nagi se frotta les yeux en espérant rester un peu plus éveillé mais ses yeux se fermer de plus en plus d’eux – même et il avait du mal à être un peu plus réactif. Autant sur le coup, il n’avait pas senti la fatigue, autant maintenant, il se sentait fatigué et avait envie de se laisser retomber dans les bras de Morphée. Alors quand il vit le voleur se rallonger, il crut pouvoir dormir mais abandonna vite l’idée en voyant son amant se plaçait à califourchon sur lui. Il n’allait pas oser tout de même ... ?

« Aah .. t'es chiant quand même. J'suis frustré moi .. retiens toi de gémir ok ? »

<< Q-Qu … ? F-Fais pas ça … ! O-On va m’entendre ! >>

Regardant le voleur d’un air mi – paniqué mi – apeuré, Nagi se laissa chastement embrassé, frissonnant à la caresse sur sa joue avant de commencer à faiblement rougir quand ses lèvres se firent tendrement approché avant que, pour une fois, il ne remercie mentalement le voleur d’être trop malade pour faire quoi que ce soit en le voyant se rallonger sagement. S’ils avaient été en journée, et seuls dans la maison, cela n’aurait pas déranger Nagi. Mais faire une telle chose, au beau milieu de la nuit, avec les parents qui dormaient non loin d’eux, à quelques pièces d’écart, juste non. C’aurait été affreusement gênant que les parents ne se réveille en l’entendant gémir le prénom de son grand – frère et demandait à être caresser. Surtout qu’ils auraient certainement été affreusement en colère en sachant la véritable relation qui unissait les deux frères, étant celle d’un amour interdit. Totalement interdit. En plus d’être frère, ils étaient deux garçons … Cela n’était donc absolument pas choses facile.

« Compte même pas sur moi pour me retenir si t'as plusieurs jours de libre d'affilés. Oh ! Tu voudras que j'prenne quoi alors ? Du lubrifiant ? Une capote ? Les deux ? C'est mieux quand y a pas de capotes quand même .. »

<< M-Mais … J’en sais rien moi ! >>

Prolongeant le baiser pour en profiter un maximum, Nagi regarda son grand – frère en haussant un sourcil, se demandant bien ce qu’il comptait lui faire, croyant à tort qu’il avait décidé de finalement le chauffer et le faire gémir, à quatre heure du matin. Il se demandait tellement ce qu’il comptait lui faire qu’il ne fit même pas attention à son poids qui, pour lui, était tout de même lourds au vu de sa frêle stature. Il était jeune, petit, et pas franchement musclé alors forcément, le voleur était lourds pour lui.
Rougissant en voyant son grand – frère se dénudait, Nagi le laissa lui faire un suçon, finissant par se nicher dans ses bras, finissant par se rendormir rapidement sans parvenir à rester éveiller plus longtemps et à faire attention à si son grand – frère lui disait ou non quelque chose.

Dormant d’un sommeil lourds, Nagi ne sentit que très légèrement les réveils de son grand – frère qui cauchemardait, se contentant de légèrement gémir avant de se coller un peu plus contre lui à chaque fois, comme s’il tentait de le calmait en lui rappelant sa présence qui pouvait lui être réconfortante.

« Oh ! Yôma, o – on se demandait où .. tu étais .. passé … C – Ca a l'air d'aller … Euh .. bon bah. On repasse plus tard hein ? … euh. Prenez votre temps en tout cas. »

Se réveillant faiblement à la voix de ses parents, Nagi se frotta les yeux, gémissant légèrement de gêne en s’étirant comme un chat, restant tout de même allongé, n’ayant pas son compte de sommeil et voulant donc se reposer le plus possible. Il ne fit donc même pas attention au comportement de son grand – frère, se contentant de bailler et de sourire légèrement en se frottant les yeux une seconde fois en regardant son grand – frère, ne réagissant pas à l’endroit où l’une de ses jambes se trouvait.

« Y a qui qui vient pour ton anniv' déjà .. ? Juste pour que je me prépare mentalement à ce qui va m'attendre. Parce – que je crois pas que les vieux vont me laisser sortir avec ma fièvre là. Oh. Faudra récupérer mes affaires chez moi. »

<< Seulement NanamiChan et KatsuKun. >>

Laissant son grand – frère se relever, Nagi resta allongé sur son lit, sur le ventre et la tête niché dans son coussin. Il voulait rester allongé autant que possible, n’ayant absolument pas le courage de se lever.

«
 PockyKun. Genre t'es populaire ? J'ai jamais entendu parler de toi. Je sais juste que t'es un idole m'enfin. »


Cette phrase fit hausser un sourcil à Nagi, mais il n’eut pas plus de réaction que cela. Son grand – frère était pauvre et n’avait donc pas la télé et ne devait pas prendre le temps de s’y arrêter si jamais il la voyait en magasin, alors il ne lui en voulait pas tellement de ne pas savoir s’il était ou non populaire. Même si cela tombait sous le sens en un sens.

<< Je suis adulé des filles de n’importe quelle âge puisqu’elle me voit comme un petit – frère adorable ou possible petit – ami ou même le grand – frère rêvait pour les plus jeunes. Les garçons m’apprécient aussi, même si à mon sens il m’envie plus qu’autre chose. Et vu que je fais de nombreuses émissions, de nombreux albums, et des coproductions avec certains Idole, je suis populaire et connu. T’as bien dû au moins voir des affiches où j’apparaissais pour dire que je faisais des concerts non ? >>

Finissant par se lever au bout de quelques minutes, Nagi s’étira une seconde fois comme un chat avant de finalement mettre ses pieds au sol, se rendant vers son armoire pour choisir ce qu’il allait mettre pour la journée, prévoyant de prendre une douche après avoir choisis. Une fois fait, il prit ses vêtements contre lui, signifiant à son grand – frère qu’il allait prendre une douche avant de se tourner vers lui au dernier moment, un regard taquin se montrant.

<< Tu ne la prendras pas avec moi et tu ne me laveras pas ! >>

Tirant la langue comme un véritable enfant, il partit rapidement vers la salle de bain en fermant la porte, au cas où son grand – frère aurait décidé de le suivre pour se venger et lui montrait qu’il ne suivait aucun ordre, surtout venant de son petit – frère.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMar 27 Jan - 18:05

<< Je suis adulé des filles de n’importe quelle âge puisqu’elle me voit comme un petit – frère adorable ou possible petit – ami ou même le grand – frère rêvait pour les plus jeunes. Les garçons m’apprécient aussi, même si à mon sens il m’envie plus qu’autre chose. Et vu que je fais de nombreuses émissions, de nombreux albums, et des coproductions avec certains Idole, je suis populaire et connu. T’as bien dû au moins voir des affiches où j’apparaissais pour dire que je faisais des concerts non ? >>


<< Tout franchement ? Aucune idée. J'm'en souviens pas en tout cas. J'ai pas du faire attention à toi vu que tu me disais pas grand-chose tu vois .. Enfin. On voit à ta tête que t'es un idole, mais c'est tout. >>


Le regarder d'un air semi – blasé et semi – ennuyé d'être au courant de rien à propos de lui, je le suivis d'un curieux pour savoir qu'il allait faire sans me prévenir. Je déposai ainsi ma tête sur son épaule avant de hausser un sourcil, mh ? Il allait prendre une douche c'est ça ? Je le dévisageai un court instant pour savoir ce qu'il comptait donc faire et déviai un court instant mon regard pour le jeter sur la glace à côté de moi dans le but de me recoiffer rapidement, mes yeux émeraudes ressortant vivement avec la lumière du soleil qui se reflétait dedans. Wuah. Ca faisait longtemps que je les avais pas vu comme ça moi. Ah, ça me manquait tiens. Je me rappelais encore de la tête d'intello dont j'avais été doté dans ma jeunesse et qui avait très vite changer en grandissant, mais intérieurement, je me demandais si un jour, cette tête allait revenir. Peu probable, et puis, ça ne m'allait pas quoi.

