Another K Project
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Another K Project

RPG Inspiré de l'animé K Project ~
 
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 << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>

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Yôma Kagerou

Yôma Kagerou


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<< Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 15:15

<< Putain .. >>

<< Pourquoi tu t’es énervé à l’hôpital ? >>




Qu'est - ce qu'il avait à me poser cette question ? Il ne s'en était pas rendu compte alors ? Cet idiot était de toute façon beaucoup trop aveugle pour reconnaître tout ça. Il fallait parier que son ami l'aimait, ou en tout cas, ressentait plus que de l'amitié envers lui, et lui ? Il ne le voyait même pas. Ca avait le don de m'énerver, il était quand même assez idiot pour se rendre compte de rien. Bon, à y réfléchir tout franchement, je ne savais pas non plus pourquoi je m'étais énervé, enfin, à moitié. Je savais que c'était à cause de son ami qui me tapait sur les nerfs, mais ce n'était pas une excuse valable après tout, ce n'était pas juste pour ça qu'on pouvait bouillonner de rage ... si ? Me relevant avec difficulté en écrasant alors la cigarette par terre, j'hésitais, je ne savais pas quoi faire. Regardant longuement mes sacs de courses, j'étais vraiment fatigué mais je ne voulais pas rentrer chez moi, peureux de repiquer une crise et paniquer encore une fois. Puis, sauvé par la sonnerie de mon portable, je fus rassurer de voir le nom de Kagi se former sur l'écran, prenant aussitôt l'appel en laissant mes traits s’apaiser. Ca faisait du bien de lui parler après tout, même si ce n'était que quelques secondes, ça faisait toujours du bien. Celui - ci me prévint qu'il allait chez moi dans une heure ou un peu moins en raison d'une opération dans peu de temps qui ne pouvait pas changer au niveau de l'emploi du temps. Donc il allait bientôt partir pour aller me voir. Je n'avais pas le temps de trainer alors, alors comment pouvais - je faire dégager cet idole qui avait osé salir le prénom de mon frère ? J'étais perdu. Et pourquoi s'était - il mit à grogner d'un coup ? Comme ça ? Ou bien parce - que je ne lui avais pas donné une réponse ? Poussant un long et profond soupir, je n'avais pas envie de parler mais je le savais patient d'une réponse, je savais quand même qu'il allait vouloir ne serait - ce qu'une phrase, même si je me mettais en colère, qu'importe. Il m'ennuyait profondément. Le regardant d'un air las, je ne savais pas vraiment quoi dire, même si ça ne se lisait pas, j'étais totalement perdu :



<< Tu peux le deviner toi - même non ... ? Enfin .. y a pas un milliard de réponses possible quoi. >>


Prenant tranquillement mon sac de courses, je pris ensuite le second dans la même main, n'ayant pas non plus cette grande envie qu'il se mette à trop parler. Il allait me saouler, et vraiment. Je ne savais même pas si on nous regardait, mais actuellement, je ne faisais qu'agir par la pensée, sans réfléchir aux conséquences. Et puis bon, si ce Katsu nous regardait, c'était bien fait pour lui. Je ne le supportais pas, et cela ne risquait franchement pas de changer.
Et Pocky se mit à parler, parler, m'ennuyant platement. Je voulais rentrer après tout, et lui, venait me faire chier à raconter sa vie ou ses pensées, enfin bon, voilà quoi, au bout d'un moment, je n'en avais plus rien à faire de sa vie. M'approchant lentement de lui, je soulevai son menton pour le regarder dans les yeux, plongeant mon regard dans le sien en étant assez perplexe au vu de sa couleur d'yeux. Woah, ça par contre, c'était original. Même si mon propre regard pouvait en surprendre plus d'un, le sien aussi était différent des autres. Bon, ça faisait une belle paire quoi. Uugh, c'était pas le moment de réfléchir à ça, il fallait peut - être que je pense à autre chose. Le regardant d'un air ennuyé, je m'approchai un peu plus en le plaquant au mur d'un air lent, glissant mon genou entre ses jambes et déposant lentement et tendrement mes lèvres sur les siennes. Non pas que je faisais exprès de l'embrasser aussi tendrement, c'était juste un réflexe, un simple réflexe que j'avais. Me baissant en l'obligeant à ouvrir la bouche pour l'embrasser avec plus de facilité, je me retirai tranquillement de lui, lui donnant un de mes sacs pour qu'il m'aide à porter le tout :


<< Tu devrais apprendre à te taire toi. J'ai pas envie de parler là, y a trop de monde. Vient chez moi au pire. >>


Passant tranquillement ma main dans ses cheveux en le décoiffant, je le poussai à avancer, reprenant malgré moi des habitudes de grand - frère. Bon, si on omettait le baiser, je le traitais beaucoup trop comme mon petit - frère, et cela commençait à me gêner. Réellement. Marchant calmement en regardant les alentours, petit à petit, au fur et à mesure que les minutes passaient, les rues se vidaient, les bâtiments devenaient alors de plus en plus usés pour laisser place à un endroit légèrement sale qui ne donnait pas spécialement envie aux riches en tout cas.


<< Bon. Tu voulais savoir quoi déjà ? >>


Un peu plus calme, je l'invitai à monter les marches, regardant d'un air froid le prostitué qui venait de finir son boulot, encore haletant. Celui - ci se contenta alors de me sourire par simple politesse, posant un regard curieux sur l'idole qui se trouvait devant moi. Je sortis ensuite mon trousseau de clef, ouvrant la porte en laissant alors la froideur de ma chambre se faire sentir. Ugh. J'avais oublié de fermer la fenêtre moi. La fermant tranquillement en posant mon sac sur le lit, je sortis rapidement un futon pour moi, préparant juste de façon rapide la chambre pour Kagi. Oui bon, c'était pas grand chose. Là où j'habitais, il n'y avait qu'un lit, un bureau, un mini frigo ainsi qu'une salle de bain à côté. La photo dans le cadre était peut - être la seule décoration que j'avais apportée, je n'avais jamais eu de réels objets de valeurs, alors depuis le temps, je n'avais gardé que cela. 


<< Uh .. T'es pressé ? Ou bien ça te dérange pas si je prends juste une rapide douche ? >>


L'interrogeant du regard, je voulais quand même savoir. Je n'allais tout de même pas le faire venir juste pour ensuite prendre ma douche, bien sûr, j'allais parler avec lui un peu avant pour savoir ce qu'il me voulait, mais je puais la transpiration donc ça ne me donnait pas très envie à vrai dire de rester ainsi. 


<< J'te déconseille juste de parler au mec d'à côté. Tu vois le brun là ? Qui t'as regardé un peu bizarrement ? C'est le prostitué de service, donc s'il comprends que t'es une idole il va vouloir te prendre. Les autres sont sympas, enfin bon, c'est pas très très rassurant j'te l'avoue, mais tu t'y fais à force. >>
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Nagi Mikado

Nagi Mikado


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 17:12

<< Putain .. >>

<< Pourquoi tu t’es énervé à l’hôpital ? >>

Pestant contre lui-même de demander une telle chose de but en blanc sans même avoir salué le voleur, Nagi attendit patiemment une réponse de sa part, laissant un air inquiet et perdu se montrait. Il se demandait sincèrement pourquoi le voleur avait fait une telle crise de nerf et s’inquiétait réellement de fait que ça pouvait être sa faute, qu’il ait put le blesser sans le vouloir. Alors il attendait une réponse de sa part, toute son attention tournée vers lui, s’interrogeant pour savoir s’il allait lui donner une véritable réponse pour sa crise ou s’il allait simplement lui mentir ou encore s’énerver, lui intimant l’ordre de se taire pour ne plus jamais lui parler. Autant dire qu’il réfléchissait actuellement sur toutes les possibilités qui s’offraient au voleur pour lui répondre.
Entendant le téléphone du voyou sonnait et ce dernier y répondre, Nagi observa ses traits s’adoucir, le trouvant toujours autant craquant mais ayant tout de même un pincement au cœur dû au fait que ce n’était pas grâce à lui qu’il souriait. Il ne savait pas qui était cette personne qui rendait le voleur tout d’un coup beaucoup plus doux et agréable avant de penser à son meilleur ami en s’étant dit que la personne avec qui discutait le voleur devait certainement être le sien. Depuis le passage de l’hôpital, Katsu s’était montré distant pendant quelques jours, assez triste, avant de redevenir comme avant, se comportant comme s’il n’avait jamais fait de crise de jalousie et qu’il s’était vu refusé de recevoir un baiser de la part de Nagi. Leur relation donnait l’apparence que tout allait bien entre eux mais Nagi sentait tout de même une certaine distance de la part de Katsu même s’il était autant tactile que d’habitude. Et cela lui faisait mal au cœur que de voir son meilleur ami se distancer de lui pour des raisons aussi idiote.
Par réflexe, Nagi consulta son téléphone, s’attendant à voir un message de la part de Katsu qui ne savait pas où il était mais il n’avait rien. Il regarda ensuite autour de lui, cherchant presque à trouver la silhouette de Katsu dans la foule mais il ne vit rien et reporta son attention sur le voleur en ne l’entendant plus parler.

<< Tu peux le deviner toi - même non ... ? Enfin .. y a pas un milliard de réponses possible quoi. >>

<< Depuis que tu es partie de l’hôpital en rage, je cherche la raison de ta crise et je ne la trouve. Il y a peut – être pas un milliard de réponse possible mais elle n’est pas évidente à trouver, cette réponse. >>

Fixant le voleur en attendant une réponse de sa part, Nagi poussa un soupir en le voyant aussi inactif. Il voulait une réponse lui ! Il n’était certes pas presser puisqu’il avait du temps devant lui mais ce n’était pas non plus une raison pour rester planter devant le voleur, les bras ballant, à attendre une réponse qui apparemment ne comptait pas venir. Puis il eut une idée, espérant que cela fasse réagir le voleur qui apparemment pensait à tout sauf à lui donner une réponse valable. Nagi commença donc à parler de tout et n’importe quoi, laissant entendre tout ce qu’il passait par l’esprit, demandant une seconde fois pourquoi il avait fait une crise à l’hôpital avant de repartir dans son monologue en le voyant sans réaction.
Puis il se tut immédiatement en voyant le voleur s’approcher de lui et le prendre par le menton. Rien que cela fit accélérer son cœur et Nagi ne put rien faire d’autre que de fixer le regard aux couleurs peu communes du voleur. Il avait déjà remarqué que son regard avait deux teintes mais il n’y avait jamais vraiment fait attention. Il attendit donc qu’il s’éloigne de lui, ne s’attendant pas à se faire embrasser encore une fois, surtout aussi tendrement. Ses joues se teintant de rose, Nagi laissa un léger gémissement se faire entendre malgré lui, se laissant embrasser sans avoir la force, ou même l’envie, de repousser le voleur. Nagi laissa donc le baiser se faire, poussant inconsciemment un léger gémissement quand le baiser s’arrêta.

<< Tu devrais apprendre à te taire toi. J'ai pas envie de parler là, y a trop de monde. Vient chez moi au pire. >>

<< O-Ok … >>

Encore un peu perdu à cause du baiser puisqu’il n’en avait pas l’habitude, Nagi accepta docilement, laissant malgré tout un grognement pas content se faire entendre en se faisant décoiffer bien qu’un sourire amusé étirait ses lèvres. C’était dans ces moments – là, quand il avait une attitude agréable et taquine que Nagi se mettait à espérer que le voleur puisse être son frère. Dans ces moments – là, Nagi le trouvait adorable, prévenant. Il agissait un peu comme un grand – frère devrait agir et c’est cette attitude qui manquait à Nagi. Il avait vécu trois ans avec un grand – frère dont il était très proche et qu’il idéalisait avant de le perdre brusquement sans raison valable. Et ce comportement envers lui avait le don d’affreusement lui manquer.
Nullement apeuré par les rues qu’il emprunter, Nagi posait un regard curieux tout autour de lui, se demandant bien comment des gens pouvaient vivre ici. Il avait conscience qu’on pouvait vivre sans provenir d’un milieu aisé, il n’était pas idiot. Mais il s’était toujours demandé comment des gens réussissaient à vivre dans des endroits aussi malfamés et dans des conditions aussi malsaines.

<< Bon. Tu voulais savoir quoi déjà ? >>

<< … T’as Alzheimer précoce ou quoi ? J’ai dû te le répéter deux fois. Je voulais savoir pourquoi t’avais fait une crise de nerf avant de partir de ma chambre d’hôpital. >>

Montant les marches, Nagi suivit calmement le voleur, fronçant les sourcils en ayant son regard perçant à la vue de quelqu’un qui le regardait d’un air curieux. Nagi ne savait pas pourquoi mais il n’aimait pas cette personne. Il ne lui inspirait pas, mais alors pas du tout confiance. Il  préféra donc l’ignorer, suivant calmement le voleur jusqu’à sa chambre. Il posa le sac qu’il tenait dans un coin, ne sachant pas vraiment où le mettre avant d’observer la chambre avec un air curieux. C’était très … Impersonnel pour lui. Il n’y avait aucun effet personnel si ce n’est un cadre qui contenait il ne sait quel photo. Cela changeait grandement pour Nagi qui était habitué à sa chambre, spacieuse avec plein d’effet personnel parsemé de toute part. Il avait des cadres avec des photos de lui et de Katsu ou de ses fans, une bibliothèque pleine de livre, des partitions et des feuilles remplis d’écriture dans un coin, des posters ou encore des goodies. Autant dire que le contraste était grand entre sa chambre et l’endroit où vivait le voleur.

<< Uh .. T'es pressé ? Ou bien ça te dérange pas si je prends juste une rapide douche ? >>

<< Fais donc. J’ai rien de prévue. >>

<< J'te déconseille juste de parler au mec d'à côté. Tu vois le brun là ? Qui t'as regardé un peu bizarrement ? C'est le prostitué de service, donc s'il comprends que t'es une idole il va vouloir te prendre. Les autres sont sympas, enfin bon, c'est pas très très rassurant j'te l'avoue, mais tu t'y fais à force. >>

<< Je te le confirme, tout ceci n’est pas très rassurant. >>

Souriant légèrement, Nagi laissa donc le voleur partir prendre sa douche, en profitant pour faire un peu le tour des lieux en étant assez curieux. Il se demandait bien qui pouvait bien vivre ici et comment ils étaient. Alors il se promenait un peu, posant un regard curieux sur ce qui l’entourait. Ceux le prenant pour un gosse de riche imbu de lui – même devait certainement être surpris de voir qu’il regardait ce qui l’entourait avec un air curieux et qu’il n’était pas dégoûté ou méprisant. Il était juste curieux.
Bousculant involontairement quelqu’un pendant son exploration, il posa un regard désolé sur la personne en question, rougissant légèrement de gêne.

<< G-Gomen ! Je faisais pas attention où je marchais. >>

Puis il remarqua quel genre de personne c’était. Il avait bousculé la seule et unique personne que le voleur lui avait dit d’éviter. Le brun, le prostitué. Autant dire qu’en se rappelant des paroles du voleur comme quoi le prostitué pourrait vouloir lui faire il ne sait quoi, le cœur de Nagi rata un battement. Il craignait le pire.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 17:51

<< Uh .. T'es pressé ? Ou bien ça te dérange pas si je prends juste une rapide douche ? >>

<< Fais donc. J’ai rien de prévue. >>

<< J'te déconseille juste de parler au mec d'à côté. Tu vois le brun là ? Qui t'as regardé un peu bizarrement ? C'est le prostitué de service, donc s'il comprends que t'es une idole il va vouloir te prendre. Les autres sont sympas, enfin bon, c'est pas très très rassurant j'te l'avoue, mais tu t'y fais à force. >>

<< Je te le confirme, tout ceci n’est pas très rassurant. >>


Me contentant d'un simple haussement d'épaules en guise de réponse, on s'y habituait par le temps, c'était aussi simple que ça. Que ce soit les couloirs sombres, le manque de chauffage en hiver ou encore les cris du prostitués, on finissait pas s'y habituer et juste trouver tout cela énervant. Car, bon, pour ne pas le cacher, la première fois que j'étais venu ici, je n'avais pas fait long feu très longtemps. La gêne et l'excitation des gémissements avaient fait que je m'étais moi aussi payé de ses services. Payé était un bien grand mot, j'avais volé pour donner. Voilà tout. Prenant une chemise ainsi qu'un boxer et un jean, j'allais juste prendre une douche rapide, une douche de cinq minutes comme qui dirait. Il n'avait pas l'air de vouloir fouiller dans ce qui ne le regardait pas de toute façon, alors ce n'était pas dérangeant de le laisser seul. Et puis, je l'avais déjà prévenu pour le prostitué, à moins qu'il n'ait aucune chance, il n'était pas censé avoir de problèmes après tout.

Partant prendre une douche, je ne me doutais pas du fait que l'idole était alors parti visiter l'endroit miteux dont lequel on vivait tous. On se connaissait à peu près tous, la plupart ayant même grandis avec moi, cela faisait de nous des voisins .. assez proches. Le prostitué était peut - être vraiment le seul qui n'avait aucune relation spéciale avec nous. Par exemple, on ne se supportait pas et je le lui avais déjà parfaitement fait comprendre la fois où il avait voulu me toucher ou toucher à Kagi. On n'avait pas le droit de toucher aux personnes que j'aimais bien après tout, c'était interdit. Le prostitué, un brun tout à fait banal, purement japonais, marchait tranquillement dans les couloirs à la recherche de sa proie. Il avait reconnu au premier coup d'oeil l'idole, et comptait bien assouvir ses moindres envies en échange d'une grosse somme d'argent, comme il en avait l'habitude. Se faisant alors bousculé, il était habillé de façon simple et légère, prêt à retirer ses vêtements à un moment ou à un autre :

<< G-Gomen ! Je faisais pas attention où je marchais. >>

<< Oh. Pas grave, ça arrive à tout le monde. >>

Se contentant d'un sourire bref, il avait tout de suite compris que ce jeune idole venait d'instaurer une limite entre eux deux. Ah .. il pesta silencieusement contre - moi, souriant niaisement au riche pour ne pas non plus l'inquiéter. Il allait chercher à le charmer, à gagner en confiance, ou, du moins, à lui faire perdre tout contrôle de son corps pour pouvoir le voler de façon simple et rapide. Il était plutôt grand, enfin, il ne me dépassait pas, mais il dépassait largement Pocky. Il avait aussi l'habitude de dominer comme de faire preuve de soumission, étant le parfait prostitué pour les hommes. Il avait aussi eu l'habitude de faire perdre la virginité de certains, et ce, sans aucune gêne mais avec la plus grande douceur qui soit quand il était payé généreusement. Sa fine main se déposa alors sur le torse du petit, le plaçant dans le coin d'un mur en l'empêchant de bouger. 

<< Dis moi mon chou .. tu n'as jamais pensé à ce genre de chose .. ? >>

Lui souriant tranquillement, il se baissa pour se mettre à sa taille, mordillant la lobe de son oreille avant de lentement descendre et lécher son cou. Aah .. rares étaient les petites beautés, surtout dans son milieu. Alors à chaque fois qu'il en voyait une, il en profitait. Le soulevant facilement pour décoller ses pieds du murs, il laissa ses mains baladeuses se promener sur tout son corps. Caressant ses hanches, puis son torse, il commença petit à petit à le dénuder, forçant un baiser langoureux. Comparé à moi, il était beaucoup plus violent, il allait bien plus vite et ne pensait même pas au ressentiment de l'idole.


<< Tu n'auras pas à payer cher de toute façon. T'inquiète pas pour ça chéri. >>


Puis il laissa lentement son index glisser sur son cou, caressant la pomme d'Adam du petit. Il continua de le descendre, débouclant d'une main la ceinture et baissant un peu le jean pour appuyer sur son membre. Il allait le faire le plus vite possible, avant que je ne puisse les retenir après tout. Il voulait le faire avant que je n'arrive, il voulait juste l'emmener dans sa chambre une fois empli de plaisir et d'envie. C'était ainsi qu'il faisait la plupart du temps. Et, le haut relevé, il laissa alors sa langue goûter à son corps encore pur, à ce corps parfait pour lui sans se douter que je venais alors de finir ma douche. Pourquoi personne n'y était ? Il était donc parti de la chambre, mais je ne le pensais pas capable de partir sans me prévenir tout de même. Ouvrant rapidement la porte en étant habillé, je reconnus bien vite la silhouette du brun avec l'idole dans un coin, fronçant violemment les sourcils. Il n'avait pas osé ce salaud ? M'approchant rapidement, je donnai un violent coup de poing au visage du plus grand, l'obligeant alors à lâcher l'idole. Aah, ce bâtard allait me le payer. Il allait franchement me le payer. Lui donnant un nouveau coup assez violent, je le fusillai du regard puis réagit bien vite à la disparition du plus petit. Merde. Il allait faire sa crise de panique non ? Merde. Trop de choses se passaient à la fois après tout, je ne pouvais plus comprendre ce qu'il se passait. Il me fallait juste le rattraper, et vite. 
Je descendis alors les escaliers, cherchant du regard sa touffe de cheveux avant de me dépêcher d'aller le voir, haussant un sourcil en voyant de loin l'ami de Pocky. Il nous avait espionné ? Je fronçai un court instant les sourcils avant de me concentrer sur celui que je pouvais prendre pour mon frère. Je soulevai son menton en le regardant dans les yeux, passant ma main dans ses cheveux pour le calmer. 


