<< Si je revois cet abruti je vais lui en mettre une ... >>

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<< O-Oublie ce que je viens de dire ! >>

<< Mh ? Pourquoi je le ferais ? >>

<< P-Parce que c’est gênant ! >>

Se laissant embrasser, Nagi laissa le voleur se rhabillait tandis qu’il retrouvait une teinte un tant soit peu normal dans son coin, calmant également sa respiration qui avait commencé à être rapide à cause du plaisir qu’il avait ressentis. Redevenant donc un peu plus calme et un peu plus « normal » qu’avant pour ensuite redevenir totalement rouge quand le voleur tapota son membre en le provoquant.

<< Et on va calmer ça une fois chez toi ! Prooomis. >>

<< T-Tu … ! >>

Rouge pivoine, Nagi suivit le voleur tant bien que mal en espérant que le rouge de ses joues soit interprété comme une preuve du froid extérieur et non comme la preuve d’un dévergondage dans les toilettes d’un bar. Parce que même s’il ne s’était pas donné entièrement au voleur, il s’était quand même bien dévergondé en se laissant volontiers touché, caressé, embrassé et lécher de la sorte.
Les gens jetant des regards intrigués en le voyant ainsi trainer par un voleur qui le ramenait apparemment chez lui, Nagi leurs sourit tranquillement. Le regard des autres, il en avait pris l’habitude. Avec son métier d’Idole, il était obligé d’apprendre à vivre en conséquence, en l’ignorant ou en y faisant attention selon les avis. Alors le regard des autres, cela ne le dérangeait absolument pas. Il faisait attentions uniquement aux regards de ses fans sur lui, c’était tout. Les gens qui ne l’aimaient pas ou qui ne le connaissaient pas, il les ignorait royalement.
Une fois chez lui, Nagi retira ses chaussures par habitude et eut à peine le temps de poser son sac de cours dans un coin qu’il se fit entrainer sur le canapé et qu’il se retrouva à califourchon sur le voleur. Il laissa son cou se découvrir, dévoilant les suçons fait auparavant et bien marqués avant d’agripper le haut du voleur dans ses poings quand il se fit embrasser, frissonnant en sentant ses mains revenir sur son torse. C’était trop bon. Tout était trop bon.
Le baiser s’arrêtant, Nagi fit la moue, laissant un léger grognement se faire entendre. Il ne voulait pas que cela s’arrête lui …

<< PockyKun, tu te sens pas seul comme ça à chaque fois ? >>

<< J’ai l’habitude. >>

Laissant sa main se faire prendre, Nagi haussa un sourcil avant de rougir en voyant que le voleur voulait qu’il lui déboutonne sa chemise. Il le fit malgré tout d’un air légèrement tremblant, pas vraiment habitué et assez gêné, surtout que la fois où il avait aperçu le voleur torse nu, il l’avait trouvé incroyablement attirant. Il avait des cicatrices et un tatouage étrange dont il ne connaissait pas la signification ou alors très vaguement, mais pour Nagi, cela ne faisait que renforcer son charme et le rendre encore plus craquant et attirant.
Frissonnant en sentant la chaleur du corps du voleur contre le sien, Nagi se laissa volontiers embrasser aussi langoureusement, gémissant contre les lèvres de son petit – ami pour ensuite toujours et encore grogner faiblement à l’arrêt du baiser avant de bien vite trouver du plaisir en soupirant de cette émotion quand le voleur vint poser ses lèvres sur son cou pour lui faire un énième suçon. Le fait d’en avoir plusieurs dans le cou ne le gênait pas à partir du moment qu’il pouvait les dissimuler avec ses écharpes. Il avait la chance d’avoir eu l’idée d’adopter un look qu’il finissait avec une écharpe ce qui, dans l’instant présent, l’aidait à dissimuler les marques prouvant son appartenance au voleur qui ne se privait pas de lui en laisser plusieurs.
Ses tétons se faisant attaqués par le voleur, Nagi laissa un gémissement assez osé et excitant s’échappait de ses lèvres sans qu’il ne fasse attention à l’effet qu’il pouvait ou non faire sur son vis – à – vis avec sa moue empreinte du plaisir qu’il ressentait et avec ses gémissements assez osés. Trop affaiblis par le plaisir qui l’emplissait à mesure que le voleur le touchait ou le caresser de toute part, il ne put que se laisser faire en se faisant dominer, se retrouvant donc en boxer en ayant une moue encore plus gêné qu’auparavant. Il … Etait quasiment nu. Il ne lui restait qu’une couche de vêtement étouffant l’érection qu’il commençait à avoir et c’était assez gênant pour le garçon prude qu’il était. C’était d’ailleurs un miracle en soit que le voleur ait réussit à le déshabiller et à le toucher autant sans qu’il ne le repousse en prétextant que c’était beaucoup trop gênant.
Frissonnant en sentant la langue de son petit – ami sur son torse, Nagi posa sur lui un regard brumeux de plaisir. La respiration rapide, les joues rouges et quasiment nu, il devait certainement être assez excitant, surtout encore plus en sachant qu’il ne se rendait pas du tout compte de cela. Il était centré sur son plaisir, pas sur l’impression qu’il donnait. Il s’en fichait complétement d’ailleurs. Alors à moins que le voleur ne lui dise quelque chose à propos de l’effet qui lui faisait, il n’allait pas y faire attention.

<< Pocky, aller, je te laisse le choix. Tu veux que je fasse quoi à ton joooooli corps tout blanc qui va bientôt plus l'être ? >>

<< J-Je sais p-pas … >>

Il était incapable de réfléchir ou d’avoir la moindre pensée rationnelle. Il était trop concentré sur le plaisir qu’il ressentait pour penser à autre chose que cela. Tout ce qu’il voulait, c’était que le voleur continue de passer ses mains et sa langue sur son corps, qu’il continue de l’embrasser encore et toujours de manière langoureuse. Il ne voulait rien d’autre et, s’il le pouvait, il ferait en sorte à ce que ce moment ne puisse ne jamais s’arrêter.
Malgré tout ce qu’il pouvait laisser paraitre, Nagi ne voulait pas non plus aller trop loin. Qu’il soit excité et chauffer ainsi en ayant des caresses sous – entendu ne le dérangeait pas, surtout vu le plaisir qu’il prenait à ce que le voleur le touche ainsi. Mais il ne voulait pas passer à l’acte. C’était trop tôt pour lui, autant parce qu’il s’estimait trop jeune que parce que leur relation était encore trop nouvelle pour qu’il passe aussi rapidement à l’acte. Mais surtout, cela lui faisait tout de même un peu peur que d’aller aussi loin. Il avait peur d’avoir mal, peur de ne pas être assez bon pour son partenaire. Alors il n’était certainement pas prêt à aller aussi loin.
Levant ses mains pour les passer sur le torse du voleur, Nagi caressa doucement son torse d’un air tendre, ne faisant même pas attention à ses cicatrices ou au tatouage qu’il avait et qui l’intriguait.

<< C-Continue de me c-caresser … O-Onegai … >>

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<< Pocky, aller, je te laisse le choix. Tu veux que je fasse quoi à ton joooooli corps tout blanc qui va bientôt plus l'être ? >>

<< J-Je sais p-pas … >>

Le souffle rapide, les joues rosées par l'excitation qui augmentait au fur et à mesure du temps, j'étais de plus en plus excité par ses gémissements osés, par sa moue craquante, sa voix me rendait fou, je voulais tellement le faire, je voulais vraiment me faire plaisir mais je le savais réticent. Mon torse se soulevant et se baissant petit à petit, je le collai donc à moi en fermant un court instant les yeux. Uh .. je commençais à avoir une érection moi, mon membre commençait donc à durcir et à petit à petit se montrer à travers mon jean. Frissonnant un court instant, je rougis un peu plus en sentant ses mains sur mon torse, prenant une légère moue mignonne sans vraiment faire attention à cela. J'avais toujours du mal après tout. Certes je m'étais amélioré depuis le temps, certes je réagissais beaucoup moins aux caresses, mais bordel, c'était agréable quoi. Je n'en étais pas au point où je gémissais pour un rien, enfin, non pas pour insulter l'idole en disant qu'il gémissait facilement non ! Par fierté, en tant que dominant, je ne pouvais pas l'accepter. Me tenant un peu mieux entre ses jambes, je finis par retirer ma chemise en commençant à avoir chaud, laissant donc l'énorme tatouage dans mon dos se montrer, haussant un sourcil quand il se remit à parler :

<< C-Continue de me c-caresser … O-Onegai … >>

<< Cochon que tu es, je suis pas surpris de cette demande. >>

Passant ma main sur son torse, j'entourai mes bras autour de sa taille et le soulevai rapidement avant de le plaquer sur la table de la salle à manger, faisant tomber tous les objets qui se trouvaient sur cette table en un fracas, ce n'était pas non plus des choses de grandes valeurs. J'avais pris soin de ne pas faire tomber tout et n'importe quoi, mais là, c'était juste de la nourriture alors je m'en fichais. Je l'embrassai langoureusement et fougueusement, déposant un nouveau suçon sur son torse, puis, prenant sa main, je léchai lentement deux de ses doigts, finissant par les suçoter d'un air sensuel en le regardant dans les yeux. Je lui faisais comprendre toute sorte de choses sans aller jusque là, je ne faisais que des sous - entendus, je ne faisais que de le chauffer de cette manière - là. Si ça devait me prendre des années, je n'en avais rien à faire. Je faisais selon ses envies et seulement selon ça, ne voulant pas le forcer et lui donner de mauvais souvenirs comme certains pouvaient en avoir. Car, malgré les apparences, j'attachais tout de même une importance aux premières fois, surtout en matière de sexe en faite. Je fis tomber ma main sur son torse pour qu'elle caresse avec appui chaque endroit sensible de son corps, pour qu'il découvre malgré tout le plaisir extrême rien qu'à ce que l'on pouvait appeler des "préliminaires". Même si on n'allait pas aussi loin qu'un couple l'aurait fait en temps normal, je voulais quand même lui donner du plaisir, lui donner un plaisir fou qu'il ne pouvait trouver chez les autres. Et, finalement, je me contentai d'une très légère caresse à son membre avant tourner mon regard vers l'heure. Oh merde, déjà si tard ? Ne sachant pas à quelle heure les parents pouvaient venir, j'ignorais finalement le temps qu'il pouvait - être et déposai des baisers sur tout son corps, ne voulant en aucun cas m'arrêter. Mais il le fallait. Estimant qu'il était beaucoup trop tard après cinq bonnes minutes de pur plaisir, je me détachai lentement de lui en l'embrassant une dernière fois, tapotant son membre en prenant calmement mon sac, je n'avais même pas pensé à l'écharpe :

<< Bon. Bonne chance pour calmer l'érection PockyKun. >>

Je partis donc rapidement, lui envoyant l'écharpe et m'habillant avec ce que j'avais retiré, je l'embrassai encore une fois, goûtant à ses lèvres. Ouvrant la porte en m'en allant rapidement, j'haussai un sourcil en voyant une voiture arriver et aller vers la maison de Pocky. Oh .. j'étais parti pile à l'heure. Par contre, j'espérais qu'il s'était habillé à temps quand même. Donc bon, une fois rentré chez moi, j'envoyais un message à l'idole pour savoir comment il allait. Ecrivant toujours en hiragana, je fronçai les sourcils et précisai rapidement entre parenthèses s'il pouvait juste essayer d'écrire en hiragana car je prenais un peu trop de temps à comprendre dans le cas échéant. Les hiraganas, quelle belle plaie après tout pour un adolescent qui manquait d'éducation.
Et plus Noël approchait, moins je donnais de signes de vie. A chaque fois qu'il m'envoyait un message, je prenais de plus en plus de temps à répondre, alors quand je découvris que ses parents voulaient passer le jour de mon anniversaire chez eux, je fus .. totalement désemparé. Je ne pouvais pas refuser, par politesse et pour tout de même bien me faire voir de ses parents mais .. franchement quoi .. comment est - ce que j'étais censé faire ? Yôma .. tu gagnais en années, tu allais avoir dix - huit ans, et pourtant tu continuais d'être faible, de ne pas pouvoir te débrouiller seul. Et ce maudit jour arriva, ce maudit jour où je fêtais mon anniversaire, où j'avais été abandonné, où j'étais désormais seul. Aah .. mon vieux, tu atteignais la majorité dans certains pays maintenant. Un goût amer en bouche, je me préparai donc avec lenteur, envoyant un message à l'idole pour dire que j'allais bientôt partir de chez moi et le rejoindre. Il neigeait .. il faisait vraiment froid quand même. Partant me promener dans les rues en voulant me changer les idées, je pris deux - trois cadeaux étant donné que la culture japonaise nous obligeait à amener ce genre de choses chez les personnes chez qui on était invité. Uh .. je ne savais même pas quoi donner donc pour vous dire, j'étais totalement paumé. Et, finalement, au bout d'une bonne demi - heure, je frappai lentement à la porte, d'un air lent quoiqu'un peu fatigué mais si ça ne le paraissait pas vraiment. Et .. Oooh ! Surprise ! Des petits ! Un monde de petit s'offrait à moi ! Sauf le père. Ooh ! Un grand ! Un ami grand s'offrait à moi !

<< Hum .. bonjour ? >>

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Profitant encore et toujours des caresses et des attouchements que lui faisait ressentir le voleur, Nagi ne put s’empêcher de grogner et de prendre une moue attristé quoi qu’assez frustré sur les bords en voyant que le voleur se retirait de lui. Il se releva tant bien que mal, la respiration assez rapide et les joues complétements rouge. Il se remit tant bien que mal sur pieds, attendant d’être moins tremblant de plaisir pour aller chercher sa chemise et le bas de son uniforme, histoire de se rhabiller correctement.

<< Bon. Bonne chance pour calmer l'érection PockyKun. >>

Nagi fit la moue en gonflant ses joues, tirant finalement la langue au voleur avant de le saluer tranquillement, ayant profité comme il pouvait de son dernier baiser avant de nettoyer un tant soit peu le bazar produit dans la cuisine pour ensuite chercher ses affaires et se rhabiller avant d’entendre la voiture de ses parents se garer. C’était très, très mauvais signe pour lui. Il n’avait absolument pas le temps de se rhabiller. Il ne réfléchit pas plus longtemps et attrapa les reste de son uniforme pour courir jusqu’à la salle de bain, fermant la porte à clef juste au moment où ses parents rentraient.

Oh mon Dieu … J’ai eu une de ces chances… J’ai faillis me montrer à moitié nu à mes parents après qu’ils aient vu quelqu’un sortir de la maison … Mon Dieu … Je viens d’avoir une de ces chances de fou … J’ai vu ma vie défilé devant mes yeux ! S’ils auraient vu que j’étais à moitié nu et totalement excité j’imagine même pas le sermon auquel j’aurais eu droit …

Soupirant de soulagement, Nagi partit donc prendre une douche, autant pour se rafraichir que pour calmer son érection assez présente à cause de tout ce que lui avait fait le voleur. Il mit d’ailleurs pas mal de temps sous la douche afin de sortir de son hébétude. Il ne fit absolument pas attention au temps qu’il mettait ce qui en résultat le fait qu’il resta plus d’une heure trente sous la douche, ce qui laissa bien évidemment le temps à ses parents de comprendre que leur cher fils cachait quelque chose.
Sortant finalement de sa douche, Nagi tenta de partir dans le salon pour chercher son sac en faisant le plus silencieux possible mais malheureusement, sa mère l’attendait. Nagi eut donc le temps de prendre son sac de cours mais sa mère s’interposa entre lui et l’escalier menant à l’étage où se trouvait sa chambre.

« NagiChaaaaan … »

<< Haï … ? >>

« Qui était donc ce bel individu quittant la maison à notre arrivé ? Et pourquoi donc es – tu partis à la salle de bain comme un voleur ? Je t’ai entendu courir ! »

<< Ah … >>

Je suis mal. Je suis mal. Je suis mal. Alerte rouge. OkaSama va passer en mode harcèlement.

« Dis – moi ! Aller ! »

<< … C’était … Mon … Petit – ami … >>

« Aha. Et tu oses cacher ce genre de chose à ta chère et tendre mère ? »

<< Absolument pas OkaSama ! J’ai simplement omis de le préciser. >>

Nagi esquissa un grand – sourire d’enfant sage en n’espérant se faire tirer d’affaire mais c’était sans compter sur le harcèlement de sa mère qui, quand elle voulait savoir quelque chose, insister très, très longtemps jusqu’à connaitre la vérité. Nagi finit donc par avouer en fin de soirée, craquant face à l’insistance de sa mère. Il lui raconta donc comment il s’était rencontré et rapprocher, omettant que ce fameux petit – ami l’avait dévergondé à deux reprises dans des toilettes publiques.
Il se crut ensuite tirer d’affaire en voyant sa mère repartir toute contente de savoir que son fils vivait son premier amour mais sa mère revint sur le sujet le lendemain – même, lui serinant à maintes reprises qu’il devrait inviter ce fameux petit – ami pour qu’ils puissent fêter Noël tous ensemble et en profiter pour le présenter à ses parents. Nagi refusa catégoriquement, ne voulant pas que le voleur puisse le voir d’une humeur massacrante puisqu’il était habituellement d’humeur agréable.
Partant ensuite en promotion pour son album, Nagi discutait par message avec le voleur sans parler de l’invitation de sa mère, ne sachant pas comment en parler ou amener le sujet, surtout en sachant que, l’un comme l’autre, il n’aimait pas cette fête pour quelques obscures raisons. Il laissa donc le temps passé, ne pouvant pas non plus trop parler avec lui puisqu’il avait peu de temps libres et qu’une fois ses journées terminés, il s’endormait comme un loir. Ce qui, soit – dit en passant, l’arrangeait bien quand sa mère lui envoyait un message pour savoir s’il avait ou non invité son petit – ami.
Puis, rentrant enfin chez lui quelques jours avant la date fatidique de Noël, Nagi finit par envoyer un message au voleur, lui demandant s’il voulait venir fêter Noël chez lui, que sa mère l’invitait. Attendant la réponse, il croisa les doigts, espérant une réponse négative du voleur du style « J’ai déjà des projets » ou une quelconque excuses valable qui l’arrangerait bien. Alors il fut plus que surpris, et sa mère ô combien joyeuse en apprenant qu’il acceptait de venir.
Le fameux jour de Noël arrivant, Nagi était resté enfermer dans sa chambre toute la matinée, utilisant l’excuse du « Je suis en pleine inspiration pour composer » afin qu’on le laisse tranquille alors que c’était totalement faux. Il n’était pas du tout inspirer et n’avait pas du tout envie de jouer. Malgré tout, quelques temps avant que le voleur n’arrive, Nagi s’était mis au piano présent dans sa chambre, tentant de composer quelque chose pour ne pas que ses parents pensent qu’il avait mentis.
Au moment où le voleur arriva donc chez lui, Nagi était toujours dans sa chambre en – train de jouer, laissant une mélodie issue de son piano se faire entendre dans toute la maison. Le voleur se fit donc accueillir par les parents de Nagi qui lui affichèrent un sourire et un air chaleureux afin qu’il ne s’inquiète pas ou qu’il ne stresse pas de rencontrer les parents de son petit – ami, surtout quand ledit petit – ami était enfermé dans sa chambre en train de jouer du piano, n’ayant pas entendu qu’il était arrivé.

<< Hum .. bonjour ? >>

« Ah ! YômaKun ! Entre donc ! »

« Nagi ! Sort de ta chambre s’il te plait ! »

Mais la mélodie provenant de l’étage ne s’arrêta pas, Nagi étant trop concentré sur ce qu’il jouait.

« Ah … Il est trop concentré quand il compose celui – la … »

Le père esquissa un sourire attendri, tout de même fier de son fils qui avait un talent fou pour la musique. Il se mit ensuite d’accord avec sa femme pour aller chercher Nagi tandis qu’elle s’occupait du petit – ami se son fils.

« Alors YômaKun, parle – moi un peu de toi ! »

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

Cet endroit était ... beaucoup plus angoissant en ce jour de Noël, en compagnie des parents de l'idole, en faite. Ils ne m'inspiraient pas réellement confiance, ils me rendaient mal à l'aise comme s'ils me cachaient quelque - chose de grave, une information importante, essentielle que je n'arrivais pas à deviner de moi - même. Anxieux, renfermé, je laissai mon regard ambré se lever et se diriger vers la longue musique, douce et plutôt calme je pense. J'avais toujours voulu apprendre à jouer d'un instrument de musique, bien évidemment, mais ce n'était malheureusement pas dans mes moyens et je n'avais de toute façon pas l'argent pour m'acheter ne serait - ce qu'un petit instrument basique et de qualité assez ... médiocre. Je les enviais, ces riches, de pouvoir acheter ce qu'ils voulaient à n'importe qui sans se soucier de leur budget. Ils devaient sûrement être des stars renommées, et pourtant, je n'en avais jamais entendu parler pour la simple et bonne raison que je ne regardais pas la télé : je n'en avais pas. Quelle vie de merde franchement, comment des personnes comme moi pouvaient, du jour au lendemain, tomber dans un milieu pauvre avant de petit à petit revenir dans ce milieu aisé, qui ne me faisait plus rien à part m'angoisser au plus au point.

<< Hum .. bonjour ? >>

« Ah ! YômaKun ! Entre donc ! »

« Nagi ! Sort de ta chambre s’il te plait ! »

Mais seul le bruit, que dis - je, la mélodie du piano répondit à la demande de l'homme, comme ignoré. Où était l'idole ? Où étais - tu bordel ? Je ne pouvais pas être seul devant eux, je ne pouvais pas me permettre d'être avec eux. C'était impossible pour moi. Ils m'insupportaient, eux et leur envie de se montrer trop chaleureux, trop gentils, parfaits, comme des parents aimants et sans problèmes. Comme s'ils me narguaient, du haut de leur richesse, pour me dire à quel point ma vie était ratée, sans valeurs et que ma mort n'allait pas en choquer un seul. Comme ils l'auraient fait avec Nagi. Je ne pouvais pas ... je ne pouvais pas rester une seconde de plus avec eux, la fatigue me donnait des tournis. Il fallait que mon petit - ami revienne, vite. Et le père s'en alla pour aller chercher l'idole, me laissant seul avec une femme trop souriante, trop gamine à mon goût. Ca ne pouvait pas être une mère ça ...

« Alors YômaKun, parle – moi un peu de toi ! »

<< Ah euh .. >>

Que pouvais - je lui dire de toute façon, à cette vieille femme ? Que je n'étais qu'un pauvre ? Que je vivais dans d'atroces conditions ? Ou bien ... est - ce que je devais lui préciser que je vivais au jour le jour ? Que .. j'avais touché, caressé leurs fils dans les toilettes publiques d'un bar choisir au hasard ? Que je l'avais emmené en prison, que j'avais foutu la merde dans sa vie ? Ou bien que je déposais tout le temps des suçons dans son cou alors ? Restant alors silencieux face au regard curieux de la vieille femme, je posai mes yeux froids sur le jeune adolescent qui venait donc d'arriver, posant ma main sur ses cheveux pour le regarder. Je posais sa tête sur mon torse et déposai ensuite un chaste baiser sur son front, lui demandant si ça allait. Je savais qu'il n'aimait pas Noël, il me l'avait expliqué de toute façon alors je le croyais sur parole, sur le coup. Ne pouvant accepter le fait qu'il me mente pour ce genre de chose après tout. Je ne le voyais pas .. mentir aussi facilement que je pourrais le faire vis à vis de n'importe quoi, que ce soit des sentiments ou autre. Je ne le voyais pas me mentir pour quelque - chose comme cela en tout cas. Je finis par lentement m'asseoir sur le confortable canapé du salon et pris une faible inspiration. Bon bah ... fallait que je fasse un minimum de présentation quand même, au moins pour qu'ils sachent qui je suis même si je sentais que l'idole en avait déjà beaucoup trop dit sur moi.

<< Euh ... je ... Je m'appelle Kagerou Yôma, euh - j'ai dix huit ans et je suis orphelin donc comptez pas sur moi pour les grands repas de famille et tout ça hein. J'préfère être seul franchement. >>

Poussant un faible soupir à cette pensée, je regardai franchement les parents pour connaître leur réaction avant de me rappeler d'un certain détail. Ah merde. Pocky me savait comme un adolescent encore mineur de dix - sept ans, et, du jour au lendemain, je me retrouvais déjà majeur dans certains pays, âgé de dix - huit ans. De toute façon, vu comment je leur avais parlé sans vraiment le vouloir, j'avais du les agresser de façon assez ... singulière. Ils avaient pas vraiment du apprécier mon ton même s'il n'était pas voulu, ni mes manières en faite. Je n'avais aucune manière, comme si c'était de ma faute après tout.

<< Ah au cas - où Na - .... votre fils vous a dit que j'ai dix sept ans, c'est normal. Mon .. euh - mon anniversaire "était" malheureusement aujourd'hui, mais me le fêtez pas hein. J'ai de mauvais souvenirs de mes sept ans donc j'ai arrêté de le fêter et tout. Et puis ça sert un peu à rien de toute façon. >>

Ah .. peut - être que j'en avais trop dit là. Me taisant aussitôt, je serrais contre - moi le petit idole que j'avais emmené avec moi sur le canapé et finis par un peu plus me renfermer sur moi - même. Je n'étais pas du tout confortable dans cette position, je n'étais pas non plus très confortable normalement alors bon .. Dans un lieu aussi bien entretenu comme celui - là, je me demandais bien comment on pouvait s'y retrouver. J'en disais beaucoup trop sur moi et ce n'était pas censé les intéresser, que je fête mon anniversaire ou non, ils devaient juste s'ennuyer là. Fermant les yeux, l'odeur du petit naïf me rassurait comme m'effrayait sur le coup, comme si tout se renfermait sur moi et m'étouffait petit à petit dans la grande pièce trop vide à mon goût.

<< Enfin .. mes parents m'ont abandonné ce jour - là donc j'ai vraiment du mal avec. >>

Et hop, c'était chose de dite. Au moins, je pouvais être certain de ne pas avoir de problèmes à ce niveau - là. Ils avaient une raison pour ne pas me le fêter, et l'excuse du "c'est nous les nouveaux parents !" ne pouvait pas marcher. Je bloquais déjà quand je disais le prénom de l'idole, laissant comme de la douleur se lire dans mon regard pendant une demi - seconde. Et puis, juste après, je me remettais à parler normalement, comme si de rien n'était. Encore heureux qu'ici, dans ce domaine - là en tout cas, les décorations de Noël n'existaient plus, étaient comme invisibles. On pouvait s'abstenir heureux de ne pas avoir de problèmes en tout cas. J'en avais marre de parler tout seul - là.

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« Nagi ! Sort de ta chambre s’il te plait ! »

Nagi, trop concentré sur sa composition, n’entendit pas la venue de Yôma comme l’appel de son père. Il avait les yeux rivés sur sa partition qu’il écrivait petit à petit, ses doigts se promenant rapidement et avec adresse sur les touches de son piano. Même lorsqu’il s’arrêtait de jouer pour écrire les notes de sa partition afin de ne pas les oublier, ou qu’il en modifiait certaine pour améliorer la mélodie, il n’entendait pas son père l’appelant encore tandis qu’il se rapprochait de sa chambre. Lorsqu’il composait ou qu’il écrivait les paroles de ses chansons, Nagi était beaucoup trop concentré pour faire attention à ce qui l’entourait. Ainsi, il fallait l’appeler bien une dizaine de fois avant qu’il ne daigne s’occuper de son interlocuteur ou alors il suffisait de le toucher, posant une main sur son épaule ou attrapant une de ses mains pour l’empêcher de continuer son activité afin qu’il comprenne que quelqu’un réclamait son attention.