<< Tu ne la prendras pas avec moi et tu ne me laveras pas ! >>


<< Pardon ?! Mais je voulais te laver moi ! ALLEEER ! >>


Bon, c'est pas ccomme si j'avais grand-chose à faire des parents juste à côté qui entendaient très ien le moindre de nos pas et espionnait donc notre discussion sans pour autant le montrer. Et l'adolescent ferma la salle de bain à double – tour, me rappelant avec douleur que je n'en étais plus capable depuis ma crise de panique. Aah. Il était pas claustrophobe lui aussi ? Comment il faisait même ? Je m'assis lentement et d'un air enfantin sur le pas de la porte en prenant patience. J'allais l'attendre devant cette porte moi, j'allais lui faire comprendre ce que ça faisait non  mais ! Tout en attendant, je remerciai silencieusement les vieux qui vinrent me donner des fraises. Même si on avait une relation .. plutôt conflictuelle, je ne refusais jamais des fraises. Au grand jamais. C'était une chose à savoir si on voulait me faire accepter quelque – chose en faite.
M'enfin, c'était pas le sujet quoi. Quand mon petit frère sortit enfin de cet endroit maudit et entre ouvrit la porte, je me relevai et l'attrapai vivement pour enrouler ses frêles jambes autour de ma taille. L'entraînant une nouvelle fois dans la salle de bain, je le plaquai contre un mur et lui souris « innocemment » tout en posant mon index sur ses lèvres pour qu'il se taise, faisant signe que les parents étaient juste à côté et que le moindre bruit allait les faire réagir. Donc oui, il allait apprendre à gémir en silence avec moi. Hum. S'il voulait s'exhiber devant les vieux après, c'était pas mon problème. Mais pas avec moi quoi. Surtout pas !
Et, l'embrassant tendrement pour l'empêcher de sortir une seule plainte d'entre ses lèvres, je passai ma main dans ses cheveux d'un air doux puis commençai à déboutonner sa chemise, jouant avec ses boutons de chaires quand cela fut faire. J'en voulais toujours plus avc lui, c'était comme si le plaisir que je ressentais était sans fin. Même si pour cette fois là, ce n'était pas mon but premier, je rêvais tellement de le faire avec lui actuellement. Et puis, le faire avec mes parents à côté ne me dérangeait pas du tout. Le fantasme du public, le fantasme du public ~
Ma langue glissa lentement entre ses lèvres tandis que mes doigts titillaient ses tétons en les tordant, en les pinçant et en les tirant de temps à autres, curieux de savoir à quel point il était capable de retenir ses gémissements. Je le cherchais oui, je voulais l'exciter au possible et le rendre envieux d'en avoir plus, encore plus. Je voulais savoir s'il allait encore oublier ce qui l'entourait, s'il allait même ne plus penser à où il se trouvait. Baissant mon visage pour mordiller la fragile peau de son cou, je caressai son membre d'un air lent et appuyé tout en le relevant pour qu'il s'accroche à moi. Son membre au niveau de mon visage, j'avais de la chance pour qu'il ne soit pas lourd du tout. Avec ses cuisses appuyées sur mes épaules, ses bras autour de ma tête et son dos contre le mur, je baissai la tête et léchai son membre à travers le tssu. Glissant l'une de mes mains en – dessous de son pantalon pour caresser avec appui son entrée. Et, une fois qu'il fut bien dur, je glissai ma main en dessous de son pantalon pour l'exciter au possible, sortant son membre du boxer avant de lever les yeux pour jeter un regard curieux sur mon petit – ami. Ouvrant la bouche en léchant son extrémité, je commençai à ouvrir un peu plus ma bouche pour pouvoir prendre son membre en bouche, me stoppant aussitôt dans mes mouvements. Aah. Il était mignon, aussi excité, aussi rouge, aussi envieux de jouir. Son membre était vraiment dur, eeh. Laissant un sourire malicieux se former sur mes lèvres, j'adressai un regard rieur et le déposai violemment par terre, remontant son boxer et son pantalon. Aller, il allait devoir se calmer de façon efficace et rapide lui. Je donnai une fessée en le poussant à la sortie, attrapant sa main avant de me tourner vers les parents. J'les aimais toujours pas eux en passant. Jetant un coup d'oeil sur la table, j'oubliai comme par miracle ma petite personne et me jettai sur .. le gâteau qui s'y trouvait. HAN ! IL PARAISSAIT TROP BON DE PRES PUTAIN ! Oh putain oh putain, on allait manger ça ? On allait vraiment manger ce chef d'oeuvre ? Mais .. Mais .. je les adorais ! Partant m'asseoir sur une chaise, je croisai les bras et admirai le joli gâteau face à moi. Il fallait avouer que la dernière fois que j'avais mangé ce genre de chose pour un anniversaire, ou même pour une gourmandise de tous les jours, datait énormément. Pourquoi ? Hum. Autant parce – que je n'avais plus d'argent que parce – que j'avais une profonde haine envers mon anniversaire sans doute. Je me rappelais encore du petit Nagi qui essayait tant bien que mal de décorer mon gâteau pendant que je révisais ou que je faisais la tête aux parents. Je me souvenais très bien de cela, et, bordel, ça me manquait tellement en vrai. Mais on avait déjà passé mon anniversaire. Et on n'allait pas demander à un garçon de faire son propre gâteau non plus. Un minimum d'empathie était demandé. M'endormant petit à petit, je posai ma tête entre mes bras et laissai le sommeil me rattraper, comme impuissant à chaque fois que la fatigue se faisait sentir. C'était pas de ma faute, ce n'était jamais de ma faute. J'avais été constitué ainsi, et c'était l'une des raisons pour laquelle je n'avais jamais réussi à étudier correctement ! Dès que je commençais à m'ennuyer, mes yeux se fermaient d'eux – même et m'empêchaient de me concentrer ! Oui ! Ca n'avait jamais été de ma faute !
Le sommeil profond, à peine étais – je réveillé par des voix ou par des secousses que je me rendrmais aussitôt, la tête nichée dans mes bras, sans même daigner écouter qui que ce soit. Et ça se voyait bien, je laissai une faible insulte s'échapper quand c'était les vieux et me contentai juste d'un gémissement plaintif quand c'était Nagi. Parce – que je ne leur donnais pas la même importance, oui, comme tout petit – ami le ferait. Ou comme tout frère aussi. Ce fut ainsi qu'une heure, puis deux heures passèrent, deux heures de pur silence et de repos pour ma part. Et ce ne fut qu'après avoir entendu un peu plus d'agitation et du monde entrer que je réagis, me réveillant en un sursaut, me tenant à la table alors que j'avais manqué de tomber en arrière sous la surprise. Je rougis légèrement sous le coup de la honte et de la gêne que j'avais ressentie sur le moment et passai nerveusement ma main dans mes cheveux de couleur châtain. Il était où Nagi en faite ? Je voulais le voir moi. Mais ma recherche fut interrompue par la vibration assez intense de mon portable dans la poche de mon jean, oulàh, ça me faisait toujours autant sursauter en faite. Prenant l'appel en voyant que c'était mon cher ami Kagi, je partis dans un coin tranquille et m'assis en tailleurs, de façon calme et sereine :


« Haï ? […] Oh ! Omedeto. Tu passeras nous voir donc ? […] Euh. J'sais pas trop si tu peux. J'vais demander. [..] Mh. J't'envoies un message. Tu me connais j'pense. […] Ouais ouais, j'lui demanderais. […] Eh c'est bon, tu me connais ! Aller, Promiiiiis ! »


Raccrochant bien vite après avoir laissé entendre un léger rire amusé de ma part, je saluai le malade et retournai dans le salon, jetant un regard curieux sur le bleu qui se trouvait dans la pièce. Mh .. Peut – être que lui … - ? Ouais, mais non. Sa mère allait sûrement l'accompagner donc peu de chance. Mais .. bon, je voulais pas non plus que le brun soit seul, on ne pouvait pas trop savoir quoi. Malade comme il était, il lui arrivait souvent de faire une crise alors qu'il allait ou essayait de le faire paraître bien. Comme s'il n'avait jamais été malade. C'était un suicidaire en quelques sortes, et on le devinait facilement quand il commençait à faire son chantage avec les infirmiers ou les infirmières, c'était quelque – chose à ne voir qu'une seule fois dans sa vie quoi. Mais il fallait que Kagi soit entouré d'une personne, il n'avait pas le choix. Un regard ennuyé et embarrassé plongé dans ceux du « Petit Ami », je fronçai les sourcils et traînai Pocky contre – moi pour attirer son attention et ainsi commencer à lui parler :