<< Eh eh. Ca n'arrivera plus. Il a comprit la leçon d'accord ? >>

Le regardant une nouvelle fois, je n'avais pas non plus envie que l'autre morveux vienne nous interrompre. Aah .. Nagi, comment aurais - tu réagi ? Je commençais vraiment à me lier d'affection avec ce garçon, avec celui qui portait ton nom, et pourtant, cela commençait à ne plus me gêner. Le serrant lentement contre moi, le collant à mon torse, je laissai un faible sourire s'étirer malgré tout à une pensée, aha, j'avais réussi à voler cet adolescent du morveux alors que je le connaissais beaucoup moins. Relevant sa tête, j'ouvris lentement sa bouche et l'aidai ainsi à respirer de cette manière, l'embrassant tendrement, prenant sa main pour qu'il la mette sur mon torse. S'il voulait que je parte, alors je pouvais partir. C'était sûr qu'après une tentative de viol, j'avais peur qu'il ne me rejette sur le coup. Et, même si je pensais à une possible relation avec l'idole, je m'en savais incapable. A cause de son ami, à cause de mon incapacité à me contrôle, je n'allais pas pouvoir le supporter de toute manière. Arrêtant lentement le baiser en le regardant, je repassai ma main dans ses cheveux, tapotant sa joue :


<< Ca va mieux ? >>
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Nagi Mikado

Nagi Mikado


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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 19:55

<< G-Gomen ! Je faisais pas attention où je marchais. >>

<< Oh. Pas grave, ça arrive à tout le monde. >>

Souriant légèrement pour ne pas paraitre impoli, Nagi laissa son cœur battre un peu plus vite en remarquant que le prostitué était quand même vraiment grand. Généralement les personnes plus grandes que lui ne l’intimidaient pas spécialement, mais là, il craignait cette différence de taille. Autant le fait que le voleur soit vraiment plus grand que lui ne le dérangeait pas, autant le prostitué l’effrayait vraiment. Il n’aimait pas non plus le regard que le prostitué portait sur lui. Il avait l’impression de se faire observer de toute part, de se faire déshabiller du regard. Il n’aimait pas, ça lui donnait des sueurs froides.
Coincé contre un mur, Nagi regarda à sa droite et à sa gauche, son cœur battant plus rapidement en se retrouvant dans une telle position. Il n’aimait vraiment pas ça, surtout quand il remarqua qu’il n’avait aucun moyen de fuite et que personne ne semblait présent dans les environs pour l’aider à s’éloigner de ce prostitué.

<< Dis moi mon chou .. tu n'as jamais pensé à ce genre de chose .. ? >>

<< Q-Quoi … ? N-Non ! L-Lâche – moi ! >>

Couinant de gêne, Nagi détourna la tête pour que le prostitué retire sa tête de l’endroit où il l’avait mise, commençant à se sentir affreusement mal. Il se sentait souillé et voulait que ça s’arrête. Il avait beau remuer comme il le pouvait, il n’arrivait pas à chercher comment s’éloigner de lui comment fuir.
Plus le prostitué le touchait, plus Nagi se sentait mal. Les larmes perlaient aux coins de ses yeux, sa respiration s’accélérer de plus en plus. Sa sensation d’oppression commençant à se faire sentir. Il avait peur, il était mort de trouille. Il tremblait de tous ses membres, sa respiration devenant rapidement très faible.
Posant ses mains à plat sur le torse du prostitué, Nagi tenta de le repousser quand il l’embrassa de force mais il fut trop faible et paniqué pour réussir à le faire. Il se sentait sale. Il se sentait pervertie. Il ne voulait pas être touché comme ça. Il ne voulait pas. Il fallait que ça s’arrête. Il ne fallait pas que ça aille plus loin.

<< Tu n'auras pas à payer cher de toute façon. T'inquiète pas pour ça chéri. >>

<< A-Arrête … L-Laisse-moi … >>

Son murmure pourrait peut – être s’apparentait à une demande inverse, comme s’il voulait vraiment que le prostitué continue à le toucher ainsi et à profiter de son jeune corps. Mais ce n’était pas le cas. Si sa voix était aussi faible et ne semblait absolument pas déterminé c’était parce qu’il avait du mal à respirer à cause de la crise de panique qu’il ressentait.
La respiration fuyante, les larmes coulant, Nagi devint trop faible pour lutter. Il se contenta de pleurer en silence dans son coin tandis que le prostitué profitait de son corps, laissant de temps à autres quelques hoquets de douleur se faire entendre. Il n’en pouvait plus. Il voulait que tout cela s’arrête. Quitte à ce qu’il s’évanouisse mais il voulait que tout cela s’arrête. Que quelqu’un vienne l’aider. Que quelqu’un éloigne son agresseur de lui.

Y-Yôma … O-OniiChan …

Commençant petit à petit à fermer les yeux, Nagi se retrouva rapidement au sol sans savoir pourquoi. Il regarda autour de lui, distinguant faiblement le voleur à travers sa vue trouble dû à sa panique et à ses larmes. Voyant qu’il s’occuper du prostitué, il en profita pour se relever difficilement, s’arrangeant tant bien que mal avant de partir de l’endroit où il était en courant mais il ne put aller bien loin, s’arrêtant en bas des marches de l’endroit où habiter le voleur pour ensuite faire quelque pas et aller s’adosser contre un mur sans même remarquer Katsu qui était caché un peu plus loin et qui le regardait d’un air inquiet.
Nagi n’arrivait plus à respirer. Sa respiration était devenu laborieuse, il pleurait, il hoquetait, ses poumons ne se remplissait plus d’oxygène, son cœur battait beaucoup, beaucoup trop vite. Il était incapable de se calmer, il n’était pas capable de se concentrer sur quoi que ce soit. Il avait peur que, s’il fermait les yeux, le prostitué ne puisse en profiter et finisse ce qu’il avait commencé avec lui. Mais surtout, il ressentait encore la langue du prostitué sur son torse, ses mains sur son corps, ses lèvres sur les siennes. Il avait horreur de ses sensations.
Sursautant en sentant quelqu’un lui agrippait le menton, Nagi leva un regard apeuré sur le voleur avant de très vite prendre un air perdu et totalement mal en le reconnaissant. Il avait beau lui avoir volé son portefeuille, avoir manqué de le violer deux fois et avoir la sale manie de l’embrasser sans avoir sa permission, Nagi lui faisait confiance. Il n’avait pas peur de lui. Sa présence le rassurait, le mettait à l’aise.

<< Eh eh. Ca n'arrivera plus. Il a comprit la leçon d'accord ? >>

Nagi voulut le remercier mais seul un sanglot étouffé se fit entendre avant qu’il ne se laisse volontiers aller dans les bras du voleur. Se nichant contre lui en respirant son odeur comme il le pouvait, rassuré par le simple fait d’être dans ses bras. Sa respiration se fit moins difficile mais la panique était encore la et Nagi n’était pas capable de respirer correctement. Alors, quand il vit que le voleur venait ouvrir sa bouche, il se laissa volontiers embrasser, reprenant facilement de l’air grâce à cela. Loin de repousser le voleur une fois la main sur son torse, Nagi serra plutôt le haut qu’il portait dans son poings, lui faisait comprendre de ne pas s’arrêter et qu’il ne le rejetterait pas, qu’il n’avait aucunement peur de lui malgré ce qu’il lui avait fait.
Laissant le baiser se stoppait, Nagi essuya ses joues pleine de larme, respirant un grand coup pour avoir une respiration totalement normal. Il accepta volontiers la main du voleur dans ses cheveux avant de très légèrement sourire quand il tapota sa joue.

<< Ca va mieux ? >>

<< O-Oui. M-Merci … >>

Arrangeant correctement ses vêtements, Nagi en profita pour réfléchir dans son coin sur ce qu’il venait de se passer mais surtout sur l’envie qu’il ressentait actuellement.

J’ai totalement perdu pied la … S’il ne serait pas venu je serais sûrement tombé dans les pommes vu le rythme cardiaque totalement absent que j’avais. Mais … J’ai toujours l’impression d’avoir les mains de ce prostitué sur les miennes … J’ai … J’ai toujours l’impression qu’il m’embrasse de force … C’est … C’est dégoûtant …
Je … J’ai envie qu’il m’embrasse …


Fixant un point dans le vide, Nagi reporta son attention sur le voleur, les joues rouges et une moue gênée assez mignonne se montrant. Il ne savait pas vraiment comment demandé ni s’il accepterait. Mais il était chose d’une sûre, une fois sa phrases prononcée, il était certain que le voleur allait se moquer de lui. C’était obligé.

<< Tu … Tu peux m’embrasser ? >>

Détournant le regard de gêne en gonflant légèrement les joues à cause du peu de fierté qu’il avait, il précisa la raison de sa demande, ne voulant pas que le voleur se méprenne sur ses véritables raisons.

<< Il … Il m’a forcé à l’embrasser et j’ai encore la sensation de ses lèvres sur les miennes … A-Alors embrasse – moi … J’oublierais la sensation comme ça … A-Alors s’il te plait … F-Fais le … >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 20:34

<< Eh eh. Ca n'arrivera plus. Il a comprit la leçon d'accord ? >>


Le regardant se calmer petit à petit, je n'allais pas directement l'embrasser non plus, je le savais après tout. Il ne fallait pas directement le faire à ce moment là, alors autant le calmer ainsi sur le coup. Il devait sûrement être encore sous le coup de la panique -bien joli à dire quand il faisait une crise de panique-, enfin, il fallait juste un peu de temps pour qu'il s'appaise un peu plus et que je puisse donc l'aider à ma façon. Fixant de mon côté Katsu, je lui souris de façon malsaine en ayant cette plaisante impression d'avoir gagné, d'avoir réussi à côté de lui. Je n'en savais pas vraiment la raison, mais je me sentais tout de même mieux.  Puis, l'embrassant pour qu'il regagne de l'air, je le regardai lentement, le laissant alors serrer mon haut. J'avais l'impression de petit à petit tomber dans cette sensation de bien être, dans cette sensation que je n'avais pas ressentie depuis déjà trop longtemps, qui me rendait beaucoup plus calme. Ce n'était pas l'amour, du moins je ne le pensais pas. C'était cette sensation que j'avais ressentis en présence de mon petit frère, en présence de ce qui étaient auparavant mes parents. C'était comme quand je découvrais la joie et tout ce qui allait avec. Je n'avais jamais été tactile, jamais on ne m'avait touché, jamais on ne m'avait fait ressentir ce genre de palpitations, alors je ne savais plus quoi faire actuellement. Aah .. Arrêtant le baiser, je le regardai longuement avant de le décoiffer. Il était quand même mieux quand il souriait lui. Tapotant donc sa joue en essuyant lentement ses larmes, je sortis un mouchoir pour un peu mieux faire disparaître ses gouttes salées de son visage, mes yeux se perdant dans son regard : 

<< Ca va mieux ? >>

<< O-Oui. M-Merci … >>




<< Y a pas à me remercier pour ça. Ok j'parais sans coeur mais bon .. j'allais pas le laisser faire en même temps. >>



Ouh ... finesse garantie avec moi. Gardant ma main dans ses cheveux, j'attendais de savoir ce qu'il voulait, j'attendais de savoir comment il allait avant de bouger un peu. De toute façon, il me restait encore du temps avant que Kagi ne vienne, alors je pouvais rester avec lui, à le rassurer pendant ce temps. Pourquoi est - ce qu'il se mettait à rougir soudainement ? Penchant la tête tout en le regardant, je m'installai un peu mieux, souriant d'amusement à sa demande : 


<< Tu … Tu peux m’embrasser ? >>



<< C'était si agréable que ça ? >>



<< Il … Il m’a forcé à l’embrasser et j’ai encore la sensation de ses lèvres sur les miennes … A-Alors embrasse – moi … J’oublierais la sensation comme ça … A-Alors s’il te plait … F-Fais le … >>



Hochant calmement la tête en relevant une nouvelle fois son visage, je caressai lentement sa joue, mes gestes se voulant lent et rassurants. Redéposant mes lèvres sur les siennes, je fermai les yeux, laissant ma main glisser pour se déposer sur son torse. S'il voulait oublier ces sensations, je n'avais qu'à le faire. De toute façon, à part son soit disant ami, il n'y avait personne dans les environs. Arrêtant le baiser pour chercher un endroit où s'asseoir, il fallait avouer que je n'étais pas très confortable dans cette position. Le portant tranquillement, je finis par avoir une idée, entourant ses jambes autour de ma taille en le plaquant au mur. Lui souriant faiblement, je laissai ma main caresser ses cheveux, l'embrassant une nouvelle fois en l'aidant malgré tout à tenir dans cette position. J'avais conscience que ça ne devait pas être très facile aussi, alors je l'aidais, du mieux que je pouvais. 
Mes lèvres caressant les siennes, je finis par lentement mordiller sa lèvre inférieure, laissant ma langue glisser pour chercher sa jumelle. Sur le coup, je pensais à plusieurs choses en même temps, mais je prenais en même temps un malin plaisir à faire rager son cher ami qui continuait de nous regarder. Caressant d'un air lent son torse en voulant juste remplacer toutes les sensations qu'il avait eu du prostitué, j'arrêtai lentement le baiser en entendant mon portable sonner une nouvelle fois, les joues légèrement rouge sur le coup. Roh, j'aimais pas avoir chaud comme ça moi. Ebouriffant les cheveux du blond rosé, je le laissai se remettre sur pied en prenant l'appel :


<< Qu'est - ce que tu veux encore ? [...] Aah, bah .. je suis devant chez moi là. [...] Mh. J'suis en compagnie de quelqu'un là. T'sais, l'idole de la dernière fois, celui qui était juste à côté de toi à l'hosto. [...] Ouais. [...] Oui bah oui, j'ai payé pour la prochaine. Tu crois quoi ? [...] >>


Raccrochant finalement, je poussai un faible soupir, ne m'étant pas attendu à ce qu'il arrive de sitôt. Jetant un coup d'oeil à Pocky, je tapotai pour la énième fois sa joue, reprenant petit à petit mon air froid sans faire attention à cela. Même si je me voulais bienveillant, mes traits redevenaient toujours froids,qu'importe à quel point je pouvais le vouloir, un sourire ne durait jamais longtemps avec moi :


<< Bon. Tu pourras rentrer chez toi Pocky ? Je doute que tes parents soient très content de voir le voyou que je suis accompagner le Pocky que tu es. >>


Voyant finalement mon ami arriver avec ses bagages, je le saluai tranquillement de mon éternel air blasé. L'aidant à prendre ses affaires, je saluai alors d'un hochement de tête l'idole en accompagnant donc Kagi jusqu'à ma chambre avec difficulté, ignorant le pauvre prostitué dans le coin, un peu de sang coulant de son nez à cause de la violence du coup que je lui avais donné. Et, laissant le temps passé ainsi, je n'avais réagi sur le calepin oublié de l'idole que dans la soirée. Oh merde. J'étais censé faire comment à ce moment là ? Réfléchissant longuement, je ne voyais pas vraiment quand le lui donner, alors je n'avais qu'à attendre un moment, par exemple quand j'allais encore me cogner à lui, ce qui arriva bien évidemment deux jours plus tard sous mon grognement. J'avais mal dormi, le prostitué avait trouvé une technique parfaite pour se venger, ce qui était bien évidemment de pousser des gémissements forts et longs durant toute la nuit. 
Tournant alors mon regard vers l'adolescent, je baillai longuement de fatigue et regardai d'un air blasé celui qui se trouvait à côté de lui. Oh. J'étais juste à côté de leur .. euh .. collège ? J'avais peut - être trop marcher, à la recherche d'un peu d'actions. Bon bah, c'était pas non plus extrêmement dérangeant, mais disons que je ne voulais pas vraiment voir M'sieur le P'tit Ami quoi. 


<< Pocky, j'ai ton calepin ou ton truc là. Tu l'as oublié chez moi. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 21:54

<< Tu … Tu peux m’embrasser ? >>

<< C'était si agréable que ça ? >>

<< Il … Il m’a forcé à l’embrasser et j’ai encore la sensation de ses lèvres sur les miennes … A-Alors embrasse – moi … J’oublierais la sensation comme ça … A-Alors s’il te plait … F-Fais le … >>

Laissant le voleur prendre les devants, Nagi laissa ses joues se teintaient d’un rose un peu plus présent, appréciant la caresse sur sa joue avant de fermer les yeux une fois les lèvres du voyou sur les siennes. C’était un rêve pour lui. La sensation d’un baiser donné par le voleur était vraiment douce, agréable, plaisante. Il n’y avait pas assez de mot pour décrire le véritable plaisir que ressentait Nagi quand le voleur l’embrassait. Il adorait. Il adorait qu’il l’embrasse. Il voulait que ce soit le cas encore et toujours, qu’il l’embrasse toujours. Il était totalement addict à cette sensation.
Voyant le baiser se faire rompre, Nagi laissa un léger grognement se faire entendre, ayant voulu que cela continue plus longtemps que ça. Il regarda donc le voleur d’un air un peu perdu quand il le souleva pour passer ses jambes autour de sa taille avant de le plaquer au mur. Il fut satisfait de sentir les lèvres du voyou sur les siennes une seconde fois, ouvrant la bouche en un léger gémissement, laissant sa langue rencontrer celle du voleur. Sentant les mains du voleur se posait sur son torse, Nagi posa les siennes sur celle du voleur à son tour, serrant son haut dans ses mains en appréciant d’autant plus un baiser aussi langoureux. C’était un vrai bonheur pour lui. Il voulait ressentir encore et encore les baisers du voleur, juste les siens, seulement les siens et ceux de personne d’autre.
Une sonnerie de téléphone se faisant entendre, Nagi fit la moue en voyant le baiser être rompu. Les joues roses, le souffle court et ayant soudain assez chaud sans que la sensation ne soit désagréable, Nagi se mit calmement sur pied, passant une main sur ses lèvres avec un air gêné bien qu’un très léger sourire étirait ses lèvres. Il avait vraiment aimé ce baiser. C’avait été vraiment agréable. Plus que les simples baisers que le voleur lui avait volés avant.

<< Qu'est - ce que tu veux encore ? [...] Aah, bah .. je suis devant chez moi là. [...] Mh. J'suis en compagnie de quelqu'un là. T'sais, l'idole de la dernière fois, celui qui était juste à côté de toi à l'hosto. [...] Ouais. [...] Oui bah oui, j'ai payé pour la prochaine. Tu crois quoi ? [...] >>

N’écoutant même pas la discussion, Nagi était encore concentré sur la sensation de bien – être et de plénitude qui l’avait envahi durant le baiser, faisant à peine attention au fait que le voyou reprenait son air froid alors qu’il était un observateur compétent qui l’aurait remarqué au premier abord s’il n’avait pas été aussi perturbé par la sensation que lui avait procurer un simple baiser.

<< Bon. Tu pourras rentrer chez toi Pocky ? Je doute que tes parents soient très content de voir le voyou que je suis accompagner le Pocky que tu es. >>

<<Oui, ça ira. >>

Souriant légèrement au voleur, Nagi salua son ami avant de partir de l’endroit, retournant dans des quartiers qui lui correspondait plus. Perdu dans ses pensées, Nagi ne fit pas attention à Katsu qui l’avait suivi et qui le suivait encore pour savoir ce qu’il manigançait et qui était de très mauvaise humeur après avoir assisté à la scène, assez agacé que le voleur ait réussit à obtenir Nagi aussi facilement alors que lui, même après des années, il n’avait pas réussis une seule fois.