« Nagi. Yôma est là. »

Je ne sais pas … Quelque chose me dérange dans la deuxième partie… Je devrais peut – être augmenter le tempo ou changer de clef …

« Nagi ! »

Quoi que … Le thème principal sonne bien au piano mais il serait peut – être mieux jouer à la guitare … Oui, je devrais essayer de l’adapter à la guitare, ça sonnerait mieux je pense …

Nagi se leva, prenant sa partition en main et la posant sur son lit avant de se diriger vers sa guitare pour se stopper en pleine action en apercevant quelqu’un à l’entrée de sa chambre. Le temps de reprendre ses esprits, il reconnut son père et passa une main dans ses cheveux avec un air désolé. Il savait qu’il ne faisait aucunement attention à ce qu’il se passait autour de lui quand il était concentré sur la musique du coup, cela le gênait assez de faire subir une telle ignorance à ses proches qui venait lui demandait quelque chose.

« Nagi, Yôma est arrivé. Descend au salon s’il te plait. »

« Yôma » … Ce prénom sonnait faux aux oreilles de Nagi quand il était utilisait pour désigner une personne autre que son grand – frère adoré. Il avait encore beaucoup de mal à admettre le fait que ce prénom, qu’il était incapable de prononcer depuis ses trois ans, était celui du garçon qui l’aimait. Pour connaitre l’identité du voleur, la mère de Nagi avait dû insister maintes et maintes fois devant le mutisme de son fils pour qu’elle puisse le connaitre. En définitive, Nagi n’avait pu que chuchoter ce prénom, ayant la secrète impression de trahir son grand – frère en prononçant son prénom pour en définir un autre. Et il avait encore l’impression de se sentir coupable.

<< H-Haï OtoSan. Gomenasai. >>

« Pas besoin de t’excuser pour cela, fils. Tu as un talent fou pour la musique alors si tu te perds dans ton monde pour ça, je ne peux pas t’en vouloir. »

<< Oh … Arigatô ! >>

Nagi fit un grand sourire à son père, le remerciant du compliment avant de sortir de sa chambre. Il se dirigea lentement vers les escaliers, laissant son père passait devant lui. Bien qu’il ne le montre pas et qu’il ne l’admette sûrement jamais, Nagi était stressé. Il appréhendait la rencontre entre le voleur et ses parents. Il savait que, tout comme lui, le voleur n’aimait pas Noël pour quelques obscures raisons et ne devait sûrement pas être d’humeur affable ce jour – là. Et Nagi connaissant également son impulsivité, il avait peur qu’une remarque innocente de ses parents puisse l’énerver, devenant vulgaire ou violent, et, qu’au final, cela donne une raison à ses parents de lui interdire de le fréquenter.

Allez mon chou, respire un grand coup et tout ira bien. Il y a onze ans tu as perdu ton frère ce jour – là, que pourrait – il arriver de pire ?

Nagi sourit faiblement pour lui-même et respira un coup avant de descendre les escaliers, arrivant au salon en esquissant un sourire timide accompagné d’une moue gênée. Il s’approcha du voleur, le regardant dans les yeux avant de vaguement hocher la tête à sa question. Il ne pouvait pas dire qu’il allait bien, qu’il était comme d’habitude. Mais il ne pouvait pas non plus dire qu’il n’allait pas bien. Il était … D’humeur moyenne, il ne respirait pas la joie, mais il ne respirait pas non plus la morosité et la dépression.
Nagi s’installa calmement sur le canapé aux côtés du voleur, laissant son père et sa mère s’installait sur les fauteuils, face à eux, ce qui donna l’impression à Nagi d’être à un interrogatoire ou d’avoir été convoqué par une quelconque personne et qu’il allait se faire réprimander. Face à cette pensée, il esquissa un sourire pour lui-même avant de se concentrer sur ce que disait le voleur. Il fallait qu’il se concentre sur le moment présent, sinon il allait être totalement perdu dans la discussion et le voleur pourrait sûrement penser à tort que Nagi se fichait de lui. Mais c’était seulement le stress et une mauvaise impression qui faisait que Nagi s’isolait dans ses pensées. Il avait la vague impression qu’il n’aimerait pas ce qui allait suivre et qu’il aurait été mieux complétement isolé dans son monde.

<< Euh ... je ... Je m'appelle Kagerou Yôma, euh - j'ai dix huit ans et je suis orphelin donc comptez pas sur moi pour les grands repas de famille et tout ça hein. J'préfère être seul franchement. >>

Dix huit ans … ? Son anniversaire est passé ?

Puis Nagi repensa au ton employé par le voleur et regarda ses parents d’un air suppliant pour qu’il soit indulgent. Il ne voulait pas qu’il pense que le voleur les agresser ainsi sciemment alors que c’était simplement une mauvaise habitude qu’il avait. Il avait prévenu sa mère et son père sur les non – manières du voleur pour qu’il s’ y prépare et ne soit pas pris au dépourvu et que tout se passe bien. Et apparemment, le ton du voleur n’avait pas fait spécialement réagir ses parents. Son père restait calme et sa mère avait adopté une moue surprise avant de reprendre rapidement son sourire chaleureux. Rien que cela rassura grandement Nagi et il remercia silencieusement ses parents d’acceptait le ton de son invité aussi aisément.

<< Ah au cas - où Na - .... votre fils vous a dit que j'ai dix sept ans, c'est normal. Mon .. euh - mon anniversaire "était" malheureusement aujourd'hui, mais me le fêtez pas hein. J'ai de mauvais souvenirs de mes sept ans donc j'ai arrêté de le fêter et tout. Et puis ça sert un peu à rien de toute façon. >>

Nagi fronça les sourcils, ayant un mauvais pré sentiment. Il se laissa serrer par le voleur sans avoir de réaction, préférant se concentrer sur la fin de son monologue qui fit rater un battement à son cœur fragile.

<< Enfin .. mes parents m'ont abandonné ce jour - là donc j'ai vraiment du mal avec. >>

Il est né le jour de Noël … Il a dix – huit ans … Il a mauvais souvenir de son septième anniversaire … Ca … Ca fait trop de points commun tout ça … Surtout quand on prend en compte son prénom et son odeur qui la même que celle d’OniiChan … Et notre différence d'âge ...
Ca … Ne peut pas être possible. C’est juste un mauvais tour du Destin.

<< Tu … Etais fils unique ? >>

La question était sortie d’elle – même, sous le regard surpris des parents qui comprirent rapidement la véritable raison de cette interrogation mais qui firent au mieux pour cacher leurs sentiments. Nagi n’avait pu s’empêcher de poser cette question, de poser la question qui allait tout changer.

S’il me répond que c’était le cas, c’est juste une malheureuse coïncidence.
S’il me répond qu’il avait un petit frère, qu’il s’appelait Nagi et qu’il a trois ans presque quatre d’écart avec lui, c’est que je vis un cauchemar.
J’espère qu’il était fils unique.
Il faut qu’il le soit.
Il doit l’être.

Mais Nagi avait la désagréable impression que le voleur n’était pas fils unique, et qu’il avait bel et bien un petit – frère plus jeune que lui.

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Ah au cas - où Na - .... votre fils vous a dit que j'ai dix sept ans, c'est normal. Mon .. euh - mon anniversaire "était" malheureusement aujourd'hui, mais me le fêtez pas hein. J'ai de mauvais souvenirs de mes sept ans donc j'ai arrêté de le fêter et tout. Et puis ça sert un peu à rien de toute façon. >>

Ah .. je me sentais .. horriblement à l'étroit dans cette pièce pourtant énorme. Légèrement tremblant, ne supportant pas le regard lourd des parents sur moi, j'avais cette mauvaise impression de les avoir déjà vu, mais je ne savais plus vraiment où. Je n'arrivais plus à me souvenir de quoique ce soit qui pouvait avoir un lieu avec eux, comme si ... comme si dès que j'essayais de me relater de quelque - chose ayant un rappot avec mon passé, une barrière apparaissait et m'empêchait d'aller plus loin. Bon .. C'était pas que j'avais que ça à faire, mais si ça continuait, j'allais faire une crise d'hyper ventilation avec mon stress permanent depuis que j'étais arrivé ici. C'allait pas être la joie en tout cas, ça, c'était sûr. Calme toi Yôma, calme - toi .. tu vas foutre la honte à Nagi, plus qu'il n'en faut. C'pas comme si tu étais devant ta vraie famille hein, pas du tout voyons. Tes parents t'auraient reconnus, et puis, toi aussi tu les aurais reconnus. Ce n'était pas comme si tout ce que tu disais et faisais était scruté et examiné, tout allait bien Yôma. Tout allait bien.

<< Enfin .. mes parents m'ont abandonné ce jour - là donc j'ai vraiment du mal avec. >>

<< Tu … Etais fils unique ? >>

<< Ah euh, non. J'avais un frère qui s'appelait comme toi même. S'tu parles d'un hasard. Mais il est mort d'un accident de voiture un peu après mon abandon .. Rah .. j'aurais bien voulu le revoir mais j'me souviens plus de rien quoi. Je sais juste que .. j'étais .. un gosse de riche ... et que .. >>

Attendez attendez attendez, on se foutait de moi là ? Fronçant aussitôt les sourcils dans mon coin en voyant le visage étonné et / ou peiné des parents, je commençais petit à petit à comprendre ce qu'il se passait autour de moi. Au final, je me voyais totalement perdu au beau milieu de cet espace qui m'était pourtant inconnu, le coeur battant de plus en plus vite. Et si .. et si en faite, j'avais juste déformé les mots de l'homme qui avait prit soin de mo ? Et si le Nagi que j'avais tant aimé avait juste eun un accident ? Et si l'adolescent qui se tenait dans mes bras était mon frère ? Non non non, c'était impossible. Ca ne pouvait pas être lui ! Moi qui avait fermé les yeux sur ça, moi qui trouvait cela impensable, mes idées se voyaient contredites. Je me retrouvais désormais devant deux personnes qui m'inspiraient le dégoût, qui me donnaient envie de vomir. Et si c'était possible ? Ce regard peiné, triste, je n'y croyais même pas. Tout était faux chez eux, tout avait toujours été faux depuis qu'ils m'avaient abandonné. Nagi était lui aussi au courant ? Est - ce qu'il avait fait croire à sa mort juste pour me faire souffrir encore plus ? Plus rien n'avait de sens. Laissant mon regard fatigué s'emplir de haine, je lâchai alors Nagi en baissant la tête, respirant avec de plus en plus de difficulté. J'étais perdu dans cette situation qui m'étouffait entièrement. Les voyant ouvrir la bouche pour essayer de .. me rassurer ou en tout cas pour se mettre à parler, je ne voulais plus les entendre, je ne voulais plus rien savoir de leur part, plus rien croire. J'avais peut - être une réaction puérile, surdimensionnée face à tout ça, mais je n'y pouvais rien ! Pourquoi sur toutes les personnes existant sur Terre, j'étais tombé sur eux ? Pourquoi parmi toutes ces personnes, il avait fallu que je m'attache à mon frère comme étant un amant ?
Me levant violemment en sentant quelque - chose s'approcher de moi (sûrement une main), j'étais incapable de contrôler tout ce que je ressentais depuis tant d'années déjà. Tout débordait, tout se laissait lire par mes gestes violents et rapides, par mon regard perdu, désespéré et haineux, par tout ce qui me constituait. Je paniquais vraiment, j'avais l'impression que toute la douleur allait recommencer si j'osais remettre un pied ici, si j'osais juste les pardonner. Puis une personne se leva pour me retenir, personne que je ne cherchai même pas à reconnaître. Par instinct, pour me protéger, je donnai alors un violent coup de poing pour qu'on s'éloigne de moi avant de m'en aller rapidement, ouvrant la porte avant de me ruer à l'extérieur. Je n'avais même pas eu la force ni le temps de reprendre mon sac qui trainait toujours par terre. Ils n'avaient pas à me reparler un jour, ils voulaient juste m'utiliser encore une fois. Le souffle devenant de plus en plus, je me ruai rapidement vers le café, vers là où tous les membres du club se réunissaient de temps à autres, incapable de faire quoique ce soit seul. Voilà ce que ça faisait de s'ouvrir aux autres Yôma, voilà ce que ça faisait de faire confiance aux autres, de croire à une vie tranquille et calme.

<< Yôma, tu devrais t'excuser au moins. P'têt qu'ils t'ont pas abandonné ? Et puis c'pas la faute à Nagi. Il t'a bien dit sa version des faits non ? Et j'pense pas qu'il serait sorti avec toi même ... >>

Depuis le temps, une semaine, une longue semaine était passée. Durant tout ce temps, je n'avais pas fait grand chose mis à part aller à l'hôpital pour être aux côtés de Kagi. Je lui avais tout dit, tout raconté pour chercher un quelconque réconfort de sa part. Lui, il était resté dans son lit d'hôpital, à me regarder, à m'écouter sans jamais rien dire, sans jamais se plaindre de mon caractère impulsif ou colérique. Il n'avait jamais réagi ouvertement avec moi pour ne pas m'inquiéter, il me connaissait trop bien pour savoir qu'une seule réaction m'aurait mis sur les nerfs. S'il avait osé rigoler, j'aurais pêté un plomb, de même s'il s'était mit à me faire des reproches. L'écoutant me conseiller, me parler, je fermai alors les yeux en haussant les épaules. J'étais trop fatigué pour vouloir réfléchir à quoi faire.

<< Tu sais où il va quand il va mal ? >>

<< .. Sûrement chez son "ami" là. T'sais, celui qui a piqué une crise de jalousie. >>

<< Tu sais où il habite ? >>

<< Hu .. je crois. 'toute façon sa mère est manageuse, j'crois on peut trouver son adresse. >>

Hochant la tête de façon frénétique, Kagi me donna alors une tape sur la tête sous mon regard ennuyé, m'incitant à aller voir Nagi pour parler sérieusement. On avait eu un début de relation après tout, alors il fallait mettre tout au clair, savoir si l'on pouvait ne serait - ce qu'à un seul instant recommencer cette relation ou s'il fallait abandonner et devenir de simples inconnus. Rah .. il m'énervait à vouloir que je me bouge maintenant. Je n'étais pas d'humeur de toute façon, si je voyais ne serait - ce qu'à un seul instant le bleu, j'allais péter un plomb. Il osait tout, il osait profiter de son corps, il osait le faire sans même que Nagi s'en rende compte. Je ne lui faisais pas confiance, je ne l'avais jamais supporté et jamais je ne pourrais accepter un mec comme lui. Finissant par accepter en un grognement, je regardais sourire l'adolescent à mes côtés. Eh bah, il souriait vraiment pour un rien.
Et, me levant, je me vis retint par le brun. Il me voulait autre chose ? Le fragile fouilla alors son petit sac de fournitures pour en sortir deux peluches, un ourson qui était apparemment pur moi et un lapin pour mon frère.

<< Souhaite - lui un joyeux anniversaire en avance de ma part ! Y a un p'tit mot écrit pour lui donc te trompes pas de peluche. >>

<< Haï Haï, c'pas comme si c'était deux peluches différentes mais bon. >>

Huh, en faite, il en avait rien à foutre de la situation. Il voulait juste nous offrir ces peluches .. ? Il était au courant que c'était le jour du nouvel an là ? Il pensait vraiment qu'à nous faire plaisir en faite, c'était .. vraiment sadique de sa part. Et puis, c'était quoi ce mot même ? "Joyeux Anniv ! J'espère que tu pourras profiter du corps bieen foutu de Yôma !" ... MAIS IL EN AVAIT RIEN À FOUTRE DE NOUS EN FAITE LÀ ! Poussant un soupir désespéré, je me demandais comment il faisait ça, comment il trouvait toujours une joie de vivre quelque - part, comment il faisait pour continuer de sourire, pour continuer de devenir un vrai gamin malgré sa situation. Partant en l'insultant gentiment, je laissai la journée passer dans un bus en essayant de me rappeler un tant soi peu de l'adresse que j'avais trouvée un peu plus tôt. Uuh, j'étais pas tellement habitué aux transports moi, ça me donnait envie de vomir. Mon corps affaibli et fatigué commençait à se plaindre du mauvais traitement que je lui faisais depuis déjà bien trop longtemps. Bon ok, j'avais peut - être pas beaucoup mangé ces derniers temps, mais y avait une raison ! J'avais pas faim avec tout ça moi. Regardant la grande, enfin, l'immense maison du bleu, je fronçai les sourcils avant de tilter. Et si c'était la mère qui m'ouvrait ? Uuh .. Qu'est - ce que je pouvais bien lui dire ? "Bonjour ! Je suis le mec qui a voulu défoncer votre fils ! Enchanté !" ... huh ... réfléchissant tout en appuyant sur la sonnette, j'attendis alors calmement et patiemment, une grande première, avant de regarder la femme qui venait m'ouvrir. Oh. J'l'avais déjà vue brièvement à travers la vitre d'une voiture elle non ?

<< Ah euh .. bonjour ! Je viens chercher Nagi, ses parents commencent à s'inquiéter donc voilà. >>

Examiné de haut en bas, elle finit par me mener à l'endroit où se trouvait mon p'tit frère ... dans la chambre du bleu ! Ouaiiiiis ... coool ... je l'aimais bien hein .. Marchant derrière la manageuse en commençant déjà à être sur les nerfs en imaginant bien ce qu'il pouvait lui faire, je la remerciai faiblement quand elle me dit de prendre mon temps en retournant au salon. Et je frappai à la porte de façon lente en commençant à me demander le pourquoi de ma venue. Je n'aurais pas du écouter Kagi au final. J'allais tuer son ami, j'allais réellement le tuer si ça continuait. Ouvrant la porte après avoir frappé deux fois, je m'estimai heureux d'avoir laisser mes affaires à l'entrée. Au moins, je n'aurais pas détruit ces objets là.

<< J'vous dérange pas j'espère ? >>

Voyant alors le "p'tit - ami" contre Nagi, je sentis bien vite ma "bonne" humeur disparaître. Aah. Je m'en doutais. Fallait s'en douter avec lui de toute façon ! Pourquoi est - ce qu'il serait gentil après tout ? M'approchant du couple en laissant une aura noire m'entourer, je pris par le col le bleu pour le soulever et le balancer par terre. Tch. Rien que sa vue m'insupportait, son odeur sur Nagi, ses mains sur son corps, il me dégoûtait. Il allait me le payer, il n'avait pas à s'approcher de lui, il n'avait pas à me remplacer, à remplacer le frère que je n'avais pas pu être. Il n'avait pas imprégner les vêtements de Nagi de son odeur, il n'avait pas le droit de le salir. Qu'importe qu'il soit mon frère ou mon amant, je ne pouvais pas accepter que quelqu'un d'autre le touche, c'était impossible pour moi. Donnant un violent coup dans sa mâchoire, je le fusillai du regard, lui donnant un coup encore plus violent dans le ventre. Qu'il meure, qu'il crève, qu'il nous laisse tranquille. Chuchotant alors qu'il meure, je ne contrôlais pas ma colère ni mes coups, ce qui serait surprenant de toute façon avec moi. Dès que la colère prenait le dessus, j'étais capable de la pire chose qui soit.
Et finalement, une fois amoché, et retenu par Nagi, je jetai alors toute ma colère sur lui d'une façon différente. Malgré tout ce que je voulais, malgré tout mon vouloir, j'étais incapable de le toucher, de le battre comme je pouvais le faire avec d'autres. M'approchant de lui en laissant toute ma colère se verser par mes mots, je l'attrapai violemment par le poignet pour l'empêcher de bouger. Je ne me rendais même pas compte de mes gestes, trop concentré sur cette colère. Je ne lui laissais même pas le temps de parler. Malgré ce que je laissais croire, malgré mes gestes violents, on pouvait comprendre rien qu'en faisant attention à mes yeux que j'étais blessé, que je me sentais abandonné. Comme d'habitude, tout se lisait dans mon regard sans que je ne m'en rende compte, mes sentiments prenaient le dessus à chaque fois de toute façon, alors qu'est - ce que je pouvais faire ? J'avais pris l'habitude de tout cacher à travers ma colère, derrière mes poings, derrière ce côté impulsif.

<< Ca a l'air d'aller toi ! C'EST SÛR QUE ÇA VA ! VA DANS LES BRAS D'UN AUTRE DÈS QUE ÇA VA MAL ! ON VA RIEN TE DIRE ! T'ES AU COURANT QU'IL T'AIME NON ?! ÇA TE DIT RIEN PEUT - ÊTRE ? TU PENSAIS QUE J'DIRAIS RIEN C'EST ÇA ?! BAH OUI ! CONTINUE COMME ÇA ! VA COUCHER AVEC LUI TANT QUE T'Y ES ! TU PENSAIS RESTER AVEC LUI PENDANT COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?! CA TE VA DÈS QU'ON TE PREND DANS LES BRAS HEIN ?! >>

(lel, bonjour l'aggression en rouge ><)

Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2014 Age : 26

<< Enfin .. mes parents m'ont abandonné ce jour - là donc j'ai vraiment du mal avec. >>

<< Tu … Etais fils unique ? >>

<< Ah euh, non. J'avais un frère qui s'appelait comme toi même. S'tu parles d'un hasard. Mais il est mort d'un accident de voiture un peu après mon abandon .. Rah .. j'aurais bien voulu le revoir mais j'me souviens plus de rien quoi. Je sais juste que .. j'étais .. un gosse de riche ... et que .. >>

Le cœur de Nagi rata un battement. Pourquoi ? Pourquoi fallait – il que le seul garçon qu’il aime d’amour sur cette terre soit son frère ? Pourquoi le Destin jouait contre lui ? Il n’était pas une mauvaise personne, alors pourquoi ? Pourquoi fallait – il que le jour de Noël soit un véritable cauchemar pour lui ?
Lâchait par le voleur, Nagi ne chercha même pas à le retenir. Il était complétement absent, le regard fixait dans le vide sans aucune émotion. Ses parents essayaient de retenir le voleur, l’appelant et voulant l’attraper, demandant de l’aide à Nagi. Mais il ne réagissait pas. Il était présent physiquement, mais pas mentalement. Une seule question tournait en boucle dans sa tête, une seule question sans réponse le tourmentait au point de lui faire totalement oublier ce qui l’entourait.

Pourquoi … ?

Il ne comprenait pas pourquoi cela lui arrivait, pourquoi le jour de Noël devait forcément être un mauvais souvenir pour lui. Pourquoi n’avait – il pas le droit à une vie normale ? Pourquoi, comme tous les garçons de son âge, ne pouvait – il pas passer un bon Noël en présence de ses parents et de la personne qu’il aime ? Pourquoi ne pouvait – il pas avoir une vie normale ? Pourquoi devait – il toujours vivre un cauchemar ce jour – là ? Pourquoi tout ceci devait lui arriver à lui ? Pourquoi avait – il fallut qu’il tombe amoureux de la seule personne pour laquelle il ne devait rien ressentir ?
Le voleur de partie, les parents de Nagi s’approchèrent de lui pour lui parler mais il ne comprenait rien, il ne voulait pas comprendre ce qu’il leur disait. Sa mère finit par le secouer, voulant le sortir de sa transe mais une seule phrase sortie des lèvres de l’Idole. Une seule phrase qui fit s’arrêter net ses parents, ne croyant pas à ce que Nagi disait.

<< J’aurais dû mourir dans l’accident … >>

Comme un robot, Nagi se leva et alla dans sa chambre. Il prit un sac où il mit quelques affaires à lui avant de sortir de chez lui sans entendre, sans vouloir entendre, ses parents lui disant de rentrer. Il ne pouvait pas rester dans cette maison qui lui rappelait de mauvais souvenir. Alors, sans réelle réaction, il se dirigea vers la maison de son meilleur ami et de sa Manageuse. Toujours absent mentalement, il frappa à la porte, son meilleur ami lui ouvrant et le regardant sans comprendre.

« Nagi … ? »

Nagi plongea son regard dans celui de Katsu et il eut enfin une réaction sur la scène qu’il venait de vivre. Ses yeux se remplirent de larme et il se jeta dans les bras de Katsu en éclatant en larme, laissant ce dernier le serrait dans ses bras avant de le faire rentrer chez lui, posant son sac dans l’entrée avant de l’emmener dans le salon où la Manageuse de Nagi stoppa ce qu’elle faisait pour venir savoir ce qu’il se passait. Mais Nagi n’arrivait pas à parler, il ne pouvait que pleurer dans les bras de Katsu, incapable d’avouer à voix haute que la seule personne qu’il aime était son grand – frère, incapable d’avouer qu’il aurait préféré mourir que de vivre ça.
Quand ses larmes furent taris, Nagi resta malgré tout contre Katsu, ne voulant pas quitter ses bras.

« Nagi … Qu’est – ce qu’il t’arrive ? »

<< J-Je … >>

Incapable de regarder Katsu dans les yeux, Nagi préféra rester contre lui sans lever les yeux vers lui. Il allait devoir lui avouer être amoureux du voleur et s’être mis en couple avec lui avant de lui avouer qu’en réalité, ce voleur est également son grand – frère. Il craignait qu’en l’avouant à Katsu, ce dernier ne le rejette ou lui en veuille, alors il ne voulait pas le regarder dans les yeux.

<< Je suis … Non, j’étais …En couple avec le voleur que tu n’aimes pas … OkaSan a voulu l’inviter aujourd’hui et en parlant … On a découvert que … Que c’était OniiChan … Je suis amoureux de mon grand – frère ! >>

Nagi sentit plus qu’il ne vit la surprise de Katsu et de sa Manageuse suite à sa révélation et il remercia silencieusement ce dernier de ne pas lui faire une scène. Il n’était pas en état de calmer une quelconque crise de sa part. Il le remercia encore plus quand il sentit son meilleur ami le serrer dans ses bras et il s’abandonna contre lui, finissant par s’endormir, fatigué d’avoir autant pleurer.

Une semaine passant, Nagi n’était toujours pas partie de chez Katsu, préférant rester chez lui que de rentrer chez lui et de se retrouver seul avec ses pensées pas franchement joyeuse depuis le réveillon de Noël. Il ne serait pas capable de faire comme si de rien n’était et vivre comme d’habitude alors qu’il venait d’apprendre qu’il était tombé amoureux de son grand – frère.
Allongé dans le lit de Katsu et contre lui, Nagi dormait paisiblement, rassuré par la présence et l’odeur de son meilleur ami qui lui caressait doucement les cheveux. Mais son sommeil était assez léger depuis quelques jours, ce qui eut l’effet de le faire se réveiller en entendant la porte s’ouvrir et une voix familière parlait.

<< J'vous dérange pas j'espère ? >>

Nagi ouvrit doucement les yeux, s’étirant et les frottant sans se rendre compte que le voleur était présent et qu’en plus de cela, il passait Katsu à tabac. Mais il ne fallut que quelques secondes à Nagi pour le comprendre. Il dévisagea alors l’agresseur avant de se lever, soudain plein d’énergie, pour le retenir comme il pouvait avec le peu de force qu’il avait. Quand il obtint ensuite l’attention du voleur, Nagi le regarda droit dans les yeux avec un air perçant.