« Kagi pourra venir nous voir, ils ont dit qu'il pouvait sortir vu qu'il va mieux. Mais vu qu'il dort chez moi normalement, il pourra pas aller chez quelqu'un ? Style le bleu il peut le prendre avec lui. Faut juste qu'il soit surveillé de temps à autres. Et il prend pas de place. »


Pointant du doigt la personne en question tout en parlant, je marmonnai dans mon coin que ces deux pervers allaient se faire plaisir. Etant donné que le fils du manager paraissait être ouvert à toute aventure d'un soir et que Kagi était ce genre de personne à collectionner les coups d'un soir. En un sens, ils allaient bien ensembles. Mais les chanceux quoi. Ils pouvaient s'amuser pendant que .. moi .. j'avais .. ce pauvre idole … uuuh ..
Regardant ses yeux grisés, je laissai mon regard devenir à la fois envieux de son corps et à la fois frustré de ne pas pouvoir faire ce que je voulais, sans vraiment y faire attention. Le plaçant tranquillement entre mes jambes, je jetai un coup d'oeil curieux sur le gâteau en étant gourmand et en voulant juste le manger.


« Au faite. T'as fait comment pour calmer .. “ça ? ” ? Tu t'es fait plaisir ? »


Ayant vite fait pointé du doigt son membre en rappelant ainsi son érection, je jouai ensuite avec ses doux cheveux, respirant cette odeur si apaisante, si adorable. Je n'avais actuellement aucune gêne pour parler de ce genre de chose avec lui, et je ne pensais pas l'être un jour. Enroulant mes bras autour de sa taille, je fermai les yeux et attendis patiemment sa réponse, mangeant le gâteau, souhaitant un joyeux anniversaire à mon frère adoré avant de partir me coucher en le tenant contre lui. C'était la belle vie quoi.
Et les jours passèrent, lentement mais sûrement. Je n'avais plus vraiment cherché à toucher Nagi, de crainte d'aller trop loin et de ne plus être capable de me contrôler en faite. Oui voilà, c'était surtout pour ça que je m'étais arrêté. Et puis, sa tournée s'approcha avant de nous obliger à partir en transport. Un petit groupe constitué d'un malade des transports et de son petit frère, puis de l'autre côté, un malade mental avec un frustré de la vie. Oui oui, c'était ça. Le pauvre que j'étais se retenait de vomir à chaque bosse, à chaque sensation trop violente, et c'était sans fin pour moi. Le voyage était beaucoup trop long à mon goût. Et à côté de ça, on avait un Kagi amusé qui me tapait le dos et qui voulait me rendre encore plus malade. Il rigolait, il jouait sur tous les moments gênants que je connaissais, en bref, il me foutait la honte totale. Et, miracle, on arriva. Me ruant à la sortie, je pris une grosse bouffée d'air et haussai un sourcil en sentant quelqu'un poser sa main sur mon épaule :


« Oh. YômaKun. Je peux plus porter mes affaires. Aide moiii ! »


« Eh. Ca s'est aggravé ? Enfin ça me dérange pas hein. »


Voyant mon ami hocher la tête, je poussai un faible soupir désespéré et souris tranquillement, me moquant gentiment de lui. Déjà qu'il était faible de base, il n'avait vraiment pas eu de chance lui. Je partis prendre ses sacs d'affaire en les trouvant bien légers comparé aux miens, demandant où est – ce qu'il fallait que je dépose le tout. Voyant quelques médicaments dépasser d'un sac, je les rangeai tranquillement et déposai un regard curieux sur la personne qui m'accompagnait. Mh. Il avait plus ou moins menti sur sa santé. Marchant en donnant quelques consignes sur ce qu'il fallait faire pour lui, je regardai Katsu et interrogeai ensuite le malade sur quelles charges il était encore capable de porter. On était tous les deux entrain de marcher ensemble, un peu plus en arrière pour parler entre amis. Quand on nous voyait tous les deux, la plupart pensaient qu'on était en couple, d'autres concluaient qu'on était frère, ou encore que l'un jouait la mère poule avec l'autre. Nous, on s'en fichait des remarques, on continuait juste à parler, à tout se raconter. C'était un peu comme si, avec le temps, chaque chose qui se passait dans notre vie était obligatoirement racontée à l'autre, et ce, qu'importe la gravité de la situation. Que ce soit un meurtre, un viol, ou encore une simple rencontre, on en avait prit l'habitude quoi. Tapant son  dos, je le poussai pour le laisser seul avec Katsu et demandai à Nagi où se trouvait notre chambre. Sa main dans la mienne, je me questionnais intérieurement sur l'insonorisation de la chambre.  Parce – que, oui, après tout ce temps passé à me retenir de le toucher, je voulais quand même profiter du temps qu'on allait avoir ensemble, rien que tous les deux, et ce, qu'importe ses réclamations. Il ne me fallait que d'un seul jour de libre, un seul me suffisait pour que je puisse lui faire tout ce que je voulais.


« Pocky, prépare toi mentalement. J'vais pas me retenir. Tu diras au revoir à ta virginité d'idole naméoh ! »


Tapant ses fesses, je posai ma valise par terre et haussai un sourcil en voyant une cravate dans mon sac. Ooh ! J'avais oublié que j'en avais tiens. L'entourant autour de mon cou, je m'assis sur le lit en faisant mon nœud de cravate, ma chemise légèrement déboutonnée pour pouvoir respirer un peu. Ayant une idée en tête, je sortis ensuite des fausses lunettes que j'avais eu en accessoire cadeau et les posait sur le bout de mon nez.


« Nagi Nagi. »


L'attirant contre moi, je le plaquai au lit et tirai lentement la cravate d'un air sensuel, embrassant tendre mon petit ami avant de remonter les lunettes sur le bout de mon nez, le regardant d'un air curieux :


« Alors alors ? J'étais attirant ? »
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMar 27 Jan - 21:37

Prenant le temps pendant sa douche puisqu’il prenait le soin de laver ses cheveux et de prendre soin de sa peau pour garder un physique en tout point parfait, Nagi devint tout de suite beaucoup moins insouciant quand il dû aller ouvrir la porte. Il ne savait même pas pourquoi, mais il avait le pré sentiment qu’il n’aurait pas dû dire ce qu’il avait dit juste avant de s’enfermer dans la salle de bain parce qu’il sentait très clairement la présence de son grand – frère de l’autre côté de la salle et comme il le connaissait bien, il sentait qu’il allait se venger. S’il aurait été intelligent, Nagi n’aurait rien dit. Mais sur le coup, taquiner son grand – frère lui avait paru amusant, alors forcément, il avait saisis l’occasion qui se présentait à lui.
Nagi s’approcha discrètement et sans aucun bruit de la porte, la déverrouillant en maudissant le bruit du verrou avant d’entre ouvrir la porte en prévoyant de la refermer aussi sec au cas où son grand – frère serait là. Mais malheureusement, il ne fut pas assez rapide et son grand – frère réussit à le rattraper avant. Nagi poussa donc un léger gémissement de surprise, rapidement stoppé par le geste du voleur, lui intimant de se taire. Nagi fit donc la moue en haussant un sourcil –craignant le pire- avant de se laisser embrasser, comme il en avait l’habitude, fondant de plaisir face aux baisers si langoureux que pouvait lui procurer son amant. Appréciant la caresse dans ses cheveux, Nagi enroula ses bras autour du cou de son grand – frère, prolongeant le baiser par instinct avant de laisser des gémissements étouffé de plaisir et affreusement gênés se faire entendre.
Gêné de pouvoir se faire entendre par ses parents tandis que son frère lui procurait du plaisir, les gémissements que laissait entendre Nagi, aussi étouffé soient – ils, étaient tous autant craquant qu’excitant à cause de sa gêne. Quand son membre se fit attaquer, Nagi gémit d’autant plus mais fit ce qu’il put pour se taire, se mordillant la lèvre inférieure en nichant sa tête contre son grand – frère pour se faire taire comme il pouvait, laissant tout de même des gémissements, quoi qu’étouffés, se faire entendre. Alors quand son grand – frère décida de passer sa main sous ses vêtements, Nagi voulut qu’il s’arrête bien qu’il mourrait d’envie qu’il continue, sachant parfaitement qu’ils allaient se faire entendre par les parents, qu’il allait se faire entendre. Et pour l’un, comme pour l’autre, il ne valait mieux pas que ça arrive.