Quelques jours passant, Nagi n’avait pas croisé Katsu une seule fois. Il savait qu’il était de mauvaise humeur mais ne savait pas pourquoi. Ces camarades lui avaient dit qu’il serait apparemment en colère contre lui mais qu’il n’avait jamais précisé la raison. Nagi avait donc essayé de le voir, sans succès. Il lui avait envoyé plusieurs messages et avait essayé de l’appeler mais il ne recevait jamais de réponse et même sa Manageuse était incapable de lui dire ce qui arrivait à Katsu. Finissant par abandonner, Nagi cessa de chercher à comprendre, se concentrant sur ses cours et sur la recherche de son calepin qu’il avait perdu il ne sait où. Autant dire qu’entre le fait que Katsu le bouder comme un enfant et qu’il avait perdu son calepin, il n’était pas de bonne humeur. Bien que, comme d’habitude, il ne le montrait pas et arborait un air joyeux quoi qu’un peu triste pour ne pas passer pour un insensible dû au fait que Katsu ne lui parlait pas et l’évitait.
Sortant tranquillement de son collège en saluant certains de ses camarades, Nagi marchait tranquillement en direction de chez lui, sortant son téléphone pour tenter de renvoyer un message à son meilleur ami pour connaitre la raison de sa crise avant de se faire bousculer. Passant la main dans ses cheveux en faisant la moue, il esquissa très vite un sourire en remarquant que c’était le voleur. Puis ses joues devinrent légèrement roses en repensant au baiser échangés qu’il avait tant aimé. Mais il garda tout de même contenance, se forçant à ranger cette pensée dans un coin de son esprit.

<< Pocky, j'ai ton calepin ou ton truc là. Tu l'as oublié chez moi. >>

<< Honto ? Tu me sauves la vie ! J’étais incapable de me rappeler où j’avais pu le mettre. >>

Remerciant le voleur une fois son carnet de rendu, Nagi le serra contre lui en ayant la flemme de le ranger dans ses affaires avant de se faire soudain attraper par une silhouette aux cheveux bleus qui le fit avancer de quelques pas avant que Nagi ne s’arrête en le faisant le lâcher pour ensuite le fixer en fronçant les sourcils. Il n’allait pas se laisser emmener ainsi sans raison valable et en abandonnant le voleur comme ça alors qu’il venait lui ramener son calepin.

<< Je peux savoir ce qu’il te prend KatsuKun ? Ca va faire deux jours que tu ne me parles pas et que tu m’ignore totalement et d’un coup tu m’agrippe pour me tirer je ne sais où. Qu’est – ce que tu as ? >>

« Ce que j’ai ? Tu me demandes ce que j’ai ? Il y a que tu préfères trainer avec ce voyou que d’être avec ton meilleur ami ! »

<< Quoi ? Je n’ai jamais dit ça. Pourquoi tu tiens de tel propos ? >>

Regardant son meilleur ami se rapprochait de lui, Nagi rougit violemment en entendant les paroles qu’ils chuchotaient.

« Je t’ai suivis il y a deux jours. Je t’ai vu aller chez lui. Je t’ai vu sortir en panique. Je l’ai vu t’embrasser et je t’ai vu en redemander et particulièrement apprécier. Tu aimes quand il embrasse et tu en redemande volontiers ! »

<< KatsuKun … >>

Poussant un profond soupir, Nagi passa la main dans ses cheveux. Il regarda autour de lui, voyant certaines personnes les fixaient d’un air intrigué, surpris de les voir se disputer alors qu’ils ne le faisaient jamais. Nagi leurs sourit alors pour les rassurer et leurs faire gentiment comprendre de ne pas faire attention à eux. Cela fait, Nagi reporta son attention sur Katsu, un air incompris sur le visage. Il ne comprenait pas la fixette qu’avait Katsu sur ça.

« Pourquoi lui et pas moi ? »

<< Je te l’ai déjà dit. Ce genre de chose, je ne peux pas le faire avec toi. Et je ne suis pas un objet, je suis doté de sentiment, d’envie, de pensée. Alors si j’ai envie de lui demander ce genre de chose, je le fais. Si j’ai envie de particulièrement aimer, je le fais aussi. Arrête de faire une fixette là – dessus ! Ça en devient agaçant à force. Que tu n’aimes pas que je sois proche de lui, je comprends. Mais que tu sois jaloux de ça, non, je ne comprends pas. >>

« … Tu es vraiment aveugle. »

Nagi haussa un sourcil, sans comprendre ce que voulait dire Katsu par là avant de le regarder partir sans qu’il ne lui adresse le moindre regard. Nagi poussa un soupir désespéré. Il ne comprenait pas ce qu’avait Katsu, il n’arrivait pas à savoir ce qu’il lui passait par l’esprit en ce moment.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 22:33

<< Bon. Tu pourras rentrer chez toi Pocky ? Je doute que tes parents soient très content de voir le voyou que je suis accompagner le Pocky que tu es. >>

<<Oui, ça ira. >>


Il m'avait l'air .. d'être au paradis. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais il m'avait l'air de revenir d'un bon bain relaxant, ou d'avoir vécu quelque - chose de plaisant. Aaah, j'étais vraiment aveugle dans la vie pour ne pas comprendre ce genre de chose ? Le regardant s'en aller, je partis alors avec mon ami pour me changer un peu les idées. Ne lui racontant rien par réflexe, je n'aimais pas raconter ma vie, je n'aimais pas en parler étant donné que j'avais peur de les gêner avec. Alors, qu'importe à quel point ils pouvaient m'encourager, me dire que, non, ce n'était pas grave si j'en parlais, je n'en étais pas capable. C'était ainsi, ma vie restait ma vie et ne pouvait pas intéresser les autres. Le temps passait donc plutôt rapidement sans que je ne me doute de ce qu'il pouvait se passer chez le couple d'ami. A vrai dire, je m'en fichais totalement, ce n'était pas mes affaires. Si je voulais qu'on me dise une chose, c'était si le P'tit Ami était énervé, car, oui, je risquais d'en prendre un malin plaisir si je le découvrais. 
Me cognant donc devant le collège - lycée - truc de l'idole, je fis la moue et le regardai longuement, me rappelant aussitôt de son pauvre carnet oublié qui se reposait désormais dans son sac. 

<< Pocky, j'ai ton calepin ou ton truc là. Tu l'as oublié chez moi. >>

<< Honto ? Tu me sauves la vie ! J’étais incapable de me rappeler où j’avais pu le mettre. >>


Le regardant d'un air perplexe en voyant le rose à ses joues, je gardai malgré tout mon air de blasé, me baissant légèrement pour savoir ce qui lui prenait. Je lui rendis alors son calepin et regardai l'homme aux cheveux bleus le séparer de moi. Encore une fois, il faisait exprès de me rendre abandonné. Encore une fois n'est - ce pas ? Serrant lentement les poings, je les regardai alors discuter, le bleuté paraissant de mauvaise humeur. Ce qui se comprenait bien évidemment. M'enfin, c'était comme ça, et je n'y pouvais rien moi s'il m'en avait redemandé. 
Sortant une cigarette pour fumer, je fermai un court instant les yeux, me sentant fatigué, oppressé de toute cette foule qui jetait des coups d'oeil curieux en me voyant ou encore en voyant l'engueulade des deux amis. Il me fallait un peu de sommeil, mais je n'y arrivais pas. En ce mois de Novembre, c'était compliqué oui. Il faisait froid, la couverture n'arrivait plus à me réchauffer la nuit et je manquais d'argent pour mes vêtements. Alors je me promenais toujours dans ma veste habituelle, retombant sur mon épaule en laissant donc ma chemise se faire voir. Je n'avais qu'une écharpe pour me réchauffer ne serait - ce qu'un peu, et encore, ce n'était pas quelque - chose de spécialement aidant pour moi. C'était ... juste une simple petite écharpe qui m'encourageait mentalement. Puis, regardant le couple se séparer et laisser le plus grand s'en aller, je me levai lentement pour retourner voir le porteur du nom de mon frère. Aller hop, de retour vers Pocky. Frissonnant un court instant de froid, je baillai une nouvelle fois et ébouriffai les cheveux du jeune sous le regard curieux des autres élèves. Je les inquiétais toujours mh ? Que pouvais - je y faire ? C'était ainsi, j'étais de mauvaise humeur très facilement, et encore plus en cette période de l'année. Petit à petit, la ville se décorait de sapin de Noël, ainsi que de cadeaux, et cela ne faisait que de me gêner d'autant plus. Je n'aimais pas tout cela. J'étais .. effrayé à vrai dire de toujours les retrouver ce jour là. Ce jour de Noël, ce jour qui m'avait séparé de la famille, ce jour où mon anniversaire était devenu mon cauchemar. Le regard vidé, je regardai longuement Nagi avant de tapoter son dos pour l'inviter à marcher un peu. A force de rester immobile, j'allais attraper froid, aucun doute sur cela. 

<< Aah .. j'aime pas Noël. >>

Restant silencieux par la suite, je regardai longuement ces rues qui commençaient à me dire vaguement quelque - chose. Voyant une école de loin, je laissai mon regard se vider un peu plus. Ah .. une école. Je n'aimais pas voir ces élèves, aussi petit soit -il, sortir de cet établissement. Cela me redonnait toujours de mauvais souvenirs et me refaisaient penser à cette période. Surtout quand on pouvait voir deux frères se tenant la main de manière douce et innocente. Tout ça me manquait horriblement au point d'en serrer mon coeur. Regardant le vide qui se créait petit à petit dans les rues riches de la ville, je regardai d'un air douloureux ces maisons. J'étais fatigué, beaucoup trop pour garder ce mur intact. Moi aussi, je vivais dans une maison auparavant, moi aussi j'avais eu le droit à la richesse, à la bonté des autres. Moi aussi, j'avais eu le droit à une éducation irréprochable, mais, qu'importe à quel point ils y mettaient du coeur, ça ne marchait jamais avec moi. J'étais comme qui dirait, fait pour vivre dans un tout autre monde, à espérer pouvoir me nourrir le lendemain. Regardant ailleurs d'un air fatigué, je redéposais mon regard sur le petit, souriant faiblement à une pensée en tirant une mèche de ses cheveux pour le regarder un peu mieux :

<< Sondage express : Le baiser était - il agréable ? >>

Tremblant légèrement de froid, j'éternuai faiblement, soupirant longuement. Rah, j'allais encore tomber malade moi. Piquant l'écharpe de l'idole pour l'échanger avec la mienne, je pus alors profiter de la chaleur de l'écharpe et de ce côté doux. A côté, la mienne était vraiment légère. Rah, lui il devait crever de chaud en été n'empêche. Je l'imaginais bien se promener avec une écharpe à la plage, sans rien en dessous. Juste une écharpe. Pf. Quelle image en tête ! Magnifique. Souriant faiblement en gardant des joues rosées par le froid, je finis par lentement m'arrêter en voyant le nom de Mikado sur une boîte. Ah, on était arrivés. Je regardai longuement la grande maison qui s'y trouvait, tapotant la joue de Pocky :

<< Bon .. voyage terminé. Je sais même pas pourquoi j'ai voulu t'accompagner, m'enfin ... >>

Mh. Je me demandais bien comment ça devait faire de vivre dans un endroit aussi grand. Guh, il faisait froid. Ce moment où ses parents se trouvaient devant la fenêtre, le père avec un fusil comme dans les clichés et tout ça  ... oh mon dieu, c'était drôle ça. Par contre, je préférais quand même espérer que ses parents ne soient pas là .. et aussi pouvoir entrer chez lui pour profiter du chaud tiens. Ca c'était bien. Même si la richesse des choses risquait de me gêner, je voulais profiter du chaud. Ouaip.


<< Rah. Toi au moins t'as le chauffage j'parie. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Nov - 23:53

Regardant Katsu partir au loin devant lui, Nagi eut un soupir d’incompréhension. Comme ils étaient tous deux assez semblable, Nagi arrivait généralement à savoir ce que pensait ou ressentait Katsu, mais là, ce n’était pas le cas et il n’avait absolument aucune idée de ce qui se passait dans l’esprit de son meilleur ami. Il ne voyait pas l’intérêt qu’il avait à faire une telle fixette sur un simple baiser et sur le fait qu’il aimait autant cela. Il faisait ce qu’il avait envie. S’il aimait que le voleur l’embrasse parce qu’il trouvait ça agréable, c’était ainsi. Ce n’était pas parce qu’il s’énervait dessus sans aucune raison que cela empêchait Nagi d’aimer les baisers que lui prodiguait le voleur.
Se tournant vers le voleur quand il tapota son dos, Nagi accepta de marcher un peu avec lui. Il n’avait rien d’autre à faire et trainait un peu avec lui ne le gênait pas.

<< Aah .. j'aime pas Noël. >>

<< On est deux. >>

Nagi détestait, haïssait Noël plus que tout. Cette fête avait perdu tout intérêt pour lui depuis qu’il avait trois ans. Il n’était pas capable d’afficher le moindre sourire durant les fêtes de fin d’année. Il était toujours d’une humeur massacrante, envoyait balader quiconque lui parlant de Noël. Il était incapable d’aborder ce sujet en gardant sa bonne humeur légendaire. Depuis la disparition de son frère, il ne fêtait plus Noël, il n’acceptait aucun cadeau ce jour – là et passait son temps enfermer dans sa chambre, refusant d’en sortir. Quelque fois, il pleurait. Mais chaque fois, il ne pouvait s’empêcher de murmurer un joyeux anniversaire à son grand – frère même s’il n’était pas et qu’il ne savait pas où il était. Puis, Noël passant, Nagi reprenait peu à peu sa bonne humeur et janvier arrivant, il redevenait comme avant.
Passant devant une école, Nagi n’y fit pas attention. Il était habitué à voir des enfants sortir et les regardait toujours sans aucune émotion. Ne montrant pas son désespoir en voyant deux frère se tenir la main et parlait ensemble. Il l’avait fait, lui aussi. Il l’avait fait avec son grand – frère, faire le chemin du retour en lui tenant la main et en lui racontant sa journée. Cela lui manquait. Son frère lui manquait plus que tout. Surtout pendant les périodes de Noël.
Haussant un sourcil en sentant une mèche de cheveux se faire tirer, il leva son regard sur le voleur, l’interrogeant du regard.

<< Sondage express : Le baiser était - il agréable ? >>

<< Q-Q … ! P-Pourquoi tu me demandes ça comme ça d’un coup ?! >>

Rouge pivoine, Nagi fixa le voleur en étant assez gêné. Bien sûre qu’il avait été agréable ce baiser ! Il n’avait donc pas remarqué son air après ? Nagi avait été comme sur un petit nuage, agissait comme une fille vivant son premier émoi. Il avait été incapable de penser correctement ou d’être observateur comme il était normalement. Le voleur devait vraiment être aveugle pour ne pas l’avoir remarquer.
Arrivant devant chez lui, Nagi fit légèrement la moue. Il aurait aimé rester un peu plus longtemps avec le voleur. Surtout que ses parents ne rentrerait que tard dans la soirée, voire le lendemain. Il allait être seul chez lui. Non pas que cela le dérangeait, généralement il profitait de ces moments-là pour inviter Katsu chez lui et passait du temps avec lui ou alors pour se concentrer sur ses compositions. Il aimait bien se retrouver seul avec ses pensées et ses sentiments, cela lui permettrait de réfléchir sur tout et rien. Mais par moment, il aimait bien être avec quelqu’un qui l’appréciait pour lui tenir compagnie.

<< Bon .. voyage terminé. Je sais même pas pourquoi j'ai voulu t'accompagner, m'enfin ... >>

Souriant légèrement, Nagi se rendit compte qu’il n’avait même pas réagit au vol de son écharpe. Il haussa les épaules pour lui-même, entourant l’écharpe du voleur autour de son cou pour ne pas attraper froid même si l’écharpe était plutôt légère. Il fut ensuite surpris pour la énième fois par l’odeur de l’écharpe. Elle portait son odeur, elle avait la même odeur que son frère. Cette ressemblance avec son frère l’avait toujours intrigué. Il n’aurait jamais pensé que quelqu’un d’autre que son grand – frère adoré pouvait avoir cette odeur si … Rassurante, apaisante, agréable.
Reportant son attention sur le voleur, Nagi remarqua qu’il semblait avoir vraiment froid et qu’il risquait très certainement de tomber malade s’il ne se réchauffait pas ou s’il ne restait pas dans un endroit décent. Cela lui fit un pincement au cœur de penser que lui pouvait être au chaud chez lui, à manger à sa faim, tandis que le voleur devait très certainement mourir de froid et de faim dans son appartement miteux.

<< Rah. Toi au moins t'as le chauffage j'parie. >>

<< Forcément. Tu veux … >>

Entendant son téléphone sonnait, Nagi farfouilla son sac rapidement pour le trouver avant que l’appel ne s’arrête, le sortant ensuite au bout de quelques secondes pour regarder le nom de l’appelant. Katsu. Nagi fixa l’écran l’espace d’un instant avant de refuser l’appel et de ranger l’appel de son sac, reportant son attention sur le voleur comme si de rien n’était. Non pas que Nagi boude Katsu mais il estimait qu’il était allé trop loin et que se retrouver seul l’aiderait très certainement à réfléchir sur son comportement digne d’un enfant et totalement stupide.

<< Je disais, tu veux rentrer pour te réchauffer ? Mes parents ne rentrent que tard dans la soirée, voire même ne rentre que demain donc il y a pas de problème si tu veux rester pour te réchauffer. >>

Sortant déjà ses clefs de son sac, Nagi regarda calmement le voleur en attente d’une réponse, réalisant ce qu’il venait de dire. Il … N’avait jamais invité qui que ce soit chez lui hormis Katsu et encore, cela restait rare. Alors … Pourquoi acceptait – il de laisser le voleur entrer ?

Pourquoi … Pourquoi j’accepte de le laisser venir alors que je n’invite jamais personne ? Pourquoi je me sens toujours tranquille avec lui ? Pourquoi je l’apprécie malgré qu’il m’ait fait ? Pourquoi j’ai toujours envie qu’il m’embrasse ? Pourquoi je pense toujours à lui ?
Mon Dieu … On dirait l’Uke d’un Yaoi, se posant mille et une questions en étant incapable de mettre un nom sur ses sentiments …
Wait.
Si c’est ça … Alors je … Je l’aime … ?
Oui. C’est ça. Je suis amoureux de lui. Je l’aime. J’aime ce psychopathe pervers. J’aime ce voleur. J’aime … Y-Yô … Je l’aime.

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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Nov - 6:40

<< Bon .. voyage terminé. Je sais même pas pourquoi j'ai voulu t'accompagner, m'enfin ... >>

Le regardant tranquillement en serrant longuement l'écharpe pour profiter de cette chaleur, il fallait avouer que j'étais presque tout le temps froid alors les écharpes n'étaient pas vraiment mon truc. Regardant la maison sans pour autant me rappeler de mon passé, on m'avait vraiment tout fait oublier, que ce soit ma maison, mon  nom de famille ou encore mes parents. Il ne fallait pas que je m'en souvienne, et ça avait marché. Tout avait marché. Regardant d'un air vide la maison en me demandant bien à quoi ressemblait la mienne, je tournai lentement mon regard vers l'idole pour me plaindre :

<< Rah. Toi au moins t'as le chauffage j'parie. >>

<< Forcément. Tu veux … >>



Faisant la moue en entendant le portable sonner, je regardai en même temps  le mien pour vérifier deux - trois choses, baillant de nouveau de fatigue. Ugh, j'en pouvais plus moi. Il fallait que je dorme, et si le prostitué se remettait à faire son travail la nuit, j'allais vraiment le défoncer. Je n'étais plus d'humeur à rigoler en cette période de l'année, un goût amer en bouche. Je n'aimais pas sortir ce jour là, je n'aimais rien. Je voulais juste ... juste retourner dans le passé, je voulais aussi revoir Nagi, pouvoir le reprendre dans mes bras, tout. Je ne me souvenais même plus de son odeur ou de quoique ce soit. Fermant un court instant les yeux en respirant l'odeur de l'écharpe pour m'apaiser, je me tournai de nouveau vers Pocky :

<< Je disais, tu veux rentrer pour te réchauffer ? Mes parents ne rentrent que tard dans la soirée, voire même ne rentre que demain donc il y a pas de problème si tu veux rester pour te réchauffer. >> 

<< Ah euh. Si ça te dérange pas ouais. >>

Le regardant alors ouvrir la porte sans non plus me demander grand chose, je n'étais pas d'humeur à réfléchir à quoi que ce soit. Donc à moins de m'y forcer, on ne pouvait y arriver aussi simplement que cela. Traversant le pas de la porte pour retrouver le bonheur de la chaleur, je regardai longuement la grande maison, déposant mon sac à l'entrée en me demandant bien ce que je pouvais faire. Ah .. c'était vraiment grand. On me voyait déjà perdu dans toute cette richesse, dans cet endroit beaucoup trop aisé pour moi sur le coup. Je n'étais pas à l'aise, sur le coup, vraiment pas. M'avançant un peu plus en cherchant à prendre quelques repères, j'avais vraiment du mal. Marchant d'un air lent en jetant des coups d'oeil un peu partout, on pouvait croire à un enfant qui venait de rentrer en classe pour la première fois. Qu'est - ce que c'était tout ça ? Fronçant lentement les sourcils en voyant la grandeur des pièces, je finis par calmement suivre Pocky, le portant pour m'asseoir sur le canapé et le poser sur moi en déposant ma tête sur la sienne.