<< Y-… >>

Mais il s’arrêta aussi tôt, autant parce qu’il ne pouvait toujours pas prononcer ce prénom que parce qu’il remarqua l’air blessé qu’affichait le regard du voleur. Nagi baissa alors les yeux, ayant soudain mal au cœur, se rappelant également qu’il était son grand – frère et qu’il l’aimait, ce qui lui coupa aussi tôt la capacité de regarder le voleur dans les yeux. Comment pouvait – il affronter son regard alors qu’il ressentait quelque chose d’incestueux à son égard ?
Nagi s’étant laissé agripper sans rien dire, il retint Katsu d’un geste, ne voulant pas empirer la situation. Nagi sentait la colère du voleur mais avec le regard qu’il avait aperçu, il ressentait aussi qu’il était blessé et cela lui faisait mal au cœur, sachant que c’était de sa faute. Tout était de sa faute.

<< Ca a l'air d'aller toi ! C'EST SÛR QUE ÇA VA ! VA DANS LES BRAS D'UN AUTRE DÈS QUE ÇA VA MAL ! ON VA RIEN TE DIRE ! T'ES AU COURANT QU'IL T'AIME NON ?! ÇA TE DIT RIEN PEUT - ÊTRE ? TU PENSAIS QUE J'DIRAIS RIEN C'EST ÇA ?! BAH OUI ! CONTINUE COMME ÇA ! VA COUCHER AVEC LUI TANT QUE T'Y ES ! TU PENSAIS RESTER AVEC LUI PENDANT COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?! CA TE VA DÈS QU'ON TE PREND DANS LES BRAS HEIN ?! >>

Surpris, Nagi leva les yeux vers le voleur, ne comprenant pas la moitié de ce qu’il disait. Comment ça Katsu l’aimait ? Ils étaient juste très proches et affectueux, il n’y avait rien d’autre entre eux, et il n’y aura jamais rien d’autre. Surtout pas alors qu’il était amoureux de son grand – frère, et qu’il ne pourrait jamais cesser de l’aimer.
Ne criant pas, Nagi plongea son regard gris dans celui du voleur, adoptant une voix calme et posée. Hurler ne servirait à rien. Le voleur ne s’énerverait qu’encore plus et cela empirerait la situation et, dans l’état actuel des choses, Nagi était le seul capable d’apaiser les tensions.

<< Katsu est juste mon meilleur ami. Il n’y a rien d’autre entre nous et il n’ y aura jamais rien d’autre, surtout pas alors que je suis amoureux de toi. Et oui, quand ça va mal je vais le voir, oui je vais dans ses bras, mais parce que c’est mon meilleur ami et que depuis qu’on se connait c’est lui qui me console et qui m’aide à aller mieux. Pas parce que nous sommes ensemble. Je serais resté avec lui le temps qu’il fallait pour que je sois capable de retourner chez moi et de vivre un tant soit peu correctement sans me dire que je suis tombé amoureux de la seule et unique personne pour laquelle je n’aurais dû rien ressentir et sans me dire que j’aurais préféré mourir dans l’accident de voiture que j’ai eu plutôt de vivre ce que je vis actuellement parce que je suis incapable de te voir simplement comme un frère, que je te vois comme celui que j’aime et mon grand – frère que j’ai enfin retrouvé. >>

Se taisant tout en continuant de regarder le voleur dans les yeux, Nagi essayait de lui montrer sa sincérité tout en le regardant, tentant de lui faire comprendre qu’il ne mentait pas.

<< Je pense que toi et moi, on doit parler de … Tout ça. Alors, s’il te plait, lâche – moi. Je mets une veste et mes chaussures et on s’en va pour parler ailleurs. D’accord ? >>

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Ca a l'air d'aller toi ! C'EST SÛR QUE ÇA VA ! VA DANS LES BRAS D'UN AUTRE DÈS QUE ÇA VA MAL ! ON VA RIEN TE DIRE ! T'ES AU COURANT QU'IL T'AIME NON ?! ÇA TE DIT RIEN PEUT - ÊTRE ? TU PENSAIS QUE J'DIRAIS RIEN C'EST ÇA ?! BAH OUI ! CONTINUE COMME ÇA ! VA COUCHER AVEC LUI TANT QUE T'Y ES ! TU PENSAIS RESTER AVEC LUI PENDANT COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?! CA TE VA DÈS QU'ON TE PREND DANS LES BRAS HEIN ?! >>

Le bleu m'insupportait. Le fusillant du regard quand je le vis s'approcher de moi, je serrai un peu plus le poignet de mon frère pour le garder, pour qu'il continue de me posséder. Bien qu'il n'était pas un chien ou un objet, je ne pouvais pas m'en empêcher. J'étais beaucoup trop possessif et jaloux pour oser lui laisser une chance de s'enfuir ou de retourner dans les bras de Katsu. Continuant de l'engueuler, de le disputer, je ne fis même pas attention à ce que je pouvais lui dire, ressortant tout ce qui passait, ne réfléchissant qu'après avoir parlé. J'étais beaucoup trop fatigué pour penser à quoique ce soit de toute façon. A vrai dire, je voulais juste qu'on me foute la paix, qu'on me laisse tranquille, mais au train où ça allait, c'était déjà un miracle que je m'en sois sorti sans aucun problèmes. Le regard toujours empli de haine vis à vis de l'adolescent qui voulait sûrement me tuer, je détournai mes yeux de couleur ambre vers celui qui était mon frère. Comment est - ce qu'il pouvait se montrer si calme ? Même oser se montrer ainsi ? Il se foutait de ma gueule ? Il en avait rien à foutre de moi ou quoi ? Je réagissais peut - être comme un gosse en plein milieu de sa crise d'adolescence, mais j'avais toujours autant de mal à contrôler ma crise de nerfs.

<< Katsu est juste mon meilleur ami. Il n’y a rien d’autre entre nous et il n’ y aura jamais rien d’autre, surtout pas alors que je suis amoureux de toi. Et oui, quand ça va mal je vais le voir, oui je vais dans ses bras, mais parce que c’est mon meilleur ami et que depuis qu’on se connait c’est lui qui me console et qui m’aide à aller mieux. Pas parce que nous sommes ensemble. Je serais resté avec lui le temps qu’il fallait pour que je sois capable de retourner chez moi et de vivre un tant soit peu correctement sans me dire que je suis tombé amoureux de la seule et unique personne pour laquelle je n’aurais dû rien ressentir et sans me dire que j’aurais préféré mourir dans l’accident de voiture que j’ai eu plutôt de vivre ce que je vis actuellement parce que je suis incapable de te voir simplement comme un frère, que je te vois comme celui que j’aime et mon grand – frère que j’ai enfin retrouvé. >>

L'écoutant malgré ma colère, mon humeur massacrante quand il s'était mis à me regardé, ses paroles vinrent me rassurer, calmant ma respiration de façon très lente. Bien sûr que je lui faisais confiance quand il me parlait ainsi, bien sûr que je pouvais me montrer borné, mais même si c'était un mensonge, je voulais le croire. Je m'énervais quand même beaucoup trop vite alors, juste après, je venais à me poser un peu plus et à devenir silencieux de façon assez radicale. Et puis, ce n'était pas comme si je pouvais faire comme ces filles qui pleuraient dès qu'elles étaient soulagées, en colère, ou même un tant soi peu triste. Parce - que, autant pleurer n'était pas dans ma façon d'être, autant j'étais beaucoup trop âgé pour. Rien que l'idée de pleurer m'était impossible, impensable et je me sentais honteux d'être capable de verser des larmes. Et ce n'était pas comme si j'avais honte de larmes versées plusieurs années en arrière, non. Ma claustrophobie assez présente en témoignait de temps à autres à cause de mes crises de paniques. Crises qui me faisaient fondre en larmes, dans un coin d'une pièce, avant de me faire réagir comme un gamin, comme un enfant qui avait peur d'une chose mineure. C'était peut - être quelque - chose que j'espérais ne plus jamais revoir, ne plus jamais avoir affaire pour ainsi être tranquille. Si un jour Nagi devait me voir dans cette position de faiblesse, je risquais sûrement de péter un plomb contre moi - même.

<< Je pense que toi et moi, on doit parler de … Tout ça. Alors, s’il te plait, lâche – moi. Je mets une veste et mes chaussures et on s’en va pour parler ailleurs. D’accord ? >>

Ah. Parce - qu'il avait quand même été chez ce gars assez longtemps pour avoir amené ses affaires jusqu'ici. Lâchant malgré - moi le poignet du frêle adolescent, je le regardai un court instant dans les yeux en hésitant à le laisser avec l'autre, finissant par sortir de la salle pour reprendre mon pauvre sac où se trouvait un peu d'argent ainsi que les deux peluches. Je n'avais toujours pas récupéré mon sac après tout, et je n'avais pas non plus les clefs pour rentrer dans mon appart ni le courage de retourner chez Nagi. Même si, pour les clefs, il fallait avouer que je m'en fichait étant donné qu'un simple coup de pied dans la porte me permettait d'accéder à la chambre. M'enfin, c'était pas vraiment ça qui m'importait pour l'instant. Voyant les peluches dépasser, je pris avec soin celle de lapin pour un peu mieux regarder le mot qui s'y trouvait. Je savais que je n'avais pas tout lu alors, en attendant, je finissais un peu de me creuser la tête à essayer de reconnaître les caractères qui me donnaient déjà mal au crâne. En plus il avait écrit en tout petit, il avait sûrement du se dire que je n'aurais pas eu le courage de lire ça. Uuh .. ok. J'allais le tuer en faire, j'allais réellement le tuer. "Joyeux Anniv ! J'espère que tu pourras profiter du corps bieen foutu de Yôma !" puis, en bas, on pouvait lire "oh ! Il paraît qu'il est super craquant quand il sourit ! Et encore plus quand il rougit ! Il veut jamais l'admettre par contre ... tu pourras prendre une photo ?". Tant pis, j'pouvais pas vraiment l'effacer là, et puis c'était trop tard, Pocky arrivait déjà. J'avais qu'à lui donner, c'était pas si dérangeant que ça, enfin, tant qu'il ne réussissait pas à me faire rougir. Donc je savais d'ors et déjà que j'allais l'éloigner du portable la prochaine fois qu'on serais tous les deux. De même pour moi. Au pire je le lui donnais maintenant, on pouvait être tranquille comme ça. D'apparence comme mentalement, on voyait très bien que je m'étais calmé après les coups et l'engueulade que j'avais données, heureusement hein. M'enfin, le fait que mes traits s'appaisaient ne voulaient pas pour autant dire que j'étais de bonne humeur. Une phrase de travers, insultante ou juste mal interprétée pouvait me remettre d'humeur massacrante.

Et plus on s'éloignait de cette maison, plus je gelais sur place. La saison devenait glaciale et les doudounes -ou les manteaux en tout cas- étaient conseillées. Et .. idiot comme j'étais, je n'avais pas voulu prendre le temps ou l'effort de m'acheter, ou même de voler, un vêtement un peu plus chaud que ma simple veste trop grande. Il faisait froid bordel. Regardant de nouveau la peluche de lapin, je la tendis tranquillement au jeune adolescent tout en le regardant pour savoir sa réaction. Il avait l'air d'aimer les peluches de toute façon. Oh. Fallait p'têt que j'lui trouve quelque - chose pour son anniversaire. Mh .. un séjour chez moi c'était pas la classe, surtout quand on savait ce qu'il s'était passé la dernière fois qu'il était allé dedans. Au pire un hôtel .. ? Mais j'avais même pas les sous moi. J'allais quand même pas lui faire payer quelque - chose alors que c'était le jour de son anniv' quoi. Bon, revenons au lapin.

<< Cadeau de mon pote en avance. Et fait pas attention au mot, c'est un peu la même chose que la dernière fois tu vois .. avec quelques trucs en plus. Mais on s'en fout de ça. >>

Amenant mes mains à ma bouches pour les réchauffer un tant soi peu, j'étais quand même mieux à l'intérieur d'une maison ou d'un bus quoi. Même dans les bus y avait le chauffage, c'était hard de se voir dehors là. Je ne voulais de toute façon pas voir quelqu'un mis à part Nagi. Et puis bon, de ce que j'avais entendu de son long discours quand il avait voulu me calmer, ça le dérangeait pas vraiment de rester avec moi. Il m'aimait encore, c'était déjà bon signe. Même s'il avait encore du mal à l'avouer étant donné que j'étais en faite le grand - frère qu'il chérissait tant. Enfin, c'était pas comme si moi aussi, en une semaine, j'avais réussi à entièrement m'y faire. C'était impossible en si peu de temps. Mais avec le psychologue qu'était Kagi, je m'étais plus ou moins habitué à cette idée donc je l'acceptais quand même pas mal mais si cela ne se voyait pas vraiment. C'était juste un peu gênant et dérangeant le fait que le petit - frère que j'avais tant aimé et tant voulu revoir était .. en faite mon amant qui avait réussi à me mettre hors de moi le jour de notre rencontre. Ah, magnifique ça. Quand je pensais que j'avais son nom tatoué dans le bas du dos, je commençais déjà à avoir honte. Heureusement qu'il n'avait pas encore pu le voir, au pire il voyait le dragon au dessus, mais ce tatouage là était juste beaucoup trop gênant à montrer. Personne n'était au courant si on omettait Kagi. Poussant un faible soupir à cette pensée en me ressassant d'anciens souvenirs, je me rappelais parfaitement de la fois où je le lui avais dit. Ouais, il s'était bien foutu de ma gueule quand même. Je regardai finalement Pocky, me demandant ce qu'il pouvait penser actuellement :

<< On continue de sortir ensemble ou tu veux plus ? >>

Bon, c'était pas dit de très belle façon. Mais qu'est - ce que je pouvais y faire ? On pouvait croire que je m'en fichais, on pouvait même croire que je ne voulais plus être avec lui alors que c'était le contraire. Au contraire ! Je voulais rester avec lui, je voulais juste le garder dans mes bras, respirer son odeur, l'embrasser, goûter à son corps qui était pour moi délicieux. Et même si je ne voulais pas me l'admettre, c'était vraiment quelque - chose que je voulais. Je me faisais peut - être honte en y pensant, mais il fallait au moins qu'on se mette les idées au clair. Je n'étais pas le genre de personne à trainer en longueur de toute façon dans mes phrases, alors c'était comme ça, j'allais droit au but même si cela pouvait paraître expédié. Je me demandais même quoi faire. Et si .. s'il acceptait ? Que ferais - je ? Oh .. sûrement rien de spécial sur le coup. Mais je savais que je voulais l'avoir rien que pour moi une prochaine fois, que la prochaine fois, on sera juste nous deux. En un sens, j'espérais qu'il soit prêt bien vite, je voulais qu'il finisse par se montrer prêt à passer à la prochaine étape, mais c'était sûrement beaucoup trop vite pour lui. J'étais de toute façon beaucoup trop pressé quand on venait à ce genre d'affaires. Uuh .. ça me frustrait assez mais pourquoi est - ce que je pensais à ça maintenant franchement ?

Enfin bon, s'il refusait de me voir de nouveau, s'il ne voulait plus que l'on continue cette relation, je ne savais plus vraiment ce que je pouvais devenir. A vrai dire, je ne voulais pas y penser par peur de trop souffrir. Ouais .. on était bien comme ça en faite, à juste se parler sans trop chercher à foutre la merde. Le regardant de nouveau en me posant toujours quelques questions, je laissai mon regard déviser sur sa précieuse écharpe et la piquai pour l'enrouler autour de mon cou. Je ne savais pas vraiment qu'il se protégeait la gorge avec pour pouvoir chanter, et puis même, s'il n'était plus capable de chanter, c'était bien pour moi. Il n'avait plus à faire ces fichues tournées et je l'aurais alors pour moi tout seul. Aah .. si c'était pas beau ça. Rien que pour moi, dans un hôtel ! Ooooh .. ooh ...

<< Ah .. tu comptes rester chez lui ? Faut que j'passe chez toi pour récupérer mes affaires. Tes parents sont là ? C'est que j'ai pas trop envie de les voir. >>

Même pire, je ne voulais PAS DU TOUT les voir ! Je ne voulais pas les voir, ne serait - ce qu'une seconde. Pire ! Je ne voulais même pas aller chez Nagi si c'était pour les entendre. Ils allaient de toute façon me supplier de rester, de les écouter, de parler, mais j'en étais incapable actuellement. Il me fallait du temps pour les pardonner, même si c'était faux, la haine y était toujours. Je les haïssais toujours autant, voireplus. Mais c'était ainsi, je faisais énormément d'effort déjà et je ne pouvais pas en faire plus pour l'instant. Puis, voyant un banc, je laissai mon regard vivement s'illuminer. Oui ! Enfin ! Après tout ce chemin parcouru ! Allant vers celui - ci en traînant par la main le petit idole, je fis dégager la maudite neige et m'assis rapidement sur ce banc, ignorant le fait que mon jean et le dos de ma veste allaient être mouillé. Qu'est - ce que j'en avais à faire moi ! On pouvait s'asseoir ! ENFIN ! J'inscitai aussitôt l'idole à venir dans mes bras, le serrant confortablement contre moi en partageant l'écharpe avec lui. Le mettant face à moi pour être assez proche de lui, je passai ensuite une de mes mains dans ses cheveux pour profiter de la douceur de ceux - ci :

<< Euh .. au cas où tu t'inquiéterais pour rien, j'suis d'accord pour qu'on reste ensemble hein. Enfin, que tu sois mon frère ou non, j'm'en fous un peu .. Enfin, pas dans le mauvais sens ! C'est juste que .. enfin .. c'est cool que tu sois mon frère hein ! Enfin .. ils vont pas cramer de toute façon, on se ressemble pas et on n'a pas le même nom .. >>

Aller .. ma façon de parler me tuait.

Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2014 Age : 26

<< Je pense que toi et moi, on doit parler de … Tout ça. Alors, s’il te plait, lâche – moi. Je mets une veste et mes chaussures et on s’en va pour parler ailleurs. D’accord ? >>

Nagi garda le regard fixe sur le voleur, attendant qu’il le lâche pour faire ce qu’il venait de dire. Quand il le fit, Nagi lui sourit légèrement pour le rassurer, partant finalement prendre sa veste qui trainait dans la chambre de Katsu et il se rendit calmement dans l’entrée, expliquant à sa Manageuse qu’il sortait mais que, de toute façon, il reviendrait après pour prendre ses affaires si jamais il décidait de rentrer mais qu’il ne pensait pas que cela soit le cas.
S’approchant finalement du voleur, Nagi haussa un sourcil en le voyant tenir une peluche à la main mais il ne dit rien, préférant le suivre docilement et calmement. Il savait qu’ils avaient tous les deux à parler de ce qu’il s’était passé la semaine précédente mais Nagi ne savait pas trop quoi dire ou faire. Il était assez perdu et ne savait pas si le voleur le considérait plus comme un frère ou comme un amant. Et il craignait un peu que le voleur décide de ne plus être en couple avec lui mais au vu de la crise qu’il venait de faire, Nagi était légèrement rassuré en se disant qu’il l’aimait toujours et que leurs histoires n’allaient pas se terminer aussi aisément.
Posant ses yeux sur la peluche, Nagi regarda le voleur pour savoir si c’était pour lui avant de la prendre contre lui, un air enfantin et émerveiller tandis qu’il la serrait contre lui comme un enfant. Nagi adorait les peluches d’animaux, il en avait plusieurs dans sa chambre et il ne disait jamais non pour rajouter une peluche à sa collection.

<< Cadeau de mon pote en avance. Et fait pas attention au mot, c'est un peu la même chose que la dernière fois tu vois .. avec quelques trucs en plus. Mais on s'en fout de ça. >>

Nagi haussa un sourcil et regarda le mot avant de rougir au tout début pour ensuite avoir un sourire amusé à la demande de l’ami du voleur. Il ne le connaissait pas, mais il le trouvait tout bonnement adorable à lui offrir des peluches aussi mignonnes, surtout pour son anniversaire. Mais il était moins fan des mots qu’il lui écrivait, même si ces mêmes mots l’amusaient à chaque fois.

<< … La prochaine fois je dois m’attendre à un « Cri bien de plaisir ! » ou … ? >>

Souriant toujours légèrement en serrant la peluche contre lui, Nagi continua de marcher à côté du voleur sans réellement savoir où ils allaient. Il se contentait de le suivre calmement, se disant qu’à un moment ou à un autre, ils trouveraient bien un endroit où s’arrêtait pour discuter entre eux sans se préoccupait de la population alentours.

<< On continue de sortir ensemble ou tu veux plus ? >>

Wah. Dans le genre direct …

<< Baah … J’ai pas envie qu’on ne soit plus ensemble juste pour ça même si ça devrait être une raison suffisante pour mais voilà. >>

N’osant pas trop regarder le voleur, étant assez gêné, Nagi se contenta de laisser son regard se baladait sur les alentours avant de sursauter en sentant que le voleur lui piquait son écharpe. Habitué à ce qu’il lui prenne, Nagi ne dit rien. Il était trop fatigué pour dire quoi que ce soit ou se dire que se baladait dehors sans écharpe en plein hiver était une très mauvaise idée pour un chanteur. Il n’avait pas, ou très peu dormis, les nuits dernières, ce qui ne faisait pas marcher son cerveau à plein régime.

<< Ah .. tu comptes rester chez lui ? Faut que j'passe chez toi pour récupérer mes affaires. Tes parents sont là ? C'est que j'ai pas trop envie de les voir. >>

<< Oui. Je n’ai pas envie de rentrer chez moi. Je me sens mieux chez ma Manageuse que chez moi. Mais je pense qu’ils seront là. Ils vont rester jusqu’à mon anniversaire et après ils vont partir. C’est comme ça tous les ans depuis un moment maintenant. >>

A dire vrai, Nagi s’était toujours sentis mieux chez n’importe qui d’autre que chez lui. Chez lui, il ne se sentait pas vraiment chez lui. L’absence de son grand – frère ne lui donnait pas l’impression d’être dans sa maison et l’absence permanente de ses parents non plus. Mais le pire était sûrement lorsque ses parents été là. Nagi ne leur parlait pas vraiment, sauf par obligation, et les parents ne lui parlaient pas vraiment non plus. Nagi n’osait de toute façon pas parler de ses préoccupations, de peur que ses parents le jugent ou ne trouve pas intéressant de discuter avec leur unique fils. C’est donc pour cela qu’il se sentait toujours plus à l’aise chez les autres, surtout chez Katsu où il avait l’impression de faire vraiment partie de la famille et où il n’hésitait pas à parler de ce qui le dérangeait.
A la vue du voleur apparemment tous joyeux, Nagi le suivit du regard avant de regarder le banc et de comprendre la raison de son humeur. Il alla donc près de lui, la peluche de lapin toujours serré dans ses bras, et vint volontiers se mettre dans ses bras, un sourire étirant ses lèvres en se retrouvant contre lui. Il se sentait heureux contre lui. Il s’était toujours senti heureux contre lui.

<< Euh .. au cas où tu t'inquiéterais pour rien, j'suis d'accord pour qu'on reste ensemble hein. Enfin, que tu sois mon frère ou non, j'm'en fous un peu .. Enfin, pas dans le mauvais sens ! C'est juste que .. enfin .. c'est cool que tu sois mon frère hein ! Enfin .. ils vont pas cramer de toute façon, on se ressemble pas et on n'a pas le même nom .. >>

Amusé par la manière franche et brouillonne dont parler le voleur, Nagi eut un sourire. Il s’installa un peu mieux sur le voleur avant de lui répondre, un petit sourire aux lèvres.

<< Je veux rester avec toi. Je t’ai d’abord vu comme celui que j’aime et je pense que je ne pourrais jamais défaire cela, même si je le voulais. Malgré tout, je suis content d’avoir retrouvé mon grand – frère. Depuis qu’on a été séparé, j’ai toujours eu l’impression qu’il me manquait une partie de moi. Je pense qu’enfant je t’aimais déjà différemment mais que je ne le savais pas… En même temps à trois ans, tu sais pas grand-chose aussi … >>

Rougissant légèrement, gêné d’avouer cela à voix haute, Nagi se tut quelques instants avant de continuer. Son frère lui avait vraiment manquait, et savoir qu’il l’avait juste en face de lui avait le don de vraiment lui faire plaisir. Il avait d’ailleurs encore un peu de mal à croire qu’il avait enfin retrouvé son grand – frère chéri.

<< Tu m’as affreusement manqué pendant toutes ces années … J’avais toujours peur qu’un matin, en me réveillant, on vienne me dire qu’on t’avait retrouvé mais que tu n’étais pas en vie. Mais le pire … Je pense que c’est l’idée que je me suis fait sur ta disparition. Je me suis toujours dit que tu étais partie parce que j’avais mal agit et que tu ne voulais plus de moi. >>

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Euh .. au cas où tu t'inquiéterais pour rien, j'suis d'accord pour qu'on reste ensemble hein. Enfin, que tu sois mon frère ou non, j'm'en fous un peu .. Enfin, pas dans le mauvais sens ! C'est juste que .. enfin .. c'est cool que tu sois mon frère hein ! Enfin .. ils vont pas cramer de toute façon, on se ressemble pas et on n'a pas le même nom .. >>

Rougissant très très légèrement de gêne en voyant mon petit frère s'amuser face à mes paroles brouillonnes, j'avais vraiment l'impression de ne pas savoir communiquer avec les autres dans ces moments là. Uuh .. il se foutait de ma gueule là ? Détournant le regard en espérant tout de même qu'il confonde mon rougissement de gêne avec un simple coup de froid, je fis la moue en me perdant dans mes pensées pendant un court instant. Sans le savoir, ma gêne était en faite extrêmement voyante mais je ne le pensais pas vraiment. Pas à ce point en tout cas. Bon, fallait que je pense pour qu'on se voit ensemble. Mh .. de toute façon y avait les parents chez lui, j'étais censé faire comment moi ? Au pire du pire, je l'amenais chez moi non ? Ouais .. enfin bon, ç'aurait été bien si le prostitué n'était pas là ... Ah mais merde ! Il avait dit qu'il partait dormir chez quelqu'un ce con ! Retournant mon attention sur Nagi, je l'aidai alors à un peu mieux s'installer, quand même heureux qu'il n'y ait personne d'autres ici mis à part nous. Nous laissant alors tranquille, sans être gêné ou inquiété d'un voyeur.