<< A-Ah … Y-Yôma … J-Je p-peux p-pas … >>

Mais Nagi n’eut le temps de terminer sa phrase que son amant continua de l’exciter, finissant par l’empêcher de plus contrôler ses gémissements. Nagi mordit sa lèvre comme il le put pour se faire taire, ayant de plus en plus chaud et mourant d’envie de jouir à cause de tout ce que son frère lui faisait vivre. Malheureusement, il se fit violemment stoppé dans ses sensations, atterrissant au sol en étant plus qu’excité, mais sans être calmé. Il posa alors son regard sur son grand – frère, prenant une moue de victime avant de gémir d’embarras en le voyant prendre un air moqueur et l’empêcher de se calmer.
Sortant de la salle de bain, Nagi avait une moue extrêmement gênée et échappa à ses parents en partant se réfugier dans sa chambre, s’adossant à un mur en étant haletant, complétement rouge. Il n’en pouvait plus. Il avait besoin de se calmer, il sentait que son érection n’allait pas se calmer de si – tôt, et elle lui était déjà douloureuse. Il se rendit alors jusqu’à sur son lit après avoir fermé la porte de sa chambre à clef et il nicha sa tête dans le coussin que prenait son amant pour dormir, respirant son odeur à plein poumon en laissant un gémissement affectif se faire entendre. Il détacha alors son jean en baissant son boxer, libérant son érection bien présente. Il posa alors sa main dessus en gémissant faiblement ayant des frissons dans tout le corps. Il see rappela tant bien que mal de ce que lui avait fait son grand – frère quand il l’avait masturbé, dans la baignoire, pour tenter de refaire la même chose, intimant donc des mouvements de vas – et – vient sur son membre en nichant sa tête dans le coussin pour se faire taire, sachant que proche de la jouissance, il ne contrôlerait pas les bruits qu’il faisait, gémissant le prénom de son grand – frère tandis qu’il goûtait au plaisir seul, finissant par enfin jouir et se sentir mieux bien qu’il se sentait tout de même frustré de s’être soulagé de lui – même et que ce ne fut pas son grand – frère adoré qui l’avait fait jouir.
Effaçant la preuve de ce qu’il venait de faire, Nagi déverrouilla la porte de sa chambre, posant sa main sur la poignée tout en faisant la moue. Une chose était sûre, si son grand – frère apprenait qu’il s’était fait plaisir de lui – même, et qu’en plus de cela, il l’avait fait en sentant son odeur, il risquait de grandement s’en amuser et de le lui rappeler des jours et des jours. Et une chose était sûre, Nagi ne le lui dirait jamais, tout du moins consciemment.
Entendant la voix de son meilleur ami et de sa Manageuse, Nagi sortit de sa chambre, les rejoignant dans le salon en souriant tout tranquillement, comme si de rien n’était. Il se fit alors enlacé par Katsu qui lui souhaita un joyeux anniversaire avant de faire de même avec sa Manageuse, déposant cette fois – ci un baiser sur sa joue pour la remercier. Il se laissa ensuite trainer par son grand – frère, s’installa tranquillement comme il le souhaitait, agissant toujours comme s’il était sa poupée sans pouvoir faire autrement. Nagi idolâtrait tellement son voleur de frère qu’il ne pouvait s’empêchait de lui être soumis et d’agir comme il le voulait. Son grand – frère était tout pour lui, il ne voulait pas le perdre une seconde fois.

« Kagi pourra venir nous voir, ils ont dit qu'il pouvait sortir vu qu'il va mieux. Mais vu qu'il dort chez moi normalement, il pourra pas aller chez quelqu'un ? Style le bleu il peut le prendre avec lui. Faut juste qu'il soit surveillé de temps à autres. Et il prend pas de place. »

<< Appelle le KatsuKun, pas le bleu … Mais sinon oui. De toute façon suffit que je prenne une moue mignonne pour lui demander alors. >>

Haussant doucement les épaules en souriant calmement, Nagi piqua rapidement un fard en entendant la question de son grand – frère. Pourquoi lui demandait – il ça, là, maintenant ? Il ne pouvait pas attendre ? Il avait deviné qu’il s’était fait plaisir de lui – même et il comptait se moquer de lui ? Nagi était certain d’avoir été assez discret quand il s’était soulagé ! Yôma ne pouvait pas avoir entendu !

« Au faite. T'as fait comment pour calmer .. “ça ? ” ? Tu t'es fait plaisir ? »

<< C-Chut ! >>

Nagi fit la moue, regardant son grand – frère en le boudant faussement, mais étant tout de même rassuré en voyant que son grand – frère ne lui parlait pas plus de ça. Il avait sûrement posé la question par simple curiosité.
Les jours passant, Nagi finit enfin par partir pour sa tournée, dormant la plupart du temps durant le voyage. Il avait pris l’habitude de dormir durant les trajets afin de récupérer le plus d’énergie possible, surtout en période de concert, puisqu’il savait qu’il allait s’épuiser au possible, donnant toujours tout son possible pendant ses représentations, ce qui l’épuisait toujours au maximum et le faisait dormir très, très souvent pendant et après ses tournées, histoire de rattraper le plus possible son énergie en dormant un maximum.
Une fois dans sa chambre d’hôtel, en présence du voleur, Nagi se demanda comment cela allait se passer pour Katsu et Kagi. Après tout, ils avaient une chambre pour eux seuls puisque sa Manageuse en avait pris une pour elle seule. Puis, Nagi se rappela soudaine des tendances de Katsu, à coucher avec n’importe qui quand il en avait envie. Alors il ne s’inquiéta pas plus pour lui, sentant qu’à un moment ou à un autre, il risquer de s’envoyer en l’air avec le meilleur ami de son grand – frère. Surtout que Nagi savait que Katsu trouvait Kagi mignon puisqu’il connaissait son type de garçon, alors il n’avait pas peur de ça.

« Pocky, prépare toi mentalement. J'vais pas me retenir. Tu diras au revoir à ta virginité d'idole naméoh ! »

<< Et si j’ai pas envie ? >>

Nagi tira la langue comme un enfant, posant ses affaires dans un coin de la chambre en poussant un soupir de soulagement avant de finalement se tourner vers son grand – frère quand il l’appela. Il posa donc son regard sur lui, un air calme et tranquille se montrant l’espace d’un instant. Quand il vit son grand – frère portait des lunettes et défaire sa cravate d’une telle manière, il ne put s’empêcher de rougir, le trouvant incroyablement craquant ainsi. Mais ce que Nagi trouvait le plus attirant chez son grand – frère dans l’instant présent était certainement que lorsqu’il portait une paire de lunette, il était vraiment, vraiment sexy.