<< Uugh .. c'est quand même mieux la chaleur humaine quoi. >>

Respirant un court instant son odeur, je fermai les yeux en profitant de ce moment. Je me sentais bien, il n'y avait aucun doute sur cela. Une fois que j'oubliais dans quel endroit je me trouvais, j'étais quand même mieux. Son torse contre le mien, j'en étais venu à totalement oublier l'histoire de l'écharpe. 

<< Bouge pas. Shui trop bien comme ça. >>

Baillant un court instant, je nichais ensuite ma tête dans le cou du petit, m'endormant lentement, au fur et à mesure du temps. J'étais fatigué, et cette fatigue là m'avait rattrapé sans me laisser le choix. J'avais juste eu envie de dormir sur le coup, sans penser à autre chose. Mes traits ne s'adoucissant que de très peu, je laissai mon souffle ralentir en le serrant toujours contre - moi, finissant par tomber le long du canapé en entraînant l'idole avec moi. 
Il suffisait juste de me tirer le nez, de me secouer légèrement pour me réveiller, qu'importe à quel point je pouvais me sentir. Qu'importe à quel point je pouvais être confortable, rares étaient les fois où je dormais pleinement, sans être comme sur les gardes. Mon souffle glissait sur la peau de celui qui se nommait Nagi, laissant alors son odeur s'infiltrer dans mes poumons, me rassurer inconsciemment, me faisant sentir mieux. Je pouvais être capable de dormir un long moment ainsi, mais il ne fallut que d'un mouvement pour que l'on me réveille, me faisant donc légèrement grogner. J'ouvris alors avec difficulté mes yeux, laissant ceux - ci virer au orange. Ugh, j'étais crevé moi. Regardant longuement Pocky, je fronçais un court instant les sourcils et finis par manquer de m'étouffer. Oh merde, j'avais oublié que j'étais là moi. Me levant avec calme, je passai ma main dans mes cheveux et m'étirai pour un peu mieux me réveiller :

<< Ugh .. j'vais pas rester ici à rien faire moi. J'vais encore m'endormir si ça continue. >>

Poussant un faible soupir de lassitude alors que d'autres ce seraient contentés d'un rire nerveux, je portais tranquillement Pocky en princesse, m'amusant dans mon coin avec le poids léger qu'il était :

<< Donc on fait quoi ? >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Nov - 10:10

<< Je disais, tu veux rentrer pour te réchauffer ? Mes parents ne rentrent que tard dans la soirée, voire même ne rentrent que demain donc il y a pas de problème si tu veux rester pour te réchauffer. >>

<< Ah euh. Si ça te dérange pas ouais. >>

<< … Si je propose c’est que ça me dérange pas, baka. >>

Souriant calmement, Nagi alla donc jusqu’à la porte de chez lui, l’ouvrant et rentrant chez lui avant de s’effacer pour laisser entrer le voleur. Il retira ses chaussures en les laissant dans l’entrée, rentra dans le salon et posa son sac ainsi que son carnet sur la table basse du salon. Il avait pas mal de devoirs à faire et s’il ne laissait pas son sac en vue, il allait complétement oublié ou ne s’en rappeler que tard dans la soirée. Généralement, il n’avait pas ce problème puisqu’il faisait ses devoirs directement en rentrant ou alors il y pensait après avoir finis ce qu’il devait faire. Mais la …. Son esprit était totalement centré sur autre chose que ses études ou son job d’Idole. Il était entièrement concentré sur ce qui avait traversé l’esprit de Nagi un peu plus tôt. Il était amoureux du voleur, c’était sûr et certain. Et en repensant à ça, une autre question vint traverser son esprit et autant dire que la réponse à cette question n’était pas des plus simples, surtout pour un garçon qui n’avait jamais eu de relation.

Je dois lui dire ou … ? Maiiis … On est tous les deux issus de milieu totalement opposé ! Ca pourra jamais marcher. Surtout que j’ai mes occupations d’Idole moi … Je suis quasiment toujours occupé, on pourra pas se voir souvent … Ca va servir à rien que je me confesse … Ca va me libérer et je vais me sentir mais, me connaissant, juste après je vais m’en vouloir. Surtout que ce n’est certainement pas réciproque … Il doit me considérer comme un ami et c’est tout … Et puis même ! Il a dix – sept ans ! J’en ai quatorze. Il doit me prendre pour un gosse …

N’ayant même pas fait attention au fait que le voleur le suivait, Nagi laissa un petit cri de surprise se faire entendre quand il se fit soudain porter avant de rougir en se voyant assis sur le rouquin tandis qu’il le serrait contre lui. C’était affreusement gênant.

<< Uugh .. c'est quand même mieux la chaleur humaine quoi. >>

Nagi ne répondit rien, se contentant de rester contre le voleur, appréciant d’être contre lui. La sensation d’être dans ses bras avait le don de l’apaiser et de le faire se sentir bien, comme si le fait d’être dans les bras du voleur était un tout autre univers et que cet univers était particulièrement appréciable. Surtout maintenant qu’il avait réalisé être amoureux du voleur. Autant dire qu’il appréciait plus que jamais le moment, persuadé qu’une fois qu’il se serait confessé, le voleur n’accepterait pas ses sentiments et le laisserait seul sans plus jamais vouloir le voir. Alors même si penser à ça lui donnait mal au cœur, il profitait du moment qu’il avait avec lui, se persuadant que cela n’arriverait jamais une seconde fois.

<< Bouge pas. Shui trop bien comme ça. >>

<< … Je te servais de bouillote et maintenant d’oreiller ? >>

Exécutant tout de même la demande du voleur qui était de ne pas bouger, Nagi resta tranquillement contre lui, nullement gêné de servir uniquement de bouillote ou d’oreiller ou d’il ne sait quoi. Le plus important pour lui était qu’il était contre le voleur, qu’il se sentait vraiment bien, c’était tout ce qui comptait.
Haussant un sourcil en entendant que la respiration du voleur se faisait plus calme et profonde, Nagi ne s’attendit pas à basculer sur le canapé et laissa donc un léger gémissement surpris se faire entendre. Une fois remis de sa surprise, Nagi comprit que le voleur s’était endormis en l’ayant contre lui ce qui fait que Nagi n’osa même pas bouger pour se détacher de lui ou mieux s’installer, de peur de le déranger et qu’il ne se réveille de mauvaise humeur. Il ne savait pas s’il avait le sommeil léger ou non alors cela ne l’aidait pas à savoir s’il pouvait ou non bougeait. Il resta donc contre le voleur, à profiter de la sensation de ses bras autour des siens.

Ah sérieusement … Je sais pas quoi faire. Je suis censé me confesser ? Je sais même pas ce que je suis censé dire … Bon, je suppose que « Je t’aime » est un bon début mais même … C’est gênant de dire ça ! Surtout quand tu sais pas si les sentiments sont réciproques ou non. Et puis qui dit que c’est pas juste une profonde amitié, comme avec KatsuKun, que je ressens ?
Quoi que … Je refuse d’embrasser KatsuKun et me faire embrasser par ce voleur ne me dérange pas doonc …
Mais je suis censé me confesser ou pas ? Je sais pas moi !


Ayant légèrement bougé durant son monologue, Nagi n’avait pas fait attention au fait que cela pouvait réveiller le voleur et cela lui suffit pour se maudire, encore plus en voyant ce dernier se réveillait. Il en profita malgré tout pour se relever en se maudissant intérieurement de perdre toute notion de ce qui l’entourait une fois qu’il était perdu dans ses pensées. Cela avait beau lui arriver souvent et il avait beau essayer de se rappeler de ce qui l’entourait pendant qu’il se parlait mentalement à lui – même, il ne pouvait pas s’empêche de totalement oublié ce qui l’entourait et se concentré uniquement et seulement sur sa discussion mentale.

<< Ugh .. j'vais pas rester ici à rien faire moi. J'vais encore m'endormir si ça continue. >>

<< Pauvre chou. >>

Souriant tranquillement, Nagi regarda calmement le voleur avant de rougir en se voyant soudainement porter en princesse. C’était affreusement gênant. Autant le fait d’être porté ne le dérangeait pas, surtout qu’il était plutôt léger de ce que lui avait dit le peu de gens qui l’avait porté, autant être porté en princesse … C’est gênant. Il ne saurait pas quoi dire pourquoi mais le fait d’être porté ainsi le gênait et teinter légèrement ses joues de roses.

<< Donc on fait quoi ? >>

<< Si tu veux faire quelque chose, faudrait déjà me poser au sol … >>

Faisant la moue, Nagi attendit de se retrouver au sol, ré arrangeant ses vêtements avant de réfléchir à comment se confesser. Il allait le faire maintenant, comme ça, c’était fait. Le problème était de savoir comment le dire. Il avait beau savoir jouer avec les mots quand il écrivait les paroles de ses chansons ou quand il discutait avec ses fans, il était incapable de savoir tourner ses phrases dans le moment présent.
Il commença donc à bafouiller, à rougir, à être incapable de dire quoi que ce soit, à ne pas pouvoir regarder le voleur dans les yeux avant de finir par respirer profondément un coup pour ensuite s’incliner en disant la première chose qui lui vint à l’esprit.

<< Je t’aime ! >>

Oh mon Dieu, oh mon Dieu …

Nagi avait tellement peur de la réaction du voleur qu’il n’osait pas se redresser et le regarder. Il préférait garder les yeux fixaient sur le sol, à attendre que le voleur parle.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Nov - 16:37

<< Ugh .. j'vais pas rester ici à rien faire moi. J'vais encore m'endormir si ça continue. >>

<< Pauvre chou. >>


Le regardant de cet air blasé habituel, je finis par calmement le prendre en princesse en cherchant un endroit où aller. C'était vraiment trop grand. M'amusant avec le poids léger de l'idole, je laissai mon regard se poser sur ses joues teintées de rose. Je ne me doutais bien évidemment de rien sur ses sentiments, et je ne voulais de toute façon pas y penser, de peur de ne sentir cet abandon de trop, alors que je n'en voulais bien évidemment pas. Mes yeux se baladaient dans les moindre recoins de la pièce, toujours à la recherche de ce repaire qui pouvait me donner une sensation de bien - être, une sensation de confort qui, pour le moment, n'était que moindre. 

<< Donc on fait quoi ? >>

<< Si tu veux faire quelque chose, faudrait déjà me poser au sol … >>


<< .. C'est qu'un détail ça. >>

Le regardant une nouvelle fois, je finis par lentement le poser par terre en jetant un coup d'oeil à l'horloge. Je ne voulais pas tarder, par "politesse" et surtout pour ne pas me faire prendre par les parents. On ne savait pas dans quelle famille de barge je pouvais être tombé. Baissant mon visage pour voir mon Pocky rougir assez violemment. Aller hop, Pocky le schizophrène partie deux. Qu'est - ce qu'il avait tout d'un coup ? Il voulait peut - être que je l'embrasse une nouvelle fois ? Il me rendait perplexe actuellement. Je ne savais pas comment réagir. Je ne voulais pas voir la vérité en face, je ne voulais pas voir ce qui pouvait me faire souffrir. J'étais un véritable peureux dans cette affaire, incapable de prendre les devants, incapable d'agir par moi - même. J'étais déchiré, j'étais en réalité perdu et c'était ainsi que je vivais depuis déjà dix longues années. Dix longues années où j'étais emprisonné dans ma folie sans avoir une seule personne sur qui tenir :

<< Je t’aime ! >>

Ah. C'était pas vraiment ce que j'appelais une chose à faire. Le regardant, silencieux, se baisser assez violemment, je ne savais pas comment réagir, ni quoi lui dire ou comment faire pour le rassurer. Je .. partageais ses sentiments, du moins, c'est ce que j'en concluais. Mais .. aucun son ne voulait sortir de ma bouche. Je ne pouvais accepter, pour lui surtout. Nous vivions dans des milieux beaucoup trop différents, je ne supportais plus depuis longtemps ces endroits emplis de richesse et ne parlons même pas de mon caractère de merde. Comment pouvais - je espérer une seule fois une quelconque relation ? Je ne pouvais supporter ses amis, je ne pouvais rien supporter, et dans le peu de relations que j'avais eu, j'avais toujours fini par trop de remarques, des remarques longues, plates. Et puis .. il était jeune non ? C'était différent pour nos relations, il fallait le parier. Notre relation allait de toute façon être beaucoup trop compliquée, je n'avais rien du petit ami parfait, je n'avais rien de l'homme gentil que certains pouvaient espérer de moi. J'étais juste .. un ancien frère, un ancien fils de riche qui avait vécu dans la misère la plus totale. Ouvrant la bouche sans être capable de laisser ne serait - ce qu'un son en sortir, je laissai le mur s'épaissir entre moi et les autres, prenant un air froid sans forcément le désirer :

<< Je .. peux pas. J'ai déjà du mal à supporter tes amis, surtout le bleu, et puis, on vit dans des endroits totalement différents. Ca marchera pas. >>

Lui souriant d'un air peiné, on comprenait malgré tout que je ressentais la même chose, mais je ne pouvais pas, juste pour lui, je ne pouvais pas. De toute façon, fatigué comme j'étais, j'aurais préféré qu'il vienne m'en parler un autre jour, peut - être après Noël, mais .. là, je n'allais pas assez bien pour penser à ce genre de chose. Me mettant à la hauteur de l'idole, je tins lentement son menton pour le regarder dans les yeux, ayant un pincement au coeur. Ah .. je voulais malgré tout accepter, je voulais lui faire plaisir et dire que, oui, moi aussi je pouvais ressentir ce genre de sentiments, mais ... c'était beaucoup trop compliqué. Mes yeux se perdaient dans son regard grisé, finissant par hésiter un court instant :

<< Si .. tu veux on peut toujours essayer. Je peux rien te promettre, mais .. au moins on aura essayé. >>

J'étais incapable de rigoler, incapable de faire quoique ce soit. Ma main tremblait légèrement malgré moi. Tirant lentement sa main, je l'invitai à revenir s'asseoir sur le canapé, l'asseyant lentement sur moi en passant lentement ma main dans ses cheveux. Je ne savais pas comment réagir du tout. Collant son torse au mien en ignorant la proximité entre - nous, je cherchais à reconnaître la moindre de ses émotions. Regardant ensuite l'heure, je ne savais pas non plus quand est - ce que ses parents pouvaient arriver. M'enfin .. c'était pas l'histoire maintenant. Là .. je me demandais par exemple s'il voulait par exemple aller loin rapidement ou non, il pouvait très bien être ce genre de personne totalement coincée pendant une année et finalement se lâcher en étant sali. Ou alors, se laisser faire dès le début en gardant cette innocence. Je ne savais pas. Je ne savais pas du tout. Gardant ma main sur son menton, je finis par lentement approcher mon visage du sien, déposant tout d'abord un chaste baiser avant d'avoir une idée en tête. Oh. On allait un peu lui bouger le cul tiens. Esquissant un faible sourire, je me détachai alors de lui, me mettant correctement en prenant les mains de l'idole pour qu'il les mette sur mon torse :

<< J'en ai marre de devoir tout faire moi .. si tu veux un baiser, tu viens le chercher Pocky. Je t'en ai déjà pas mal donné quoi. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Nov - 18:37

<< Je t’aime ! >>

Nagi resta baissé, n’osant pas se relever de peur de se faire encore plus rejeté. Et plus les secondes passaient le temps que le voleur réponde, plus Nagi angoissait de la réponse. Il ne savait pas comment appréhender le silence qui s’était installé. Et Nagi détestant le silence, il détestait encore plus celui – là. C’était vraiment angoissant que d’attendre une réponse à une confession quand on sait qu’il y a plus de chance pour que les sentiments ne soient pas réciproques. Et sentant plus que voyant que le voleur ne bougeait pas, Nagi avait d’autant plus peur.

<< Je .. peux pas. J'ai déjà du mal à supporter tes amis, surtout le bleu, et puis, on vit dans des endroits totalement différents. Ca marchera pas. >>


Ah. Même s’il avait pensé la même chose, se l’entendre dire avait un impact tout aussi différent. Si un cœur pouvait se briser, c’était certainement ce qui serait arrivé au siens. Les larmes venant picotait ses yeux, il ressentait maintenant ce qu’il se passait dans le cœur des filles qui s’étaient confessés à lui et qu’il avait dû rejeter avec énormément de douceur. Le fait d’être aussi proche de ses fans faisait qu’elles pensaient toute être une petite – amie potentielle pour lui. Et quand Nagi se montrait un peu plus proche d’elles pour X raisons, elles venaient se confesser à lui. Et à chaque fois, il faisait attention à les rejeter avec douceur pour ne pas les blesser. Alors maintenant, se voire rejeter par celui qu’il aime, il comprenait ce que ressentait ses chers fans. Et il s’excusait mentalement auprès d’elle. Cette douleur la était vraiment affreuse. Il n’aurait aimé jamais la ressentir et que jamais personne ne lui ressente. Se confesser, attendre une réponse, se faire ensuite rejeter … Cela lui brisait le cœur. C’était une peine vraiment désagréable qu’il ne souhaitait à personne, pas même à son meilleur ami.
Essuyant ses yeux plein de larme tout en restant incliné pour ne pas que le voleur puisse voir sa moue désespéré et blessé de s’être fait rejeter, Nagi s’apprêta à repousser sa main quand il vint lui relever le menton, ne voulant pas qu’il voit l’air qu’il affichait. Il ne blâmait pas le voleur de refuser ses sentiments, au contraire, il comprenait même pourquoi il refusait. Mais il n’avait pas envie de se montrer ainsi, aussi faible et dévasté pour un simple amour non – réciproque.

<< Si .. tu veux on peut toujours essayer. Je peux rien te promettre, mais .. au moins on aura essayé. >>

Nagi stoppa tout mouvement, ses yeux s’illuminant d’espoir. Il chercha une preuve de vérité dans le regard du voleur, s’arrêtant peu à peu de pleurer et retrouvant un léger sourire. Autant dire qu’une simple phrase avait réussis à lui faire totalement changer d’humeur. Il était tout de même encore un peu sceptique, se demandant si cela pourrait vraiment marcher entre eux. Que le voleur ne supporte pas Katsu, cela ne le dérangeait pas, il comprenait. Nagi n’avait qu’à dire à Katsu de se comportait plus calmement et il le ferait s’il ne décidait pas de ne plus être avec lui. Quant à la différence de milieu … Nagi ne savait comment il pourrait y remédier. Surtout qu’il ne se verrait que très peu par période puisqu’à certain moment de l’année, Nagi était plus occupé que d’autre à cause de tournage d’émission ou de concert. Il pouvait donc s’absenter un mois entier voire plus à cause de ça et ne revenir qu’après. Autant dire que pour passer des moments ensemble, cela risquait d’être difficile par période.
Suivant patiemment le voleur sur le canapé, Nagi apprécia le passage de sa main dans ses cheveux, souriant légèrement et timidement avant de rougir légèrement en voyant leurs proximités. Nagi était du genre timide, le voleur avait sûrement dû le constater à plusieurs reprises, alors forcément, Nagi était gêné d’être aussi proche de lui. Il l’était d’autant plus dû au fait que désormais, ils étaient « ensemble ».
Assez timide, Nagi n’était sûrement pas le genre de garçon à vouloir aller loin rapidement. Lui, il voulait prendre son temps, attendre le moment clef avant d’aller plus loin et donnait un côté plus officiel à la relation. La rapidité pour ce genre de chose, ce n’était pas lui. Il voulait se donner entièrement à sa moitié seulement une fois sûre et certains que la relation pouvait bel et bien marcher, qu’il y avait un véritable amour de présent et pas juste un amour passager. Il ne voulait pas passer à l’acte pour ensuite le regretter.
Ses yeux gris contrasté de rose se posant sur les yeux bicolores du voleur, Nagi le laisser le rapprocher de lui, acceptant volontiers le baiser avant de faire la moue en voyant qu’il était aussi chaste. Le fait d’avoir goûté à un baiser plus langoureux quelques jours plutôt l’avait apparemment rendu accro.
Rougissant toujours légèrement, Nagi haussa un sourcil en voyant ses mains se poser sur le torse du voleur, l’interrogeant ensuite du regard.