<< Je veux rester avec toi. Je t’ai d’abord vu comme celui que j’aime et je pense que je ne pourrais jamais défaire cela, même si je le voulais. Malgré tout, je suis content d’avoir retrouvé mon grand – frère. Depuis qu’on a été séparé, j’ai toujours eu l’impression qu’il me manquait une partie de moi. Je pense qu’enfant je t’aimais déjà différemment mais que je ne le savais pas… En même temps à trois ans, tu sais pas grand-chose aussi … >>

Hochant calmement la tête pour montrer que je l'écoutais, je laissai mes traits s'apaiser au fil de la discussion et finis par très faiblement sourire d'amusement à la fin de sa phrase. Ehe .. c'est sûr qu'à l'âge de nos trois ans, on savait pas grand chose. Enfin bon, moi à sept ans j'étais pas mieux alors fallait p'têt que j'arrête de me la raconter. Quand j'étais petit, on me pensait souvent à un robot qui devait le surveiller jour et nuit, sans parler, sans même l'approcher. C'était assez flippant quand j'y pensais en faite. Je n'avais jamais eu une seule émotion sur mon visage en faite, comment Nagi avait fait pour s'attacher à moi au juste ? Je n'avais jamais fait quoique ce soit avec lui en faite. M - Mais ... Nagi était vraiment idiot dès son plus jeune âge ouais. Uuh .. en un sens, c'était plutôt bien que je sois parti de cette famille. Enfin, pas qu'elle m'énervait et tout ça, mais j'avais eu besoin de libertés, et au moins ça m'avait permis de .. me montrer un minimum ? Enfin ok, je me montrais que énervé, mais c'était déjà ça ! C'était déjà un effort pas croyable ! Après je pleurais, mais ça c'était une toute autre histoire. L'écoutant me parler encore et encore, j'hochai une nouvelle fois la tête en voulant m'excuser de l'avoir autant inquiété, de lui avoir fait peur durant toutes ces années. Passant une nouvelle fois ma main dans ses cheveux pour les caresser, je le collai lentement à moi et laissai ma main glaciale se déposer dans son dos pour le faire frissonner :

<< Tu voudras passer chez moi ? Enfin .. on pourrait s'revoir seuls le jour d'ton anniv .. ? Ou bien tes parents voudront quand même le fêter ? >>

Détournant le regard en ayant du mal à me l'avouer et à le demander, je soulevai finalement son visage sans lui laisser le temps de me répondre. J'effleurai ensuite ses lèvres avant de lentement l'embrasser, goûtant à ses délicieuses lèvres. Je mordillai bien sa vite sa lèvre inférieur, impatient comme toujours d'aller un peu plus loin, encore plus loin. Plongeant ma langue entre ses lèvres, je la laissai caresser sa jumelle, comme si la scène d'auparavant ne m'avait absolument rien fait. Puis au bout d'un long moment entre nous, j'arrêtai tendrement le baiser, nichant ma tête dans son cou en grognant quand je sentis son odeur mêlée à celle de son cheeer Katsu. Tch. Il l'avait sali, il l'avait entièrement sali. Fronçant les sourcils, je retirai l'écharpe de son cou et le mordillai pour me venger mentalement. Je déboutonnai alors les deux premiers boutons de sa chemise pour le soulever par la taille, l'obligeant à s'accrocher à moi pour ne pas tomber. L'odeur du bleu traînait vraiment partout, sur la moindre parcelle de sa peau. En faite, je pouvais sentir cette odeur écoeurante, cette odeur à vomir jusqu'à la pointe de ses cheveux, ayant l'impression qu'il m'avait volé mon frère le temps d'un instant. Mon côté possessif reprit alors bien vite le dessus, me laissant sourire d'un air amer. Comme si j'allais le laisser faire. Passant ma main sous sa chemise, je la déboutonnai entièrement, l'ouvrant pour avoir vue sur son torse. Il avait osé salir sa peau après tout, il avait osé le salir de son odeur, de sa main. Touchant la peau glacé du jeune, je léchai l'un de ses tétons et déposai un suçon un peu plus haut pour y laisser une marque, pour montrer qu'il m'appartenait, que je l'avais juste pour moi.
Et, au bout d'un moment rempli de baisers et de caresses, j'arrêtai en déposant un énième suçon sur son torse, reboutonnant d'un air lent sa chemise avant d'hausser un sourcil une fois entièrement boutonnée. Uuuh .. J'avais p'têt déposé un de mes suçons trop haut. Bon, tant que Nagi s'en rendait pas compte, j'étais tranquille. Après je risquais de me faire tuer mais c'était différent, je m'en fichais un peu à l'instant présent. Oh ! Mais si Katsu le voyait ça allait le faire rager ! Ooooh ! Mais tout allait bien en faite ! Me levant après avoir aidé le petit à en faire de même, je retirai ma veste trempée, avançant légèrement pour essayer de voir à quel point mon jean pouvait l'être de son côté. Wah .. Ah putain merde. Je regardai ensuite le dos de ma chemise légèrement trempée, faisant la moue en voyant à quel point elle était devenue invisible et à quel point on pouvait voir mes tatouages. Encore heureux que mon jean cache le nom tatoué "Nagi". Tapotant ensuite le dos de mon cher petit - frère, je l'incitai à rentrer, gardant son écharpe autour de mon cou. De toute façon, vu comment j'étais trempé, il fallait bien qu'on rentre. Et pire même, à me voir traîner en chemise et en jean, ça faisait une raison de plus pour le malade facil que j'étais.
Et plus on marchait, plus je reconnus le chemin avec facilité pour me dépêcher, ouaiiiis ! Enfin arrivé ! Je rentrais donc avec la plus grande rapidité possible, m'asseyant dans un petit coin tranquille, bien au chaud. Demandant alors à la manageuse si je pouvais faire sécher mes vêtements ici avant de partir, je la remerciai faiblement et passai dans la chambre du bleu pour chercher deux - trois choses, le regardant du coin de l'oeil avant de passer mon doigt sur le cou, insinuant à ce Katsu de regarder cet endroit chez Nagi. C'était pas comme si j'avais envie de lui parler, c'était juste que, pour une fois qu ej epouvais l'énerver, autant en profiter.

<< Je fais sécher mes vêtements en faite. >>

Partant me déshabiller dans la salle de bain pour ensuite faire sécher les vêtements dans la salle dédiée pour, je revins couvert d'une couverture, vêtu d'un simple boxer en dessous. Uuh .. c'était bien cet endroit en faite. On était tout au chaud dans sa chambre. M'asseyant tranquillement sur le lit, je savais qu'à partir du moment où j'allais réellement parler au surnommé "petit ami", ça allait commencer à petit à petit s'envenimer. Et, voyant Nagi arriver, je lâchai la couverture en laissant tous mes tatouages se montrer. Le prenant contre - moi, je déboutonnais tranquillement sa chemise avant de jeter un nouveau coup d'oeil au bleu derrière moi :

<< PockyKun, tu veux lui montrer toutes les jolies marques que tu as ? >>

Lui tirant la langue, je finis par déposer l'idole sur le matelas en me levant pour aller chercher quelque - chose à manger. Aah .. je savais même pas si les nobles ils étaient pudiques. Apparemment ouais vu la réaction de Nagi, mais lui fallait pas trop lui faire confiance. Euuuh .. Ils prenaient des bains ensembles .. ? Bon, autant abandonner en faite. Revenant sur mes pas, je me recouvris de la couverture et m'assis très lentement sur le lit. Une partie de moi n'était toujours pas à l'aise, dans une pièce qui n'était pas celle dont j'avais l'habitude. Fixant un court instant la porte ouverte, je repris Nagi contre - moi, déposant ma tête dans son cou en commençant à me fatiguer.
Il fallait vraiment que je dorme moi. Son dos contre mon torse, je respirai une nouvelle fois son odeur, m'endormant aussitôt en laissant Morphée m'accueillir dans ses bras. J'étais comme un enfant, à m'endormir aussi vite que j'avais les yeux fermés, dans n'importe quelle position. Par contre, c'était sûr que mon sommeil léger me trahissait, un petit mouvement, un bruit qui sortait de l'ordinaire et je me retrouvais réveillé. Alors les alarmes étaient peut - être la pire des choses. A chaque fois que j'entendais un son strident, j'avais ce réflexe que d'aller me protéger, de fuir de peur que ce soit la police ou des personnes venues nous agresser.

Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2014 Age : 26

Avouant ce qu’il avait sur le cœur depuis un moment, Nagi se sentit tout de suite mieux. Il était apaisé d’enfin avouer à voix haute ce qu’il pensait depuis bien longtemps sur la disparition de son frère. Il avait toujours fait croire qu’il croyait au kidnapping et que c’était comme ça depuis qu’on le lui avait expliqué de peur de passer pour un idiot si jamais il disait réellement ce qu’il se disait sur la disparition de son grand – frère. Pas même Katsu ou sa Manageuse ne le savait. Il avait beau leur dire à peu près tout, il y avait certaines choses qu’il préférait garder dissimuler au plus profond de son subconscient.
Laissant le voleur lui caressait les cheveux, Nagi esquissa un sourire tout en gardant la peluche de lapin dans ses bras, finissant par effectivement frissonner quand le voleur déposa sa main glaciale dans son dos. Mais cela ne dérangea pas spécialement Nagi qui resta volontiers contre lui. Pour rien au monde il ne se serait levé des jambes de son grand – frère.

<< Tu voudras passer chez moi ? Enfin .. on pourrait s'revoir seuls le jour d'ton anniv .. ? Ou bien tes parents voudront quand même le fêter ? >>

Nagi regarda d’abord le voleur d’un air surpris, ne s’attendant pas à ce qu’il lui propose cela de lui – même avant que ses yeux gris ne viennent s’éclaire de joie, heureux de se dire que le voleur proposait cela de lui – même, surtout que Nagi serait ô combien heureux de passer la journée avec lui pour le fêter. Même si le voleur ne lui offrait rien ce jour – là, cela importait peu à Nagi. Le simple fait qu’il lui souhaite un joyeux anniversaire et qu’il passe la journée avec lui était un cadeau suffisant pour l’Idole.
S’apprêtant à ouvrir la bouche pour répondre, Nagi se tut immédiatement en sentant ses lèvres se faire effleurer avant de se laisser embrasser, serrant la chemise du voleur dans ses poings avant d’entrouvrir ses lèvres en un léger gémissement, laissant le voleur menait la danse tandis qu’il prolongeait le baiser, l’appréciant au plus haut point après tout ce temps sans marque affective de sa part. Et son manque se fit comprendre quand le voleur stoppa le baiser avec tendresse, laissant Nagi grognait légèrement avant de frissonner en sentant le voleur nicher sa tête dans son cou.

<< E-Encore … >>

Haussant un sourcil au grognement, Nagi crut avoir mal fait quelque chose. Il voulut interroger le voleur sur la raison de son grognement mais il fut stopper par le mordillement de la peau de son cou qui le laissa gémir légèrement de surprise, ne s’y étant pas du tout attendu. Laissant le voleur déboutonné le haut de sa chemise, Nagi s’accrocha à lui tant bien que mal avant de frissonner en sentant sa chemise se faire entièrement ouvrir, sentant le froid de l’hiver glisser sur sa peau. Il voulut dire au voleur que c’était une mauvaise idée d’ouvrir sa chemise en plein extérieur, surtout par ce temps, mais il oublia bien vite de le faire quand la langue du voleur passa sur l’un de ses boutons de chair pour ensuite le laisser déposer une marque sur son corps légèrement plus haut. Dès que le voleur posait ses mains sur lui, Nagi était incapable de réfléchir, de raisonner de manière rationnelle. La seule chose qui le faisait sortir de son hébétude se passait lorsque qu’il commença à trop réagir et que s’il laissait le voleur continuer, cela voudrait dire passer à l’acte. C’était un peu comme si son cerveau passait en mode Off quand le voleur le touchait avant de revenir en mode On quand il commençait à sentir que cela allait trop loin pour lui.
Laissant le temps passait, Nagi n’avait même pas à s’inquiéter du froid de l’hiver qui pouvait le faire tomber malade au vu du faible état qu’il avait. Les caresses et les baisers que lui procurait son grand – frère le réchauffait assez pour ne pas que cela le préoccupe. Nagi le laissa reboutonner correctement sa chemise tandis qu’il reprenait calmement la peluche de lapin qu’il avait laissé tomber, la nettoyant et la séchant tant bien que mal avec la manche de sa veste, ne remarquant donc pas que le voleur s’inquiétait d’un des suçons marquait assez haut.
Se relevant calmement du banc, bien qu’encore un peu tremblant du plaisir ressentis auparavant, Nagi fit quelques pas en avant, serrant sa peluche contre lui tandis que le voleur examinait ses vêtements humidifié par la neige fondu. Nagi avait sûrement l’air d’un enfant à serrer ainsi la peluche contre lui, mais il adorait ça et malgré la maturité qu’il pouvait montrer à certains moments, il n’en restait pas moins un enfant, tout du moins un adolescent au goût assez enfantin. Il savait bien qu’il avait un goût enfantin pour les peluches mais il ne pouvait pas s’empêcher de les aimer, dès qu’il en voyait une, il craquait dessus.
Rentrant calmement chez sa Manageuse, cette dernière accepta volontiers de laisser le voleur séchait ces vêtements. Elle était toujours joyeuse et gentille, bien qu’elle pouvait se montrer sévère et stricte quand Katsu, tout comme Nagi, commettait une bêtise. Cela restait tout de même rare qu’elle montre ce côté de sa personnalité mais cela arrivait. Elle prit d’ailleurs ce ton – là avec Nagi tandis que le voleur partait dans la salle de bain, le retenant par le poignet en lui indiquant son cou.

<< Quoi ? Qu’est – ce que j’ai ? >>

« Un joli suçon bien marqué que tu ferais mieux de cacher si tu sors »

Nagi piqua un fard en plaquant une main sur son cou pour le cacher, assez gêné. Il n’avait pas souvenance que le voleur lui ait fait une marque aussi haute et voyante, devant sûrement être trop pris de plaisir à ce moment – là pour s’en rende compte.

« Je ne t’interdis pas de ne pas t’amuser un peu avec ces choses – là, mais fait attention tout de même. Pense à toujours bien mettre une de tes écharpes. »

<< H-Haï. Gomen NanamiChan. >>

Nagi baissa le regard avec une moue mi – gênée mi – honteuse avant de bien vite reprendre un sourire quand sa Manageuse le décoiffa affectueusement. Nagi déposa alors un baiser sur sa joue avant de partir dans la chambre de Katsu pour prendre une autre de ses écharpes qu’il enroula autour de son cou, ignorant soigneusement la moue qu’affichait son meilleur ami en ayant aperçu la marque sur son cou. Nagi se laissa ensuite prendre par le voleur dans ses bras, se nichant calmement contre lui par habitude avant de rougir violemment en sentant qu’il commençait à défaire sa chemise, ce qu’il tenta d’empêcher comme il pouvait.

<< PockyKun, tu veux lui montrer toutes les jolies marques que tu as ? >>

<< N-Non ! >>

« Ah parce qu’en plus te foutre torse nu devant lui te dérange pas mais devant moi si ? »

<< C’est pas pareil ! Et puis c’est lui qui a défait ma chemise … >>

« Tu t’es laissé faire s’il a pu te faire des suçons ! Ca revient au même Nagi ! »

<< KatsuKun … >>

Nagi poussa un soupir, se contentant de remettre correctement sa chemise en attendant que le voleur revienne et, une fois qu’il revint, il se remit contre lui, esquissant un sourire en le sentant s’endormir dans la position qu’il venait de prendre. Nagi déposa tout de même un regard sur Katsu, lui lançant un regard inquiet et suppliant pour ne pas qu’il s’énerve, ce qui eut le résultat escompté puisque Katsu poussa un soupir en haussant les épaules avant de légèrement sourire à Nagi pour le rassurer.
Restant dans le silence le plus complet, Nagi discutait avec Katsu sans bruit, lisant sur les lèvres l’un de l’autre pour se comprendre. Ils avaient pris l’habitude de le faire pour discuter de chose et d’autre sans être entendu des personnes qui pourraient les entourer, ce qui, dans certains cas, les aidait. Seulement le silence fut rompu par la voix de la Manageuse qui était au téléphone et qui vint s’arrêter devant la porte de Katsu pour regarder Nagi et lui tendre le téléphone en question tandis que ce dernier fronçait les sourcils sans comprendre.

« Tes parents. »

Nagi hocha alors la tête et, sentant le voleur être réveillé à cause du bruit, se leva doucement pour ne pas non plus trop le brusquer et prit le téléphone tendu pour répondre à ses parents.

<< Haï ? […] Oui, ne t’inquiète pas, je comprends. De toute façon je n’aime pas les fêtes de fin d’années alors ne vous inquiétez, ce n’est pas grave. […] Bien sûre que ça ira. Je suis seul le reste du temps pourquoi ça n’irait pas ce jour – là ? […] Haaaaï. >>

Nagi raccrocha alors, partant rendre le téléphone à sa Manageuse avant de revenir dans la chambre de son meilleur ami qui l’interrogeait du regard.

« Absent ? »

<< Absent. Ils viennent de partir. >>

Souriant tout calmement, nullement gêné par l’absence de ses parents pour la fin de l’année, Nagi finit par se tourner vers le voleur tandis qu’il attrapait son sac qui contenait les affaires qu’il avait emmenées chez son meilleur ami.

<< Tu pourras venir chercher tes affaires. OtoSan et OkaSan viennent de partir et ne reviendront que la veille de mon anniversaire. >>

Sur ce, Nagi entreprit de rassembler ses affaires, prévoyant donc de rentrer chez lui puisque ses parents n’étaient plus là.

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

« Tu t’es laissé faire s’il a pu te faire des suçons ! Ca revient au même Nagi ! »

<< KatsuKun … >>

<< Il est jaloux ! Il est jaloux ! >>

Daignant enfin jeter un regard -quoique moqueur- sur le bleu tout en reprenant ma place, le petit dans mes bras, dos contre torse, je m'endormis dans cette position bien vite. Tout de suite beaucoup plus calme, serein. Bon, ok, mes sourcils étaient toujours légèrement froncés, mais ça, c'était à cause de cet endroit qui m'était inconnu et qui me rendait craintif, qui me mettait sur les gardes. Je savais ainsi que, sur le moindre bruit, j'allais me réveiller en sursaut, voire des fois prendre une position d'attaque ou de défense selon les cas. Serrant ainsi de temps à autre mon petit - frère dans mes bras pour m'assurer qu'il était toujours là en laissant ma tête glisser, je finis par légèrement me réveiller en sentant une présence s'approcher de nous. Aussitôt approchée, aussitôt réveillé en sursaut par une voix qui venait de s'élever de façon inattendue. Uuh .. Faisant la moue dans mon coin à cause de cette réaction un peu trop enfantine à mon goût, je laissai ma bouillot s'en aller pour discuter avec quelqu'un au téléphone sans que j'y prête réellement attention. Actuellement, j'étais plus concentrée sur le fait qu'il m'avait abandonné seul en compagnie de .. ce mec. Malgré cette préoccupation, pas un seul regard fut porté sur lui. La seule chose que je me contentais de faire était d'examiner la pièce de fond en comble, mes yeux ambrés scrutant le moindre détails pour savoir dans quel endroit est - ce que mon Pocky avait été sali. Et, une fois cet examen fait, je passai lentement ma main dans mes cheveux pour essayer de me recoiffer un minimum, mon regard porté sur ma longue mèche qui devenait blonde par le temps. Fallait que je me fasse une nouvelle fois teinté les cheveux moi. Soufflant sur cette mèche de cheveux qui me cachait la vue, je laissai soudainement mes yeux s'illuminer en voyant l'idole revenir dans la pièce pour ... s'intéresser au bleu qui lui parlait.

« Absent ? »

<< Absent. Ils viennent de partir. >>

Absents ? Les parents ? Ah bah ça c'était de bonnes nouvelles en tout cas ! Je pouvais en tout cas avoir la chance de rester chez lui pendant un moment comme ça, et sans m'inquiéter sur le fait que les parents allaient nous prendre en plein acte. Ouais, plein acte était un bien grand mot de toute façon, je ne le sentais toujours pas prêt, ce qui était assez déprimant en faite. Avec touuut ce qu'on avait fait, avec toutes les préliminaires qu'on avait pu faire, il était toujours pas prêt quoi .. Mais c'était pas ça le problème. En faite, le meilleur dans cette histoire était que j'allais être avec Nagi pendant que Katsu allait rester seul chez lui, à l'abandon. Ehe, qu'est - ce que j'étais fier de moi là. Laissant un léger sourire moqueur et victorieux se dessiner sur mes lèvres,je sentis mes traits se détendre malgré tout, mon égo augmentant avec. Ehe, ça c'était classe quand même. Enfin, je me sentais peut - être victorieux là, mais si j'avais sû à un seul instant qu'ils pouvaient communiquer juste en lisant le mouvement de leurs lèvres, sûrement en prendrais - je un coup. Mais je n'étais pas au courant sur l'instant présent, alors j'étais tranquille on pouvait le dire.

<< Tu pourras venir chercher tes affaires. OtoSan et OkaSan viennent de partir et ne reviendront que la veille de mon anniversaire. >>

<< Ooh. Tu parles d'une bonne nouvelle. Vous avez une chambre pour moi ? Ou bien ton lit est assez grand pour accueillir deux personnes ? >>

Bon, c'était pas comme si j'avais pensé à l'existence même de mon ancienne chambre de gamin. Je ne pensais pas vraiment qu'ils avaient eu le courage de la garder, en prévention à une possible renaissance de ma part. M'enfin ! Voyant mon petit - frère se préparer, je me levai d'un bon pour aller chercher mes vêtements désormais secs avant de revenir en boutonnant tranquillement ma chemise. J'enfilai ensuite ma veste et pris l'écharpe auparavant volée pour l'enrouler autour de mon cou glacé. On voyait que j'étais pressé de partir d'ici rien qu'à mes gestes rapides pour vérifier que j'avais bel et bien tout prit et que je n'allais pas revenir ici à un seul instant. Enfin, c'était pas comme si je cachais cette envie de m'en aller de toute façon. Moi qui pouvait enfin être seul quoi. Et, une fois à l'entrée, je pris finalement mon sac d'affaires. Je pris bien évidemment le soin de saluer la Manageuse pour ne pas lui donner une mauvaise image ou me montrer totalement irrespectueux. Même si je doutais sur le fait qu'elle était au courant des coups portés sur son fils. Mais il fallait quand même que je me montre un minimum poli, sachant tout de même qu'elle avait accepté sans aucun problèmes que je laisse mes vêtements sécher ici. Et puis, autant son gosse je ne le supportais pas, mais alors pas du tout. Autant je préférais éviter d'attirer ses foudres. J'étais tranquille pour l'instant vis à vis d'elle alors autant garder cette relation de .. d'inconnus ? Enfin bon, partant en direction de la maison des Mikado, j'eus ainsi le temps d'envoyer un message à mon cher ami Kagi pour lui raconter ce que j'avais fait. Puis je détaillai rapidement la réaction de Nagi face à la peluche et au message écrit. Et, aussitôt le message envoyé, aussitôt répondu. Ehe.

<< Ah. Mon pote te dit que la prochaine fois, il te recommandera un bouquin érotique, t'es prévenu comme ça. ... Et apparemment ça va t'instruire la vie attends. >>

Poussant un faible soupir de désespoir, je jetai un nouveau coup d'oeil au petit et me dépêchai d'entrer dans la maison une fois arrivés. Finalement au chaud, je me jetais sur mon sac pour en vérifier le contenu et être sûr que rien n'avait été prit depuis le temps. Ouais ! Mon porte - feuille ! Ouais ! Y avait bel et bien tout ! Retirant donc ma veste ainsi que l'écharpe quand je fus rassuré, je pris soin de retirer mes chaussures à l'entrée comme tout bourgeois le ferait. Et, comme à mon habitude, je m'asseyai sur le canapé avec aisance avant d'insiter Pocky à venir sur moi, l'obligeant aussitôt à retirer son écharpe. A la vue du suçon qu'il avait voulu caché avec l'écharpe, je souris à cette pensée, imaginant bien la réaction du bleuté à la vue de cette marque de possession. Eeh, c'était bien fait pour lui de toute façon. Ah, et Pocky ? Il avait réagi comment ? Je n'avais même pas pu voir sa tête toute gênée, eeh .. Continuant de sourire, je tapotai son torse d'un air frénétique, descendant petit à petit mes mains pour arriver à son bas ventre :

<< Nee Pocky, tu comptes protéger cette partie du corps encore longtemps ? Dans cette histoire y a un peu que toi qui goûte au plaisir là .. pense au pauvre petit voyou que je suis ! >>

Mes mains étant passées un peu plus bas, je tapotai son entre - jambe tout en lui posant la question pour qu'il sache de quoi je parlais. Ouais bon, c'était pas comme si j'étais sans gêne hein .. pas du tout .. Je laissai mon regard perçant se plonger dans celui de mon frère pour avoir sa réaction, ce léger sourire amusé toujours présent malgré tout. Aah .. si un jour, dans un autre monde, dans une autre dimension, en me voyait sourire, on aurait sûrement crié au kidnapping, à la manipulation ou à toute chose qui pourrait exister. Après tout, c'était tellement rare que je me mette à sourire que je me demandais même si c'était un miracle qui se trouvait là. Ouais, en faite, c'était vraiment trop rare si j'allais jusqu'à employer le mot "miracle". Ouais. C'était pas tout ça, mais je voulais qu'il me réponde. J'étais en maanque moi .. moi qui avait réussi à me contrôler à chaque fois qu'on allait plus loin qu'un baiser, ça commençait à devenir de plus en plus chaud pour moi. Surtout quand je voyais le corps excité, voire des fois quasiment nu de mon compagnon. Il était jouissif. Son corps excité, sa moue embarassée, emplit de plaisir et d'envie me rendait fou. Cette envie de le prendre, de pouvoir goûter à mon tour à ce plaisir là était vraiment forte et j'étais à la limite de la démence. Et si par dessus tout il venait à m'en demander plus sans pour autant vouloir passer le cap, j'allais vraiment péter un plomb. Uh .. déboutonnant lentement sa chemise tout en réfléchissant, je me demandais bien combien de temps encore j'allais pouvoir tenir. Et puis merde, c'était de sa faute si je devais en venir à là ! Je pouvais aussi me faire plaisir moi !

<< Mh .. La prochaine fois que tu veux m'embrasser, tu viens chercher ton baiser ! Nan, mieux ! Tu me donnes quelque - chose en échange ! Voilà, ça c'est bien comme idée. Et on a touut notre temps tu sais, j'compte rester un bout de temps ici moi. Genre une semaine .. voire deux .. Et pas de peluches ou de trucs comme ça en échange hein .. NA - DA ! >>

Tapotant sa joue avant de reprendre mon éternel air de blasé, je laissai mon ventre me guider jusqu'à la cuisine pour piquer à manger. Je voulais savoir comment il pouvait réagir, je voulais savoir jusqu'où il allait pousser pour avoir un seul baiser de ma part.

- - -

(Pshht .. j'me disais, Yôma squatte chez Nagi quasi tout le temps quand les parents sont pas là. Et là, pendant la semaine, encore au début il est tout sympa et reste avec lui, autant après il va commencer à sortir et à limite trainer plus avec ses potes qu'avec Nagi ? Comme ça ils auront leur première dispute un peu après ? '^' ... Et Nagi voudra quand pour le bain ? >< .. Ou bien Yôma pourra le toucher un peu plus avant cette scène là ? Paske bon, c'est pas tout ça mais dans la scène du bain, il va un peu beaucoup profiter de son corps donc ualà .. )

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<< Tu pourras venir chercher tes affaires. OtoSan et OkaSan viennent de partir et ne reviendront que la veille de mon anniversaire. >>

<< Ooh. Tu parles d'une bonne nouvelle. Vous avez une chambre pour moi ? Ou bien ton lit est assez grand pour accueillir deux personnes ? >>

<< J’ai un lit deux places. Et il y aurait bien eut ton ancienne chambre qui est restée inchangée mais je pense que le lit serait peut – être trop petit maintenant. >>

Nagi prépara calmement ses affaires, faisant bien attention à plier consciencieusement ses affaires, aidées de Katsu qui déprimait un peu dû au fait qu’il allait se retrouver tout seul en sachant Nagi accompagné du voleur. Mais Nagi tenta de le rassurer au mieux en lui promettant qu’ils auraient une journée rien que pour eux deux que personne ne viendra déranger. Il ne faisait rien de spécial ces journées – là, se contentant de faire les boutiques, de se balader et de manger dehors, mais Nagi savait que cela faisait plaisir à Katsu quand ils passaient la journée entière tous les deux sans rien n’y personne qui les dérangeait. Et comme Nagi aimait Katsu et voulait lui faire plaisir autant que possible, il pouvait bien faire cela pour lui.
Une fois ses affaires fin prêtes, Nagi salua sa Manageuse et Katsu en déposant un baiser sur la joue des deux avec un sourire avant de s’en aller tout calmement avec le voleur pour rentrer chez lui. Sur le chemin, Nagi réalisa enfin qu’il allait être bel et bien seul avec le voleur sans personne qui pourrait les déranger. Et pour ne pas rajouter à son stress, ce genre de situation était propice à passer l’étape au – dessus. Malheureusement, Nagi n’était pas prêt pour aller plus loin que ce qu’il ne faisait déjà avec le voleur. Ils étaient déjà arriver bien vite au stade des préliminaires bien chauds et excitants, c’était suffisant à Nagi pour le moment. Cela devait sûrement déranger le voleur, mais Nagi ne savait pas quand il serait prêt à franchir le cap. L’idée de se retrouver entièrement nu face à son amant également nu le gênait énormément.