« Alors alors ? J'étais attirant ? »

<< T-Tu… T’es craquant avec des lunettes … >>

Détournant le regard en ayant une moue gênée, Nagi attendit la réplique moqueuse de son grand – frère, sachant parfaitement qu’il y en aurait une. Il y en avait toujours une quand il disait quelque chose de ce genre – là, comme quand il lui avait avoué aimer son odeur, qu’il avait fantasmé sur son sourire ou encore quand il avait avoué aimer son côté possessif et son caractère de rebelle. Ce genre de révélation était toujours affreusement gênantes pour Nagi qui se retrouvait toujours avec de jolies joues roses.
Enchainant répétitions de chant, de danse, enregistrement d’émission, de doublage et tout ce qui lui était possible de faire, loin d’être gêné, Nagi aimait que Yôma le suive comme son ombre, tel un stalkeur espionnant sa victime. Nagi trouvait cela juste adorable. Alors quand ils se retrouvaient seuls, même l’espace d’un instant, Nagi allait le voir pour lui voler un baiser et repartir en souriant, lui montrant ainsi qu’il appréciait sa présence et qu’il ne l’oubliait pas comme on pourrait le croire en le voyant affreusement concentré sur ce qu’il faisait.
Une semaine passant, Nagi apprit par sa Manageuse qu’il allait voir une semaine de libre pour se reposer, n’ayant rien de prévu, pour ensuite attaquer ses concerts et être ainsi en pleine forme. Savoir cela fit alors réfléchir Nagi sur quelque chose. Passant du temps sous la douche, ce fut cette fois parce qu’il réfléchissait et non parce qu’il prenait soin de lui. Cela faisait maintenant longtemps qu’il était avec son grand – frère et il n’était jamais vraiment allé loin. Et Nagi avait envie d’aller plus loin. Il avait envie de sentir son frère venir en lui, il avait envie de ne faire plus qu’un avec lui et de réellement officialiser leurs relation. Il voulait que Yôma lui fasse l’amour, plus que tout. Certes, il avait toujours peur d’avoir mal, et savait qu’il serait affreusement gêné à ce moment – là, mais il voulait le faire. Et puis, s’il ne pouvait pas marcher après l’avoir fait, il allait avoir une semaine pour se remettre. C’était déjà ça.
Sortant de la salle de bain vêtu de sa chemise qui lui servait de pyjama et qui lui était trop grande, Nagi était assez gêné et n’osait pas vraiment regarder son grand – frère dans les yeux. Nagi monta alors sur le lit, prévoyant de se cacher sans oser annoncer son envie à son frère avant de se raviser et rester sur le lit tout en se tournant vers lui.

<< O-OniiChan … >>

Nagi, sans le savoir, devait actuellement être assez excitant. Ses joues étaient totalement rouge, sa moue gênée était craquante, une manche de sa chemise avait glissé et dévoiler son épaule ainsi qu’une légère partie de son torse et par-dessus – tout, il n’osait même pas regarder son frère dans les yeux tant il était gêné.

<< J-Je … Je veux aller plus loin … Je … >>

Sa voix gêné totalement adorable, Nagi posa enfin son regard sur son grand – frère, ses yeux gris reflétant sa sincérité et sa gêne.

<< Je veux qu’on fasse l’amour … >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeSam 18 Juil - 20:16

Et Nagi avait commencé à bosser, super …
Je n’arrivais vraiment pas à comprendre à quoi servait tout ça, pourquoi il travaillait dans ce domaine. Ce boulot n’était pas inutile ? De toute façon il allait finir par tomber dans l’oubli un jour non ? Mais bon, je le laissais faire quoi, c’était son choix, j’y pouvais rien s’il était comme ça et c’était quand même un peu trop tard pour donner mon avis.
Mais j’arrivais vraiment pas à comprendre. Mais tout ce que je pouvais faire, c’était de l’observer aller un peu partout, inquiet qu’il ne lui arrive quoique ce soit. Ainsi, je le regardais tous les jours s’entraîner, assis en boule, sans pouvoir vraiment lui parler. Je me demandais vraiment si je ne faisais pas tâche ou si je ne le faisais pas trop chier à juste rester là, sans rien faire. J’étais incapable de l’encourager, ça me bloquait à chaque fois. Et puis, pourquoi encourager quelqu’un sur quelque - chose qu’on approuvait pas forcément .. ? C’était quoi cette logique en même temps ..


M’enfin. Fallait vraiment que j’me repose moi. Allongé dans le lit que je partageais avec Nagi, j’étais tranquillement entrain d’essayer de déchiffrer un livre, extrêmement concentré. J’avais du mal à lire en faite, déjà parce - que je ne connaissais pas tous les kanjis, mais en plus de ça, parce - que ma vue avait tendance à légèrement déformer les caractères.
En plein milieu de ma lecture, je sentis Nagi s’approcher de moi et relevai la tête pour jeter un coup d’oeil, me plaçant correctement pour qu’il aie de la place et qu’il puisse s’installer. C’était devenu une habitude, un quotidien limite. Et je trouvais ça vraiment ennuyant. On ne faisait rien, absolument rien.
Mon regard vidé d’intérêt à cause du livre, je fermai celui - ci et le posai sur la table de nuit, commençant à tranquillement m’allonger. Aller. J’allais pouvoir utiliser mon p’tit idole comme doudou et dormir bien confortablement. Ca au moins, ça restait quelque - chose qui me plaisait quoi.


<< O-OniiChan … >>


« Mh ? »


Me relevant pour me déshabiller, je retirai mon haut et me tournai vers Nagi, haussant un sourcil en voyant son visage. Ooh. C’était intéressant ça. Rougissant légèrement à sa moue malgré tout, j’allais pas non plus perdre mes moyens pour rien que ça. J’avais couché avec pleins de gens quand même, en quoi j’allais être gêné pour si peu ? Souriant faiblement en laissant mes traits s’adoucir, je m’approchai lentement de lui en me recoiffant rapidement :


<< J-Je … Je veux aller plus loin … Je … >>


Ah. Ah ouais quand même. Lui quand il le disait il allait pas faire de sous - entendus. Souriant un peu plus, je me mis face à lui, toujours debout, à le regarder d’un air curieux. Il avait fini ? Non ? Si ? Ah, apparemment pas.


<< Je veux qu’on fasse l’amour … >>


« Mon chou .. tu sais que y a des phrases beaucoup plus poétiques ? Genre euh. “Je te veux”. »


Toujours avec ce sourire à la fois amusé et attendri sur le visage, je me baissai lentement pour me mettre à la hauteur de mon petit - frère chéri, prenant son menton dans ma main avant de relever son visage pour qu’il me regarde dans les yeux. L’embrassant tendrement, je laissai une de mes mains caresser ses doux cheveux avant de le plaquer sur le lit.


« Tu as quelque - chose à faire demain ? »


Curieux, je laissai mon regard briller et donnai un baiser sur le bout de son nez, serrant sa main dans la mienne avant de couvrir de baiser son cou, puis de l’embrasser de nouveau. Je voulais savoir si je devais y aller doucement, je voulais savoir quel endroit allait lui faire le plus de bien. Pire encore, je voulais savoir si je pouvais prendre mon temps, le faire toute la nuit, m’amuser avec son corps, l’entendre crier autant que je le voulais, aller jusqu’au bout. Je voulais vraiment tout faire en même temps.
Ne l’embrassant pas encore langoureusement, je voulais le faire désirer, attendre. Je voulais tellement qu’il me supplie après tout. Je voulais vraiment lui en faire baver, par pure vengeance. Bon, fallait pas déconner non plus, si je me vengeais, c’était essentiellement “gentil” et c’était juste pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas autant me faire attendre. C’était vachement chiant d’attendre. Surtout quand on est en manque. Donc il allait comprendre ça, il allait avoir affaire à moi toute la nuit. TOUTE la nuit.


Mon regard brillant toujours autant sans que je n’y fasse gaffe, je me plaçai entre les jambes du petit et passai mes mains sous sa chemise ample, ayant la flemme de la déboutonner. C’était vachement chiant quand même, à la limite si c’était des boutons qui se clipsaient, ok, mais euh … là non. Je faisais déjà mon maximum pour ne pas aller au vif des choses, donc bien évidemment, je prenais mon temps. Et je ne voulais pas m’attarder sur ce genre de choses.
Griffonnant son bas ventre, je montai un peu plus mes mains puis titillai ses boutons de chaire, mettant ma tête dans le creu de son cou pour lui mordiller la peau avant de laisser mon genou se frotter à son entre - jambe :


« Tiens … Nagi … ? »


Me rappelant de quelque - chose, je m’arrêtai et regardai le petit d’un air curieux :


« Tu veux une capote ou pas .. ? »


Et je me relevai. Car je savais pas ce qu’il fallait faire quoi. Il préférait quoi ? De ce que je me souvenais, il préférait le sauvage. Mais p’têt que j’devais commencer doucement. Enfin, je savais vraiment pas. Finissant par déboutonner sa chemise en attendant, je la retirai lentement puis tapa des mains en y pensant :


« Eh Nagi ! Tu sais que j’étais persuadé que j’allais le faire avec toi alors que tu portes un écharpe ? Tu la portes tellement tu vois … »


Lui tirant enfantinement la langue, je déposai un suçon dans son cou et l’embrassai de nouveau, y plongeant finalement la langue pour intensifier le baiser.