<< J'en ai marre de devoir tout faire moi .. si tu veux un baiser, tu viens le chercher Pocky. Je t'en ai déjà pas mal donné quoi. >>

<< M-Mais ! Je sais pas embrasser moi >>

Gonflant les joues, Nagi garda ses joues roses, se pinçant les lèvres. Il mourrait d’envie de l’embrasser ! De ressentir ses lèvres sur les siennes, sa langue jouant avec la sienne …

AH ! Quel vicieux … J’ai plus qu’envie de l’embrasser moi … Mais je sais pas comment on fait … J’ai pas envie d’être ridicule quoiiii … Et puis c’est sa faute si j’ai autant envie de l’embrasser … Il embrasse trop bien … C’est juste trop agréable quand il m’embrasse … Surtout le baiser qu’on a échangé après que le prostitué m’ait presque violé …
Oh mon Dieu. Oh mon Dieu.
On dirait une fille … Je me comporte comme une fille … Je pense comme une fille … Je dois avoir des gênes féminins c’est pas possible …


Rougissant un peu plus en grognant un peu plus contre lui – même, Nagi finit par relever un regard sur le voleur avec une moue gêné, se fichant de passer pour un fou puisqu’il venait de grogner tout seul contre lui – même. Gardant les joues légèrement gonflés en faisant la moue.

<< … T’es pas gentils … >>

Finissant par serrer un peu le haut du voleur dans ses poings, Nagi s’installa un peu mieux sur lui avant de rapprocher son visage du sien. Timidement, il vint poser ses lèvres sur celle du voleur, l’embrassant tendrement bien qu’assez timidement parce qu’il ne savait pas comment s’ y prendre, il serra un peu plus le haut du voleur dans ses poings avant de stopper doucement le baiser.

<< Je veux avec l-la … La langue … >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Nov - 20:48

<< J'en ai marre de devoir tout faire moi .. si tu veux un baiser, tu viens le chercher Pocky. Je t'en ai déjà pas mal donné quoi. >>

<< M-Mais ! Je sais pas embrasser moi … >>


<< Y a toujours une première fois à tout mon chou. >>

Le regardant faire sa moue, je continuai de le ternir contre - moi en attendant qu'il bouge de lui - même. Je n'allais pas me fouler cette fois, j'allais plus observer ses moindre faits et gestes pour essayer de savoir ce qu'il allait faire, comment et surtout, de quelle façon. J'allais le regarder faire ses premières fois avec difficulté. Comparé à moi, on voyait bien qu'il prenait son temps, petit à petit, sans se presser. Moi, de mon côté, j'avais très vite perdu ma virginité à l'aide d'une prostitué, j'avais perdu mon premier baiser avec tout autant de rapidité, donc j'avais fini par voir quelque - chose de banal dans ces actions là. Penchant la tête en le voyant grogner, je tapotais aussitôt ses joues par simple réflexe quand il regonfla ses joues, les tirant rapidement. Aah .. saleté de tic. J'aimais faire ça à Nagi auparavant, j'aimais le faire dès que je le voyais gonfler ses joues, m'amusant donc à tapoter celles - ci pour qu'il arrête. Ah .. le bon vieux temps après tout. Passant lentement ma main dans ses cheveux, je l'écoutais tranquillement d'une oreille distraite : 

<< … T’es pas gentils … >>

<< Tu m'en vois désolé mon chou. >>

Souriant faiblement en prenant au final un air fier, j'enroulais mes bras autour de la taille de Pocky, me laissant donc embrasser. Aah .. c'était vraiment mignon quand même, ces baisers timides et tout de même très légers. Cela me rendait en un sens nostalgique. De quoi ? Sûrement de la période où je venais de découvrir tous ces plaisirs. Et je les avais découvert avec la même personne, oui, j'avais beau les avoir découvert relativement tôt, je restais souvent accroché à une même personne pour tout découvrir. Et cette prostituée, cette femme qui m'avait tout fait découvrir était une femme qui avait grandi avec moi. Quoiqu'un peu plus âgée, elle s'était aussitôt donnée pour "m'éduquer" pleinement dans la vie sexuelle. Mes premiers baisers étaient beaucoup plus timides que ceux de Pocky étant donné que je n'avais jamais eu l'habitude d'une quelconque marque d'affection. Alors quand j'eus affaire à ma première fois au sexe, cela avait été réellement compliqué. Je me souvenais encore de la gêne incroyable que j'avais pu ressentir face à ses mains sur mon membre, celle - ci s'amusant à me chauffer au possible avant de me regarder jouir. Uh ..que de souvenirs dis - donc. Pour une première fois, c'était sûr que jouir deux fois était fatiguant, alors bon .. Le laissant arrêter le baiser, je souris légèrement, le collant entièrement à moi en imprégnant petit à petit mon odeur dans ses vêtements, l'obligeant à ne voir que moi : 

<< Je veux avec l-la … La langue … >>

<< Haï Haï. C'est bien ce que je comptais faire. >>

L'allongeant lentement le long du canapé, je passai ma main sur son torse, plaçant mon genou entre ses cuisses pour l'empêcher de se relever comme il le voulait. J'allais l'en empêcher. J'avais parfaitement compris qu'il ne voulait pas que j'aille trop loin, alors, même si je faisais des efforts, je m'amusais toujours à le chauffer ne serait - ce qu'un peu, jusqu'à un point où je me savais trop loin : l'érection. L'embrassant tout d'abord de façon douce, tendre et amoureuse, je passai très lentement ma main sur l'un de ses tétons, le titillant en finissant par prolonger le baiser. J'insérai alors rapidement ma langue entre ses lèvres pour que celle - ci caresse sa jumelle, étant habitué à ne pas reprendre énormément de souffle. Il m'en fallait peu pour embrasser quelqu'un durant de longues minutes. Et puis, personnellement, je respirais tout de même un peu en embrassant, alors je pouvais tenir très longtemps ainsi. Arrêtant tout de même le baiser pendant à peine une seconde, je retournai alors le rallonger encore plus, laissant mon autre main passer dans son cou. Je le regardai dans les yeux, me retirant encore une fois :

<< Où est - ce qu'il t'as touché ? >>

Laissant un souffle rapide caresser sa peau, je finis par m'arrêter en entendant un appel. Oh. On l'appelait encore ? M'arrêtant calmement en étant prit d'une patience incroyable, je regardai l'heure et fis la grimace. Uh. Fallait que j'y aille moi. Jetant un coup d'oeil à l'idole, je le laissai tranquillement parler au téléphone, prenant mon sac avant de l'embrasser longuement en ignorant le fait que quelqu'un attendait au combiné. Je lui fis signe que je devais m'en aller, reprenant mon écharpe pour donner la plus chaude à son propriétaire. Puis je m'en allais d'un pas rapide, rentrant dans mon appartement sans chauffage, ou alors très peu. Et c'était ainsi, il fallait que je m'y fasse, je n'avais pas les moyens de me payer quoique ce soit. Et ce fus deux jours de silence complet, le premier jour, j'étais parti voler deux - trois petites choses, mais je fus pris en flagrant délit lors de mon dernier vol. Et, le deuxième jour, je fus en prison. Ressortant donc le troisième jour, je pus redécouvrir la joie du froid ainsi que la joie des décorations de Noël. Ah .. c'était vraiment horrible comme endroit. Marchant dans les rues en cherchant de quoi me réchauffer, je me stoppai devant l'enceinte de Pocky, me rappelant qu'il étudiait là. Oh .. j'allais rigoler un peu tiens. Demandant tranquillement à entrer en le sachant encore en cours, je cherchais alors la classe de l'idole avant de finalement la trouver grâce aux listes d'élèves qui se trouvaient sur les portes. Ouaiiis ! Tapant des mains en ayant un léger sourire, j'ouvris tranquillement la porte sous la surprise générale, cherchant rapidement du regard un petit blond :

<< Je fais que passeeeeer. >>

Ignorant les plaintes de l'adulte, je m'accoudai au pas de la porte, voyant ensuite la tête bleue. Ugh, je l'avais oublié lui. Fronçant un court instant les sourcils en le regardant, je finis par me racler la gorge, sans réelle envie de venir jusqu'à Pocky :

<< PockyKun ! Ca vaa ? Pas trop chiant les cours ? >>

Finissant par tranquillement m'approcher de lui, je me rappelai soudainement d'une chose, sortant de mon sac une feuille de dessin. Ouaip, Kagi s'était encore amusé et voulait offrir un cadeau à celui qui avait eu la chance de pouvoir s'approcher de moi. Encore une fois, il en faisait trop mais ça ne me dérangeait pas. Ca me faisait souvent rigoler. Inscrivant ensuite mon numéro de portable non sans gêne, je me tournai vers ce qui était censé être l'enseignant, prenant ma moue blasée :

<< Owah. Vous êtes vachement petit ici quand même. C'est un truc de riche ça ? >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 10:22

<< Je veux avec l-la … La langue … >>


<< Haï Haï. C'est bien ce que je comptais faire. >>

Relevant lentement le regarda sur le voleur, Nagi le laissa l’allonger sur le canapé, rougissant de gêne en sentant le genou de son vis – à – vis entre ses jambes, ce qui était vraiment gênant. Oubliant finalement la gêne qu’il ressentait dû au fait qu’il se faisait dominer, il se laissa volontiers embrasser, fermant les yeux pour en profiter. Puis, quand il sentit l’un de ses tétons être titillé, il gémit faiblement de plaisir contre les lèvres du voleur, s’accrochant rapidement au haut qu’il portait pour laisser ses joues se teintaient un peu plus de rose quand il finit par venir y glisser sa langue. Il ne savait pas comment il faisait, mais pour Nagi, le voleur embrassait divinement bien. Chaque baiser qu’il lui donnait était toujours un surplus de sensation agréable et plaisante qui lui faisait tout oublier. Il oubliait où il était, le moment de la journée … Tout. Ce qui comptait le plus pour lui était que le baiser continu, qu’il ne s’arrête pas, que le voleur l’embrasse encore et encore.
Alors quand le baiser s’arrêta, il laissa un léger grognement traversait ses lèvres. La respiration rapide et les joues rouges, Nagi posa un regard envieux sur le voleur, voulant qu’il l’embrasse encore, que ce moment ne s’arrête jamais.

<< Où est - ce qu'il t'as touché ? >>

Nagi mit quelques instants à comprendre où voulait en venir le voleur avant de se rappeler de quoi il devait bien parler. Il ouvrit la bouche pour lui répondre mais il la referma aussi tôt en entendant son téléphone sonner. Soupirant silencieusement en se voyant obligé de se relever et se stopper le moment de « roulage de pelle » avec le voleur, Nagi prit son téléphone dans son sac et répondit par obligation. C’était sa Manageuse, elle pouvait très bien l’appeler juste pour discuter comme lui parler du boulot. Alors il était obligé de décrocher.
Posant un regard sur le voleur en le voyant grimacer pour il ne sait quel raison, Nagi continua sa discussion en le regardant d’un air intrigué avant de se laisser volontiers embrasser pour ensuite hocher la tête et laisser le voleur partir, lui adressant un léger sourire avant de repartir dans sa discussion avec sa Manageuse, en profitant pour préparer ses affaires afin de faire ses devoirs.

Tranquillement en cours, Nagi ne s’était pas spécialement inquiéter dû au fait qu’il n’avait aucune nouvelle du voleur depuis trois jours. Il le savait ne pas être spécialement tendre ou affectif alors cela ne l’inquiétait pas qu’il n’ait pas eu de ses nouvelles. De toute façon, il voyait mal le voleur passer son temps libre avec lui. Nagi se disait bien que le voleur avait aussi une vie avant lui et que, de toute façon il avait lui – même ses occupations d’Idole, il n’avait pas beaucoup de temps libre. Il aurait aimé passer ce temps libre avec le voleur mais on ne pouvait pas toujours avoir ce qu’on voulait dans la vie. Surtout que Nagi n’osait pas non plus aller le voir ou autre, de peur de passer pour le petit – ami collant. Surtout qu’il ne pouvait officialiser leurs relations alors s’il était surpris avec le voleur en train de faire ce que faisait un couple, ç’allait être le scandale assuré. Il devait garder son apparence de garçon hétéro et célibataire. Il ne pouvait pas se permettre le fait que tout le monde apprenne son homosexualité et qu’en plus de cela, il était en couple. C’était trop dangereux pour sa carrière.
Tranquillement en cours donc, Nagi suivait son cours avec assiduité, devant garder son statut de meilleur élève et garder des notes vraiment élevées.

- MikadoSan, ouvrez le livre page quatorze et lisait moi le premier paragraphe je vous prie.


<< Haï, Sensei. >>

Se levant avec son livre en main, Nagi feuilleta les pages pour arriver jusqu’à celle demander, il se redressa un peu mieux et s’apprêta à lire avant de sursauter en entendant la porte de la salle de classe s’ouvrir avant de prendre une moue plus que surprise en voyant qui entrer en classe.


<< Je fais que passeeeeer. >>

M-Mais … MAIS IL EST MALADE LUI ! Qu’est – ce qu’il vient faire ici ?! On est en plein cours ! C’aurait été pendant la pause déjeuner ou l’intercours, je dis pas mais laa … Il arrive en plein milieu du cours. Je vais me faire tuer. Il va forcément me parler, on va comprendre qu’on se connait. Je vais me faire tuer par les profs, sûrement le directeur et ensuite OkaSama et OtoSama … Gé-nial.

<< PockyKun ! Ca vaa ? Pas trop chiant les cours ? >>

<< Q-Q … Que fais – tu ici ? Tu ne peux pas entrer ici, tu n’es pas élève dans l’établissement. Comment tu as fait pour rentrer ? >>

Laissant ses joues se teintaient faiblement de rose à cause de la gêne que lui causait la présence du voleur, Nagi le regarda venir à lui sans trop comprendre le plaisir qu’il avait à venir interrompre son cours ou même ce que cela pouvait bien lui apporter avant de prendre la feuille de dessin une fois tendu, haussant un sourcil en voyant une suite de chiffre avant de comprendre qu’il s’agissait du numéro du voleur. Tant mieux. Cela pourra aider Nagi à l’engueuler après.

<< Owah. Vous êtes vachement petit ici quand même. C'est un truc de riche ça ? >>

Oh. Mon. Dieu. Ce type va ruiner ma réputation sans reproche. Comment je suis censé expliquer le fait qu’on se connait ?! Va falloir que je réfléchisse, et vite … VRAIMENT vite.

Ouvrant la bouche pour interpeller le voleur, Nagi la referma aussi tôt. Comment était – il censé l’appeler ? Il était incapable de prononcer son prénom ! Il ne pouvait pas non plus le surnommer comme il le fait habituellement avec un « Le voleur » ou « Le voyou » ou même le « psychopathe pervers » qui avait traversé ses pensées plus d’une fois en pensant à lui. Il était censé l’appeler comment pour attirer son attention ? Il ne pouvait pas non plus l’appeler « KagerouSan » alors que ce dernier lui donnait un surnom quand il s’adressait à lui. Il devait faire comment ?

« Oy. Casse – toi. T’as rien à foutre ici. »

Manquait plus que lui …


<< KatsuKun, arrête. Ce n’est pas en parlant aussi vulgairement que cela va le faire partir plus vite, tu vas sûrement plus l’agacer qu’autre chose. Alors, s’il te plait, tait – toi. >>

« Pardon Monsieur le délégué. »


<< Arrête. Tu agis comme un enfant. >>

S’abstenant de soupirer, Nagi reporta son attention sur le voleur en espérant qu’il parte au plus vite. Plus il restait, plus il risquait de ternir sa réputation et plus il risquait d’agacer Katsu. Nagi avait réussis à le faire taire mais cela ne fonctionnerait pas à deux reprises.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 11:53

<< PockyKun ! Ca vaa ? Pas trop chiant les cours ? >>

<< Q-Q … Que fais – tu ici ? Tu ne peux pas entrer ici, tu n’es pas élève dans l’établissement. Comment tu as fait pour rentrer ? >>



<< Baah .. J'ai dis que j'venais te voir pour le travail .. >>



Le regardant rougir de gêne en ne comprenant pas vraiment pourquoi, cela faisait longtemps depuis la dernière fois après tout. Donc je n'avais pas vraiment conscience de l'importance de tout ça, il était idole de toute façon, à quoi ça servait de rester là ? 


<< Owah. Vous êtes vachement petit ici quand même. C'est un truc de riche ça ? >>



Finissant par tourner mon regard vers Nagi, je finis par comprendre que ce n'était pas vraiment le moment. Ah. Merde. Prenant une feuille pour écrire quelque - chose comme un "On va faire genre que shui le collègue ou une connerie comme ça de ta Manageuse ok ? Genre qu'elle peut pas venir.", enfin, bon, c'était un peu plus tremblant. J'avais perdu pas mal de connaissance à ce niveau là et l'on pouvait me voir écrire avec l'alphabet hiragana au lieu du populaire kanji que l'on apprenait après le CP. Donc rien que ça était compliqué pour moi et me faisait froncer les sourcils dans mon coin, comme si je m'énervais contre moi - même. Je finis par regarder la fenêtre en laissant mes yeux virer très légèrement au vert, m'apprêtant à donner la feuille à Pocky avant de pester dans mon coin quand le bleu se mit à parler, manquait plus que lui : 


« Oy. Casse – toi. T’as rien à foutre ici. »



<< Oh ça va toi. >>


<< KatsuKun, arrête. Ce n’est pas en parlant aussi vulgairement que cela va le faire partir plus vite, tu vas sûrement plus l’agacer qu’autre chose. Alors, s’il te plait, tait – toi. >>

« Pardon Monsieur le délégué. »


<< Arrête. Tu agis comme un enfant. >>


Regardant de nouveau Pocky, je réfléchis calmement à quoi faire. Laissant mon regard se tourner au reste de la classe, je souris faiblement face à l'amusement, me relevant en me trouvant heureux de ne pas être habillé comme le voyou de tous les jours que j'étais. Ca passait pour une fois, donc je pouvais bien m'amuser un peu non ? Je regardai ensuite les filles qui m'interrogeaient du regard en se demandant bien comment je le connaissais et tout ça. Oooh ! Mais c'est qu'elles étaient mignonnes les filles ici !


<< Ta Manageuse tiens à te voir juste après, donc faudra se grouiller. Et j'ai pas pu t'envoyer de message vu que j'ai pas ton numéro .. donc voilà voilà ! Comme je le disais, je fais que passer ! >>


Souriant toujours d'amusement, j'aimais bien le faire chier quand même. Ebouriffant ses cheveux en lui chuchotant deux trois mots pour juste le gêner un peu plus, je me contentais donc de chuchoter un simple petit "on continuera ce qu'on faisait la dernière fois ?" avant de me relever en lui souriant un peu plus. M'enfin, je repris mon sac et m'en allai tout tranquillement, comme si de rien n'était. Comme si je n'avais jamais été là. Me baladant dans la ville avec un peu d'argent sur moi, je regardai longuement une boutique, restant silencieux. Aah .. il n'empêchait que ma chambre était beaucoup plus décorée pendant mon enfance. Je me savais friand des peluches même si je ne le montrais pas, gardant cette moue blasée quand j'en avais. Ugh .. de toute façon, je n'étais plus très bien vu dans ce genre de magasins. Poussant un faible soupir, je continuais donc ma marche, voyant des affiches à propos de l'adolescent avec qui j'étais .. bah .. je sortais avec lui non ? Regardant de nouveau ce que je pouvais faire, je me rendis bien vite compte que mon attachement aux objets était totalement parti. Même si je pouvais l'être, j'avais fini par ne plus en acheter à cause de mon manque d'argent, que ce soit les peluches, que ce soit les gourmandises, j'avais tout arrêté de toute façon. 
Revenant finalement sur mes pas en entendant au loin la sonnerie de l'établissement de Pocky, je continuai tranquillement de marcher en sortant finalement une cigarette à fumer. Je n'aimais pas spécialement cet endroit. C'était oppressant de toute façon, et rien que d'y penser, je n'étais pas à l'aise. Arrivant devant cet endroit immense, je me contentai de saluer d'un hochement de tête le petit.