<< Ah. Mon pote te dit que la prochaine fois, il te recommandera un bouquin érotique, t'es prévenu comme ça. ... Et apparemment ça va t'instruire la vie attends. >>

<< Qu-… ?! Il est pas obligé de me faire des recommandations obscènes non plus … >>

Gênée et boudeur, Nagi gonfla les joues comme un enfant pas content tout en ayant ses mêmes joues teint de rose par la gêne qu’il ressentait suite à l’avertissement du voleur. Son pote était certes extrêmement gentil que d’offrir ce qu’il offrait à Nagi, mais il n’était pas obligé de lui faire tout le temps un mot aux tendances perverses qui gênait le prude qu’était Nagi.
Arrivant finalement chez lui, Nagi retira calmement ses chaussures avant de poser son sac et la peluche sur la table basse du salon, n’ayant pas le courage de vouloir le ranger tout de suite. Il alla donc s’installer calmement sur les genoux de son grand – frère, prenant sa moue gêné quand il prit l’écharpe, dévoilant ainsi le suçon. Mais sentant les mains du voleur descendre de plus en plus en bas, Nagi oublia bien vite la marque de possession et concentra son regard sur ses fameuses mains qui descendaient beaucoup trop à son goût.

<< Nee Pocky, tu comptes protéger cette partie du corps encore longtemps ? Dans cette histoire y a un peu que toi qui goûte au plaisir là .. pense au pauvre petit voyou que je suis ! >>

<< J-Je sais pas … C’est gênant … >>

Si faire ce fameux effort ne serait pas aussi gênant pour lui, Nagi aurait très certainement déjà sauté le pas et offert sa virginité au voleur, seulement, pour lui, franchir l’étape au – dessus était trop gênant. Se retrouvait nu face à son amant nu dans l’optique de se faire pénétrer ne … L’enchantait guère. Il trouvait cela affreusement gênant et avait peur d’avoir mal lors de la pénétration alors il n’était pas franchement presser d’aller plus loin.
Son membre se faisant tapoter, Nagi gémit légèrement de gêne, regardant le voleur avec sa moue tout autant gênée apparemment si craquante. Mais, quand le voleur se mit à sourire, Nagi changea tout de suite de moue, prenant un air plus émerveillé, dévorant le voleur du regard. Quand il souriait, il était juste totalement craquant. Cela changeait toute la physionomie de son visage habituellement froid et agressif, ce qui le rendait parfaitement craquant et ce qui était une raison nécessaire à Nagi pour le dévorer du regard sans même s’en rendre compte.
Se rendant enfin compte qu’il était en train de dévorer le voleur du regard, Nagi détourna le regard avec une moue encore plus gênée, certains que le voleur allait trouvait un moyen de se moquer de lui. Il le voyait mal se laisser être autant admirer par Nagi sans avoir aucune réaction. S’il ne disait rien là – dessus, c’était soit qu’il était aveugle, soit qu’il était malade.
Habitué à ce que le voleur s’amuse à le mettre torse nu, Nagi le laissa défaire sa chemise, se doutant fortement que s’il essayait de l’en empêcher, il allait tout de même le faire.

<< Mh .. La prochaine fois que tu veux m'embrasser, tu viens chercher ton baiser ! Nan, mieux ! Tu me donnes quelque - chose en échange ! Voilà, ça c'est bien comme idée. Et on a touut notre temps tu sais, j'compte rester un bout de temps ici moi. Genre une semaine .. voire deux .. Et pas de peluches ou de trucs comme ça en échange hein .. NA - DA ! >>

<< M-Mais ! C’pas gentils ça ! >>

Nagi bouda faussement, laissant le voleur lui tapotait la joue puis partir chercher à manger tandis qu’il remettait correctement sa chemise tout en réfléchissant à une contrepartie convaincante afin de se faire embrasser. Il n’allait pas pouvoir rester longtemps sans baiser, alors il devait vite trouver un moyen de convaincre le voleur de l’embrasser.

Qu’est – ce que je vais bien pouvoir trouver moi … C’pas gentil de me faire ça … Kono Baka ! J’ai absolument aucune idée de ce qui pourrait le convaincre …
M’avoir pour lui tout seul ?
Il va me dire que c’est déjà le cas donc non, mauvaise idée.
Dormir avec moi ?
On l’a déjà fait en prison … Mais on n’était pas ensemble à ce moment – là … Peut – être que ça marchera …
… P-Prendre un bain avec moi ? Ca, certains que ça marche mais faut que je négocie un baiser langoureux pour ça … Voir même deux … Ou plus. Surtout que j’ai jamais pris de bain avec qui que ce soit …
Passer le pas sans franchir l’étape … ? Je suis pas vraiment prêt pour ça… Ou alors là je ne suis pas prêt mais que face au fait accompli, peut – être que ce ne sera plus gênant … Ça reste à voir, pour ça je sais pas …

Ayant trouvé une possible solution, Nagi alla vers le voleur, tirant sa chemise pour avoir son attention avant de lui soumettre sa proposition.

<< Un baiser contre la permission de dormir avec moi … ? >>

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(Eto … Pourquoi pas, mais le problème c’est que je pense que quand Nagi verra que Yôma traine plus avec ses potes qu’avec lui, il va genre bouder un peu en lui disant mais pas forcément en l’engueulant puisqu’il veut pas provoquer une dispute alors qu’il se sont retrouvé il y a peu donc va falloir que Yôma prenne mal ce que lui dise Nagi pour déclencher la dispute ou alors on fait ça un peu plus tard x)
Pour l’affaire du bain je pense que genre Nagi le proposerait le lendemain ou le surlendemain. Style Yôma accepte le compromis que Nagi lui demande la, et que le lendemain il veut toujours quelque chose en échange d’un baiser. Du coup Nagi propose de prendre un bain avec lui mais pour Yôma c’pas suffisant et Nagi décide de faire un effort en lui proposant d’aller plus loin dans les caresses sans forcément passer à l’acte et que Nagi est prêt à faire de même avec lui mais que pour ça, il voudra plus de baiser #Avec la langue puisque ça le fait kiffer xD#
J’pense que c’est mieux si tous se passe dans le bain na ? Genre ils sont tout tranquilles avant, Nagi vient faire sa proposition, du coup Yôma l’emmène à la salle de bain et en attendant que l’eau se fasse, il le tripote un peu puis tout le reste se fait dans le bain ? )

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Nee Pocky, tu comptes protéger cette partie du corps encore longtemps ? Dans cette histoire y a un peu que toi qui goûte au plaisir là .. pense au pauvre petit voyou que je suis ! >>

<< J-Je sais pas … C’est gênant … >>

Eeh .. à ce point là ? Le regardant d'un air ennuyé, je finis par tapoté son membre pour voir sa réaction. Il était trooop craquant quand il était gêné comme ça ... Un sourire d'amusement étiré sur mes lèvres, j'haussai un sourcil quand il se mit à changer sa moue gênée en une moue émerveillée, comme si la personne qui se tenait devant lui était devenue un fantasme ou quelque - chose dans ce genre. Eeh .. Il était quand même vachement bizarre des fois. C'était parce - que je souriais peut - être ? Attends, juste pour ça il se mettait à fantasmer ? Nan .. c'était quand même pas un cas social à ce point ? ... Mon regard toujours plongé de le sien, je continuai de l'observer en attendant qu'l se rende ENFIN compte de ce qu'il faisait. Et hop, mon sourire s'aggrandit quand il se mit à détourner le regard. Il était troooop craquant ! Je me demandais bien quelle tête il aurait une fois le cap passé tout de même, ou alors en plein acte. C'était quand même le genre de chose qui rendait curieux. C'était pas ma faute bordel ! La plupart du temps, je cachais ma tête de toute façon, trop gêné de me montrer prendre autant de plaisir face à cet acte. Mais pour une fois que je pouvais en profiter, fallait dire que ça me donnait vachement envie.

Ne disant rien sur l'instant présent, je comptais bien évidemment le lui faire remarquer et même en profiter un jour. Mais bon, pour une fois qu'il en profitait, on allait le laisser réfléchir dans son coin. M'enfin .. c'était pas que ça, mais monsieur avait quand même le libre arbitre de fantasmer sur moi, sans aucun problèmes. Et par dessus tout, il pouvait prendre autant de plaisir qu'il voulait alors que moi, je me retenais un peu beaucoup pour ne pas aller plus loin qu'il ne le voulait. Rah, en plus, demandeur de baiser qu'il était, c'était possible, voir quasiment obligé, qu'il aille trèèès loin juste pour en avoir un de ma part. Ce qui était assez ironique, il fallait l'avouer. Il pouvait aussi venir les chercher de lui - même, mais non, il trouvait aussi ça trop gênant. En faite .. il était un peu coincé du cul quoi ... Regardant toutes les marques que j'avais déposées sur son torse, je relevai une nouvelle fois le regard pour le plonger dans celui de mon amant, ce sourire toujours étiré malgré moi :

<< Mh .. La prochaine fois que tu veux m'embrasser, tu viens chercher ton baiser ! Nan, mieux ! Tu me donnes quelque - chose en échange ! Voilà, ça c'est bien comme idée. Et on a touut notre temps tu sais, j'compte rester un bout de temps ici moi. Genre une semaine .. voire deux .. Et pas de peluches ou de trucs comme ça en échange hein .. NA - DA ! >>

<< M-Mais ! C’pas gentils ça ! >>

<< Oh mais j'ai jamais dit que j'étais gentil. >>

Lui tirant la langue d'un air enfantin tout en me levant, je le quittai alors tout tranquillement pour aller chercher de quoi manger dans le but de remplir mon estomac. Uuh .. y avait pas mal de choses quand même, fallait l'avouer. Un peu trop même pour le garçon gourmand que j'étais. Attrapant la première boîte de biscuits, je regardai avec attention le contenu pour savoir s'il allait plus me remplir l'estomac que me donner faim. Parce - que fallait l'avouer quand même, la moitié des gourmandises nous donnait horriblement faim après la première bouchée alors comment est - ce qu'on était censé être apaisé à la fin ? Uuh .. De toute façon c'était pas mon kiff ce genre de biscuits. Ma recherche se continua alors avant que je ne trouve mon âme soeur : des biscuits à la fraise. Ehehe, ça c'était bien. Ca c'était de bon goût. A la sensation de Nagi à côté de moi, j'attendis un court instant pour savoir ce qu'il me voulait avant de tourner la tête quand il tira sur ma manche de chemise. Il agissait un peu comme un gosse quand même. Oh. Il avait peut - être trouvé quelque - chose en échange ? Ca devait sûrement être intéressant vu sa réaction.

<< Un baiser contre la permission de dormir avec moi … ? >>

Ah oui ... c'était vachement intéressant tiens .. ... il se foutait de ma gueule ouais ? Ca pour un échange de merde, c'en était un quand même. Dans tous les cas, on était pas censé dormir ensemble vu que mon lit d'origine était trop petit ? .. Attends, merde il était sérieux ? Il pensait vraiment que j'allais accepter ? Sceptique de son idée, je le regardai longuement avant de pousser un faible soupir. Eeh .. il pensait VRAIMENT que ça allait marcher en plus .. bon, pour lui faire plaisir j'avais qu'à faire ça hein. C'était pas comme si j'allais accepter la même chose le lendemain, s'il osait me proposer la même chose, j'allais le tuer ouais. Il avait de toute façon l'air d'avoir d'autres propositions en tête alors autant accepter pour aujourd'hui, sans pour autant avoir osé en parler. Il avait donc des choses un peu plus gênantes ? Ouaiiis ! Mais j'voulais voir jusqu'à où il était capable d'aller quand même, mais c'était pas si grave en faite. Tant qu'à faire, je pouvais accepter juste pour aujourd'hui. Hochant la tête d'un air légèrement frustré, je finis bien vite la boîte de biscuits et finis par sortir une cigarette de ma poche. Ca faisait pas si longtemps que ça depuis la dernière fois, mais, d'après mes souvenirs, c'était la première fois que mon petit - ami m'avait vu avec. Bon, ça risquait pas non plus lui faire super plaisir, mais fallait quand même que j'ai ma dose un jour. Cherchant mon briquet, je partis prendre mon sac pour le sortir et fis signe à l'idole que je revenais pour aller fumer dans un coin tranquille. Et je revins après cinq longues minutes littéralement gelé. Aha, la joie de porter une simple chemise un jour d'hiver.

<< Ah, tu m'as pas répondu. Pour ton anniv on fait quoi ? >>

Retirant ma chemise tout en lui parlant, je la jetai par terre et m'en allai à la recherche de la salle de bain en faisant attention à la réponse de l'idole. Bien sûr que je l'écoutai mais je n'avais pas que ça faire quoi. Ouvrant une à une chaque pièce de la maison, je tombai bien vite sur mon ancienne chambre, figé, comme incapable de me souvenir de quoique ce soit de cet endroit. Je n'arrivais même pas à me souvenir de ma chambre quand même. Et pire, est - ce que c'était ma chambre ça ? Enfin, apparemment ça l'était vu qu'elle paraissait vieille de plusieurs années déjà, sans vie. Pris de légers vertiges, je me tins un court instant la tête et fermai la porte pour enfiiin tomber sur cette foutue salle. Ah mais merde, j'avais même pas d'affaires de rechange moi. Faisant la moue, je réfléchis longuement sur quoi faire et croisai les bras sur mon torse nu. Et, finalement, j'attrapai de nouveau ma chemise par terre, plongé dans mes pensées tout en faisant une moue gênée. J'allais pas non plus demander à mon petit - frère de m'accompagner pour faire les boutiques et pour m'acheter des vêtements. C'était un peu la honte de me faire payer par mon amant, par mon petit frère. Rah .. c'était chiant ça. Mais j'avais pas tellement le choix, sauf si je voulais bien sûr retourner chez moi et prendre ces vieux vêtements de clochards ... tch. M'approchant de lui en détournant le regard, je l'embrassai sur le coin des lèvres et réfléchis longuement avant de rougir légèrement sous le coup de la gêne. J'avais toujours du mal à me dire que j'allais lui demander un service, un foutu service qui me foutait la honte.

<< Euh .. tu pourrais m'accompagner ? M'acheter des vêtements j'veux dire. J'ai pas vraiment les sous et .. voilà quoi. >>

Marmonnant la fin de ma phrase en faisant la moue, je passai ma main sur mon visage pour cacher mes rougissements et poussai un nouveau soupir. Rah .. Partant prendre ma veste, je me dirigeai une nouvelle fois vers Nagi pour l'embrasser un peu plus passionnément. Et, ma main dans ses cheveux, je léchai ses lèvres avant de le décoiffer :

<< Ce soir t'as intérêt à faire quelques efforts quand même .. Parce - que si dans ton "dormir avec moi" tu veux juste qu'on soit dans le même lit, c'est un peu banal quand même. On l'a fait sans même sortir ensemble ! Moi je veux t'avoir torse nu euh ! En tout cas soit sûr que moi j'vais l'être. >>

- - -

-Psshhht, continuons. Donc ouais, Yôma la première fois va accepter de rester un peu plus longtemps avec Nagi mais ça va le foutre sur les nerfs. Et après il va vite recommencer de sortir et va de moins en moins supporter les remarques de Nagi xD. Donc le soir, il deviendra de plus en plus chiant avant de finalement se disputer avec lui '-' -

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<< Un baiser contre la permission de dormir avec moi … ? >>

Nagi observa le voleur, espérant qu’il accepte et qu’il puisse obtenir sa partie du chantage. Il voulait être embrassé lui ! Il avait surtout besoin de se faire embrasser puisqu’il était rapidement devenu accro au baiser de son amant. La sensation de leurs lèvres unis, de leurs langues se touchant … C’était un vrai bonheur pour lui, il adorait véritablement cette sensation et rien que l’idée que de ne pas la ressentir lui saper le moral. Ce n’était pas gentil que de le priver de ça ! Surtout que le voleur devait certainement avoir compris que Nagi était accro à ça, ce qui le rendait vraiment sadique que de faire un tel chantage.
Haussant un sourcil en voyant que le voleur mettait trop de temps à son goût pour lui donner une réponse, Nagi commença à douter de sa proposition. C’est vrai que ce n’était pas l’idée du siècle mais il ne voulait pas commencer tout de suite de manière hard en proposant de prendre un bain avec le voleur et d’acceptait de se laisser toucher juste pour pouvoir être embrassé langoureusement. Il était peut – être jeune et enfantin sur les bords, Nagi restait tout de même un garçon et avait de la fierté. De ce fait, il ne voulait pas faire comprendre au voleur que rien que pour un baiser, il était prêt à se dévergonder encore plus dans le moment présent. Il préférait attendre le lendemain ou le surlendemain pour lui soumettre son idée, espérant secrètement que le voleur cesse son chantage le soir – même. Mais il savait bien que le chantage continuerait longtemps s’il ne trouvait pas un échange convenable qui satisferait le voleur et, dans le meilleur des cas, n’était pas trop gênant pour lui.
Le voleur finissant enfin par accepter, Nagi lui fit son plus beau sourire, tout content qu’il ait accepté l’échange avant de hausser un sourcil et faire la moue en le voyant prendre une cigarette. Il fumait ? C’était bien la première fois qu’il le voyait avec une cigarette en main. Mais il haussa rapidement les épaules pour lui – même, s’en fichant finalement. Son grand – frère était assez grand pour faire ses propres choix, s’il voulait fumer, il le faisait, cela ne le regardait pas. Il n’avait pas l’air idiot au point de ne pas savoir les risques qu’il encourait, alors Nagi ne dit rien, se contentant d’hocher docilement la tête quand il lui fit signe qu’il partait fumer.
Profitant de l’absence du voleur, Nagi partit ranger son sac et sa peluche dans sa chambre avant de redescendre pour se rendre en cuisine, se faisant une tasse de chocolat chaud qu’il but tout tranquillement en revenant dans le salon au même moment que le voleur revenait de sa pause cigarette.

<< Ah, tu m'as pas répondu. Pour ton anniv on fait quoi ? >>

<< On pourra passer la journée ensemble, et le soir je le fêterais avec OtoSan, OkaSan, NanamiChan et KatsuKun. >>

Précisant que NanamiChan était sa Manageuse puisque Nagi ne savait pas si le voleur savait le nom de cette dernière, il s’installa tranquillement sur le canapé, s’asseyant en tailleur tout en buvant son chocolat chaud, laissant le voleur faire il ne sait quoi là où il était. N’entendant plus rien, Nagi haussa un sourcil, ne se doutant pas que le voleur avait ouvert la porte de sa chambre et se retrouvait comme figé devant. Et comme l’avait précisé Nagi, la chambre était la même qu’auparavant. Tout était resté à sa place, tout était propre et elle était dans l’état dans lequel le voleur l’avait laissé avant de partir. La seule différence était que le lit était défait, comme si quelqu’un avait dormi dedans ou tout du moins s’y était allongé. C’était là, la seule preuve que Nagi passait du temps dans la chambre de son grand – frère depuis qu’il avait disparu sans laisser de trace.
Le voleur revenant de sa visite de la demeure, Nagi haussa un sourcil en le voyant pensif avant de poser sa tasse, vide, sur la table basse du salon quand il s’approcha de lui avant de faire la moue au semi – baiser qu’il lui fit. Nagi gonfla alors les joues avant de se remettre à fantasmer sur le voleur en le voyant rougir, le trouvant vraiment trop craquant quand il était gênait. Mais cela intriguait tout de même Nagi sur la raison de cette soudaine moue. Contrairement à lui, le voleur ne semblait pas être facile à gêner alors cela l’intriguait.

<< Euh .. tu pourrais m'accompagner ? M'acheter des vêtements j'veux dire. J'ai pas vraiment les sous et .. voilà quoi. >>

Nagi fut un peu surpris qu’il lui demande cela, mais il ne refusa pas, hochant la tête avec un sourire. Cela lui faisait un peu mal au cœur de se dire que le voleur avait froid et ne mangeait pas à sa faim alors que lui, il avait tout ce dont il avait besoin. Alors s’il pouvait remédier à l’un de ses principaux problèmes, il ne dirait pas non.
Se laissant volontiers embrassait, Nagi sourit encore plus à la fin du baiser avant de faire faussement la moue en se sentant décoiffer.

<< Ce soir t'as intérêt à faire quelques efforts quand même .. Parce - que si dans ton "dormir avec moi" tu veux juste qu'on soit dans le même lit, c'est un peu banal quand même. On l'a fait sans même sortir ensemble ! Moi je veux t'avoir torse nu euh ! En tout cas soit sûr que moi j'vais l'être. >>

<< Mais ! J’aurais très bien put te refuser l’accès à ma chambre et te faire dormir sur le canapé du salon hein ! Et puis je peux pas dormir torse nu moi … J’ai pas envie de tomber malade dans la nuit, que ça touche mes cordes vocales et que ça finisse par m’empêcher de chanter ! Je dors qu’en boxer avec une chemise trop grande pour moi … Et puis quand on a dormi ensemble, c’était pas dans un vrai lit ! Et j’étais habillé ! Et j’étais pas franchement conscient de ce que je faisais d’ailleurs … Mais bref. >>

Faisant la moue en ayant les joues légèrement rose, Nagi se tut quelques instants avant de penser à quelque chose. Il sourit tout innocemment au voleur, s’apprêtant à faire du chantage à son tour.

<< Si tu veux que je t’achète des vêtements, je veux que tu m’embrasses ! Et pas tout chastement … Je veux avec la l-langue moi … >>

Gardant sa moue gênée, Nagi plongea son regard dans celui du voleur, attendant une réponse de sa part. Il avait l’occasion de faire du chantage, alors autant en profiter. Il n’allait pas laisser le voleur le victimiser bien longtemps avec ses chantages sadiques qui le forçaient à trouver des propositions gênantes dans l’espoir de se faire embrasser. Il n’avait que quatorze ans, mais il n’en restait pas moins vif d’esprit. Jamais il n’aurait laissé échapper une telle occasion de se venger de ce que lui faisait subir son grand – frère.

#____________#

(Baaah ok, on fait ça xD
Surtout que Nagi risque de profiter de l’absence de Yôma pour sortir avec Katsu donc ça va encore plus foutre Yôma sur les nerfs s’il le sait xD Surtout que s’il lui fait une remarque là – dessus, Nagi va rapidement s’agacer xD Il va pas comprendre pourquoi Yôma aurait le droit de sortir avec ses potes et pourquoi lui aurait pas le droit de sortir avec son meilleur ami quoi xD )

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Ce soir t'as intérêt à faire quelques efforts quand même .. Parce - que si dans ton "dormir avec moi" tu veux juste qu'on soit dans le même lit, c'est un peu banal quand même. On l'a fait sans même sortir ensemble ! Moi je veux t'avoir torse nu euh ! En tout cas soit sûr que moi j'vais l'être. >>

<< Mais ! J’aurais très bien put te refuser l’accès à ma chambre et te faire dormir sur le canapé du salon hein ! Et puis je peux pas dormir torse nu moi … J’ai pas envie de tomber malade dans la nuit, que ça touche mes cordes vocales et que ça finisse par m’empêcher de chanter ! Je dors qu’en boxer avec une chemise trop grande pour moi … Et puis quand on a dormi ensemble, c’était pas dans un vrai lit ! Et j’étais habillé ! Et j’étais pas franchement conscient de ce que je faisais d’ailleurs … Mais bref. >>

<< Mais je m'en fous ! J'vais te déshabiller pendant la nuit ouais ! Tu vas pas m'sortir qu'après l'acte, crevé comme tu seras, tu vas te lever, prendre ta grande chemise et t'habiller quand même ? C'est tue - l'amour Pockyy ! .. Puis bon, c'pas comme si t'auras la force de te lever .. >>

Aha, c'était pas comme si je m'y connaissais hein, paaas du tout ! Jamais je n'avais connu cette douleur voyons ! ... bon, ok, j'étais pas le pur dominant de service. Même si ça pouvait en surprendre plus d'un vu mon apparence, je m'étais bel et bien fait dépucelé des deux côtés, une première fois par une prostitué, et une deuxième fois par un homme bien .. sauvage. Ouais, j'avais une excuse ! J'étais jeune moi ! C'était l'âge de l'essai et j'avais voulu essayer ! J'en avais pas vraiment profité à chaque fois, mais bon. J'avais pu dire adieu à ma fierté durant les deux - trois fois où je m'étais essayé à cette soumission, sans succès. En faite, le pire était sûrement le lendemain, où j'avais été abandonné sur le lit, sans forces, avec une horrible douleur au niveau des reins et un peu plus bas. Uuh .. Déglutissant rien qu'à ce souvenir, je fis la grimace en repensant à la sauvagerie de l'homme qui était allé jusqu'à m'en faire saigner. Il n'avait jamais voulu me préparer ni faire attention à moi en faite, il me promettait, bien sûr qu'il m'assurait qu'il allait me le faire, mais jamais il ne l'avait fait. Il avait préféré se faire plaisir lui donc bon, j'avais abandonné toute idée de me soumettre une nouvelle fois un jour. J'allais vraiment le tuer si je le revoyais un jour en faite. Essayant de me changer les idées, j'haussai un sourcil en entendant mon cher petit frère me sourire d'un air trop innocent pour l'être, uuuh :

<< Si tu veux que je t’achète des vêtements, je veux que tu m’embrasses ! Et pas tout chastement … Je veux avec la l-langue moi … >>

<< Monsieur s'essaie au chantage peut - être ? Si tu m'y emmènes pas j'peux aussi arrêter de t'embrasser tout court mh .. Et puis c'pas toi qui aimais sentir mon odeur ? "Tu sens si bon ..." dis - tu en fantasmant sur mon sourire .. >>

Lui tirant la langue d'un air moqueur en lui faisait largement comprendre que le chantage ne marchait pas du tout sur moi et qu'en plus de ça, il s'enfonçait encore plus. Je partis prendre ma veste pour être prêt à sortir, tapotant le dos de mon chéri pour l'inciter à se dépêcher de se préparer, sortant donc avec lui faire des achats, un dernier baiser sur ses lèvres avant de partir. Les magasins .. étaient énormes et les vêtements hors de prix, mais bon, j'faisais confiance à Nagi sur ce coup - là pour ses choix de boutiques. Prenant tantôt des bas, tantôt des hauts, tantôt des vêtements un peu plus chauds, je passai ensuite m'acheter quelques écharpes, bonnets et gants avant de me diriger vers le rayon des sous - vêtements et tout ça. J'étais peut - être long, mais je faisais attention au prix à chaque fois tout en vérifiant que j'avais assez de vêtements. A chaque fois que je voyais les prix, je revenais vers l'idole pour lui demander si le prix était normal ou si c'était trop cher, redevenant un petit enfant qui était totalement perdu dans cet environnement inconnu. Je ne comprenais pas pourquoi ils vendaient aussi chers ces vêtements, mais je n'avais pas le choix mh, et apparemment, c'était un prix tout à fait normal pour le petit donc je ne comprenais plus. J'avais quand même toujours du mal à m'avouer le fait que mon frère, mon petit frère, allait me payer toutes les fournitures dont j'avais besoin. C'était comme si on se soumettait à un gosse, ça claquait la fierté qu'on avait quoi. Finalement le tout payé, on rentra avec les sacs de vêtements dans une de mes mains , l'autre occupée à tenir celle de mon amant sans que je n'ai vraiment de raison à en donner. Bon, à en voir la quantité de vêtements que j'avais acheté, j'en avais peut - être trop pris, mais le dépensier que j'étais n'avait pas pu être retenu. Autant, avec le peu de budget que j'avais, j'avais pris l'habitude de faire attention au moindre achat que je faisais, autant là, avec un budget quasiment illimité, je n'avais pas pu faire grand chose.
Ce ne fut qu'à l'arrivée que, lâchant la main de Nagi, je partis prendre de ces affaires pour prendre une douche. Revenant vers l'idole avant d'aller me laver, je l'embrassai un court instant d'abord, le tenant par les poignets, avant de le plaquer au mur et l'embrasser un peu plus chaudement. Y insérant bien évidemment la langue qu'il aimait tant. Passant une de mes jambes entre les siennes, je laissai l'ambiance se chauffer de plus en plus en commençant à petit à petit le caresser, avant de, au moment le plus fougueux, soudainement m'arrêter pour le frustrer en souriant de cet éternel air moqueur, fixant bien évidemment son adorable moue :

<< Ca, c'est pour avoir voulu faire du chantage avec moi. Repose toi bien ! J'vais aller m'laver d'toute façon. >>

Le quittant alors en un léger sourire, je partis finalement prendre ma douche après ce baiser bien chaud, revenant habillé d'un pull bien chaud avec des oreilles de lapin pendant sur la capuche et d'un pantalon. Bon, ok, je l'avouais, le pull était en totale contradiction avec ma personnalité impulsive, mais je l'aimais bien donc autant le mettre. Déposant un nouveau baiser sur les lèvres de Nagi, je le prévins que je revenais et cherchai la chambre du petit pour y mettre mes sacs de vêtements et me jeter sur son lit. Je serrai confortablement son oreiller contre - moi, me roulant dans la couverture bien chaude avant de m'endormir bien vite, allongé le long du lit sans vraiment avoir prit le soin de me déshabiller ou autres. De toute façon, j'étais beaucoup trop bien pour daigner me bouger.
Mais malheureusement, mon sommeil si paisible fut interrompu quand je sentis Nagi rentrer dans la chambre et s'approcher de moi. Je fronçais légèrement les sourcils en ouvrant avec difficulté les yeux, comme si la fatigue me recouvrait entièrement en m'empêchant de me réveiller correctement. Tirant le bras du petit pour qu'il vienne contre - moi, je le serrai contre mon torse en glissant mes mains sous son haut, ma tête dans son cou. Et aussitôt fait, aussitôt plus calme et apaisé, je me rendormis donc sans avoir pu lui dire un mot ou encore une plainte. Et ce fut dans cette position que je dormis toute la nuit, le contact de la peau étant quasiment crucial, je n'avais même pas pensé à son échange ou au fait de dormir avec lui comme étant une récompense de mon chantage. Malheureusement, la sonnerie d'un téléphone m'acheva de bon matin, un violent sursaut m'atteint aussitôt avant que je ne tombe du lit sous le coup de la panique. Tch. Qui appelait Nagi de bon matin quoi ? Un peu de pitié bordel. Une main sur le coeur, je repris avec difficulté mon souffle bien rapide pour un simple matin et pris son portable, fronçant aussitôt les sourcils en voyant le nom de Katsu s'afficher. Il lui voulait quoi aujourd'hui ?