« Supplie moi. Di smoi ce que tu veux que je fasse. »
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeSam 18 Juil - 21:35

<< Je veux qu’on fasse l’amour … >>

« Mon chou .. tu sais que y a des phrases beaucoup plus poétiques ? Genre euh. “Je te veux”. »

« Ch-Chut … »

Gêné, Nagi plongea son regard dans celui de son grand – frère quand il lui releva le regard, attendant qu’il se moque de lui ou qu’il ne lui dise quelque chose qui ne fasse qu’augmenter sa gêne. Au lieu de ça, il se fit embrasser avec tendresse, ce qu’il accepta volontiers. Docile, il se laissa faire quand il fut plaqué au lit, appréciant la caresse dans ses cheveux, ce qui lui fit esquisser un léger sourire en sentant la main de son grand – frère dans sa chevelure blonde rosée.

« Tu as quelque - chose à faire demain ? »

« Non. J’ai une semaine de libre avant de débuter mes concerts … »

Signifiant alors sans le savoir qu’il était libre de le faire toute la nuit si cela faisait plaisir au voleur, Nagi frissonna doucement aux baisers qu’il ressentait. C’était doux, c’était délicat, c’était agréable. Il était même presque surpris que son voleur soit aussi délicat. Mais en se rappelant qu’il avait toujours fait attention à lui et qu’il était son grand – frère chéri, il n’en fut plus surpris. Yôma était toujours délicat avec lui, il faisait toujours attention à ce que rien ne le gêne, et pour cela, il ne pouvait que l’aimer d’autant plus.
Les mains du voleur passant sous sa chemise, Nagi frissonna d’envie. Maintenant qu’il savait que son grand – frère et lui allait enfin conclure, il était envieux d’aller plus loin. Il voulait savoir ce que cela faisait que de ressentir en plaisir sans fin en étant unis à la personne qu’il aimait le plus au monde.
Commençant à légèrement gémir en sentant ses boutons de chaires si sensibles se faire titiller, il gémit une seconde fois en sentant la légère morsure sur sa peau. Mais lorsque son entre-jambes se fit frotter, il laissa un gémissement légèrement plus prononcé traverser ses lèvres entrouverte.

« Tiens … Nagi … ? »

« Q-Quoi … ? »

« Tu veux une capote ou pas .. ? »

« J-Je sais pas … Fais c-comme tu le veux … »

Ayant détourné le regard sous le coup de la gêne et parce qu’il n’avait pas pensé à cela, Nagi reporta finalement son regard sur son grand – frère, son regard gris reflétant la sincérité de ses propos.

« Je te fais confiance … »

Regardant le voleur se relever, Nagi le regarda d’un air envieux, voulant qu’il continue de jouer avec son corps. Pour une fois, il lui avait donné la permission de jouer avec son corps jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, l’un comme l’autre. Alors pourquoi se relevait – il, sans plus le toucher ?
Sa chemise de retirée, les joues de Nagi rougirent un peu plus, sans forcément que cela le gêne outre mesure que de finir en boxer face à son grand – frère. Il avait déjà finis nu devant lui, la fois où il s’était mutuellement fait plaisir dans la baignoire, alors peut – être que maintenant, finir nu devant lui ne le gênait plus tellement.

« Eh Nagi ! Tu sais que j’étais persuadé que j’allais le faire avec toi alors que tu portes un écharpe ? Tu la portes tellement tu vois … »

« J’avais pas d’écharpe quand t’as profité de moi dans la baignoire pourtant … »

Soupirant de plaisir au suçon, Nagi apprécia volontiers le baiser langoureux qu’il avait tant attendu depuis longtemps. Et le voleur put clairement le comprendre quand il arrêta le baiser. En sentant ces baisers qu’il aimait tant s’arrêtait, l’Idole n’avait pu s’empêcher de grogner. Il voulait plus de baiser comme ça, beaucoup plus !

« Supplie moi. Dis moi ce que tu veux que je fasse. »


« O-OniiChan … »

Sans gêne, sans honte, sans hésitation, Nagi exécuta la demande sans tarder. Il voulait continuer à être touché, il voulait que son grand – frère continue de lui faire plaisir, il voulait gémir le prénom du voleur, il voulait perdre le fil de ses pensées en ressentant du plaisir comme jamais.

« OniiChan … Onegai … C-caresse moi … Touche moi … »

Plongeant son regard dans celui de Yôma, Nagi prit une moue suppliante pour le faire craquer plus vite. Il savait qu’il avait une moue adorable quand il prenait une moue suppliante, et il se disait qu’elle devait certainement encore plus l’être quand il commençait à être excité.

« E-Embrasse – moi … A-Avec la langue … »
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeDim 19 Juil - 13:34

« Eh Nagi ! Tu sais que j’étais persuadé que j’allais le faire avec toi alors que tu portes un écharpe ? Tu la portes tellement tu vois … »

« J’avais pas d’écharpe quand t’as profité de moi dans la baignoire pourtant … »


« .. encore heureux. »

Souriant faiblement, je l’embrassai longuement et haussai un sourcil à sa réaction, évitant de pouffer de rire à son grognement. C’était totalement craquant, c’était pas ma faute quoi. L’embrassant chastement, j’arrêtai de le toucher en attendant qu’il me supplie, observant son corps dont je commençais à connaître les formes depuis le temps. Je voulais tellement le prendre maintenant, je voulais tellement y aller vite, mais … mieux vallait laisser un bon souvenir comme première fois à Nagi. Au moins j’allais essayer de faire en sorte qu’il n’aie pas trop mal. Parce - que sinon .. il allait crever un peu. Un peu beaucoup …
Par contre, je ne m’étais pas attendu à ce qu’il réagisse aussi vite sous ma demande. C’était limite choquant. Si je n’avais pas été dans le feu de l’action, je l’aurais sûrement applaudi et félicité comme il le fallait pour sa franchise. C’était une première bordel. S’il pouvait être comme ça à chaque fois ça risquait d’être drôle quand même.


« OniiChan … Onegai … C-caresse moi … Touche moi … »


.. Mais il était obligé de prendre cette moue craquante ? Laissant mes joues rougir un peu plus, je regardai son torse puis le regardai une nouvelle fois dans les yeux en voyant qu’il se remettait à parler :

« OniiChan … Onegai … C-caresse moi … Touche moi … »


« …  Hentai. »


Le sourire aux lèvres, je recommençai à lentement caresser son torse, l’embrassant longuement en essayant en même temps de lui faire du plaisir. Arrêtant un peu le baiser à chaque fois pour reprendre de l’air, je laissa une de mes mains glisser sur sa cuisse, finissant par arrêter le baiser en laissant mon regard briller un peu plus. Aah .. je le voulais tellement pour moi un peu plus longtemps. Pourquoi il avait ses concerts franchement .. ? C’était ennuyant. Terriblement ennuyant.
Léchant son cou, je finis par lentement suçoter un de ses tétons, tripotant l’autre en le regardant pour savoir comment il réagissait. Mordillant ensuite très faiblement son bouton de chaire, je laissa ma main sur sa cuisse remonter pour frotter son membre  travers le boxer. . . A y penser, c’était quand même étrange comment l’ambiance avait changé maintenant que je savais qu’on allait aller jusqu’au bout. Car vu comment j’avais été violent les premières fois, ça changeait à mort de maintenant. Ahaha. J’avais peut - être changé ? Qui sait.
Retirant son boxer, je perdis malgré tout patience et commençai à lentement le masturber, me demandant toujours si j’allais finir par utiliser un préservatif ou non au final. J’avais tellement la flemme d’aller en chercher quoi, mais en même temps, c’était pas mieux si on se protégeait ? SIDA, tout ça. Enfin, perso je ne l’avais pas et je ne pensais pas qu’il l’avait, mais c’était toujours comme ça. Y avait toujours toute cette merde quoi.
Pfwoah. Quel bordel franchement. Bon, j’allais p’têt utiliser le lubrifiant par contre, parce - que sinon il risquait d’en chier un peu. “d’en chier”. hahaha. ha. ha. Quel humour de malade j’avais dans le feu de l’action franchement.
Continuant de le masturber en de mouvements lents, je finis par faire un mouvement assez brusque et changeai aussitôt le rythme en souriant avec amusement, faisant quelques essais pour le fun. Je voulais voir ce que ça faisait après tout. C’était .. drôle ouais. Drôle on pouvait dire ça.