<< PockyKun, tu m'appelles jamais en vrai. J'ai même pas le droit à un surnom ou à mon prénom. Ou même à mon nom ! >>


Le regardant longuement, je cherchais à savoir comment il allait, espérant tout de même qu'il n'était pas d'humeur massacrante ou je n'sais quoi après mon passage. Bon, j'étais pas arrivé au bon moment, mais, de toute façon, je ne connaissais pas les horaires de cet endroit et n'était même pas au courant des pauses ou de tout ça.


<< T'es pressé .. ? >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 15:33

Pestant dans son coin à cause du voleur, Nagi finit par baisser ses yeux sur ce que lui écrivait ce dernier, haussant un sourcil en le voyant écrire en hiragana. Sachant qu’il avait dix – sept ans, cela le surprenait assez puisque lui – même, ayant quatorze ans, il écrivait le plus souvent en Kanji et n’utilisait les Hiragana que lorsqu’il ne savait pas comment écrire un mot, et encore, au vu de son éducation, c’était plutôt rare. Il se tourna tout de même vers le voleur, hochant imperceptiblement la tête pour lui dire qu’il avait compris ce qu’il voulait faire. Mais le fait que le voleur écrivait en Hiragana l’intriguait toujours autant. Il lui manquait autant d’éducation que cela ?
Remettant donc Katsu à sa place pour qu’il se taise, Nagi haussa un sourcil en voyant le voleur observé la classe, et être observé par la plupart des personnes de la classe. Après tout, Nagi était un fils de bonne famille et le voleur ne paraissait pas du tout être issu du même milieu. Alors la raison de leurs relations et de leurs connaissances étaient intrigante et tout le monde s’interrogeait dessus. Sauf bien évidemment Katsu qui rageait dans son coin comme un véritable enfant s’étant fait punir par ses parents.

<< Ta Manageuse tiens à te voir juste après, donc faudra se grouiller. Et j'ai pas pu t'envoyer de message vu que j'ai pas ton numéro .. donc voilà voilà ! Comme je le disais, je fais que passer ! >>

<< Oui, pas de problème. >>

« N’imp- … »

<< KatsuKun. Tait – toi. >>

Nagi posa un regard éloquent sur son meilleur ami, lui faisant clairement comprendre qu’il devait se taire et ne rien faire d’autre. Sa mère était la Manageuse de Nagi donc il savait qui travaillait pour elle. Et il connaissait le voleur. Donc il savait parfaitement que le voleur ne travaillait pas pour sa mère.
Fixant calmement le voleur en se demandant pourquoi il restait un peu plus longtemps, Nagi fit la moue en le voyant le décoiffer avant de laisser ses joues devenir assez rouge à la proposition qu’il lui faisait. Il se contenta de murmure un « Baka ! » envers le voleur avant de le laisser partir et de reprendre le cours, lisant enfin la page demander par son professeur.
Ses cours terminé, Nagi rattrapa Katsu pour lui parler mais ce dernier l’ignora et préféra partir dans son coin. Nagi poussa un long soupir avant de saluer ses camarades de classes qui lui disait au revoir pour ensuite sortir à son tour et gonflait les joues en voyant le voleur. Il allait l’engueuler. Gentiment, mais il allait le faire. On pouvait très bien fauter une fois, tout le monde fait des erreurs. Personne n’est parfait et heureusement puisque la perfection était ennuyeuse. Alors Nagi allait gentiment engueuler le voleur pour qu’il comprenne son erreur et qu’il ne soit pas tenter de recommencer. S’il le faisait, Nagi n’allait pas lui pardonner.
S’apprêtant à faire la leçon au voleur, Nagi fut pris de court par le voleur qui luia dressa la parole juste avant.

<< PockyKun, tu m'appelles jamais en vrai. J'ai même pas le droit à un surnom ou à mon prénom. Ou même à mon nom ! >>

<< … Je vais pas t’appeler Kagerou ou KagerouSan alors que tu m’appelle PockyKun. En surnom … Hormis « Psychopathe pervers » qui m’es venu à l’esprit plusieurs fois, je vois pas et je ne pense pas que ce soit valable comme surnom. Quant à ton prénom … Je … Je peux pas l’utiliser. Juste, je peux pas. C’est compliqué. >>

Je vais pas du tout passer pour un schizophrène … Déjà que je passe ma vie à grogner contre moi – même par moment quand je me parle à moi – même, si en plus j’avoue ne pas être capable d’utiliser son prénom … Je vais passer pour un fou encore. Mais bon … Une fois de plus ou de moins, à force, ça ne change rien au final.

<< T'es pressé .. ? >>

<< Euh … >>

Nagi sortit son téléphone pour regarder l’heure avant de le ranger dans son sac pour reporter son attention sur le voleur et lui répondre.

<< Non. Mais j’ai que une heure trente de libre. A dix – sept heure ma Manageuse vient me chercher, j’ai un enregistrement et un cours de danse à dix  - sept heure trente. >>

Souriant calmement, Nagi fit quelques pas pour s’éloigner un peu de la cohue que formaient les élèves qui sortaient aux mêmes horaires que lui afin d’être un peu plus tranquille et de parler avec le voleur en toute tranquillité, sans peur que quelqu’un ne les entende et se doute que leurs relations allait au – delà qu’une simple relation d’employeur – employé.

<< Tu aurais pu attendre que je sorte pour me venir me voir … Je sais que tu connais pas mes horaires mais tu pouvais attendre au lieu de venir interrompre le cours comme ça … Enfin … Maintenant ce qui est fait est fait. >>

Loin d’être d’humeur massacrante, Nagi était d’humeur habituelle, souriante et calme quoi qu’il fût tout de même encore un peu gêné de la soudaine intervention du voleur durant son cours. Surtout de la proposition qu’il lui avait faite. Cela ne le gênait pas de continuer, bien au contraire. Il était même pour ! Mais se le voir proposer était tout de même gênant. Surtout qu’en plus, après chaque baiser donner par le voleur, Nagi se retrouvait sur un petit nuage, étant tout joyeux et d’excellente humeur. Et cela durait assez longtemps puisqu’au moment où il allait se coucher, ses parents étaient rentrés et en le voyant d’aussi bonne humeur, ils avaient certainement dû se douter que quelque chose était arrivé pour que leurs fils soit aussi joyeux alors qu’il était généralement souriant tout en restant assez renfermé sur lui – même. Nagi s’attendait donc à ce que sa mère le questionne sans cesse pour savoir la raison de sa bonne humeur aussi soudaine et aussi légère.
Ouvrant la bouche pour interpeler le voleur, Nagi la referma aussi tôt. Il était incapable de prononcer son prénom. Il ne pouvait pas. Il voulait le dire, voulait le prononcer. Mais aucun son ne sortait de sa bouche. Le son restait bloqué dans sa gorge, comme s’il était dans l’incapacité de parler au moment où il voulait prononcer un simple prénom.

Je … Je devrais peut – être lui dire pourquoi je suis incapable de dire son prénom … Je peux toujours vaguement me justifier sans entrer dans les détails …

<< … Ton … Ton prénom était également celui de quelqu’un qui m’était cher et qui a disparu sans explication. Depuis cela, je suis incapable de prononcer ce prénom. Et … J’ai du mal à me faire à l’idée d’utiliser ce prénom pour appeler quelqu’un d’autre que lui. >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 16:28

<< T'es pressé .. ? >>

<< Euh … 
Non. Mais j’ai que une heure trente de libre. A dix – sept heure ma Manageuse vient me chercher, j’ai un enregistrement et un cours de danse à dix  - sept heure trente. >>

Uh ..un cours de danse ? Le dévisageant sur le coup en ne pensant pas vraiment au fait que c'était juste pour son boulot, je l'imaginais plutôt mal en tutu de danse. Hochant finalement la tête pour lui dire que je retenais ça, je le suivis tranquillement en me demandant bien pourquoi il voulait que l'on s'éloigne. Mh .. Sur le coup, je ne pensais pas aux effets que j'avais pu avoir dans sa classe. Je vivais ainsi de toute façon alors bon. Regardant les enseignes de magasin, je savais vite fait lire les kanjis, mais je n'avais jamais voulu pousser plus loin. Et puis .. c'était une raison de plus qui faisait que j'avais du mal ou en tout cas, que j'aurais du mal à trouver un boulot. Et puis .. je n'étais pas non plus allé plus loin que ça dans son explication pour le prénom, je ne voulais pas le savoir. Inconsciemment, je ne voulais pas comprendre la dure vérité, je ne voulais pas découvrir que celui en qui je tenais le plus pouvait être mon frère censé être mort. Ma logique le refusait, tout mon esprit le refusait. Alors je ne voulais pas qu'il me l'explique de peur de me retrouver détruit par une nouvelle, qu'importe laquelle. 

<< Tu aurais pu attendre que je sorte pour me venir me voir … Je sais que tu connais pas mes horaires mais tu pouvais attendre au lieu de venir interrompre le cours comme ça … Enfin … Maintenant ce qui est fait est fait. >>

<< Mh. Surtout que t'as mon numéro maintenant. Au pire envoies - moi tes horaires par message, j'verrai après. >>


Marchant tranquillement dans la rue en regardant les alentours, je me stoppai calmement devant un magasin, regardant la vitrine d'un air curieux. Ah .. des peluches dans un combini, depuis quand on vendait ça dans le même magasin ? Regardant longuement l'objet, je lançai un regard empli de curiosité envers l'idole quand il se mit à ouvrir la bouche. Qu'est - ce qu'il avait tout d'un coup ? Tapotant sa joue pour le faire réagir, j'arquai un sourcil en l'entendant parler, oh, moi qui voulait qui garde silence sur la raison .. 

<< … Ton … Ton prénom était également celui de quelqu’un qui m’était cher et qui a disparu sans explication. Depuis cela, je suis incapable de prononcer ce prénom. Et … J’ai du mal à me faire à l’idée d’utiliser ce prénom pour appeler quelqu’un d’autre que lui. >> 

 J'hochai une nouvelle fois la tête, ne réagissant toujours pas. Bah .. le hasard faisait mal les choses, c'était tout. Et puis, il y avait trois tonnes de Yôma dans la vie alors qu'est - ce que je m'en fichais moi. Enfin .. je faisais comme si je m'en fichais plutôt. Passant ma main dans ses cheveux pour lui dire que ce n'était pas grave, je continuai donc de marcher puis eu une idée. Je le traînai tranquillement dans un magasin, l'emmenant ensuite aux toilettes avant de nous enfermer dans une des cabines. Je le plaquai au mur en le soulevant, risquant d'avoir une belle écrevisse une fois sortis du magasin. Ca allait être drôle à voir ça. Prenant son menton dans ma main, je le collai un peu plus au mur en l'empêchant d'avoir tout appui au sol. Je l'embrassai tendrement, passant donc ma main sous son uniforme pour lentement caresser son torse. Arrêtant ensuite le baiser pour le regard dans les yeux, je lui fis signe de se taire en souriant faiblement, chuchotant faiblement :

<< Alors .. recommençons, où est - ce qu'il t'as touché ? >>

Prenant sa main en l'invitant à me montrer chaque parcelle de sa peau salie, je titillai une nouvelle fois l'un de ses tétons, comme pour reprendre ce que je faisais la dernière fois. Si on omettait la position et le lieu bien évidemment. Car bon, autant je pouvais être idiot, autant les toilettes n'avaient RIEN à voir avec le canapé d'un riche. Si j'allais trop loin, il pouvait toujours me faire signe, ce n'était pas un problème étant donné que j'étais de nature impatiente et que je ne pouvais savoir s'il était prêt. L'embrassant langoureusement, j'entourais un peu mieux les jambes du petit autour de ma taille, passant ma main dans ses cheveux. 

<< On a une heure devant nous après tout. >>

Mordillant la lobe de son oreille, je me demandais bien quels étaient ses parties sensibles, les endroits qui pouvaient lui être érogènes. Faisant lentement glisser son écharpe par terre, je finis par lentement lécher son cou, déposant un suçon dessus sans forcément me poser de questions. Je déboutonnai ensuite sa chemise et recommençai à le couvrir de baiser, encore et encore, ne lui laissant pas une seconde de répit ou ne serait - ce qu'une seule seconde où il pourrait reprendre de l'air correctement. Qu'il me montre des endroits où il avait été sali comme d'autres sans réelles raisons, j'allais tout de même couvrir cette parcelle de peau de mon odeur. Entièrement oui, quitte à laisser mon parfum s'imprégner dans ses vêtements et à interroger les autres sur cette odeur, je n'en avais rien à faire. Posant un nouveau suçon sur son cou, j'ouvris finalement sa chemise en la laissant tomber par terre à son tour, laissant la froideur du mur caresser son dos :

<< Aller aller, c'est pas pour ça qu'il faut prendre son temps. >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 18:17

<< … Ton … Ton prénom était également celui de quelqu’un qui m’était cher et qui a disparu sans explication. Depuis cela, je suis incapable de prononcer ce prénom. Et … J’ai du mal à me faire à l’idée d’utiliser ce prénom pour appeler quelqu’un d’autre que lui. >>

Voyant que le voleur acceptait sans poser de question pour savoir qu’elle était sa relation avec cette fameuse personne portant le même prénom que lui, Nagi le remercia silencieusement. Il n’aimait pas parler de la disparition de son frère, c’était beaucoup trop douloureux. Mais surtout, il n’avait pas envie d’en parler et qu’ensuite on le prenne en pitié en faisant semblant de comprendre ce qu’il pouvait ressentir. Personne ne pouvait comprendre cela à moins de l’avoir déjà vécu. Personne ne pouvait comprendre la tristesse infinie et la trahison qu’il avait ressentie en apprenant que son grand – frère qu’il aimait, adoré, idéalisé tant l’avait laissé pour partir il ne sait où sans plus pouvoir revenir. Le temps était passé, oui. Mais les émotions et les sentiments qu’avait ressentis Nagi lors de la disparition de son frère restait les mêmes. Il avait grandis, il avait muris, mais la tristesse et le manque de son frère était toujours le même, voire même encore plus présente. Comme depuis ses trois ans, il est encore et toujours persuadé que son grand – frère est partie à cause de lui et non qu’il a été kidnappé. Il s’est tellement persuadé de cette idée quand il était petit qu’elle est comme ancré en lui, qu’elle ne partira que lorsqu’il saura la vérité, que son frère lui dira pourquoi il est parti, pourquoi il l’a laissé et qu’il ne l’a pas emmené avec lui.
Marchant calmement aux côtés du voleur, Nagi laissa un léger cri de surprise se faire entendre quand il se fit agripper, ne comprenant pas ce qui arrivait au voleur pour le faire courir à travers un magasin et l’attirait dans les toilettes pour s’y faire enfermer par la suite. Nagi commença à s’interroger sur les attentions du voleur avant de perdre peu à peu le fil de ses réflexions pour ensuite les perdre totalement quand il se fit embrasser. Si jamais le voleur voulait un jour faire en sorte à faire taire Nagi ou à le faire arrêter de réfléchir, il lui suffisait de l’embrasser. Cela suffisait à faire perdre à Nagi le fil de ses pensées et toutes réflexions rationnelles.
Frissonnant en sentant les mains du voleur sur son torse, Nagi laissa ses joues se teintaient un peu plus de roses, obéissant au voleur quand il lui dit de se taire, attendant qu’il continue ce qu’il faisait ou qu’il lui parle.

<< Alors .. recommençons, où est - ce qu'il t'as touché ? >>

Se mordillant la lèvre pour s’empêcher de laisser un quelconque gémissement se faire entendre, Nagi indiqua tant bien que mal au voleur qu’il avait été touchés dans le cou et sur l’oreille avant de ne pas pouvoir aller plus loin, se faisant embrasser trop langoureusement pour pouvoir réfléchir. Ces baisers étaient véritablement plaisants. Un seul de ces baisers pouvait faire monter Nagi sur un petit nuage et affichait un sourire béat sur son visage une fois seul. Il n’avait jamais pensée qu’un simple baiser, aussi langoureux ou non soit – il, pouvait lui faire autant plaisir.
S’agrippant au haut du voleur en le serrant dans ses poings durant le baiser, Nagi apprécia volontiers le passage de la main dans ses cheveux, appréciant toute marque d’affection aussi simple soit – elle.

<< On a une heure devant nous après tout. >>

Incapable de prononcer un mot, Nagi gémit faiblement en sentant le lobe de son oreille être attaqué, se forçant à mordiller sa lèvre inférieure pour ne pas gémir de trop, ne sachant pas à quel point il pouvait être réactif, afin que personne ne les entende et que personne ne les interrompe pour découvrir qu’Idole du moment avait des penchants gay et que le fait de se faire chauffer dans des toilettes publiques ne le dérangeait pas. Autant dire que si quelqu’un les découvrait, Nagi risquait de mourir de gêne surtout si une rumeur se répandait comme quoi il n’aurait apparemment aucune vertu et, qu’apriori, se faire sauter dans les toilettes comme une putain ne le dérangeait pas si cela ne l’excitait pas d’autant plus.
Regardant son écharpe tombait au sol d’un air perdu, Nagi frissonna au moment où la langue du voleur rencontrait son cou, laissant un couinement de plaisir s’échappait malgré lui de ses lèvres quand un suçon prit existence dans son cou. Ce n’était pas vraiment dérangeant pour lui d’avoir de telles marques dans son cou puisqu’il portait en permanence une écharpe ou un foulard autour de son cou, sauf pour se doucher ou dormir, bien évidemment. Alors que le voleur le marque ainsi ne le dérangeait pas. Tant qu’il n’exagérait pas et ne lui couvrait pas non plus le cou entier, il s’en fichait.
Frissonnant de froid quand sa chemise se retrouva au même endroit que son écharpe, il laissa un frisson parcourir son corps en sentant la fraicheur du mur dans son dos, appréciant chacun des baisers que déposait le voleur sur son corps. A chaque endroit où passait ses lèvres et ses mains, Nagi avait l’impression que son corps lui brûlait, que son corps lui brûlait d’envie, de plaisir. Il voulait que le voleur continu à le toucher ainsi, qu’il continue de l’embrasser de toute part, qu’il continu de caresser son torse ou ses cheveux.

<< Aller aller, c'est pas pour ça qu'il faut prendre son temps. >>

Serrant un peu plus les poings autour du haut de son vis – à - vis, Nagi essaya d’attirer son attention. Il voulait ressentir encore ses lèvres sur les siennes, sa langue jouée avec la sienne … Il voulait se faire embrasser, encore.  Les baisers du voleur était vraisemblablement ce qui s’apparentait le plus à une sensation de plaisir inné et sans nom pour Nagi. Le simple contact de leurs lèvres unis l’une à l’autre était un véritable plaisir et bonheur pour lui.

<< E-Embrasse – moi … Encore … >>

Un murmure, un souffle. Voilà à quoi se résumer la voix de Nagi habituellement si prononcé et douce. La sensation des mains du voleur sur son corps, ses lèvres sur les siennes, son corps contre le sien … C’était divinement bon. Il n’était pas prêt à aller loin au point d’accepter de passer à l’acte alors qu’il venait à peine de se mettre ensemble. Alors le simple fait d’être aussi proche du voleur et qu’il touche ainsi son corps suffisait à son bonheur et suffisait à lui faire plaisir.
Prenant la main du voleur pour la poser sur ses tétons afin qu’il comprenne qu’il avait été touché ici, il chercha un moyen de dire que le prostitué avait passé sa langue dessus. Seulement il ne savait pas comment lui faire comprendre sans le dire. C’était déjà gênant à y repenser, alors le dire …
Puis il finit par se lâcher et le dire, sans forcément le dire de manière trop évidente. Ca restait tout de même gênant à dire.

<< A-Avec … L-la … L-la … Langue >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 20:07

<< Aller aller, c'est pas pour ça qu'il faut prendre son temps. >>

Le regardant, j'observai son corps, son torse pâle que peu de personnes avaient du voir. Enfin bon, c'était plus le cou qui devait être rare à voir ... Mes yeux se perdirent dans les siens, regardant tout le plaisir qu'il ressentait actuellement. Si un jour on me l'avait dit, si un jour on m'avait dit que je serais ainsi sans aller plus loin, eh bah .. Mais, même si je le savais lent, je ne pouvais m'empêcher d'aller le plus loin possible, trop habitué à aller jusqu'au bout, ce qui était sûr c'était bel et bien que cela me faisait une endurance mentale .. oh oui.