<< Désolé le bleu, Pocky dort encore, il est encore fatigué de sa nuit "chaude" t'vois. Appelle plus tard. >>

Raccrochant aussitôt sans lui avoir laissé le temps de parler, je partis prendre de quoi manger de bon matin, ma voix encore rauque à cause de la fatigue. Ah, ça devait être encore plus crédible pour l'appel, ehehehe, il devait bien rager en tout cas. En plus j'avais transpiré pendant la nuit moi, je m'attendais pas à avoir aussi chaud quoi ! Uuh .. fallait p'têt que je me lave. Et puis, Nagi était toujours pas levé ? Toute façon, j'avais le temps, même si je ne comptais bien évidemment pas rester le soir de son anniversaire chez lui. Même si je pouvais faire un effort de malade, j'étais pas capable de supporter ET les parents ET le bleu avec moi. C'était juste trop en une fois quoi. C'était insupportable.
Mangeant tranquillement tout ce qui se trouvait sur mon chemin, je tapotai tranquillement la tête de l'idole quand il daigna enfin se lever, partant dans la salle de bain pour préparer l'eau et ainsi prendre un bon bain chaud, paisiblement.

<< Toi. L'arnaque d'hier, c'était juste hier. J'veux autre chose en échange d'un baiser moi ! Un truc chaud ! Un truc que j'peux profiter moi ! >>

Faisant une moue boudeuse à cette phrase dans mon coin, je repartis dans la chambre de mon amant pour aller prendre des affaires, retirant mon pull sans aucune gêne. Uuh. Je venais de voir que j'avais un jean taille basse là, c'était pas très rassurant pour mon tatouage bien gênant dans mon dos. Me tournant aussitôt vers Nagi pour le lui cacher, je l'attrapai calmement par la taille pour le soulever et enrouler ses jambes autour de ma taille, le baladant jusqu'à la salle de bain :

<< J'veux te toucher moi. Voire plus si affinités, mais ça j'espère pas trop. >>

Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2014 Age : 26

<< Si tu veux que je t’achète des vêtements, je veux que tu m’embrasses ! Et pas tout chastement … Je veux avec la l-langue moi … >>

<< Monsieur s'essaie au chantage peut - être ? Si tu m'y emmènes pas j'peux aussi arrêter de t'embrasser tout court mh .. Et puis c'pas toi qui aimais sentir mon odeur ? "Tu sens si bon ..." dis - tu en fantasmant sur mon sourire .. >>

<< Q-Qu-… ?! M-Même pas vrai ! J’ai jamais fantasmé sur toi ou sur quoi que ce soit ! T-Tu te surestime ! O-Ok t’as un sourire craquant … Tu sens bon … Et t’es trop bien fait … Et puis t’embrasses trop bien … Et j’aime bien quand tu me touches et puis t’es mignon quand tu rougis et j’aime bien ton côté possessif aussi… RAH ! Je suis en train de m’enfoncer tout seul la … >>

Idiot, idiot, idiot, idiot, idiot ! Je suis un idiot ! Je me suis enfoncé tout seul là ! Il va en profiter ce sadique en plus … Pourquoi j’ai pas appris à me taire franchement … Et puis qu’est – ce qu’il me prends de lui dire ce que j’aime chez lui … Ok, c’est vrai mais il est pas obligé de le savoir non plus … Je suis qu’un idiot !

Rouge pivoine et mort de gêne, Nagi secoua la tête en la cachant avec ses mains, sachant parfaitement que les paroles qui venaient de sortir de ses lèvres seraient retenues et utilisés contre lui à son insu par le voleur. Il ne le connaissait que trop bien maintenant pour savoir qu’il allait ré utilisé cela contre lui. Seulement, ce n’était pas de la faute à Nagi s’il avait laissé autant de chose lui échappait. Dès qu’il perdait ses moyens parce qu’il était trop gêné, il disait tout ce qui lui passer par l’esprit et ce « tout » n’était pas forcément les meilleurs choses à dire. Le voleur l’avait pris de court en lui rappelant la scène où il avait avoué qu’il aimé son odeur et celle où il avait fantasmer sur son sourire, alors il avait perdu ses moyens et avait avoué en partie ce qu’il aimait chez le voleur avant de se rendre compte qu’il s’enfonçait de lui – même et ainsi finir par se taire en étant affreusement gêné. Maintenant, il allait attendre le moment où le voleur utiliserait ça contre lui, se demandant quand et comment il allait s’amusait à le taquiner avec cela. Surtout que s’il s’amusait à lui faire perdre ses moyens une seconde fois, il allait pouvoir apprendre d’autre chose sur Nagi. Il suffisait de dire la bonne phrase qui le surprendrait et hop, un flot de parole incontrôlable sortirait de ses lèvres jusqu’à ce qu’il se rende compte de ce qu’il était en train de dire.
Le voleur l’incitant à se préparer, Nagi continua d’être mort de gêne tandis qu’il se rhabillait pour sortir, emmenant tout tranquillement le voleur dans les magasins qui lui étaient habituels où toutes sortes de style était présent, ainsi, il y trouverait forcément son compte. Docile et patient, Nagi suivait calmement le voleur à travers les rayons pour répondre à ses questions et le rassurait sur les prix. Nagi n’aimant pas tellement les boutiques de riche, il achetait principalement ses affaires dans des boutiques au prix abordables ou quasiment tout le monde pouvait se fournir. Et faire cela le rendait un peu plus populaire chez ses fans qui trouvait ça plutôt positif étant donné que Nagi ne dépensait pas son argent pour s’acheter des fringues hors – de – prix qui, le plus souvent, étant en plus de cela assez laid, tout du moins pour Nagi.
Contrairement au voleur, Nagi n’était pas gêné de payer les vêtements à ce dernier. Lui, il voyait plutôt cela comme un rattrapage sur les cadeaux de Noël et d’anniversaire qu’il n’avait certainement pas dû avoir depuis onze ans. Alors pour lui, payait les vêtements revenaient à lui faire un cadeau, pas à lui donner un coup sur sa fierté. Mais Nagi se doutait bien que pour le voleur, ce devait être gênant que de se faire payer tout cela par son petit – frère, c’est donc pour cela que Nagi ne fit pas de commentaire dessus afin de ne pas le gêné.
Une fois rentré, Nagi fit la moue en voyant que le voleur lâchait sa main. C’avait été agréable comme contact et Nagi avait apprécié le fait que ce n’ait pas été à lui de faire le premier pas ou de demander au voleur de le faire. Au vu de son caractère pas tellement affectif, Nagi avait pensé que ç’aurait été à lui que de faire ça alors il avait apprécié que le voleur le fasse de lui – même.
Retirant tranquillement ses chaussures et sa veste, Nagi rentra dans le salon en retirant calmement son écharpe dans l’idée d’aller prendre une douche avant de se faire stopper net par son grand – frère. Il le regarda sans comprendre avant de se laissait embrasser, gémissant faiblement en se sentant plaqué au mur pour ensuite apprécier d’autant plus le baiser. Il frémit aux caresses, s’attendant à plus avant de regarder le voleur, les joues roses et la respiration courte sans trop comprendre pourquoi il s’arrêtait net.

<< Ca, c'est pour avoir voulu faire du chantage avec moi. Repose toi bien ! J'vais aller m'laver d'toute façon. >>

<< E-Eh ! >>

Gonflant les joues comme un gamin, Nagi monta dans sa chambre pour ranger un peu ses partitions et retirer les peluches qui décorait son lit pour les déposer sur le fauteuil près de son piano, tout cela perdu dans ses pensées, à maudire mentalement le voleur qui avait réussis, trop bien réussis, à le faire tomber dans son petit piège.

Je suis trop naïf avec lui ! Ca me ressemble pas ! Je me laisse pas aussi facilement berner normalement ! Je suis plus intelligent que ça ! Même Katsu n’arrive pas à m’avoir alors qu’il connait mes points faibles quoi …
Ce serait parce que je suis amoureux de lui qu’il arrive à m’avoir alors ? Je veux bien dire que ce sentiment rends un peu simplet mais ça rends pas aussi stupide quand même … J’espère pas en tout cas. Partis comme c’est, je vais devenir complétement abruti …

Sortant de sa chambre, pyjama en main, il rigola tout seul de ses pensées mais se reprit bien vite en voyant le voleur lui prévenir qu’il partait dans sa chambre. Il lui dit alors qu’il partait également se laver, ce qu’il fit, avant de revenir dans sa chambre, vêtu de la fameuse chemise trop grande pour lui et de son boxer. Sa chemise, blanche, lui arrivait mi – cuisse et les manches étaient assez ample et légèrement trop longue. Essayant d’être silencieux pour faire quelques petites choses dans sa chambre avant de dormir, Nagi comprit l’échec de sa mission quand le voleur le tira par le bras pour l’emmener sur le lit. Rougissant en sentant les mains du voleur sous sa chemise, Nagi eut tout de même un léger sourire en le sentant se rendormir aussi vite qu’il s’était réveillé et, comme influencé par son sommeil, Nagi finit par s’endormir à son tour, se serrant contre le voleur.

Le lendemain matin, Nagi n’entendit pas la sonnerie de son réveil, restant profondément endormis dans son lit, au chaud sous sa couette. Il n’entendit donc pas le voleur faire un sous – entend assez gênant auprès de Katsu pour l’agacer pour ensuite partir se prendre à manger. Il ne se réveilla que plus tard, s’étirant comme un chat avant de sortir de sa chambre en baillant, restant avec sa simple chemise, une moue ensommeillée enfantine sur son visage, le rendant encore plus mignon qu’il ne l’était déjà. Il partit boire un peu de jus d’orange histoire de se réveiller avant de remonter pour aller dans sa chambre, haussant un sourcil en entendant le voleur parlait avant de finalement percuter. Et rougir assez à sa demande.

<< Toi. L'arnaque d'hier, c'était juste hier. J'veux autre chose en échange d'un baiser moi ! Un truc chaud ! Un truc que j'peux profiter moi ! >>

<< Eeeeh … Je viens de me réveiller … Tu pourrais être plus mignon et ne pas te plaindre alors que je suis fatigué … Non mais … Et puis je ne suis pas un pervers comme toi moi ! >>

Tirant la langue au voleur dans une attitude purement gamine, Nagi le suivit calmement dans l’espoir d’aller se prendre des vêtements pour s’habiller, ne faisant même pas attention au tatouage de son grand – frère avant de pousser une exclamation de surpris en se sentant soudain porter et emmener à la salle de bain.

<< J'veux te toucher moi. Voire plus si affinités, mais ça j'espère pas trop. >>

<< Baah … Si tu oublies le chantage, je peux faire quelque chose en échange qui correspond à tes deux critères … >>

Gardant un air un peu mystérieux juste pour garder le suspense l’espace d’un instant, Nagi passa une main dans ses cheveux avant de passer ses bras autour du voleur en le regardant dans les yeux. Il avait remarqué qu’il s’était préparer un bain alors c’était bien le moment pour soumettre sa proposition.

<< Je peux … Prendre un bain avec toi et .. >>

Rougissant, Nagi détourna le regard, beaucoup trop gêné de finir sa phrase en regardant son grand – frère adorait les yeux. Et puis même, qui pourrait regarder quelqu’un dans les yeux en lui disant ce qu’il se préparait à le lui dire ?

<< Te laisser aller plus loin que d’habitude … Sans pour autant passer à l’acte hein ! Et j-je … V-veux bien te … T-toucher … Pour que je sois plus le seul à … à … Tu m’as compris ! >>

Gonflant les joues avec une moue affreusement gêné, il joua sa dernière carte qui allait sûrement faire plaisir au voleur.

<< Et tu pourras te vanter auprès de KatsuKun après … Il m’a toujours demandé de prendre des bains ou d’aller au Onsen mais j’ai toujours refusé … >>

Il avait bien compris la jalousie du voleur envers Katsu, alors si cela pouvait l’aider à ré obtenir ses baisers, il pouvait bien en profiter non ?

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<< J'veux te toucher moi. Voire plus si affinités, mais ça j'espère pas trop. >>

<< Baah … Si tu oublies le chantage, je peux faire quelque chose en échange qui correspond à tes deux critères …>>

<< Aha, tu m'intéresses là. >>

Mes yeux aux reflets verts l'observant, je l'asseyai tranquillement sur le bord du lavabo en attendant patiemment qu'il daigne m'avouer ce qu'il avait en tête. Et, ne pouvant m'empêcher de frissonner au contact de sa peau contre la mienne, je le regardai d'un air curieux, ne pouvant m'en empêcher. J'agissais souvent comme un gosse à ces moments là, mais, franchement, l'entendre me dire qu'il avait une proposition assez intéressant augmentait ma curiosité. Et même .. il faisait trop durer le moment là. Le problème était que, malgré tous les efforts que je faisais là, je n'avais aucune patience. J'étais juste entrain de mourir intérieurement en me demandant bien ce qu'il avait à m'offrir cette fois, donc bordel, il pouvait pas se dépêcher ? Surtout que, inconsciemment, je me demandais toujours s'il allait pas me redonner une proposition qui lui paraissait bien mais qui était juste une arnaque à mes yeux :

<< Je peux … Prendre un bain avec toi et .. >>

<< ... et ... ? >>

<< Te laisser aller plus loin que d’habitude … Sans pour autant passer à l’acte hein ! Et j-je … V-veux bien te … T-toucher … Pour que je sois plus le seul à … à … Tu m’as compris ! >>

Sa voix gênée m'amusant intérieurement, je laissai malgré tout un sourire s'étirer petit à petit au fil et à mesure de ses phrases. Ah bah là, qui pouvait demander mieux franchement ? Surtout que l'entendre me proposer ça était sûrement un miracle, pudique comme il était, il n'avait sûrement jamais osé prendre un bain avec quelqu'un d'autres. L'observant de nouveau pour garder cette moue gênée en souvenir, j'haussai un sourcil quand il parut avoir une suite à sa proposition, m'approchant légèrement de lui pour savoir ce qu'il me voulait avant de sourire un peu plus à cette phrase. Ah bah là, alors là, j'attendais pas mieux de lui franchement. Si en plus de tout ce que je pouvais lui faire, il m'autorisait à me moquer ouvertement de son cher ami, c'était parfait après tout. Il voulait me rendre fou de joie en faite ? Mes mains s'approchant de sa chemise, je déboutonnai lentement celle - ci tout en déposant des baisers tout d'abord chaste sur le coin de ses lèvres. Et, petit à petit, je les prolongeai avant de finalement y insérer la langue, l'embrassant tendrement et passionnément comme il devait sûrement en avoir l'habitude. Mes mains caressant son torse sans pour autant totalement l'exciter, je laissais à peine mes doigts parvenir à ses tétons en faite. Je voulais attendre d'aller dans la baignoire, d'avoir son corps nu contre le mien pour pouvoir aller plus loin. Et, voyant que le niveau de l'eau était suffisant (même s'il paraissait bien bas pour un bain), je quittai un court instant mon amant pour arrêter l'écoulement avant de tranquillement retourner vers mon cher petit - ami. Mes mains s'occupèrent donc de retirer sa chemise d'un air lent, la jetant aussitôt retirée. Une fois cette première tâche de faite, j'atteins tranquillement son boxer et caressai légèrement son membre à travers ce fin tissu, mon regard se plongeant dans le sien pour en même temps voir sa réaction, entendre le moindre gémissement qui pouvait sortir de sa bouche, voir ses moues si craquantes, si adorables :

<< Monsieur veut que je le retire pour lui peut - être ? Ou bien il sait se débrouiller seul ? >>

Sans réellement attendre de réponse de sa part, mes lèvres se déposèrent sur les siennes pour l'embrasser un peu plus longuement. Bien évidemment que, pour l'accro de baiser qu'il était, j'allais pas non plus l'oublier et juste me faire plaisir à le voir excité. Il voulait ses baisers le pauvre ! Le dernier vêtements tombant finalement par terre, je soulevai le corps frêle de l'idole pour l'asseoir sur le bord de la baignoire. Me tournant ensuite pour chercher deux trois choses, je débouclai en même temps ma ceinture et retirai tous mes vêtements avant de tranquillement attraper une serviette pour après. Je sentais que j'allais épuiser au possible le jeune adolescent alors je préparais juste quelques affaires en avance. M'asseyant dans la baignoire, je soulevai ensuite Pocky pour le placer entre mes jambes tout en l'obligeant à écarter les siennes pour qu'elles soient de chaque côté de mon torse. Je l'attirai lentement contre - moi en l'embrassant encore et encore, lui laissant à peine le temps de reprendre son souffle entre chaque baiser. Ma main s'amusant à caresser son torse et à, cette fois, titiller ses tétons, je le soulevai légèrement pour pouvoir déposer un baisers dans son cou avant de lentement descendre ma tête. Léchant son téton, j'attaquai donc cette boule de chaire rose tout en descendant petit à petit mes mains, celles - ci longeant le long de sa taille. Mes dents s'occupèrent ensuite de la peau de son cou. J'avais très bien compris qu'il était sensible ici donc j'en profitais, m'arrêtant ensuite pour lui adresser un regard légèrement excité sans pour autant y faire réellement attention. On voyait que je voulais plus, on pouvait lire dans mes yeux à quel point j'étais en manque, le regard brillant :

<< Ah euh .. j'te conseille de t'accrocher à moi ou aux bords. Tu risques un peu beaucoup de tomber sinon. >>

Mes mains soulevant de nouveau son petit corps, je le plaquais finalement contre un bord de la baignoire, ignorant l'eau qui éclaboussait légèrement à chaque mouvements brusques de ma part. Cherchant une bonne position, je m'amusai un peu plus à titiller ses tétons, pinçant l'un d'entre eux entre deux de mes doigts, mordillant l'autre avec mes dents. Je voulais le rendre fou avant même d'être passé à plus sérieux. Je voulais qu'il me supplie d'aller plus loin au bout d'un moment, je voulais juste qu'il fonde de plaisir. Puis, finalement, une fois l'excitation de Nagi à son sommet (pour l'instant), je descendis lentement ma main pour enrouler mes doigts autour de sa verge, la serrant lentement pour bien faire sentir mon emprise. Petit à petit, je fis des mouvements de va et viens avec et l'obligeai à s'accrocher à moi tout en le serrant contre - moi, l'embrassant longuement, langoureusement avant de me stopper pour lui parler :

<< Donc si j'ai bien compris, monsieur est d'accord pour faire tout ce qui appartient aux préliminaires ? Mh .. Ah, dis moi, t'es endurant .. ? Nan parce - que compte pas sur moi pour te faire jouir qu'une seule fois hein ... Pour une fois que j'en ai l'occasion. >>

Les joues rosées à cause de l'envie qui commençait à augmenter en moi, la respiration légèrement rapide, je souris légèrement à ma phrase et resserrai un peu plus mon emprise sur son membre pour l'obliger à parler alors que je lui faisais encore plaisir. Remontant ma main qui atteint bien vite son gland, je déposai calmement un suçon dans son cou et le regardai une nouvelle fois. Eeh, il allait comprendre, et bien vite, qu'il n'avait pas encore découvert le vrai plaisir, que tout ce que je lui avais fait avant n'était qu'un avant goût, qu'une sensation de plaisir minime. Caressant d'un air lent son extrémité, j'appuyais de mon index cette chaire sensible tout en embrassant langoureusement mon amant, je ne lui laissais quasiment pas une seule seconde de répit. Et tout ça pouvait se voir. Entre les baisers, les suçons, ou désormais la masturbation que je faisais sur son membre, c'était à peine s'il avait le temps de reprendre son souffle correctement. Je le masturbai en faisant des mouvements tout d'abord assez lents puis, au fur et à mesure du temps, e plus en plus rapides. Je me demandais bien ce qu'il pouvait préférer entre le brusque et le doux. Bon, j'allais pas le cacher, s'il avait tendance à préférer tout ce qui était doux, calme, on n'allait pas trop s'entendre vu la tendance que j'avais à partir dans les sauvages. Bien sûr, j'étais pas sauvage dès le début, j'avais un minimum de compassion, mais il fallait aussi comprendre que je prenais plus de plaisir en allant assez vite. Je sentais sa verge durcir un peu plus à chaque fois dans ma main, pour mon plus grand plaisir. Serrant de plus en plus mon emprise pour donner des coups de plus en plus rapides, je l'obligeai alors à écarter ses jambes tout en le gardant chevauché sur les miennes. C'était pas pour rien que je lui avais demandé, voire obligé, de s'accrocher à quelque - chose. C'était tout bonnement impossible de rester assis dans cette position avec juste la force des jambes pour le soutenir. Sentant son membre palpiter dans ma main comme pour prévenir qu'il allait bientôt jouir, je ralentis mes vas et viens, relevant le regard pour lui sourire innocemment :

<< Supplie - moi de continuer, de te laisser jouir mon cher Nagi ~ >>

Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2014 Age : 26

Soumettant sa proposition d’une voix basse et affreusement gênée, Nagi attendit de finir son monologue avant de relever le regard vers le voleur, toujours autant gêné de ce qu’il venait de dire. Il n’avait jamais été proche de quelqu’un au point de prendre un bain avec lui alors c’était bien une première pour lui de soumettre l’idée de le faire, encore plus de se laisser masturber par la personne avec qu’il prend ce fameux bain. Il était donc encore plus gêné que d’habitude, ce qui rendait ses joues encore plus rouges et sa moue encore plus craquante.
Apercevant le sourire du voleur s’agrandissant à l’évocation d’une possible moquerie de Katsu, Nagi s’excusa mentalement auprès de ce dernier, sachant qu’il n’apprécierait pas du tout que le voleur se moque, surtout si Nagi le lui avait autorisé. Mais il espérait également que Katsu pourrait comprendre pourquoi il avait décidé de le « sacrifier ». Les baisers du voleur était tout bonnement un délice et s’en être privé était une vraie horreur pour lui, il avait donc dû sacrifier quelques choses, deux en réalités, pour les récupérés.
Laissant sa chemise se faire défaire, Nagi fit la moue aux chastes baisers donnés par le voleur, voulant toujours plus que de simple baiser. Les baisers chastes, cela ne l’intéressait pas lui ! Alors quand le voleur vint enfin insérer sa langue dans sa bouche, Nagi poussa un léger gémissement de plaisir par réflexe, faisant comprendre que ce fameux baisers étaient vraiment agréable et qu’il aimait être embrassé de cette façon, et pas d’une autre. Frissonnant au contact des mains du voleur sur son torse, Nagi se sentit comme frustré quand il sentit qu’il n’allait pas plus loin que cela. Non pas qu’il était pressé de se retrouver totalement nu dans le bain avec le voleur qui s’amuserait avec son corps mais il était habitué à être plus touché et caressé que cela.
Gémissant de frustration en se voyant abandonné, Nagi fit la moue, voulant plus que cela. Malgré tout, une fois sa chemise de retiré et jeté dans la pièce, il fut assez gêné, sachant qu’il fallait enlever la dernière chose qu’il portait sur lui et, étant assez pudique, il avait un peu de mal à se faire à l’idée qu’il allait être complétement nu face au voleur. Gémissant faiblement en sentant son membre se faire caresser, il n’osait pas regarder le voleur dans les yeux, trop gêné pour.