« Nagi… »


Ayant horriblement envie d’aller plus vite, j’hésitai à lui dire ce que je pensais avant d’abandonner, secouant faiblement la tête pour dire que ce n’était rien. Embrassant sur le coin des lèvres Nagi, j’arrêtai lentement de le masturber en faisant la moue quand je fus forcé de l’abandonner pour aller chercher le lubrifiant maintenant. C’était mieux là, plutôt que juste avant. Jetant à coup d’oeil au petit, je revins rapidement vers lui et l’embrassais de nouveau pour le “remercier” de l’attente. Arrêtant avant de prendre le lubrifiant, en mettant lentement vers l’entrée de Nagi. La première fois que je l’avais fait, c’était dans l’eau pour lui, donc bien évidemment que là, ça risquait d’être autre chose au niveau des sensations. Ce qui était en soi normal en faite.
L’appliquant en étant assez appliqué, je ne voulais rien foirer en même temps. J’avais peur qu’il s’en veuille après, il était jeune après tout. Peut - être trop jeune comparé à moi. Un jour il allait vouloir tout arrêter, alors je voulais en profiter encore un peu.
Pénétrant un de mes doigts en lui, je laissai mes joues rougir un peu plus en étant malgré tout concentré, je pénétrai ensuite un deuxième doigt en lui puis commençai à rechercher l’endroit qui lui était sensible, regardant chacune de ses réactions :

« Tu me dis quand je touche l’endroit .. ? »

Curieux, je laissai mon regard briller un peu plus puis, après avoir fait des mouvements de ciseau, je retirai mes doigts en réfléchissant longuement. Euuuh .. par contre au niveau de la position c’était mieux si ça l’aidait non ? J’étais totalement paumé quand il s’agissait dep rendre la première fois de quelqu’un.

« Herm Nagi .. Tu peux te .. enfin, te mettre  quatre pattes ? Enfin, tu peux toujours tenir un coussin hein. »

Et je pris un air gêné en le disant,, étant vraiment mal à l’aise.


« Enfin .. c’pour faciliter … tout ça tout ça … »
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeDim 19 Juil - 15:53

« E-Embrasse – moi … A-Avec la langue … »

« …  Hentai. 


Gonflant légèrement les joues en détournant le regard de gêne, Nagi se laissa volontiers embrasser par son grand – frère. Il n’ y pouvait rien s’il aimait autant ses baisers, son frère n’avait qu’à pas si bien embrasser ! Dès qu’ils venaient lier ses lèvres aux siennes, Nagi perdait aussi tôt son esprit rationnel. Les lèvres du voleur étaient douces et sa manière de l’embrasser aussi tendrement ou aussi langoureusement faisait tout simplement fondre Nagi. Autant dire que si jamais le voleur voulait obtenir quelque chose de Nagi et que ce dernier refusait, il lui suffirait de l’embrasser pour qu’il craque et accepte. L’Idole était tout bonnement incapable de résister à son grand – frère, encore moins quand il l’embrassait ou le touchait.
La langue du voleur passant dans son cou, Nagi frissonna, finissant par se remettre à gémir quand il sentit ses boutons de chaires se faire suçoter pour l’un et tripoter pour l’autre. Bon Dieu, ce que c’était grisant comme sensation ! Il ne savait pas pourquoi cela lui faisait autant de bien, ni pourquoi les gémissements qui sortaient de ses lèvres se faisait de plus en plus prononcés, mais une chose était sûre. Les mains de son frère sur son corps lui procuraient un bien fou. Et encore plus quand il vint s’attaquer à son membre, à travers son boxer, avant de finalement le masturber lentement. C’était terriblement bon.

« A-aaah … O-OniiChan … »

Signifiant comme il le pouvait qu’il adorait ce que lui faisait le voleur, Nagi laissa un gémissement beaucoup plus prononcé se faire entendre quand la masturbation devint plus violente. Autant dire que malgré son air doux et innocent, l’Idole réagissait beaucoup plus quand c’était brusque et violent. Si le voleur voulait le faire languir, autant qu’il s’occupe de lui avec lenteur. Mais s’il voulait l’entendre gémir, ou même crier, son nom en étant pris de plaisir et en perdant l’esprit sous toutes ses sensations, il allait devoir être assez violent quand il le touchait ainsi.
Avec toutes ses sensations, Nagi commençait peu à peu à perdre le fil de ses pensées. A éprouver autant de plaisir avec son frère qui le touchait comme il le faisait, il n’était plus capable de penser correctement. Si jamais son frère lui demander de dire ou de faire quelque chose, qu’importe ce que c’était, Nagi allait exécuter la demande encore plus rapidement, quitte à dire des choses obscènes qu’il ne dirait pas en temps normal. Et vu la manière dont son cerveau bugué dans le contexte actuel, il y avait des chances qu’il puisse dire des obscénités de lui – même.

« Nagi… »

Entrouvrant doucement ses yeux brillant du plaisir ressentis et d’envie de continuer, Nagi posa son regard sur son grand – frère, se demandant ce qu’il voulait. S’il voulait que l’Idole fasse quoi que ce soit –supplier, le toucher, etc …-, il le ferait. Il ne voulait pas que ce moment s’arrête, alors il exécutera docilement ce qui lui serait demandé.
Lorsque qu’il ne sentit plus les mains de son grand – frère lui faire plaisir, puis partir faire il ne sait quoi, Nagi posa une moue suppliante sur son frère, voulant qu’il revienne, tout de suite, pour continuer de jouer avec son corps.

« O-OniiChan … R-reviens … Caresse moi encore … »

La sensation du lubrifiant froid, sur son corps chaud fit légèrement couiner l’Idole. La différence de température le faisait frissonner, mais il ressentait tellement de sensation en même temps qu’il n’était pas capable de savoir si le choc thermique le dérangeait ou pas. Il avait l’esprit totalement embrumé par toutes les sensations grisantes que son frère lui faisait découvrir.
Sentant un doigt, puis deux, pénétrer en lui, Nagi remua légèrement les jambes en gémissant de gêne, franchement pas habitué à cette sensation. Le voleur avait déjà fait ça, quand ils s’étaient fait plaisirs dans la baignoire, mais Nagi n’arrivait pas à s’habituer à la sensation de doigts qui remuait dans son corps, particulièrement à cet endroit –là.

« Tu me dis quand je touche l’endroit .. ? 



Ne pouvant qu’hocher la tête en guise de réponse, Nagi ne parla pas, laissant son frère chercher cet endroit si sensible, jusqu’à ce qu’un gémissement assez fort ne s’échappe de ses lèvres, murmurant un « OniiChan … » pour lui faire comprendre qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait.
Sentant le regard de son grand – frère sur lui, Nagi posa son regard gris, totalement pris par le plaisir, sur lui, attendant qu’il lui dise ce qu’il voulait lui dire.