<< E-Embrasse – moi … Encore … >>


<< Mais c'est qu'il est demandeur mon Pocky. >>


L'embrassant finalement en le collant à moi, je caressai lentement ses lèvres contre les miennes, goûtant à sa peau. Je me sentais bien, je me sentais vraiment bien contre - lui. Passant ma main sur son torse en laissant ensuite ma langue glisser entre ses fines lèvres, je la laissai chercher sa jumelle sans lui laisser le temps de respirer, ignorant tout de l'extérieur. Sur le coup, je m'en fichais que quelqu'un nous entende ou nous voit, et puis, bon, ce n'était pas moi qui ressentais la plus grande intensité de plaisir alors ce n'était pas quelque - chose de risqué à mon goût. Après .. Si on pensait à Pocky, lui, il avait une réputation d'idole et en plus de cela, c'était lui qui risquait de faire ressortir les gémissements, c'était aussi lui qui avait le plus de problèmes. C'était après tout un jeune adolescent qui était censé avoir tout pour plaire, si ça se trouvait, ses parents devaient attendre de lui une fiancée adorable, une jolie petite - amie. Alors autant ne pas en parler ? Je me demandais bien pendant combien de temps il allait vouloir cacher tout cela. 
Haussant un sourcil quand il prit mes mains, j'arrêtai le baiser pour le regarder faire, le dévisageant sans réellement comprendre. Avant qu'il ne se mette bien évidemment à les placer sur ses tétons. Il voulait que je les touche ? Me rappelant soudainement de ma demande, je souris faiblement, jouant lentement avec en les titillant avec appui en voyant bien qu'il n'avait pas fini et qu'il avait encore quelque - chose à dire. Aah .. qu'est - ce que je pouvais remercier le prostitué pour me donner l'occasion de le tripoter de la sorte ...

<< A-Avec … L-la … L-la … Langue … >>

<< .. t'es un vrai pervers en s'cret. >>

Le soulevant un peu plus pour qu'il puisse être plus haut que moi, je déposai un nouveau suçon dans son cou avant de lentement baisser ma tête en traçant un chemin avec ma langue. Mes mains tenant sa taille, l'une d'entre - elles commença à caresser sa hanche en débouclant sa ceinture. Puis, finalement, ma langue appuya sur son téton. Le suçotant, je le mordillai ensuite et baissait très légèrement son jean. Le regardant longuement :


<< Et là ? Il l'a aussi fait avec la langue .. ? >>

Touchant son membre à travers le boxer, j'appuyai très légèrement avant de changer d'endroit pour ne pas trop pousser, déposant  un suçon sur son torse sans vraiment faire gaffe au fait que s'il ne boutonnait pas entièrement sa chemise, on pouvait le voir. Laissant ainsi le temps passer en jouant avec ses tétons avant de l'embrasser langoureusement, je finis par lentement me détacher de lui, le regardant longuement. Ah. Il était totalement décoiffé lui. Ramassant sa chemise et son écharpe, je l'aidai à la mettre correctement sans non plus la boutonner avant de lui donner l'écharpe, souriant d'amusement quand je vis à quel point on pouvait croire à quelqu'un qui venait tout juste de le faire durant une bonne partie de la nuit. Je lui ébouriffai alors les cheveux en le retrainant avec moi à l'extérieur pour ensuite commencer à me séparer de lui :

<< Pense à ta coiffer et à repasser ta chemise après. On sait jamais. Et euh, évite de rester trop renfermé ou de trop tirer ton haut si t'as une érection, c'est encore plus cramé. >>

Lui tapotant la joue, je finis par m'en aller rapidement jusqu'à chez moi, ignorant en chemin la voiture luxueuse qui traversait la rue pour aller chercher le jeune idole. Je n'y pensais pas sur le coup, je n'y pensais pas du tout. Je me posais juste certaines questions. Les magasins se décoraient d'objets de Noël, tout commençait donc à envahir les rayons pour le bonheur des enfants et le malheur de ma personne. Aah .. on arrivait au début du mois de Décembre, et il ne restait plus beaucoup de temps de toute façon, c'était normal. 
Et, une fois arrivé chez moi, j'attendis que la journée passe, me demandant bien à quelle heure il pouvait finir son entraînement. Ah merde, je n'avais pas ce réflexe d'SMS à cause de mon manque d'éducation. J'écrivais en hiragana après tout, alors ça me gênait plus ou moins d'être seul à écrire de la sorte, surtout que je prenais du temps à lire les réponses par la suite. Mais bon, j'allais juste lui demander deux trois choses. Attrapant donc mon portable à huit heures passées, je m'allongeai tranquillement sur le lit. "PockyKun, passe tes horaires, j'ai pas non plus envie de venir pour rien quoi."

Puis, décidé à prendre une douche, j'oubliais rapidement l'existence de mon portable et restai un bon quart d'heure à me laver, passant ensuite cinq minutes avant d'enfin réagir à mon portable clignotant depuis déjà un bon moment. Oh merde. J'étais censé lui dire quoi même ?
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 21:22

<< A-Avec … L-la … L-la … Langue … >>

<< .. t'es un vrai pervers en s'cret. >>

Frissonnant à l’énième suçon déposé dans son cou, Nagi continua de ressentir encore et toujours des frissons quand la langue du voleur traçait un chemin sur son torse. Il finit par, malgré lui et sa volonté, laisser un gémissement se faire entendre quand la langue du voleur rencontra l’un de ses tétons. C’était beaucoup, beaucoup plus agréable que quand le prostitué l’avait fait. Mais le fait que ces attouchements soient fait par celui qu’il l’aime et qu’il en soit d’accord devait grandement aider au fait qu’il appréciait. Son téton se faisant suçoter puis mordiller, Nagi se mordilla la lèvre pour se taire, laissant tout de même des gémissements étouffés assez excitant se faire entendre.
Son pantalon se baissant, Nagi rougit d’autant plus, assez gêné que le voleur fasse ce qu’il faisait.

<< Et là ? Il l'a aussi fait avec la langue .. ? >>

<< N-Non … >>

Etouffant ses gémissements d’autant plus osé dû au fait qu’il avait un début d’érection suite à la main du voleur appuyant sur son membre, Nagi frissonna encore au suçon, ne remarquant même pas l’endroit précis où il était situé. D’autant plus que, boutonnant toujours sa chemise en entier pour avoir un aspect noble et bien éduqué, que le suçon soit situé à un endroit voyant si sa chemise n’était pas boutonné en entier n’était pas un problème. Surtout que, quoi qu’il porte, son torse n’était pas visible. Alors aucun soucis de ce côté – là.
Le temps passant, Nagi essayait au mieux d’étouffer ses gémissements qui devenaient assez osés au fil du temps. La respiration rapide et les joues complétements rouges, il se remit tant bien que mal sur pieds quand le voleur se détacha de lui, le remerciant de l’aider à remettre sa chemise et son écharpe avant de la boutonner correctement et d’enfiler correctement son écharpe, faisant bien attention à ce que les suçons fait soient dissimulés. Il ne pouvait pas se permettre de les laisser apparaitre alors qu’il cultivait l’image d’un garçon pur et de bonne famille.
Gonflant les joues en se voyant décoiffé, il passa tant bien que mal la main dans ses cheveux pour se recoiffer au mieux. Heureusement pour lui, il adoptait une coiffure dans le style coiffé – décoiffé. Donc il lui suffisait de passer une main dans ses cheveux pour avoir l’air coiffé. Il arrangea ensuite correctement sa chemise pour qu’il ait l’air innocent et pas l’air de quelqu’un étant devenue dévergondé l’espace d’un instant dans des toilettes publiques avant de calmement écouté le voleur.

<< Pense à ta coiffer et à repasser ta chemise après. On sait jamais. Et euh, évite de rester trop renfermé ou de trop tirer ton haut si t'as une érection, c'est encore plus cramé. >>

<< Euh … Ok. >>

Waah … On sent le mec qui s’ y connait. Enfin … En même temps ça se comprends. Il a dix – sept ans et j’en ai un peu quatorze quoi … Normal qu’il s’ y connaisse plus que la jeune pucelle que je suis.

Nagi sourit dans son coin de ses propres pensées, ne pouvant s’en empêcher. Puisqu’il avait pris l’habitude pendant un temps de rester souvent seul et de se tenir compagnie en se parlant à lui – même, il avait pris l’habitude de laisser tout et n’importe quoi se faire entendre dans sa tête et, sans pouvoir s’en empêcher, de laisser transparaitre les émotions que lui faisait ressentir ses pensées. Ainsi, il grognait ou souriant souvent sans que cela ne se comprenne vraiment. Seul lui était le maitre de ses pensées et jamais personne ne savait ce qu’il se passait dans sa tête.  Pas même Katsu avec qu’il était pourtant très proche. Mais Nagi ne dévoilant jamais ses pensées, pas même aux personnes qui lui étaient proches, personne ne savait et personne ne saura jamais ce qu’il se passe quand il se parle à lui – même.
Souriant en sentant sa joue se faire tapoter, Nagi salua calmement le voleur, un sourire béat étirant ses lèvres. Il monta ensuite dans la voiture de sa Manageuse, déposant un baiser sur sa joue pour la saluer en lui affichant un grand – sourire. Grand – sourire trop rare pour ne pas attirer l’attention de celle qu’il considère autant comme sa confidente que comme sa seconde mère.

« Toi, tu es trop heureux pour que ce soit normal là. Qu’est – ce qu’il t’est arrivé ? »


<< Rien, rien. Tout va bien. >>

« Justement. Tout va trop bien pour que ce soit normal mon petit chou. »

<< Baah … Disons que je suis un peu beaucoup … Amoureux … Et que c’est réciproque … Et que je suis aux Anges quand il m’embrasse … >>

« Kyaaah ! C’est trop mignon ! Dis – moi qui c’est ! Dis – moi qui c’est ! »


<< Le … Le voleur qui m’a accusé à tort. On s’est revu quand j’étais à l’hôpital et on a sympathisé. Et une chose en entrainant une autre … >>

« Oooh … C’est troooop chou ! Mais je suppose que KatsuKun ne le sait pas ? »

<< Oh que non il ne le sait pas …Je ne sais même pas comment le lui dire. Il risque de faire une véritable crise de jalousie … >>

« Mon Nagi, tu sais que tu dois cacher tes relations amoureuses pour ton boulot, tu peux toujours essayer de la cacher à KatsuKun non ? »

<< Non. Il va encore plus croire que je le trahis. Je lui dirais. Le plus tôt possible. Mais je ne sais toujours pas quand ni comment. >>

Arrivant finalement à destination, Nagi enchaina sa séance d’enregistrement pour son prochain album qui allait sortir dans peu de temps ainsi qu’un cours de danse d’une durée de deux heures qui l’épuisa complétement tant il s’était exercé et avait forcé l’exercice pour parfaire ses chorégraphie et faire une danse absolument parfaite.
Rentrant chez lui à plus de vingt – heure trente, Nagi vit le message du voleur sur le chemin du retour et eut un sourire en voyant la « gentillesse » du message. Il lui répondit donc calmement en lui donnant ses horaires de la semaine avant de saluer sa Manageuse et rentrait chez lui. Il partit prendre une douche et se changeait pour être plus à l’aise et, plus que fatigué, partit faire ses devoirs avant d’aller se coucher sauf qu’il fut coupé dans son élan par un appel de sa Manageuse. Elle lui renseigna la date de sortie précise de son album et le fait qu’il allait devoir s’absenter de son collège le temps d’en faire la promotion et qu’il aurait quelques jours de repos ensuite puisqu’il y aurait les vacances. Nagi la remercia de l’information et partit se coucher, s’endormant à peine fût – il allongé, ne faisant donc pas attention à si le voleur lui avait ou non répondu.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Nov - 22:07

<< Pense à ta coiffer et à repasser ta chemise après. On sait jamais. Et euh, évite de rester trop renfermé ou de trop tirer ton haut si t'as une érection, c'est encore plus cramé. >>

<< Euh … Ok. >>


Haussant un sourcil à son sourire, je partis donc chez moi sans me douter qu'il commençait déjà à en parler. Uuh, c'était comme ça. Rentrant donc chez moi en ignorant tout ce qu'il pouvait se passer, je regardais donc les horaires de l'idole, hochant la tête avant de poser mon portable sur la commode. Bon bah au pire j'allais le chercher demain après mon séjour à l'hôpital pour voir Kagi. M'endormant bien vite une fois lavé, je passai un rapide coup d'oeil sur l'écran du portable avant de profondément m'endormir. Laissant donc ma nuit s'interrompre à cause des cris du prostitué. Uh, il recommençait lui. Poussant un faible soupir fatigué, j'attendis donc patiemment qu'il finisse pour aller le voir et le défoncer. Aller hop, une soirée de tranquille. 

Et plusieurs jours passèrent ainsi, où je venais un jour sur deux, voire sur trois le voir à cause des voyages en prison de plus en plus fréquents à cause de ce manque d'argent bien trop présent. Et au bout d'une semaine, après un bon séjour reposant à l'hôpital, je marchai tout tranquillement avec une peluche dans les bras sous le regard perplexe des passants. Kagi s'était amusé à me donner une peluche pour mon "nouveau petit ami" en espérant que cette relation dure. Aah .. il me déprimait lui. Le pire était peut - être le mot qui accompagnait cette peluche. Oui bon, il ne savait pas quoi faire dans sa chambre, alors il s'intéressait énormément à ma vie et à ce que je faisais. Et à chaque fois que j'avais une nouvelle relation, il prenait bien soin de couvrir de cadeaux l'heureux/se élu/e pour l'encourager. Et il avait écrit quoi cette fois ? ... "Faites pas trop de bruits" ... ok. J'allais le donner à Pocky, juste pour voir sa tête. Voyant sa silhouette au loin, je me dirigeai donc tout tranquillement vers lui en arrivant dans son dos, lui montrant la peluche avant de me mettre dans son champ de vision :


<< De la part de mon pote. Il t'as écrit un message en faite. >>


Lui montrant la petite feuille accrochée à la peluche de lapin, je tapotai son dos et jetai un coup d'oeil au bleu. Uh .. encore là lui ? Le regardant d'un air ennuyé, je déviai une nouvelle fois mon regard froid vers celui avec qui j'étais, posant ma main sur sa tête :


<< T'es pressé aujourd'hui ? >>


Je lui ébouriffai rapidement les cheveux, me demandant bien s'il avait encore son cours de danse ou je ne sais quoi après. Première semaine de Décembre et déjà tant de décorations. Je devenais silencieux, je devenais plus distant que d'habitude à cause de ce temps, à cause de cette période de l'année. Et malgré le temps froid, sec et étouffant, j'étais toujours habillé de la même manière. Je n'avais pas le choix, je n'avais rien d'autre. Dans la foule remplie de manteau, de doudounes, moi, je n'étais que dans ma veste tombante avec ma chemise en dessous. Comme si, qu'importe mes complaintes, rien ne pouvaient m'offrir un ensemble convenable pour l'hiver :


<< Tain il fait froid aujourd'hui. >>


Soufflant sur mes froides mains, je piquai tranquillement l'écharpe de Pocky sans me poser la question du "est - ce que le suçon est encore là ou non". Je m'en fichais à vrai dire. Lui donnant ma très légère écharpe en échange. Je respirai longuement l'odeur de l'idole en fermant mes yeux. Bon, je me trouvais tout de même heureux qu'il n'aime pas Noël, au moins, il n'allait pas se mettre à gueuler que je ne venais pas faire comme tous les couples après tout. Mon vieux .. tu allais encore gagner une année, une belle année .. Cela faisait désormais onze ans que tu avais été abandonné, sans que personne ne te reconnaisse, sans que l'on ne revienne te voir. Tu avais désormais une toute nouvelle vie et il fallait que tu t'y habitues. Regardant lentement le ciel qui commençait à se couvrir de blanc, je laissai mon regard se vider légèrement, finissant par essayer de m'intéresser ne serait - ce qu'un peu à Pocky pour me changer les idées :


<< .. Tes parents sont jamais chez toi ? Ils s'inquiètent pas de pas te voir rentrer .. ? >>


Et Nagi alors ? Comment avait - il réagi ? Combien de temps m'avait - il fallut pour me calmer, pour être consolé de sa mort ? Chuchotant faiblement son nom derrière l'écharpe, je n'étais plus d'humeur à rien dernièrement. Je me renfermais sur moi - même après tout, à me remémorer le passé.


<< Vos vacances sont quand ? Vous avez des vacances au moins ? C'est quand les vacances sur période scolaire ... ? >>


En vrai, je ne l'écoutais qu'à moitié. Je ne faisais pas vraiment attention au fait qu'il pouvait me dire tout et n'importe quoi. Pourquoi n'avais - je pas étudié sérieusement pour passer plus de temps avec Nagi ? Et si .. et si je n'avais pas été abandonné à ce moment là ? Comment aurais - je vécu ? Serais - je alors toujours vivant avec lui ?


<< T'as quel âge au juste ? >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMer 12 Nov - 10:14

Les jours passant, Nagi se renfermait un peu plus sur lui – même à mesure que le temps passait. Il s’efforçait malgré tout de paraitre comme d’habitude quand le voleur venait le chercher pour ne pas qu’il pense que le fait qu’il vienne le chercher l’agace. Mais même en faisant cela, il avait un peu de mal à être aussi bavard et joyeux que d’habitude. Il était content que le voleur vienne le chercher puisque cela lui permettait de passer du temps avec lui et de ne pas rester seul puisque Katsu refusait toujours de lui adresser la parole. Mais c’était instinctif chez Nagi que de ne pas être social durant ces périodes. Les fêtes de fin d’année lui rappelaient bien trop de mauvais souvenir pour pouvoir être heureux en ces périodes.
Sortant de son collège en étant un peu plus perdu dans ses pensées que d’habitude et étant fatigué, Nagi haussa un sourcil en voyant une peluche dans son champs de vision, laissant ses yeux brillait légèrement d’émerveillement. Il avait « des gênes de fille » comme il aimait à se dire alors les peluches adorables comme ceci, il ne pouvait y résister. Il détacha malgré tout son regard de la peluche pour le poser sur le voleur en lui souriant légèrement tout en l’interrogeant du regard pour savoir pourquoi il lui donnait une peluche.

<< De la part de mon pote. Il t'as écrit un message en faite. >>

<< Oooooh ! Mais il est trop sympa ton pote ! Elle est trop chou la peluche en plus ! >>

Regardant le mot écrit à la peluche, Nagi devint totalement rouge. Tout compte fait, il retirait volontiers ce qu’il venait de dire. Le pote du voleur était assez vicieux et pervers. Mais il acceptait malgré tout la peluche qu’il prit dans ses bras en la serrant contre lui avant de relever ses yeux gris un peu plus terne que d’habitude dû à sa bonne humeur absente sur le voleur en attendant qu’il lui parle.

<< T'es pressé aujourd'hui ? >>

<< Non. J’ai deux jours de repos puisqu’à la fin de la semaine je vais m’absenter pour faire la promotion de mon nouvel album. >>

Faisant la moue en se voyant être décoiffé, Nagi posa un regard absent sur les décorations de Noël des nombreuses boutiques. Les décorations avaient beau être magnifiques et magique, il n’en avait aucun intérêt. Les décorations de Noël l’ennuyait au plus haut point et lui donnait envie de rentrer dans un magasin et de toute les casser. C’était d’ailleurs ce qu’il avait fait après que ses parents soient rentrés et lui annonçait la disparition de son frère. Il était allé vers le sapin qui ornait le salon et avait attrapé certaines boules qu’il avait jeté au sol et qui s’était casser en un fracas. Et il avait continué, encore et encore, jusqu’à ce que sa mère finisse par l’attraper pour l’en éloigner et qu’il éclate en larme dans ses bras. L’année suivante, ses parents avaient essayé de décorer la maison pour les fêtes mais Nagi avait encore fait des siennes et casser ce qu’il avait à proximité de lui, répétant que cela n’avait pas de sens de fêter Noël si son grand – frère n’était pas là. Depuis, plus aucune décoration de fin d’année ornaient l’intérieur ou l’extérieur de la maison. Et Nagi se connaissait, si jamais ses parents ré essayait de décorer la maison, il allait encore tout casser jusqu’à ce que ces parents décident de tout enlever. Au diable les bonnes manières dans ces moments – là. Noël sans son grand – frère n’avait absolument aucun intérêt pour lui. Noël est une fête de famille. Et sans son grand – frère, la famille n’est pas au complet.