<< Monsieur veut que je le retire pour lui peut - être ? Ou bien il sait se débrouiller seul ? >>

<< Je- … ! >>

Coupé dans sa répartie par le voleur, Nagi ne chercha pas à le repousser quand il l’embrassa pour finir sa phrase. Il aimait bien trop ses baisers pour les arrêter, même pour se plaindre de son sadisme et de sa taquinerie. Il tenait trop à se faire embrasser alors il pouvait bien prendre sur lui par moment et profitait du baiser, pour se plaindre une fois que le baiser serait arrêté.
Finalement nu, Nagi cru mourir de gêne quand le voleur le porta pour le poser sur le rebord de la baignoire. Finalement, ce n’était pas gênant d’être nu. C’était extrêmement gênant. Il n’avait actuellement qu’une envie, partir se cacher dans un coin pour mourir de gêne. Surtout que, le voleur mettant du temps à le rejoindre, cela ne fit que gêner encore plus Nagi qui n’arrêtait pas de se rappeler qu’il était nu, avec le voleur près de lui. Si le voleur avait été en train de le chauffer, il se serait perdu dans les méandres du plaisir et n’y aurait plus pensé. Alors que là, il était encore parfaitement normal, quoi qu’un peu essoufflé par les baisers, ce qui ne l’aidait pas à oublier sa condition.
Se laissant porter et positionner comme une poupée, Nagi garda une moue extrêmement gênée une fois à califourchon sur le voleur, se laissant volontiers embrassé en s’abandonnant à ses baisers afin d’oublier la position affreusement gênante et le fait qu’ils étaient tous deux en tenue d’Adam. Les mains de son amant s’aventurant sur son torse, Nagi frissonna à son contact, finissant par se mettre à faiblement gémir en sentant enfin ses tétons être titillés par le voleur, des frissons parcourant tout son corps quand son cou se fit couvrir de baiser. Il aimait réellement être ainsi touché par le voleur, il en éprouvait un plaisir fou rien qu’avec cela, surtout quand il passait la langue sur son torse, titillant ses tétons ou mordillant la peau de son cou où il était assez sensible.
Le voleur s’arrêtant, Nagi le regard avec une moue embarrassé de plaisir, craquant sur son regard brillant.

<< Ah euh .. j'te conseille de t'accrocher à moi ou aux bords. Tu risques un peu beaucoup de tomber sinon. >>

Continuant de gémir face aux actions du voleur sur son corps, Nagi commença peu à peu à avoir une érection, gémissant de gêne en le sentant. Puis, le voleur serrant son membre, il eut un couinement de gêne avant de gémir beaucoup plus quand il sentit les vas – et – vient, s’accrochant au voleur en passant ses bras autour de son cou, nichant sa tête contre son torse. C’était trop bon. Comment avait – il fait pour refuser une telle chose avant ?

<< Donc si j'ai bien compris, monsieur est d'accord pour faire tout ce qui appartient aux préliminaires ? Mh .. Ah, dis moi, t'es endurant .. ? Nan parce - que compte pas sur moi pour te faire jouir qu'une seule fois hein ... Pour une fois que j'en ai l'occasion. >>

<< O-Oui … >>

Oui, il était d’accord pour les préliminaires, oui il était endurant, tout du moins il le pensait. Quand il faisait du sport pour se maintenir en forme, il était toujours assez endurant et il lui en fallait beaucoup pour qu’il s’épuise. Alors il devait sûrement être assez endurant, même pour ce qui touchait au sexe non ? Ou alors il serait épuisé la première fois puisque c’était sa première fois mais pour le reste, il serait endurant et en redemanderait volontiers pour ressentir à nouveau un plaisir fou.
L’emprise sur son membre se faisant plus présente, Nagi gémit d’autant plus, son corps parcouru de frissons du plaisir qu’il ressentait. Il ne s’était jamais dit que cela pouvait être aussi agréable que de laisser son membre se faire ainsi touché, caressé. Embrassé bien trop souvent pour être capable de reprendre correctement son souffle, Nagi se retrouva rapidement essoufflé, à avoir du mal à pouvoir embrasser le voleur sans stopper le baiser pour respirer un tant soit peu. Puis, les vas – et – vient sur son membre se firent plus rapide, ce qui le laissa gémir encore plus, se collant d’autant plus au voleur pour se retenir afin de ne pas basculer en succombant à la sensation qu’il ressentait.
Ecartant ses jambes comme le souhaitait le voleur, Nagi se laissa faire comme une poupée de chiffon, trop concentré sur son plaisir pour refuser de faire quoi que ce soit. Puis, sentant les vas – et – vient se ralentir alors qu’il n’était pas totalement satisfait, Nagi gémit de frustration, donnant inconsciemment un coup de bassin au voleur pour qu’il continue, ne voulant pas qu’il s’arrête là. Il voulait plus. Beaucoup plus.

<< Supplie - moi de continuer, de te laisser jouir mon cher Nagi ~ >>

Les joues rouges, la respiration courte, les yeux voilés de plaisir d’où perlaient quelques larmes de cette même émotion, Nagi avait pour le moins une moue absolument craquante et excitante, à être ainsi autant soumis au plaisir, soumis au voleur puisqu’il exécuta sa demande quasiment sur le champ, ne voulant pas rester non – touché, voulant à tout prix continuer de se faire caresser.

<< O-Onegai … Y-Y-Yôma … C-Continue … J-Je veux jouir … O-Onegai … >>

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Donc si j'ai bien compris, monsieur est d'accord pour faire tout ce qui appartient aux préliminaires ? Mh .. Ah, dis moi, t'es endurant .. ? Nan parce - que compte pas sur moi pour te faire jouir qu'une seule fois hein ... Pour une fois que j'en ai l'occasion. >>

<< O-Oui … >>

Euh .. Oui ? Oui à quoi au juste ? Légèrement perturbé par sa réponse, je finis par sourire faiblement d'amusement, voyant qu'il ne s'y connaissait vraiment pas. Aah .. sa pureté le tuerait un jour, c'était certain. Je me demandais bien de quelle endurance il parlait en faite, mais bon, on allait très vite voir s'il était endurant une fois vidé de semence. Mh, s'il finissait déjà crevé là, je n'imaginais même pas au moment où on irait réellement le faire, où on passerait à l'acte. M'enfin, c'était pas vraiment le sujet là, il fallait que je me reconcentre sur lui. Et puis bon, qu'est - ce que je pouvais dire de lui ?! Il était jouissif, tout simplement. La vue de son corps en transe, ne demandant qu'à en avoir plus et encore plus était vraiment la meilleure chose qui soit. Si seulement je pouvais encore plus en profiter .. malheureusement pour moi, je ne pouvais pas profiter de tout son corps dans l'instant présent, me contentant donc de le regarder et de garder cette image en moi, une érection étant déjà apparue depuis déjà un bon bout de temps. M'enfin, avec l'habitude, j'avais sû faire avec et me retenir un minimum, surtout quand notre compagnon ne voulait pas aller si loin .. lui était beaucoup trop sensible à côté, on pouvait le voir rien qu'à son érection quasiment instantanée, comme si une simple caresse sur son membre pouvait l'exciter au possible. On se demandait même si l'idole qu'il était avait déjà pensé à ce genre de choses auparavant, s'il avait toujours été si pur. Et, ralentissant donc au moment où il atteint quasiment le climax, je souris faiblement en voyant qu'il en voulait plus en le faisant comprendre par un gémissement. Eeh, il fallait qu'il fasse ce que je voulais hein. M'apprêtant à parler, je me cambrai légèrement en sentant son coup de bassin sur moi, rougissant de gêne et d'envie. Il voulait vraiment me faire souffrir lui en faite. Détournant le regard un court instant, j'arrêtai finalement de le masturber en rougissant d'autant plus en voyant sa moue excitée, les larmes dans ses yeux me faisant totalement craquer. Aah .. je voulais le prendre, je le voulais tellement là. Me mordant la lèvre inférieure en détournant une nouvelle fois le regard, je finis par pousser un faible soupir de frustration. C'était pas possible d'autant donner envie rien qu'avec une moue, c'était pas possible quoi ...

<< Supplie - moi de continuer, de te laisser jouir mon cher Nagi ~ >>

<< O-Onegai … Y-Y-Yôma … C-Continue … J-Je veux jouir … O-Onegai … >>

.. Wah. Rapide. Pas une seule once d'hésitation ou de honte. Ehe, c'était plutôt bon à savoir ça. Souriant faiblement, je l'embrassai sur le coin des lèvres pour le féliciter de me l'avoir demandé aussi vite et recommençai petit à petit à le masturber en retournant au rythme que je lui avais donné. Un rythme rapide, brusque, à la limite du sauvage. Déposant des suçons sur son torse tout en continuant toujours de l'embrasser, je le laissai jouir comme il le voulait en prenant bien évidemment soin de le regarder faire. Je voulais avoir cette image de lui, je voulais juste le voir jouir. Léchant le sperme qui était sur son torse, je me léchai ensuite les lèvres et embrassai langoureusement mon amant en partageant donc le goût de la semence. Je n'étais pas du tout prêt d'arrêter, alors là pas du tout. Ma main sur son membre, je la laissai ensuite glisser sur ses hanches et le soulevai de nouveau pour l'inciter à tenir sur ses genoux. Je ne savais pas du tout dans quelle position aller pour continuer ce que je voulais faire. Mon visage au niveau de son torse, je pris ses mains pour les mettre sur mes épaules et caressai très doucement son membre dans le but de l'exciter de nouveau, petit à petit. Mon autre main se mit de son dos, glissant le long de celui - ci avant de lentement tomber au niveau de ses fesses. Mh. Est - ce qu'il allait tenir là ? C'était pas que je m'inquiétais pour lui en faite vis à vis de la position, mais je me doutais bien qu'il n'avait pas une si grande force dans les jambes pour ce genre de choses. Crevé comme il devait déjà l'être, je me demandais même combien de temps il pouvait encore rester ainsi, à faire tout ce que je voulais avant que ses jambes ne lâchent d'un coup. L'asseyant finalement face à moi en me décidant de la position à adopter, je le mis donc tranquillement contre le bord de la baignoire et me plaçai entre ses jambes. Je passai tout d'abord mes mains sur ses cuisses pour déposer un premier suçon dessus, les relevant ensuite tout en les écartant pour pouvoir jouer avec son entrée cette fois - ci. Il avait dit qu'il acceptait les préliminaires, et pour moi, c'en était alors je continuais comme je le voulais. Et puis, c'était pas comme si c'était une réelle pénétration quoi.
Ma main droite serrant fortement son membre, je continuai tranquillement de le masturber avec cette main avant de finir par très lentement pénétrer mon majeur en lui, n'ayant pas vraiment besoin de l'humidifier étant donné que cette partie là de son corps était dans l'eau. Ce qui devait en faite être assez étrange pur lui. Il avait quand même son membre à l'air libre et son entrée dans l'eau .. bon beh, ça faisait des sensations en plus hein. L'eau le pénétrant légèrement en même temps, je pris soin de faire quelques vas et vients en lui tout en faisant bien attention à ne pas aller trop vite ou à ne pas trop lui faire mal. Je ne savais pas s'il était particulièrement sensible ou crispé, donc autant faire le plus doucement possible, surtout pour une première fois. L'embrassant longuement pour quand même le rassurer un minimum, j'y insérai bien vite un deuxième doigt en me doutant bien que ça devait être assez étrange comme sensation. Sentir une chose inconnue là .. ça rendait mal à l'aise quand on ne connaissait pas l'existence de cet endroit qui pouvait faire plaisir. Une fois deux doigts de pénétrés, je commençai alors à chercher l'endroit qui lui était si sensible. L'observant tout en ayant du mal à me contrôler, je rougis un peu plus malgré moi. Il fallait de toute façon que je devine où se trouvait cet endroit de toute façon avant que je n'aille un peu plus vite, alors j'avais pas tellement le choix que de rester dans cette position en attendant :

<< Mh .. Ca doit faire te bizarre pour l'instant là, mais dès que j'le trouve ça s'ra mieux. >>

Ah, je n'avais même pas précisé ce que je cherchais. Pas grave, il allait le comprendre bien vite. Cherchant patiemment tout en le masturbant toujours, je finis par sourire d'un air victorieux quand je le vis réagir un peu plus fortement au frottement de mes doigts à un certain endroit. Ehe. Trouvé ! Frottant un peu plus à cette endroit là pour être sûr de ne pas me tromper, je commençai alors à faire des vas et vients en lui tout en faisant la même chose avec son membre. Je frottai avec appui cette partie sensible à chaque fois que je passais dessus, sur cette petite partie qui pouvait décupler son plaisir. Aah, c'était horrible que de le voir prendre autant de plaisir et ne pas pouvoir le faire avec son membre, de ne pas pouvoir prendre plaisir à son tour. Quelle injustice franchement. Regardant son corps, je l'avais bien évidemment "obligé" à tenir ses jambes pour qu'elles restent levées et écartées, trouvant de toute façon cette vue trop belle pour qu'il ne cesse. La prochaine fois j'allais sûrement craquer, mais là, je n'y pensais même plus. Je voulais juste le voir dans des positions aussi gênantes soient - elles, je voulais le voir fondre de plaisir de mes mains. Continuant ainsi jusqu'à ce qu'il jouisse pour la seconde fois de la journée, je retirai finalement mes mains de son corps en m'arrêtant pour pouvoir le laisser reprendre un peu de son souffle. Il avait le droit à un peu de temps quand même, de toute façon, c'était à lui de faire sa part alors sur ce coup là, j'étais plutôt tranquille. J'allais juste, comme à mon habitude, vouloir cacher mon visage prit de plaisir, trouvant qu'à chaque fois que je me montrais ainsi, je perdais encore en crédibilité.
Je caressai calmement ses jambes en déposant un énième suçon sur lui, en déposant sur son torse, sur sa cuisse puis sur l'intérieur de celle - ci. Je l'installai ensuite sur moi pour qu'il puisse me dominer et faire ce qu'il voulait faire, apportant ses mains sur mon torse en lui souriant calmement. L'excitation ne faisait pourtant que d'augmenter en moi, je ne pouvais pas m'en empêcher. Malgré tout, malgré le fait que je me laissais faire, je voulais continuer à le dominer, inconsciemment, je ne pouvais pas m'en empêcher. L'attirant contre - moi en déposant un nouveau suçon à la naissance de son cou, je retournai l'embrasser en glissant ma langue entre ses lèvres pour pouvoir profiter de son goût, de ce délice, de la saveur de ses lèvres. Je le voulais rien que pour moi, je ne voulais pas qu'on le touche, qu'il puisse avoir les marques de quelqu'un d'autre.

<< Fais toi plaisir mon chou, tu voulais me faire plaisir nan ? >>

Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2014 Age : 26

<< Supplie - moi de continuer, de te laisser jouir mon cher Nagi ~ >>

<< O-Onegai … Y-Y-Yôma … C-Continue … J-Je veux jouir … O-Onegai … >>

Autant par le ton que par le regard, Nagi continua de supplier le voleur, sans même se rendre compte qu’il avait prononcé son prénom d’instinct, sans réfléchir à un quelconque autre moyen de le nommer ou d’exécuter sa demande sans dire son prénom ou autre appellation le concernant. A croire qu’il pouvait prononcer le prénom de son grand – frère simplement par instinct et que, s’il y réfléchissait trop, faisant trop attention à ce que ce simple prénom signifiait pour lui, il n’ y arrivait pas.
Profitant à peine du chaste baiser donné par le voleur, Nagi se remit bien vite à gémir en sentant les vas – et – vient brusque reprendre sur son membre déjà bien excité. Contrairement à ce que son apparence et sa pureté laissait paraitre, Nagi était apparemment adepte des rapports sauvages, preuve étant que des vas – et – vient sauvage le faisait beaucoup plus gémir que de simple vas – et – vient doux et délicat. Sûrement était – ce aussi l’effet qu’il était quasiment sur le point de se relâcher complétement, et que des mouvements sauvage l’aidait plus facilement à se libérer, mais, même sans cela, les mouvements brusques l’avaient fait réagir beaucoup plus rapidement.
Sentant qu’il était bientôt à bout, Nagi ferma les yeux, laissant échapper un gémissement, plus long et aigu, s’échappait de ses lèvres, prononçant également le prénom de son amant tandis qu’il se relâchait, comme pour le remercier de l’avoir aider à jouir et de lui faire connaitre un tel plaisir. Fatigué sans pour autant être épuisé, Nagi rouvrit doucement les yeux, posant un regard toujours autant voilé de plaisir sur le voleur quand il se rapprocha de son visage. Ne l’ayant pas sentis léché sa semence sur son torse, Nagi se laissa embrasser tout étant surpris du goût du baiser avant d’en être assez gêné en comprenant l’origine de ce goût atypique que lui faisait partager le voleur.
Totalement soumis au bon vouloir de son vis – à – vis, Nagi se laissa encore positionner telle une poupée de chiffon dénué de vie. Frissonnant toujours autant aux mains du voleur sur son corps n’importe où qu’elles soient, Nagi tint tant bien que mal sur ses genoux, n’ayant pas tellement de force que cela dans ses jambes. Se laissant donc caresser en s’aidant du voleur pour tenir correctement dans la position qu’il souhaitait, Nagi se remit bien vite à gémir en sentant son membre se refaire caresser, appréciant particulièrement ce que le voleur pouvait faire à cet endroit de son corps. Il frémit en sentant une de mains du voleur s’aventurait au niveau de ses fesses, mais il ne se posa pas plus de question que cela. Son esprit se trouvait trop embrumé par son plaisir pour tenter de raisonner à n’importe quelle chose.
Changeant volontiers de position puisqu’il sentait que ses jambes n’allaient pas faire long feu, Nagi se laissa position par la énième fois par le voleur, comme tout bon soumis docile qu’il était. Autant dire que, plus tard, quand ils seront allés plus loin, le voleur allait sûrement se retrouver avec un soumis affreusement docile qui ne discuterait aucun ordre et qui n’aurait sûrement pas peur de se rendre honteux dans le but de ressentir du plaisir, tout du moins, au moment de l’acte. Le lendemain, une fois le plaisir passé et conscient de ce qu’il avait fait, le premier réflexe de Nagi allait sûrement être de maudire le voleur et de lui en vouloir de l’avoir forcé à faire telle ou telle chose. Mais il ne le bouderait pas bien longtemps, l’aimant beaucoup trop pour lui faire la tête.
Continuant de gémir face à la masturbation que lui procurait son amant, Nagi fit la grimace, couinant de gêne et faiblement de douleur en sentant un doigt se pénétrer en lui. Il ne s’était pas vraiment préparer à ça quand il avait dit au voleur qu’il pouvait aller plus loin et faire ce qui appartenait au préliminaire. Il avait cru que le voleur allait simplement caresser son membre, le faisant donc jouir pour la première fois mais que ça allait être tout. Et le fait que le voleur pénètre ainsi un doigt en lui, lui prouvait combien il était ignorant sur ce terrain – là.
Les vas – et – vient se faisant en lui, Nagi couina une seconde fois de gêne, étant assez gêné de ce qu’il ressentait. Un doigt à cet endroit – là de son corps qui s’affairait à faire des vas – et – vient n’était pas franchement agréable comme sensation, du moins pour le moment. Tout du moins, il l’espérait. Il savait au fond de lui que le voleur ne faisait pas ça uniquement dans le but de le gêné et de le rendre mal – à – l’aise, alors, il attendait que cette sensation étrange passe.

<< Mh .. Ca doit faire te bizarre pour l'instant là, mais dès que j'le trouve ça s'ra mieux. >>

Hochant simplement la tête sans réellement chercher à comprendre de quoi il parlait, Nagi finit par se cambrer légèrement en sentant un endroit spécifique se faire toucher. Cette simple sensation avait déclenchée tout un lot de frisson en lui et, sentant le voleur insistait sur cette partie, Nagi comprit vaguement qu’il avait finalement trouvé ce qu’il cherchait. Gémissant donc d’autant plus en sentant en plus de cela son membre se faire masturbé, Nagi ne pouvait s’empêcher d’être emplis de plaisir, de gémir le prénom de son amant par moment, il finit par gémir de manière plus prononcer quand il se relâcha pour la deuxième fois de la journée, fermant presque entièrement les yeux à ce moment – là, ne le rendant que d’autant plus excitant sans qu’il ne le sache.
Le voleur ayant apparemment finis de s’amuser de lui, Nagi ferma les yeux, cherchant à reprendre un tant soit peu son souffle tandis que son amant s’amusait à le marquer de partout pour prouver qu’il était sa seule propriété. Il s’installa ensuite calmement sur lui, posant ses mains sur son torse tout en ayant encore les joues roses de plaisir. Se laissant embrasser langoureusement comme il aimait tant qu’il fasse, Nagi laissa un grognement se faire entendre à l’arrêt du baiser, n’aimant jamais que de tels baisers s’arrêtent alors que pour lui, c’était les meilleurs.

<< Fais toi plaisir mon chou, tu voulais me faire plaisir nan ? >>

<< J-Je … Euh … O-Oui … >>

Perdu, Nagi était incapable de formuler une phrase normalement constitué, ne pouvant que prononcer quelques mots en bégayant et, si ses joues avaient pu rougir encore plus, le voleur aurait très certainement pu noter la gêne de Nagi à l’évocation de sa contribution dans le chantage bien que sa moue devenue gênée l’illustrait assez. Après tout, Nagi ne savait pas du tout comment faire pour chauffer le voleur et lui procurait du plaisir. Il ne l’avait jamais fait, ne s’était jamais demandé comment il pourrait faire et ne savait pas quels étaient les points sensibles du voleur qu’il pouvait titiller. Alors il était assez hésitant, risquait sûrement d’être assez maladroit et timide dans ce qu’il allait faire et il avait donc peur qu’ultérieurement le voleur se moque de lui, ce dont il avait très peu envie. Et puis, était – ce vraiment sa faute s’il ne savait pas quoi faire ? l avait à peine quatorze ans, bientôt quinze et il était assez soumis, au vu de ce qu’il avait démontrait, pour le sexe alors … Un soumis était – il vraiment censé savoir quoi faire dans ces moment – là ? En tout cas, lui, il n’en avait absolument aucune idée !
Exécutant sa part du marché, Nagi se lança en espérant qu’il allait faire ce qu’il fallait. Il commença donc par embrasser de lui – même le voleur, lui donnant un baiser doux et tendre bien que passionné avec une touche de timidité qui lui allait si bien. Tandis qu’il l’embrassait, il passa les mains sur le torse du voleur, le caressant, avant de s’attarder sur ses tétons qu’il pinça en tirant légèrement dessus. Il stoppa alors le baiser, venant lécher le cou du voleur avant de déposer un suçon dessus, plus pour son propre plaisir qu’autre chose. Il alla alors mordiller le lobe de son oreille, se disant que cela devait sûrement être une partie plutôt sensible tandis que ses mains descendaient le long du torse de son amant, atteignant rapidement son membre.
D’abord timidement, Nagi posa une main dessus, caressant faiblement la virilité de son amant avant de finalement empoigner son membre comme il lui avait fait, tout de même affreusement gêné de ce qu’il faisait. Il entreprit alors de faire des vas – et – vient, d’abord doux le temps de voir comment s’y prendre, avant d’être un peu plus … Brusque, sauvage et de continuer sur la même voies en voyant qu’apparemment, c’était beaucoup plus plaisant ainsi. Il posa alors timidement le regard sur le voleur, continuant ses gestes. Ces derniers étaient d’ailleurs assez timide et mal – assuré par moment mais ce manque d’expérience pouvait se montrer d’autant plus excitant, surtout quand il voyait le voleur réagir autant.

<< C’est … B-Bien c-comme ça … ? >>

Il avait encore du mal à se dire qu’il posait une telle question en faisant ce qu’il faisait.

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Fais toi plaisir mon chou, tu voulais me faire plaisir nan ? >>

<< J-Je … Euh … O-Oui … >>

Jetant un regard sur son visage encore un peu emplit de plaisir, je souris faiblement à cette vue et fus pris d'une soudaine envie de le prendre contre - moi, comme pour un petit enfant. Il était beaucoup trop mignon pour qu'on le laisse seul quoi. Il était craquant, adorable alors que juste avant, on pouvait l'utiliser comme une poupée. C'était limite s'il allait réussir à se débrouiller de lui - même là. Je me posais des questions quand même, surtout au souvenir de ma première fois en tant que dominant. Uuh. Il m'avait bien fallu énormément de temps avant de commencer à prendre mes aises et à vraiment vouloir dominer. Mais maintenant j'avais pris l'habitude, ce qui était plutôt drôle pour une personne qui était censée être soumise aux autres. Enfin bon, pour l'instant, je me contentais juste de fixer mon petit - ami et d'attendre qu'il commence par un endroit. Je me posais des questions moi. J'étais curieux moi.
Je m'abandonnai entièrement à lui, mes paupières se fermant. Le baiser qu'il me donna se prolongeant tendrement, je passai ma main dans ses doux cheveux pour avoir le libre arbitre de les caresser. J'étais peut - être trop sensible aux caresses de toute façon. Les frissons parcourant tout mon corps au contact de ses mains sur mon torse, je laissai le rouge me monter aux joues bien vite en essayant tant bien que mal de retenir un gémissement quand il s'amusa à me tirer mes tétons. Eeh, j'lui avais pas fait ça moi ! Finissant par pousser un gémissement étouffé quand il me lécha le cou sans que je ne m'y attende, je ramenai par réflexe ma main à mon visage pour cacher mes rougissements et mes bruits assez osés de plaisir. Je rougis alors d'autant plus en le sentant s'attaquer à mon oreille. Ah non, pas là. J'allais crever de gêne moi. Et vu comme il était facile de lire dans mon regard, on devait sûrement se douter de mes endrois sensibles rien qu'au regard perdu et empli de plaisir que j'avais actuellement.

Me mordant aussitôt la lèvre inférieure à la sensation de ses frêles mains sur ma verge qui commençait déjà se sentir dure, je poussai des gémissements de plaisir légèrement voire trop peu étouffés par ma main avant de me cambrer assez distinctement de plaisir quand ses mouvements de vas et vients commencèrent à se faire ... brusques, sauvages. Il avait le don de s'habituer très vite au rythme lui, et limite comme s'il n'avait aucune gêne. Il avait commencé à faire vite en à peine quelques minutes quoi. Aah, je me sentais bien nul face à lui mais bon, il fallait que j'arrête de penser à ce genre de choses dans des moments pareils. C'était pas possible quoi, fallait p'têt que j'en profite nan .. ? Laissant mon visage aussitôt se décomposer de gêne quand il daigna poser son regard curieux sur moi, je l'attirai contre - moi pour rapidement cacher ma tête contre son torse avant de virer au rouge quand il commença à poser sa question. M - mais .. il était idiot ou quoi ?! Comme si ça se voyait pas !

<< C’est … B-Bien c-comme ça … ? >>

<< A - A ton avis t - toi ... >>

Je levai alors ma tête pour le regarder dans les yeux, la gêne se lisant parfaitement dans ceux - là. Je passai ensuite ma main dans le bas de son dos et insérai de nouveau deux de mes doigts en lui pour tout de même l'exciter et me venger de sa question idiote, trop idiote à mon goût. Et surtout gênante. J'avais beaucoup trop de mal à rester soumis de toute façon alors il fallait au moins que je l'excite, même si c'était juste avec des doigts. C'était psychologique, je ne pouvais pas m'en empêcher. Cherchant à nouveau cet endroit sensible en ayant les yeux voilés de plaisir, je commençai calmement à faire des vas et viens assez appuyés en lui tout en empoignant à mon tour son membre. Je comptais bel et bien le faire jouir pour la troisième fois d'afilée. Comme si on ne savait pas que j'étais sadique quoi. Pris d'une soudaine illumination en ayant réfléchi à faire quelque - chose d'autre, j'attirai lentement l'idole contre - moi tout en rapprochant son entre - jambe de la mienne :

<< NagiChan ... tu connais la masturbation collective ? >>

Déposant un tendre baiser sur les lèvres du petit, je l'approchai un peu plus pour faire en sorte que son gland touche l'extrémité de ma verge avant de commencer à le masturber en de coups rapides et brusques. Eeh .. je me posais une question là. Alors que mon dos était appuyé sur le bord de la baignoire et j'étais donc protégé d'une possible chute, je me demandais bien comment Nagi allait réussir à tenir dans cette position là. Et puis, avec mes doigts en lui, je l'obligeai à tenir un peu plus sur ses jambes pour que je puisse donc avoir son entrée de libre. Bon.. Ca devait déjà bien le gêner là mais je continuais quand même, trop dans l'ambiance pour vouloir m'arrêter ne serait - ce qu'une seule seconde.