« Herm Nagi .. Tu peux te .. enfin, te mettre  quatre pattes ? Enfin, tu peux toujours tenir un coussin hein. Enfin .. c’pour faciliter … tout ça tout ça … »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nagi se releva tant bien que mal sur ses coudes, s’installant à quatre pattes comme demandé. Il n’était même pas gêné de perdre sa virginité dans cette position, et même s’il était, il serait incapable de refuser quoi que ce soit à son grand – frère. Il était une poupée complétement docile et obéissante, exécutant chaque demande de son grand – frère qu’il aimait tant et qui était tout pour lui.
A peine fut – il installé à quatre pattes qu’il tourna la tête, posant son regard sur son grand – frère, une moue complétement soumise peignant son visage.

« C-comme ça … ? »

Ne pouvant plus attendre plus longtemps pour se faire pénétrer, Nagi prit par la suite une moue plus que suppliante, prononçant une demande obscène sans y faire attention. Il voulait que ça continue, il ne voulait pas attendre plus longtemps sans plus rien ressentir.

« OniiChan … Onegai … P-Prends moi … »

Autant dire que dans la position qu’il avait, complétement nu, avec la moue suppliante qu’il arborait, Nagi devait être plus qu’excitant, surtout en prononçant de telles paroles qu’il n’aurait jamais dit en temps normal.

« J-Joue avec mon corps … »
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 4 I_icon_minitimeMar 21 Juil - 13:51

« Herm Nagi .. Tu peux te .. enfin, te mettre  quatre pattes ? Enfin, tu peux toujours tenir un coussin hein. Enfin .. c’pour faciliter … tout ça tout ça … »


C’était genre .. tellement gênant pour moi tout d’un coup. Les joues rouges à cause de l’excitation qui montait en moi, je laissai la lueur dans mes yeux briller un peu plus en le voyant commencer à se relever. Il était tellement soumis, tellement docile. Ca me donnait encore plus envie de jouer avec lui, de faire tout ce que je voulais de son corps.
Ou en tout cas, c’est ce que j’en pensais sur le coup. C’était sûûr que y en avait qui préféraient quand il y avait un peu de gêne, tout ça tout ça, mais moi ça m’allait parfaitement. Et puis c’était Nagi quoi -.


« C-comme ça … ? »


« A - Ah euh .. ouais … »


Un peu plus rouge, je regardai mon petit frère prendre une moue suppliante et me relevai lentement pour me placer derrière lui, une main sur sa hanche, j’haussai un sourcil quand il se remit à parler. Curieux de ce qu’il voulait me dire.


« OniiChan … Onegai … P-Prends moi … »

… Aaaah. Si seulement il pouvait être comme ça tous les jours bordel ! Souriant faiblement malgré tout, je me baissai un peu pour mordiller sa peau, finissant par mettre le bout de mon membre vers son entrée :


« J-Joue avec mon corps … »


« Mhh ? Dis moi comment je dois jouer avec … Tu vois, je suis concentré sur la pénétration, tu vas devoir te faire plaisir tout seul si tu veux autre chose … »


Ou pas. Mais je voulais juste voir sa réaction en gros. Vu comment Nagi avait tendance à réagir sans penser, je me demandais bien comment il allait faire. Il allait vraiment se faire plaisir dans son coin alors que je le pénétrais ou bien il allait se mettre à me supplier avec une moue craquante ? OH. Les deux seraient parfait. Il fallait que je lui demande de me faire ça un jour. Ce serait parfait.


Le rose aux joues, je finis par très lentement pénétrer mon amant en essayant de ne pas gémir, la respiration saccadée, je laissai malgré tout un soupir de plaisir en sortir. Fermant un court instant les yeux en attendant que Nagi soit un peu mieux, je commençai lentement à faire des va et viens en lui, tenant mon petit frère par la taille pour ne pas qu’il aille vers l’avant à chaque coup que je donnais au plus profond de lui. Essayant de me rappeler de l’endroit où se trouvait son point sensible, j’essayais tant bien que mal de donner des coups à cet endroit là. C’était horriblement exquis, je me retenais de gémir mais c’était impossible, je finissais par laisser des bruits sortir de ma bouche assez maladroitement.


Donnant des coups assez brusques et sauvages au final, je murmurai le nom de Nagi en le masturbant un peu plus, finissant par jouir en lui en un râle de plaisir. Reprenant avec difficulté mon souffle, je me retirai lentement de Nagi et me rhabillai lentement, m’allongeant finalement à côté du petit en le prenant dans mes bras :


« H - Hun. Tu vas pas te plaindre demain que t’auras trop mal hein … »


Et m’étirant, j’embrassai sur le coin des lèvres mon petit frère, caressant ses cheveux d’un air attendri sans faire grand - chose d’autres. Commençant petit à petit à m’endormir, la couverture sur nous. Il faisait horriblement froid malgré tout, et là, une fois que l’ambiance s’était calmée, on le ressentait directement. Et, ça changeait à mort quoi.


Le sommeil profond, je ne me réveillai qu’aux alentours de midi, m’étirant très très longuement. Restant malgré tout immobile en ayant une main dans les cheveux de Nagi, je lui caressai la tête en regardant autour de moi, ayant une horrible flemme de me lever. J’étais beaucoup trop bien installé là après tout. … mais je commençais vraiment à crever la dalle quoi.
Me levant très très très lentement en évitant de réveiller mon amant, je le pris très doucement pour le décaler un peu, faisant mon possible pour qu’il ne soit pas réveillé. Bon, moi j’avais pensé à m’habiller après l’acte donc j’étais en boxer. Ce qui était déjà pas mal quand même. Avec une couverture, je couvris Pocky puis partis me laver, les cheveux en batailles. Il faisait froid. Horriblement froid; Fallait que je me dépêche d’aller sous la douche. Et aussitôt pensé, aussitôt fait. J’accourus rapidement dans la salle de bain puis revint, une quinzaine de minutes plus tard, fin prêt. Regardant l’heure, je commençai à m’impatienter pour aller manger, ne voulant malgré tout pas y aller seul.
Observant la personne qui était dans le lit, je m’approchai à pas de velours vers celle - ci et commençai à la secouer, tout d’abord assez légèrement pour ne pas trop la brusquer. Devenant doux dans mes actes, je faisais réellement attention à lui, le traitant comme si je traitais quelque - chose de précieux. Je ne voulais pas l’énerver, je ne voulais pas qu’il m’en veuille de lui avoir volé sa première fois. Enfin. Est - ce que c’était voler même ? Je n’en savais trop rien, mais je m’inquiétais quand même par réflexe. On ne pouvait pas savoir ce qui allait se passer après tout. Si ça se trouvait, il allait se rendre compte que ce qu’on faisait, c’était vraiment de la connerie. Que je pouvais gâcher sa vie, ou autre. Et je ne voulais vraiment pas que ça arrive, je priais secrètement qu’il ne se rende jamais compte de cela, je ne voulais vraiment pas qu’il y pense un seul jour.


« Eeh.. Pocky … debout … »


Le secouant toujours assez lentement, je finis par me lever pour aller lui chercher des vêtements et pour qu’il puisse ainsi s’habiller correctement. Bon. Il allait devoir dire adieu à la douche pour la journée, sauf s’il voulait que je le lave. Parce que ça risquait d’être vraiment compliqué pour lui de rester debout. Le pauvre n’allait pas tenir. Aah .. la douleur de la première fois.
Fermant les yeux, je pris une faible inspiration puis me retournai vers Pocky, lui donnant les vêtements avant de le regarder d’un air curieux quand il fut enfin réveillé :


« Tu veux que j’aille acheter à manger et que je revienne après ? Ou bien j’peux toujours aller commander ! »


Reprenant petit à petit mon air blasé malgré tout, ma lueur dans les yeux commença à s’éteindre même si elle était toujours présente. Il fallait juste y faire attention. J’avais pris l’habitude, avec le temps, de camoufler ce que je ressentais, et ça me venait comme ça à chaque fois.
C’était tellement rare en même temps de me voir rire que j’en choquais tout le monde dès que je me mettais à rire de bon coeur, en faite, rien que sourire était un exploit avec moi. hahaha. Un jour j’allais vraiment leur coller mon poing dans la gueule. J’étais pas si insensible que ça quand même. C’était quoi ce bordel.


« Oh. Pocky, bien dormi sinon ? »
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