<< Tain il fait froid aujourd'hui. >>

<< En même temps, vu ce que tu portes, ce n’est pas étonnant que tu ais froid. Il y a neuf chances sur dix pour que tu finisses par tomber malade si tu sors habiller aussi légèrement alors que la température extérieure frôle les zéros. >>

Laissant son écharpe se faire piquer, il ne fallut qu’une seconde à Nagi pour se rappeler que les suçons fait il y a quelques jours étaient toujours là. Bien moins voyant, certes, mais toujours présent sur son cou. Il prit donc volontiers l’écharpe du voleur pour l’enrouler autour de son cou et dissimuler les suçons. L’écharpe était certes beaucoup plus légère que la sienne, cela ne le dérangeait pas tellement. Légère ou non, tant que quelque chose était autour de son cou pour le chauffer un minimum, et donc également sa gorge, cela lui suffisait. De plus, si cela pouvait dissimuler les suçons qui ornaient maintenant son cou, cela l’arrangeait également.

<< .. Tes parents sont jamais chez toi ? Ils s'inquiètent pas de pas te voir rentrer .. ? >>

<< La plupart du temps, ils rentrent tard le soir et c’est ma Manageuse qui me sert de chaperonne. Elle m’appelle pour savoir si je suis bien chez moi, si j’ai bien mangé tout ça tout ça. Après, mes parents sont là de mi – décembre à janvier. Donc je suis tranquille le reste du temps. >>

Bien qu’il aime ses parents comme tout enfant, il n’aimait pas les voir présent lors des fêtes de fin d’année. Durant ces périodes la, Nagi avait besoin de plus de liberté pour s’échapper de chez lui et ne pas rester enfermer chez lui à ressasser le passé toute la sainte journée. Il avait toujours la hantise que ce jour – là, ses parents partent pour il ne sait quelle raison et qu’il revienne en lui disant que son grand – frère avait été retrouvé mais que la vie l’avait quitté. Il faisait donc tout ce qu’il pouvait pour trouver une excuse valable et s’échappait de chez lui, même si ce n’est que pour quelques minutes.

<< Vos vacances sont quand ? Vous avez des vacances au moins ? C'est quand les vacances sur période scolaire ... ? >>

<< Bien sûre qu’on a des vacances. Celle d’hiver commence en fin de semaine prochaine. >>

Nagi sentait bien que le voleur ne l’écoutait pas vraiment mais il n’était pas du genre à raconter tout et n’importe quoi pour attirer l’attention de son interlocuteur. Il répondait normalement, après qu’il écoute ou non la réponse, il s’en fichait. Il savait qu’il avait répondu à la question, cela lui suffisait. Bien évidemment, quand il connaissait bien la personne, il lui arrivait de raconter absolument n’importe quoi pour faire réagir la personne et voir la tête qu’elle pourrait faire en ayant compris les inepties qu’il avait prononcé. Il ne le faisait que rarement maintenant, mais quand il le pouvait, il le refaisait quand il le souhaitait.

<< T'as quel âge au juste ? >>

<< Quatorze ans. J’aurais mes quinze ans en janvier. >>

Ne pensant même pas au fait que le voleur pourrait soudainement se dire que l’écart de trois ans entre eux était trop grand et qu’il le trouvait trop jeune pour entamer une relation avec lui, Nagi laissa son regard vagabondait à droite et à gauche avant de hausser un sourcil en entendant un groupe d’enfant crier de joie. Il posa un regard sur eux et, les voyant regarder le ciel, fit de même avant de comprendre.

<< Il neige … >>

En effet, de légers flocons commençaient à tomber du ciel et à recouvrir le sol d’une très légère couche de blanc.
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMer 12 Nov - 12:46

<< Vos vacances sont quand ? Vous avez des vacances au moins ? C'est quand les vacances sur période scolaire ... ? >>

<< Bien sûre qu’on a des vacances. Celle d’hiver commence en fin de semaine prochaine. >>


Restant silencieux en gardant la tête levée, je n'étais au courant de rien après tout. Frissonnant de froid en ayant les joues rosées par la température vraiment basse, je me demandais bien comment je pouvais faire pour vivre dans une telle merde. J'évitais du regard toutes ces décorations de Noël, n'étant pas capable de les regarder sans repenser à ce Noël raté, à l'abandon que j'avais fait. Nagi .. il fallait vraiment que je te revoies ne serait - ce qu'un jour. Que je retrouve au moins ta tombe, que je puisse m'excuser, que je puisse me vider l'esprit. 

<< T'as quel âge au juste ? >>

<< Quatorze ans. J’aurais mes quinze ans en janvier. >>



<< .. On a quatre ans de différence quand même. Bon, on a trois ans et un mois de différence, mais bon. Techniquement, on a quatre ans de différence .. >>


Souriant très faiblement à cette pensée, je regardai ensuite la neige lentement tomber sur nous, frissonnant un peu plus. J'étais gelé, je n'allais vraiment pas tenir plus longtemps que ça. Il fallait que je me change les idées moi. Sortant mon paquet de cigarettes pour fumer et ainsi me changer les idées, je fermai un court instant les yeux, regardant le jeune idole :

<< Il neige … >> 

<< .. putain ça va geler chez moi. >>

Ok, je gâchais l'ambiance, et alors ? Faisant la moue dans mon coin, je pris lentement Pocky par la main pour l'entraîner dans un des bars du coin qui n'avait pas encore prit les couleurs de Noël. Enfermant l'idole dans les toilettes avec moi avant de violemment le plaquer au mur, je ne faisais pas vraiment attention à la violence de mes gestes, j'étais .. juste concentré sur lui. Je voulais me changer les idées et en même temps profiter de lui tant que j'en avais encore le temps. Au plus profond de moi, j'avais peur qu'il m'abandonne le jour de mon anniversaire, j'avais peur qu'il ne me quitte. Je n'étais pas un habitué de la tendresse - si on omettait mes baisers - et j'avais beaucoup trop tendance à aller dans tout ce qui était sauvage. Embrassant lentement le petit, je collai son torse au mien en échangeant nos places pour me retrouver contre - le mur, glissant le long de celui - ci pour me retrouver assis, l'idole entre mes jambes :

<< On s'appellera si tu veux pendant tes heures de libres quand tu seras en promotion et tout. >>

Soulevant son menton pour le regarder dans les yeux, je goûtai à ses lèvres et l'incitai à écarter ses jambes, plaçant ma main sur son torse d'un air lent. Puis, je laissai tomber son écharpe sur le sol pour déposer un suçon dans sa nuque et sur le bas du cou pour montrer qu'il m'appartenait, pour remplacer les deux suçons qui commençaient petit à petit à disparaître. Personne n'avait le droit de le toucher, pas même son ami, pas même une quelconque fille, personne n'avait le droit de le toucher. Il m'appartenait entièrement, chaque parcelle de sa peau ne devait avoir que mon odeur, ne devait avoir que le plaisir de mes lèvres et rien d'autre. Je l'interdisais de ressentir du plaisir d'autres personnes, je l'interdisais de ressentir un quelconque amour pour quelqu'un d'autre que moi. Passant très lentement ma main dans ses cheveux pour les caresser, je laissai mon autre main passer sous son haut et titiller l'un de ses tétons, stoppant le baiser en entendant quelqu'un entrer dans les toilettes. Ooh. Y avait quelqu'un. Laissant donc mon regard légèrement ambré se tourner vers celui qui était mon petit ami, je lui souris faiblement, déboutonnant le haut de sa chemise pour appuyer de ma langue son téton, faisant rouler l'autre entre deux de mes doigts. On allait voir jusqu'à quel point il pouvait se retenir de gémir en présence de quelqu'un d'autres, c'était de plus en plus tentant après tout. Je voulais le voir dans tous ses états, je voulais le voir aussi rouge que possible, je voulais le voir fondre de plaisir. Mordillant son téton, je laissai une nouvelle fois ma main descendre pour griffonner son bas - ventre, m'approchant lentement de lui pour lui susurrer à l'oreille :

<< Tu veux qu'on continue ça chez toi ? Ce serait peut - être mieux pour gémir sans te retenir. >>

Le regardant une nouvelle fois, je ne pensais même plus à Noël, je ne pensais plus à cette fête, à mon anniversaire. C'était désormais un jour comme les autres, un jour où je pouvais voir l'idole, un jour comme un autre en faite. Frôlant son membre, je le caressai que très légèrement, juste pour m'amuser un peu. J'attendais sa réponse, donc à moins que ses parents ne soient là, j'étais bien capable de continuer une fois chez lui, bien au chaud en plus de cela. 

<< Alors ? >>
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Nagi Mikado

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMer 12 Nov - 14:41

<< Il neige … >>

<< .. putain ça va geler chez moi. >>

Souriant légèrement en voyant comment le voleur gâchait l’ambiance de Noël, Nagi posa son regard sur un groupe d’enfant dans la rue qui courrait dans tous les sens en faisant sourire les passants qui les trouvait attendrissant. Il resta sans bouger l’espace d’un instant, le temps de les observer avec un air amusé en les voyants autant excité par le simple fait qu’il neige. Il voulut dire quelque chose mais il se fit emmener par le voleur il ne savait où, le suivant donc sans vraiment pouvoir faire autre chose.
Une fois enfermé dans les toilettes, il eut un sourire amusé, se faisant lui – même remarquer qu’il ne faisait apparemment que se faire enfermer dans les toilettes avec ce fameux psychopathe pervers. Un léger gémissement s’échappant de ses lèvres une fois plaqué au mur, il se laissa volontiers embrasser en se nichant contre le voleur, se plaçant lentement entre les jambes de son vis – à – vis à la manière qu’il le souhaitait.

<< On s'appellera si tu veux pendant tes heures de libres quand tu seras en promotion et tout. >>

<< Oui ! >>

Hochant la tête avec un sourire, Nagi se laissa faire, profitant du baiser en gémissant faiblement quand ses jambes finirent par s’écarter, il laissa des frissons le parcourir quand le voleur plaça une main sur son torse avant que ces frissons ne s’accentuent quand son écharpe rencontra le destin tragique de finir encore une fois au sol. Soupirant de plaisir en sentant des suçons se marquer sur la peau de son cou, il ferma les yeux en sentant la caresse dans ses cheveux pour finalement se mordiller la lèvre en s’empêchant au mieux de gémir quand le voleur laissa son côté sadique se montrait en titillant l’un de ses tétons. Entendant quelqu’un rentrer, Nagi se figea, totalement perdu. Si quelqu’un le surprenait à gémir comme une fille en chaleur dans des toilettes publiques … Il n’imaginait même pas les répercussions que cela aurait sur sa réputation. Surtout en voyant qu’il sortait avec quelqu’un de totalement inconnu à son milieu de vie.
Posant son regard sur le voleur, Nagi lui adressa un regard un peu perdu, frissonnant en sentant sa chemise s’ouvrir avant de plaquer une main sur ses lèvres pour se faire taire et une autre sur le torse du voleur pour serrer son haut dans son poing, cherchant tant bien que mal un moyen de faire taire ses gémissements qui devenaient un peu plus osés à mesure que le voleur s’activait sur son corps pour le chauffer.
Laissant un gémissement étouffés assez excitant se faire entendre, Nagi frissonna au griffures sur son bas – ventre, commençant vraiment à avoir chaud avec tout ce que lui faisait le voleur pour ensuite avoir une seconde fois des frissons en sentant son souffle près de son oreille, lui proposant une demande indécente mais ô combien tentante.

<< Tu veux qu'on continue ça chez toi ? Ce serait peut - être mieux pour gémir sans te retenir. >>

Affichant des joues complétement rouges pivoines, laissant entendre une respiration rapide et une moue autant gêne que pris de plaisir assez adorable et excitante, Nagi reposa une main sur sa bouche pour se faire taire quand son membre se fit frôler, commençant à avoir un début d’érection.
Chaque fois que le voleur posait ses mains sur lui, il ne pouvait pas s’empêcher d’aimer et de vouloir que cela continue encore et encore. Les mains du voleur laissaient une trainée brûlante sur sa peau, et chaque fois que cette sensation traversait son corps, il n’avait que plus envie de la ressentir encore, encore, encore. Il ne voulait absolument pas que cela s’arrête. Lorsque le voleur le touchait ainsi, il avait le véritable sentiment que d’être important pour quelqu’un, qu’on pouvait s’intéresser à lui uniquement pour sa personne, son caractère et non pour son argent ou sa popularité.

<< Alors ? >>

<< O-Oui … A-Allons chez m-moi … >>

Après tout, ses parents n’étaient pas là. Comme la dernière fois où il avait invité le voleur chez lui, ses parents ne rentreraient que tard dans la soirée et il était donc tranquille pour la soirée. Alors il pouvait bien rentrer chez lui avec le voleur et profitait de ce temps libre où il était seul pour faire … Ce qu’ils venaient de commencer dans des toilettes publique avec quelqu’un à proximité bien qu’il soit enfermé dans une cabine. Ce qui n’était pas vraiment génial pour faire ce genre de caresse et d’attouchement qui devaient normalement se faire dans un coin tranquille où l’être caressé pouvait gémir autant qu’il le voudrait sans avoir peur de se faire découvrir. La normalité, c’était ça. Mais aucun d’eux n’étaient vraiment normale. Entre une Idole qui se fait passer hétéro alors qu’il est gay et qui vouent un total culte à son grand – frère disparu et un voleur incapable de trouver un moyen correct pour vivre, on ne pouvait pas vraiment appeler cela un couple normal.

<< M-Mes parents ne rentreront que dans la nuit … O-On sera tranquille … >>

Murmurant afin de ne pas se faire prendre par la personne présente dans les toilettes, Nagi priait intérieurement pour que cette personne sorte afin qu’il puisse à son tour sortir avec le voleur pour aller chez lui sans que quelqu’un ne se doute de quelque chose. En sortant ensemble ils ne passeront pas pour un duo tout innocent vu la moue qu’affichait Nagi à cause de la gêne et du plaisir ressentis mais au moins, on ne pourrait pas vraiment se douter de ce qu’il venait de faire.
Entendant la personne sortir enfin, Nagi se concentra pour faire attention au bruit alentours et, hormis sa respiration haletante et la présence agréable et rassurante du voleur, il ne sentait rien. Il entreprit donc d’attraper sa chemise qu’il boutonna calmement, l’arrangeant comme il le pouvait avant de prendre son écharpe provisoire puisque la sienne était autour du cou du voleur, il tenta de la mettre correctement pour dissimuler au mieux les suçons que venait de lui faire son petit – ami avant de se relever tant bien que mal en s’appuyant au mur opposé avant de s’emmêler les pieds et de tomber en avant, atterrissant dans les bras du voleur.
Respirant par réflexe l’odeur du voleur une fois contre lui, Nagi se fit tout de suite beaucoup plus calme et tranquille. Ayant totalement oublié la période des fêtes de fin d’année, oublié son mal – être et sa mauvaise humeur de cette période, oubliant Katsu qui ne lui parlait plus, tout. La simple odeur du voleur lui faisait tout oublier.

<< Tu sens bon … J’adore ton odeur … >>

Se rendant compte la seconde d’après de ce qu’il venait de dire, Nagi piqua un fard, relevant une moue gêné vers le voleur. Il avait moyennement envie de passer pour le niais de service accro à l’odeur de sa moitié. On avait beau connaitre son côté fleur bleue et romantique avec ses chansons, il restait gêné quand ce côté – là de sa personnalité s’exprimait malgré lui.

<< O-Oublie ce que je viens de dire ! >>
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Yôma Kagerou

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MessageSujet: Re: << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>    << Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>  - Page 2 I_icon_minitimeMer 12 Nov - 15:51

<< Alors ? >>

<< O-Oui … A-Allons chez m-moi … >>



<< Toi, tu me fais délirer à parler aussi bas. >>


<< M-Mes parents ne rentreront que dans la nuit … O-On sera tranquille … >> 



<< On sera pire que tranquille même si tu veux mon avis. >>


Souriant faiblement en ignorant totalement le fait que quelqu'un se trouvait ici, on pouvait toujours penser que je parler par téléphone. Aah .. ce qu'il était excitant quand même, c'était bien dommage que je ne puisse pas le toucher comme je le voulais. Je lui aurais déjà fait découvrir le plaisir extrême, la jouissance et bien d'autres choses, mais bon, s'il ne le voulait pas, je n'allais pas non plus le forcer. M'amusant tranquillement à le regarder se concentrer sur la présence, je le laissai s'habiller sans vraiment broncher, restant assit en attendant patiemment qu'il puisse me laisser la place de me lever. Et il dissimula les suçons, et il se releva avec difficulté avant de .. retomber. Wah. Quelle intelligence quand même. L'attrapant en le serrant contre - moi, je passai lentement ma main dans ses cheveux, prenant malgré tout mes réflexes de grand - frère, qu'importe si je l'aimais en amour ou autre, je gardais tout de même ce réflexe : 


<< Tu sens bon … J’adore ton odeur … >>



<< ... Uhu .. intéressant à savoir. >>


Le regardant piquer un fard sous mon regard amusé, je laissai mon regard s'illuminer légèrement, tapotant sa joue pour qu'il se calme dans son coin. Eh bah, il faisait un peu schyzo sur les bords mais c'était mignon quand même de le voir gêné pour un rien.


<< O-Oublie ce que je viens de dire ! >>



<< Mh ? Pourquoi je le ferais ? >>


L'aidant finalement à se lever en l'embrassant une nouvelle fois, je remis correctement l'écharpe, arrangeant ensuite ma chemise ainsi que ma veste en la laissant comme toujours retomber sur l'une de mes épaules. Cela donnait un certain style en tout cas, il n'y avait rien à craindre à ce niveau là. Griffonnant une nouvelle fois son bas ventre en déposant un dernier baiser avant de commencer à déverrouiller la porte des toilettes, tapotant son membre en souriant :


<< Et on va calmer ça une fois chez toi ! Prooomis. >>


Le poussant à sortir en l'entraînant donc vers l'extérieur, je marchai tranquillement sans me soucier du regard des autres. Qu'est - ce que je m'en fichais à vrai dire du regard des autres, j'y étais habitué depuis le temps. Surtout que c'était amplifié dernièrement depuis que l'on me voyait trainer avec un riche, un idole même. Le laissant ouvrir la porte en ayant fumé une cigarette en chemin, je la jetai calmement avant d'entrer, cherchant un endroit tranquille. Oh. Et si on allait dans sa chambre ? Uh .. quoique, le canapé devait sûrement suffire. Roh, j'en savais rien moi. Regardant un court instant cet endroit, je finis par jeter mes affaires dans un coin de la pièce, entraînant le petit sur le canapé. Je l'assis à califourchon sur moi, ayant prit l'habitude de le mettre sur moi. Et il était léger de toute façon ! Retirant de nouveau son ou plutôt mon écharpe, je retirai ensuite sa chemise, voulant reprendre à où on en était. L'embrassant langoureusement, je passai ma main le long de son torse, attrapant ensuite ma main en arrêtant le baiser pour lentement retirer ma veste :


<< PockyKun, tu te sens pas seul comme ça à chaque fois ? >>


Prenant son autre main, je l'incitai à déboutonner ma chemise, laissant ainsi le tatouage du clan apparaître ainsi que quelques cicatrices de combats sans que je n'y fasse réellement attention. Attirant son torse contre le mien, je l'embrassai encore une fois en mordillant sa lèvre inférieure, jouant avec sa langue, profitant ainsi de la chaleur de son corps. Puis, le baiser arrêté, je déposai un baiser sur son cou, déposant encore un suçon sur le haut cette fois - ci. S'il trouvait que j'en mettais trop, alors il n'avait qu'à m'interrompre, ce n'était pas gênant. Je finis enfin par continuer ce que je faisais plus tôt, pinçant ses tétons avant d'en lécher un. Je le surplombai bien vite en le plaquer le long du canapé, plaçant mon genou contre son membre. Débouclant sa ceinture, je retirai lentement son jean, le jetant dans un coin de la pièce. Je laissai ma langue parcourir son torse, me demandant bien jusqu'où il voulait que j'aille :


<< Pocky, aller, je te laisse le choix. Tu veux que je fasse quoi à ton joooooli corps tout blanc qui va bientôt plus l'être ? >>
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