Gémissant faiblement de temps à autres en me retenant donc un maximum, je finis par laisser mes gémissements prendre le dessus quand je commençai à sentir une boule de chaleur se former dans mon bas - ventre. Aah .. Sans pouvoir me contrôler, je poussai un râle de plaisir en atteignant l'orgasme, reprenant ensuite avec grande difficulté mon souffle. Uuh .. Laissant jouir Nagi, je retirai lentement mes mains de lui tout en déposant un baiser sur le coin de ses lèvres. Il fallait que je commence à me lever moi. Surtout que, si on attendait trop longtemps là, l'eau allait refroidir de toute façon. Et puis, mélangé à notre semence, c'était plus vraiment l'occasion de se laver. Je passai ma main dans mes cheveux d'un air nerveux en me tenant sur mes jambes, me mettant dos à Nagi pour attraper une serviette et l'enrouler autour de ma taille. De toute façon, j'allais pas dire "hanches" vu que chez mo, elles étaient quasiment inexistantes. Comparé à certains (comme Nagi justement), j'avais un corps assez droit donc les jeans larges ou sans de quoi être tenus ne m'allaient pas. M'enfin, c'était pas vraiment le sujet là. Ignorant mes tatouages tous bien voyants, je partis chercher une autre serviette et soulevai mon adorable petit - frère pour l'asseoir sur le lavabo et l'aider à se sécher, m'approchant de lui pour effleurer ses lèvres et l'embrasser longuement pendant que je m'occupais un peu de son corps. Je le couvrai alors de la serviette une fois qu'il fut entièrement sec en lui faisant signe que j'allais après lui chercher de quoi s'habiller. Je me séchai rapidement et me vêtis d'un boxer et d'une simple chemise noire que j'avais préparée à l'avance. Bon, fallait que je trouve des affaires pur mon amant moi. Et puis la flemme quoi ! Je le portai tranquillement en princesse en gardant la serviette autour de lui pour ne pas qu'il gêle de froid et le jetai sur son lit en lui passant un boxer et une chemise pour lui aussi. Aller, habillés de la même façon ! Attendant patiemment qu'il s'habille, je jetai alors un coup d'oeil curieux à son téléphone puis laissai un sourire légèrement moqueur en voyant le nombre d'appels manqués de Katsu. Ehe, s'il savait ce qu'on avait fait franchement pendant qu'il se faisait chier lui. M'asseyant sur le lit, je tirai Nagi à moi pour l'inciter à se mettre contre - moi et se reposer :

<< J'te conseille de prendre un minimum de forces. Enfin .. tu risques pas de pouvoir marcher de toute façon. >>

Ma main caressant lentement ses cheveux aux reflets rosés, je regardai de mes yeux ambrés aux reflets verts les messages que mon adoré de petit - frère avait pu envoyé à ce Katsu. Bon, j'allais lui écrire tiens. C'était pas comme si on savait directement que ce n'était pas l'idole qu'il admirait tant qui écrivait vu l'écriture en hiragana qui apparaissait soudainement et qui sortait du lot. Pas ma faute quoi, j'avais eu trop peu d'éducation franchement pour savoir comment on écrivait correctement en kanji, et puis, c'était compliqué. Invitant le bleuté à venir à la maison en détaillant que "son cher Nagi voulait le voir", j'avais plus en tête l'envie d'aller le narguer. Je prévins ensuite que s'il n'avait aucune réaction de notre part, il n'avait qu'à entrer de lui - même. Comment ? Bonne question, mais il allait se démerder. Je risquais de toute façon de m'endormir d'ici là donc il n'allait pas compter sur moi pour pouvoir avoir une réponse de notre part en faite. M'allongeant lentement en déposant le portable par terre, je me glissai confortablement contre le petit idole et laissai mes mains passer sous la chemise du frêle garçon. Morphée m'accueillant aussi vite que je fus installé de façon confortable.
Le sommeil profond, la tête dans ses cheveux, je respirais calmement l'odeur si rassurant de mon amant qui se trouvait dans mes bras, n'entendant pas les coups portés à l'entrée de là où on était. Bien sûr, si je l'avais entendu, je me serais aussitôt réveillé, mais je n'entendais rien avec la porte de la chambre qui était fermée et qui nous coupait du reste du monde. M'enfin, sommeil interrompu dès que je commençai à entendre du bruit. Je fus rapidement réveillé par les bruits de pas et passai lentement me main dans mon cou. Je n'avais même pas fait attention au suçon qui se trouvait dans mon cou en faite. Je ne savais même pas qu'il existait. Bof, dans tous les cas, je m'en fichais. C'était juste un suçon quoi, un suçon qui me permettait de narguer les possessifs comme Katsu pouvait l'être. Levant le regard sur l'adolescent qui venait d'entrer, je fis une moue enfantine et fatiguée, me levant avec difficulté du lit pour très très lentement m'asseoir contre le mur. Ne pas réveiller Nagi était ma mission. Je passai donc calmement ma main dans ses cheveux pour les lui caresser, relevant de nouveau mon regard :

<< Oh. On a prit un bain ensemble, j'l'ai un peu crevé donc voilà. >>

Aller, je commençais à le narguer moi.

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<< C’est … B-Bien c-comme ça … ? >>

<< A - A ton avis t - toi ... >>

Ayant la confirmation qu’il faisait les choses bien, Nagi continua ce qu’il faisait pour faire en sorte que le voleur ressente du plaisir, frissonnant sans le remarquer au contact d’une de ses mains dans son dos, Nagi ne s’attendit pas à recevoir pour la seconde fois deux doigts en lui, surtout si soudainement. Il laissa alors un faible couinement lui échappait, encore peu habitué à cette sensation trop étrange pour lui, il se remit bien vite à gémir tout en continuant tant bien que mal les vas – et – vient sauvages sur le membre du voleur qui donnait l’impression de véritablement apprécier ce qu’il subissait. Gémissant plus fortement une fois son membre empoigné, Nagi se laissa attirer contre le voleur telle une poupée, ne se doutant pas qu’il avait une idée derrière la tête.

<< NagiChan ... tu connais la masturbation collective ? >>

Levant un regard perdu, Nagi laissa comprendre que non, il ne savait pas de quoi parlait le voleur. De toute façon, il ne connaissait rien au sexe. Il savait comment cela se faisait en théorie, mais en pratique … Il n’en avait aucune idée et il ne connaissait pas non plus les dérivés qui existaient pour ressentir du plaisir. Il était totalement pure, innocent. Le soumis sûrement rêvé pour un dominé sadique qui avait envie de souiller la pureté éternelle de son amant. Car même souillé, Nagi resterait clairement pure et innocent malgré tout ce que le voleur pourrait lui faire faire.
Laissant un gémissement lui échappait en sentant son membre touché celui du voleur, Nagi finit par gémir beaucoup plus fortement quand le voleur commençant à le masturber avec des mouvements brusques, aimant particulièrement que le voleur fasse cela sauvagement. C’était certes agréables que de recevoir des vas – et – vient doux mais en recevoir des sauvages était pour lui beaucoup plus appréciable.
Ayant tant bien que mal tenu sur ses jambes par il ne sait quel miracle, Nagi, une fois après avoir jouit, se laissa glisser dans la baignoire, totalement exténué et ses jambes ne fonctionnant plus. Il ne les sentait plus et savait à cent pour cent qu’il risquait de glisser s’il tentait de se lever pour sortir lui – même du bain. Alors, il attendit en espérant que le voleur soit pris de compassion et l’aide à en sortir. Il posa le regard sur le voleur, regardant ses tatouages et remarquant le kanji portant son prénom en bas de son dos mais, trop épuisé pour comprendre, il ne dit rien, se contenta de bailler et de somnoler dans la baignoire, comme un enfant incapable de se débrouiller qui attendait que son parent s’occupe de lui.
Porté par son grand – frère, Nagi le laissa faire, comme la poupée qu’il pouvait être quand son esprit ou ses forces étaient totalement absent. Il se laissa donc sécher et embrasser, ayant beaucoup de mal à tenir réveillé après avoir jouit trois fois d’affilé. Trop fatigué pour contredire qui que ce soit, Nagi hocha docilement la tête quand le voleur fit signe qu’il lui chercha de quoi s’habiller, commençant déjà à avoir les yeux qui se fermaient d’eux – même malgré la volonté de Nagi à rester éveillé jusqu’à ce qu’il soit au moins habillé de quelque chose. Il se laissa donc porté, se nichant dans les bras du voleur en étant totalement absent d’une quelconque réaction. Une fois les vêtements près de lui, Nagi enfila assez lentement son boxer et sa chemise qu’il boutonna tout en s’endormant petit, ne faisant même pas attention à son téléphone qui vibrait pour lui signifiait qu’il avait des appels en absence, beaucoup d’appel en absence. Bien évidemment, tous de Katsu.
Totalement épuisé, Nagi se laissa volontiers aller dans les bras du voleur, fermant automatiquement les yeux une fois contre lui, à respirer cette odeur qui lui était si rassurante et apaisante.

<< J'te conseille de prendre un minimum de forces. Enfin .. tu risques pas de pouvoir marcher de toute façon. >>

<< S-Suki OniiChan … >>

C’était sortie indépendamment de sa volonté, l’ayant prononcé sans même rendre compte puisque, juste après, il s’était profondément endormis, sa volonté de tenir éveillé s’étant totalement éteinte. Il ne sut donc pas que le voleur s’amusait avec son téléphone pour envoyer un message à Katsu dans l’espoir qu’il vienne et qu’il puisse le narguer à sa guise. Et, même s’il l’avait senti, Nagi n’aurait rien fait. Il était actuellement trop faible et épuisé pour empêcher le voleur de faire quoi que ce soit. Et puis, Katsu avait quinze ans, le voleur en avait dix – huit, ils étaient assez grand l’un comme l’autre pour se débrouiller. Nagi n’allait pas jouer les médiateurs cette fois. Son repos passait avant le comportement de gamin de son grand – frère amant et de son meilleur ami.
Niché contre le voleur en dormant de la manière la plus calme et paisible qu’il soit, Nagi n’entendit pas des pas à l’intérieur de chez lui, tout comme il ne sentit pas le voleur s’éloigner un peu de lui pour s’asseoir contre le mur pour lui caresser calmement les cheveux tandis qu’il commençait à se faire plaisir en narguant Katsu qui était arrivé et qui n’avait pas franchement aimé de voir son meilleur ami dans les bras d’un autre bien qu’il savait le lien qui les unissaient.

<< Oh. On a prit un bain ensemble, j'l'ai un peu crevé donc voilà. >>

« Vous avez fait quoi ? Dis-moi que je rêve la … Il a toujours refusé que j’en prenne avec lui ! T’as quoi de plus que moi franchement ? Ok t’es son grand – frère …Mais quand même ! Et puis … Vous ne vous ressemblez absolument pas ! Je ne comprends pas pourquoi toi et pas moi … »

Bien qu’il maitrisait au mieux le ton de sa voix pour ne pas réveiller Nagi, il était facile de sentir la rage sourde et la possessivité envers son meilleur ami qu’il ressentait. Il ne comprenait pas pourquoi Nagi s’abandonnait dans une relation incestueuse qui ne pourra jamais être officiel plutôt que de se tourner vers une relation possible. Après tout, lui avait l’argent grâce à sa mère Manageuse, il avait l’éducation et les manières qu’il fallait, il était aimé des parents et il connaissait Nagi mieux que personne. Alors pourquoi il préférait quelqu’un de pauvre, sans manière et agressif, qui était en plus de cela son frère alors que lui, il était quelqu’un de bien ?

<< OniiChan … >>

Nagi, perturbé de ne plus sentir son grand – frère le serrait contre lui se réveilla à moitié, ne remarquant même pas Katsu. Il se releva doucement de sur son lit, se dirigeant dans les bras du voleur pour s’installer contre lui avant de se rendormir aussi tôt une fois dans ses bras. Ce qui ne manqua pas de faire encore plus agacé Katsu.

« Je rêve … Et puis vous avez – fait quoi dans ce bain même ?»

Messages : 52 Date d'inscription : 06/11/2014

<< Oh. On a prit un bain ensemble, j'l'ai un peu crevé donc voilà. >>

« Vous avez fait quoi ? Dis-moi que je rêve la … Il a toujours refusé que j’en prenne avec lui ! T’as quoi de plus que moi franchement ? Ok t’es son grand – frère …Mais quand même ! Et puis … Vous ne vous ressemblez absolument pas ! Je ne comprends pas pourquoi toi et pas moi … »

Aah .. à le voir énervé, le voir se plaindre, incompris sentimentalement, je ne pus m'empêcher de laisser un sourire s'étirer sur le coin de mes lèvres. Le pauvre quoi, il rageait, il rageait vraiment. Lui qui avait toujours voulu tout faire avec mon frère, il se retrouvait devancé par un simple inconnu qui, en l'espace de deux mois l'avait totalement surpassé. Surtout quand on pensait au fait que j'étais en vrai le grand - frère de l'idole. De toute façon, ce n'était pas à moi de m'en vouloir pour avoir réussi à sa place et prendre pitié de lui, il n'avait qu'à aller plus vite, à faire des avances au lieu de petit à petit se coincer tout seul dans cette relation qui était devenue fraternelle avec lui. On voyait bien qu'il en avait marre de toute façon, et pire encore, on voyait qu'il n'arrivait pas à comprendre le pourquoi du comment. Il s'était mis dans la friend zone tout seul ! Je n'avais rien fait moi ! Alors qu'il rejette sa faute sur moi autant qu'il le voulait, j'en avais rien à foutre de ça. Mon regard de couleur émeraude se plongea alors dans celui du bleu, ma main toujours dans les cheveux de Nagi pour signaler ma présence :

<< Ecoute, PockyKun a préféré la brute à l'intello. T'as jamais vu ça dans les anime ? Ils préfèrent toujours les rebelles, c'comme ça. >>

<< OniiChan … >>

Et hop, mon attention fut détournée sur l'idole qui venait de m'appeler. Instinct de frère, je ne voulais pas qu'il cauchemarde et prenais soin de lui. Et je le vis très légèrement se réveiller en abordant une moue adorable. Aah .. il était toujours aussi pur lui. J'ouvris calmement mes bras pour l'accueillir et le serrai lentement contre - moi pour pouvoir nicher ma tête dans ses cheveux. Il sentait bon en plus de ça. Ehe, c'était vraiment ma p'tite bouillote adorée lui. Il était tout chaud, il sentait bon et tout. Et il se rendormit aussitôt, sans même avoir fait attention à Katsu. Ah. Le rejet. Ce rejet. Mais alors là, j'avais jamais vu ça. Glissant ma main sous la chemise du pré - adolescent par réflexe, je relevai finalement la tête pour quand même observer son ami. Mon regard curieux et légèrement brillant à cause de l'affection que je portais à Nagi, je le regardai, lui et son humeur massacrante. Ehe. Lui qui était sûrement venu pour profiter de la présence de Nagi, pour pouvoir le câliner comme il en avait l'habitude, il devait être bien énervé là. Qu'est - ce - que j'étais fier de moi quand même pour le rendre aussi mal. Je le haïssais, malgré cette apparence je m'en foutiste, je le haïssais plus que tout.

« Je rêve … Et puis vous avez – fait quoi dans ce bain même ?»

<< Eh ? Tu veux les détails p'têt ? On s'est tripotés. Et s'il est aussi crevé c'parce - qu'il a un peu beaucoup joui. Tu veux des preuves ? >>

Tout en parlant à mon "rival" qui n'en était pas vraiment un à mon goût, je posai ma main sur l'épaule de Nagi. Aaah, je sentais que j'allais me faire tuer si je continuais à interrompre son sommeil de la sorte et à ne pas le laisser reprendre des forces, mais bon, j'avais pas le choix là ! Il me croyait pas, comment j'étais censé faire ? J'allais pas non plus foutre à poil mon amant alors qu'il dormait. Là, ce serait la mort assurée. On pouvait beau croire que je l'utilisais comme une poupée de chiffon, c'était totalement le conraire. Je voulais m'amuser avec lui sans pour autant le traiter comme un objet. C'était juste que ma façon de faire pouvait faire croire ce genre de bêtises. Faisant la moue dans mon coin à cette pensée en ayant quelques souvenirs du passé, je laissai mes traits se détendre et secouai très légèrement le petit pour le réveiller avec un minimum de douceur. Quand il daigna enfin ouvrir les yeux, je lui tirai d'un air enfantin sa joue et déposai un chaste baiser sur le coin de ses lèvres.

<< PockyChan, le bleu veut pas me croire ... je peux lui montrer les suçons que je t'ai fait ? >>

Bon, avouons - le, je demandais juste pour la forme. Il devait avoir l'habitude avec moi de toute façon, je commençais toujours ce que je demandais avant même d'avoir son avis, comme si, dans tous les cas, je savais qu'il allait finir par accepter. D'une manière ou d'une autre, je le faisais toujours accepté. Bien sûr, je n'ommis pas de pointer du doigt Katsu pour signaler sa présence, le pauvre avait sûrement du être bien rejeté depuis le temps alors je le faisais renaître juste pour l'enterrer encore plus après. Une fois l'attention portée sur Katsu, je commençai bien rapidement à déboutonner la chemise de l'idole tout en l'empêchant de se débattre. A chaque fois qu'il commençait à se plaindre, je l'embrassais d'un long baiser tendre, de quoi le faire taire un peu pendant que je m'amusais à le mettre torse nu. Et puis, qu'est - ce que j'en avais à faire qu'on nous regardait s'embrasser, de toute façon, il était au courant pour notre relation vu que Nagi était parti se réconforter chez lui. Et puis, c'était une raison de plus pour le mettre encore plus en colère, il le paraissait déjà pas mal alors je continuais ainsi. Finalement, une idée germant, je tirai Katsu pour qu'il s'asseoit sur le lit et tournai Nagi vers lui, écartant calmement ses jambes en laissant donc un assez gros sous - entendu se faire. Je le savais parfaitement, mais je faisais comme si de rien n'était, voulant "juste" lui montrer les suçons que je lui avais fait :

<< PockyChaan, tu te laisses faire et j'te fais autant de baisers que tu veux ok ? ... Oh ! Katsu, regarde moi ces jolis suçons ! Tu me crois toujours pas ? >>

Un sourire moqueur s'étira lentement sur mes lèvres tandis que je me mettais à parler au plus grand. Ils étaient tellement purs tous les deux de toute façon, c'était mignon à voir. Je soulevai alors calmement la cuisse de l'adolescent pour lui montrer avec tout autant de calme les suçons qui se trouvaient à cet endroit là, un peu haut tout de même pour que cela reste normal. Si c'était pas beau ça quand même. Voir Nagi dans une position ambiguë, en mode "prends moi KatsuKun!". M'enfin, c'était pas comme si le chantage que je venais tout juste de faire m'importait vraiment. C'était comme si je m'en fichais en faite. Ouais, c'était sûr que j'allais lui en faire, mais c'était pas ce qu'on faisait déjà ? Donc ça changeait pas grand chose. Incitant ainsi Pocky à prendre quelques positions bien gênantes sous prétexte que je montrais des preuves de notre acte alors que je cherchais juste à exciter d'autant plus Katsu, et ainsi à me foutre de sa gueule. Je déposai un baiser dans le cou du petit pour le remercier malgré tout de subir mes caprices tous aussi étranges les un des autres. Il était vraiment craquant quand même, aussi soumis à moi, comme s'il se mettait lui même au rang d'une poupée. J'avais tellement envie de le salir, de rendre son âme pure totalement pervertie. La tentation était grande et j'avais vraiment du mal à me retenir.

<< PockyChan PockyChan, tu veux pas montrer à Katsu tes suçons ? Tu vas voir ! S'il y touche il va voir que c'est pas de la peinture ! >>

Le poussant donc à se relever, je grimaçai aussitôt en me rappelant qu'i ln'avait plus vraiment de forces dans ses jambes. Le regardant donc retomber .. à quatre pattes sur son meilleur ami. Ouuuh, c'était mignon ça. Tellement mignon, ça m'écoeurait. Mais je n'avais pas à m'énerver pour quelque - chose que j'avais fait après tout. Je n'allais pas me montrer dégoûté hein.

Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2014 Age : 26

« Je rêve … Et puis vous avez – fait quoi dans ce bain même ?»

<< Eh ? Tu veux les détails p'têt ? On s'est tripotés. Et s'il est aussi crevé c'parce - qu'il a un peu beaucoup joui. Tu veux des preuves ? >>

« Je ne te crois pas. Nagi est trop pur pour accepter une telle chose. »

Niché très calmement dans les bras du voleur, Nagi dormait paisiblement, sa respiration se faisant calme, profonde. Il dormait bien et semblait bien partie pour continuer de dormir ainsi durant plusieurs heures le temps de récupérer la force que le voleur lui avait pris. Alors, quand il se fit légèrement secoué pour être réveillé, Nagi mit quelques minutes à ouvrir les yeux, gardant une moue enfantine et fatigué tout à fait adorable, se frottant doucement les yeux tout en restant contre le voleur, n’ayant absolument pas envie de quitter la chaleur et le confort qu’offraient ses bras. Il se sentait bien trop en sécurité dans ses bras pour les quitter aussi aisément. Et il avait tellement attendu de retrouver les bras de son grand – frère qu’il aimait tant qu’il n’était certainement pas prêt de les quitter aussi rapidement simplement parce que ce dernier l’empêcher de dormir correctement.

<< PockyChan, le bleu veut pas me croire ... je peux lui montrer les suçons que je t'ai fait ? >>

<< « Le bleu » ? De qui tu parles ? >>

Suivant le doigt du voleur qui semblait indiqué quelque chose, ou plutôt quelqu’un, Nagi posa donc son regard sur Katsu, clignant plusieurs fois des yeux avant de l’identifier, finissant par le saluer avec un petit sourire fatigué. Se rendant compte ensuite qu’il commençait à se retrouver torse nu par les mains du voleur, Nagi commença à se plaindre que c’était gênant, qu’il ne voulait pas, tout cela d’une voix douce et fatiguée, illustrant son état avancé de fatigue. Quand il se rendit alors compte qu’en se plaignant, il avait le droit de se faire tendrement embrassé, il continua. Plus pour se faire embrasser que pour empêcher le voleur de le mettre torse nu. De toute façon, il le connaissait assez pour savoir que même s’il se plaignait, il obtiendrait ce qu’il voulait, alors l’en empêcher était inutile.
Finalement torse nu, Nagi se laissa positionner par le voleur comme la fameuse poupée qu’il se laissait être, arborant tout de même sa moue gênée. Katsu n l’avait jamais vu torse nu, encore moins avec des suçons. Alors se montrait ainsi face à lui le gênait assez. Malgré tout, trop fatigué et pur, la position donné par le voleur, soit les jambes écartées comme une demande de passage à l’acte, ne le gênait pas tellement puisqu’il n’en voyait pas la signification vu son état épuisé et somnolant.

<< PockyChaan, tu te laisses faire et j'te fais autant de baisers que tu veux ok ? ... Oh ! Katsu, regarde moi ces jolis suçons ! Tu me crois toujours pas ? >>

Comme par magie, Nagi cessa toute intervention visant à empêcher le voleur de faire ce qu’il souhaitait, tout cela sous le regard incompris de Katsu. Nagi aimait bien trop que le voleur l’embrasse pour que tout cela s’arrête, alors s’il devait se laisser faire pour se faire embrasser, aucun doute qu’il le ferait. Il était en plus de cela beaucoup trop fatigué pour réfléchir et se rendre compte que le chantage n’en était pas réellement un puisque le voleur l’embrassait toujours tout le temps. Ainsi, puisqu’il était totalement incapable de réfléchir, le voleur pouvait lui demander ou lui dire n’importe quoi qu’il le croirait ou ferait ce qu’il lui demandait. Il n’était absolument pas en état de réfléchir pour agir rationnellement comme il le fait habituellement.
S’étant finalement laissé docilement faire sous la moue gêné et rougissante de Katsu dû aux positions ambiguës qu’il avait pu prendre, Nagi sourit légèrement au voleur quand il déposa un baiser dans son cou, tournant le regard vers lui pour lui demander s’il pouvait enfin espérer dormir. C’était, de toute façon, tout ce qu’il souhaitait. Il voulait simplement dormir contre lui, oubliant Katsu et ce qu’ils avaient fait plus tôt. Il voulait juste dormir, simplement dormir et reprendre des forces. Ainsi, il lui demandait la permission comme un petit enfant qui demandait une faveur à ses parents, sous le regard incompris de son meilleur ami qui n’avait jamais vu un Nagi aussi docile.

<< Je peux dormir maintenant … ? >>

<< PockyChan PockyChan, tu veux pas montrer à Katsu tes suçons ? Tu vas voir ! S'il y touche il va voir que c'est pas de la peinture ! >>

Se tournant alors vers Katsu pour obéir, Nagi se laissa docilement relever avant de retomber, gémissant légèrement de douleur. Il ne sentait plus ses jambes et voilà qu’il avait dû les utiliser pour ne pas tenir plus d’une demie seconde. Il finit par se redresser tant bien que mal, assis à califourchon sur son meilleur qui se relevait et qui avait une moue anormalement gênée. Mais trop fatigué pour y faire attention, Nagi resta assis sur lui en baillant avant de froncer les sourcils en sentant quelque chose de dure entre ses jambes. Bien sûre, à force de voir son meilleur ami prendre des positions gênante, Katsu avait fini par avoir un début d’érection qui ne s’était pas améliorer en recevant Nagi à quatre patte puis à califourchon sur lui. Mais Nagi étant trop fatigué, il ne fit pas le rapprochement, ne croyant de toute façon pas à la possibilité que Katsu l’aimait d’un amour on fraternel et que le voir en pleine soumission réussissait à l’excité. Alors il posa une question, une simple question qui allait sûrement faire mourir de gêne son meilleur ami et faire sûrement énormément plaisir au voleur.

<< KatsuKun … T’as quoi dans tes poches … ? Y a un truc dur entre mes jambes … >>

« N-Nagi ! »

Et la réaction de Katsu ne manqua pas, il rougit d’autant plus, affreusement gêné. Maudissant autant la naïveté de Nagi que ce voleur qui allait sûrement se faire une joie en ayant compris que oui, il avait une érection à cause de Nagi qui l’excitait en prenant des positions sous – entendues et en atterrissant sur lui à califourchon. Surtout qu’ainsi, le voleur allait avoir la confirmation des sentiments qu’il portait envers son meilleur ami que ce dernier ignorait totalement, ne faisant pas même attention à un quelconque signe qui pourrait l’aider à comprendre.
Se relevant difficilement de dessus Katsu, Nagi revint vers le voleur, s’asseyant face à lui en reprenant la même voix docile et douce qu’avant, demandant une faveur. La simple demande de dormir, dans ses bras, afin de retrouver des forces. Nagi ne voulait pas s’endormir, au risque que cela agace le voleur qui voulait s’amuser, alors il se tenait éveillé tant bien que mal, même s’il commençait à avoir beaucoup de mal. Baillant souvent et ses yeux se fermant d’eux – même avant qu’il ne les rouvre peu après pour se réveiller.

<< OniiChan … Je peux dormir … ? J’ai sommeil … >>